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COMPRENANT
L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES
VIVANTS ET FOSSILES
PUBLIÉ, DE 1861 a 1898, PAR
CROSSE & FISCHER
ET, DE 1899 À 1916, Par
H. FISCHER, Ph. DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS
CONTINUÉ PAR
MADAME H. FISCHER
SOUS LA DIRECTION SCIENTIFIQUE DE
Ph. DAUTZENBERG, G. F. DOLLFUS & Ed. LAMY
PARIS
DIRECTION, RÉDACTION ET ADMINISTRATION
À Mne H. FISCHER
Î | 51, Boulevard Saint-Michel (Ve)
1929
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_ Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an
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MM. SOWERBY & FULTON
ont l'honneur d'informer MM. les Conservateurs de Musées des,
facililés exceptionnelles qu'ils présentent pour fournir aux Musées pe
des spécimens exactement déterminés de Coquilles récentes de.
Mollusques.
Leur Maison a été fondée en 1860 par le directeur actuel ra.
M. G.-B. SowEerBy, F. L. S., etc., et, depuis lors, elle a acquis *
presque toutes les collections importantes qui ont été mises en
vente. En outre, leur fonds s'est constamment accru des collections Fr
des Naturalistes voyageurs et autres; aussi est-il le plus considé-
rable qui existe, à la fois pour la qualité et la quantité.
Is attirent spécialement l'attention sur leur longue expérience à
dans l'étude des Mollusques, dont le nombre des espèces s'est accru | L |
et continue toujours à s'accroître si rapidement qu'il devient très do
important de pouvoir faire ses achats dans une Maison de con
fiance qui est à même de fournir des spécimens en bon état et M
soigneusement déterminés. À
Leurs Catalogues, contenant les noms d'environ 12.000 espèces, À
sont envoyés franco aux Conservateurs des Musées et aux Clients.
Adresse : Sowerby et Fulton, Kew Gardens, London. Ÿ
Les Auteurs sont priés d'exécuter les dessins.
destinés à étre insérés dans le texte, soit à 1a
plume et à l’encre de Chine, soit avec des crayons
Wolff sur des papiers préparés spéciaux, afin que #°
sur zinc: |
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DE
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JOURNAL
CONCHY LIOLOGIE
PUBLIÉ, DE 1861 À 1898, PAR
CROSSE & FISCHER
ET, DE 1899 À 14916, PAR
H. FISCHER, Ph. DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS
CONTINUÉ PAR
MADAME H. FISCHER
SOUS LA DIRECTION SCIENTIFIQUE DE
Ph. DAUTZENBERG, G. F. DOLLFUS & Ed. LAMY
4e SÉRIE. — ToME XIX
VOLUME LXV
PARIS
DIRECTION, RÉDACTION ET ADMINISTRATION :
| Mwe H. FISCHER
1, Boulevard Saint-Michel (Ve?)
1920...
JOURNAL
DE
CONCHYLIOLOGIE
1e" Trimestre 1920
RÉCOLTES MALACOLOGIQUES
DU CAPITAINE PAUL MARTEL DANS LA PARTIE
SEPTENTRIONALE DU MAROC
Par Paul PALLARY.
Notre æmi, le capitaine Paul Martel, a eu Foccasion de
manifester son aclivité au Maroc durant les quatre
séjours qu'il y fit, de 1909 à 1918.
Les trois premiers, de 1909 à 1914, comme lieutenant
à la 1" batterie du 2° groupe d'artillerie d'Afrique.
Le’ Wdernier, depuis 191% "commen capitaine, au
10° groupe stalionné à Fès.
Afin de permettre la reconnaissance facile des loca-
lités citées dans la présente notice nous allons résumer
très brièvement les itinéraires parcourus par notre ami :
1° En mai-Juin 1909, le lieutenant Martel rayonna dans
la région d'Oudjda (plaine des Angads), le massif des
Beni Znassen et les environs de Ras el Aïoun des Beni
Mattar (Berguent);
2° En juin 1910, il revint dans la région d'Oudjda et
les Beni Znassen. Il poussa jusqu’à l'embouchure de la
Moulouïa et la plaine des Triffas;
3° Du 21 avril 1911 au 20 juillet 1914, il prit une part
active à toutes les opérations qui se déroulèrent dans le
Maroc oriental et qui aboutirent à l'occupation de Taza
LME ARS
par la colonne Baumgarten en mai 1914. En voici som-
mairement le détail :
En 1911, il fil partie de la colonne Toulée qui quitta
Taourit pour aller au secours de Fès par la Moulouïa et
Taza.
Les menaces allemandes empêchèrent la colonne de
dépasser la rive droite du fleuve. Après plusieurs com-
bats elle occupa Merada et Debdou.
En 1912, il participa aux opérations qui se déroulèrent
dans la plaine du Mahrouf aux cours desquelles furent
occupés Mahiridja et Kebibicha (combats), bou Yacoubat,
Aïn bou Meçad, Guercif, Safsafat, Rechida et la gada de
Debdou.
De janvier à avril 1913, il fil divers déplacements à
Oudjda, Port Say, plaine des Triffas et recoupa dans les
deux sens, N.-S. et E.-0., l'important massif des Beni
Znassen. Il rapporta de cette tournée les photographies
stéréoscopiques, si intéressantes pour l’ethnographie,
qui furent admirées, la même année, à la section maro-
caine de l'exposition de Gand.
En mai, ce sont de nouvelles opérations ayant pour
centre Guercif qui aboutissent aux combats de Sanghaf
et Nekhila contre les Beni bou Yahi, à la lisière de la
zone espagnole. Le 10 mai, occupation de Mcçoun et
quelques jours après, combat d’Aïn el Arba (sur l’oued
Mcoun, en amont).
Au cours de tournées de police dans la plaine de
Tafrala, le lieutenant passa à Mokta Debdeba, Mahiridja,
Rechida, Aïn Timeshrout (gada de Debdou) et Sidi
Youssef.
De décembre 1913 à janvier 1914, le lieutenant Martel
se rendit dans l'extrême sud oranais sur l'oued Guir par
Colomb Béchar (1).
(1) De la région de Béchar notre ami a rapporté le Melanopsis neoli-
thica et ses variétés moderna et turriculata. Nous ne les avons pas
comprises dans l’énumération qui suit, ce territoire n'étant pas terre
marocaine,
ln)
roi —
En 1914, il participa aux tournées de police dans la
plaine de Tafrata (au N. de Debdou) et autour de Nekhila,
puis fit parlie de la colonne Baumgarten qui occupa
Taza, le 10 mai. C'est à cet officier qu'on doit les pre-
mières photographies de la ville.
Quelques jours après, il prit part aux combats de Sidi
Abdallah, Bou Ahmeur et de la casbah des Beni M’'Gara
sur le cours inférieur de l’oued Innaouen.
Enfin, le 18 juillet, le hHeutenant Martel quittait le poste
de Bab Merzouka sur l'Innaouen, à la fondalion duquel
il avait contribué.
Rentrant alors en France, avec trois citations, il
pensait pouvoir jouir tranquillement, en Bretagne, d’une
convalescence de deux mois bien méritée après de si
laborieuses campagnes.
Mais, après deux jours seulement passés auprès de
ses parents, il dut repartir pour la grande guerre, Com-
mandant, comme lieutenant, une batterie de 75 et y prit
une part brillante, comme l’attestent la Croix de guerre,
celle de la Légion d'honneur et le grade de capitaine
acquis vaillamment dans l'Est.
En janvier 1917, notre ami fut de nouveau envoyé au
Maroc. Il débarqua le 11, à Casablanca; le 16, il était à
Fès et il en partait le 20 mars, allant sur Taza avec le
groupe mobile de Fès, lequel, joint à celui de Taza, cons-
titua la colonne chargée d'opérer contre Abd el Malek,
un agilateur à la solde des Allemands qui nous créa
quelques difficultés dans la région au nord de Taza ;
comme on le voit, son repos avait été bref!
L'ilinéraire fut le suivant : partant de Fès, le groupe
passa à Aïn Kansara, Souk el Arba de Tissa, Zrarka,
Oued Amelil, Camp Desroches et entra à Taza par Mek-
nassa tahtania. :
La colonne fut immobilisée à Taza durant six jours
par des pluies persistantes. Enfin, elle put repartir el
/
passa à Aïn bou Kellal, djebel bou Mihiris où il y eut
combat, Souk el Häd des Gueznaïa et le 6 avril, après un
combat sérieux, elle prit et détruisit le camp d’Abd el
Malek sur l'oued Ouizert (haut oued Mçoun).
Puis ce furent des tournées de police par Souk el
Djemäa des beni F’'tah, dar hadj el Hamâäda, Souk el
Häd des Gueznaïa, Souk el Tleta des Ouerbà et Souk esl
Sebt où s’engagea le combat du 16 avril.
Les opérations terminées, la colonne se disloqua et le
groupe mobile de Fès reprit le chemin de l’ouest par le
Camp Desroches, lOued Amelil, Marnissv, Souk el Arbà
de Tissa et, enfin, arriva à Fès, le 23 avril.
Le temps de laisser soufller les hommes et les ani-
maux, de remettre le matériel en -étal, et, le 11 mai, le
groupe mobile repartait pour opérer dans le Moyen
Atlas à peine pénétré jusqu'alors, en effectuant les étapes
suivantes : Sefrou, El Menzel, Dar Khellock où eut lieu
un premier combat. Passant ensuite aux Aït Ibrahim,
près de Sefrou et Anocçeur, le G. M. occupa Tazoula
(60 kilomètres environ au sud de Sefrou) où il engagea
un second combat au col de Tagnagneït, Le poste de
Tazouta une fois construit, le retour se fit par Bessabis,
Sefrou et Fès (19 juin).
Chose rare dans nos annales africaines, la même
colonne repartait, en plein été, le 1” juillet; xpour4la
région où elle venait d'opérer.
Du 1% juillet au 16 août, nos vaillants troupiers par-
coururent les mêmes élapes et occupèrent Scourra sur
l’oued Guigou (haut oued Sebou) où se livra, le 8 juillet,
par une température torride, un très violent combat.
Enfin, un déplacement de très courte durée vers le
nuilieu de septembre, dans la région de Meknès, permit
au Capilaine Martel de parcourir les environs de l’an-
lique Volubilis et de Moulaï Idriss du Zehroun.
+
* *
Il semble extraordinaire qu'un oflicier ait pu, avec les
mulliples devoirs d'un service en tampagne, les dangers
d'un pays insoumis, et la rigueur de la saison, trouver
le moven de s'occuper encore de recherches scientifi-
ques! Et cependant, il faut bien s'incliner devant la
réalité des faits et rendre hommage à l’activité et au
dévouement de tels hommes. Et les Allemands qui pen-
Saient avoir à faire à une race dégénérée, incapable
d'énergie. Quelle haute leçon pour eux!
En résumé, la zone explorée par le capitaine Paul
Martel comprend loute la région qui s'étend des fron-
hières algérienne et espagnole au 8° de longitude ouest
et la partie septentrionale du Moven Atlas.
Les cueillettes faites au cours des halles el séjours ont
été des plus importantes. La région.du Moyen Atlas
était, peut-être, plus terra incognita que certains districts
de l'Afrique centrale. Aussi les nouveautés abondent-
elles dans les récoltes de notre ami.
Déjà Paladilhe, puis nous, avons signalé les rapports
élroits que présente la faune de la Svrie et Palestine avec
celle du Maroc. Les découvertes du capitaine Martel ne
font qu'accentuer ces analogies par la trouvaille d’un
groupe de grosses Hélices, à tours supérieurs carénés,
comparables aux Levantina de la Palestine.
La faunule terrestre de Fès est fort peu variée, et rela-
tivement peu intéressante : on n’a guère à signaler de
cette région que le banal Euparypha pisana, quelques
petites Xérophiles et une petite race d'Archelir faux
nigra.
Mais la faune aquatique est remarquable par sa
richesse et sa diversité, surtout dans le groupe Mela-
PAPE ES
nopsis. Je crois même pouvoir avancer qu'il y à peu
de localités où les espèces de ce genre soient aussi nom-
breuses el aussi variées.
Depuis plus de trois ans, je reçois d’un autre corres-
pondant, à qui je suis lié par une amitié déjà ancienne,
NI. Ricard, inspecteur du Service des Beaux-Arts à Fès,
de très importants envois de Melanopsis de cette localité,
qui, joints à ceux que je dois au zèle du capitaine Martel,
ont permis de me faire une idée très précise de la répar-
tition de ce genre dans la région de Fès.
Les envois que j'ai reçus de mes deux amis, ont été,
pour moi, d'une très grande importance. Ce n’est pas
par unités où par {rois ou quatre exemplaires que j'ai
reçu les espèces, mais par séries nombreuses, parfois
par centaines! Grâce à cette libéralité, j'ai toujours pu me
rendre un compte exact des tvpes nouveaux et les choisir
en toute sûrelé.
Lorsqu'on n’a affaire qu'à un petit nombre d'individus
isolés, 11 n’est pas toujours facile de choisir un type par-
fait, mais lorsqu'on dispose de séries nombreuses, l’ana-
lyse des caractères est bien plus facile, et bien plus facile
est, par suite, le choix du type et celui des variétés : on
peut alors mieux préciser leurs limites respectives et
fixer les coloralions les plus caractéristiques. C’est ainsi
que, grâce à de très copieux envois de Melanopsis de
Fès, J'ai pu très facilement isoler les diverses formes de
celte région, chose que je n'avais réussi à faire avec des
envois antérieurs mais bien moins nombreux.
- Je ne veux pas étendre plus longuement ces prélimi-
naires, ne voulant pas abuser de l'hospitalité du Journal
de Conchyliologie. J'insisterai, d’ailleurs, au cours de
cette notice, sur les conditions particulières d'habitat ou
de dispersion.
Le classement des cueillettes de 190% à 1914 a été fait
partie par moi, partie par M. Daulzenberg, qui a décrit,
1
ici même, en 1915, une remarquable espèce : l’Helix
Pauli.
J'ai revu cette série qui fail partie de la collection du
colonel Martel, de Cancale, à qui je suis heureux d’ex-
primer mes sentiments de bien vive gratitude, et j'ai
étudié les récoltes qui proviennent du deuxième séjour
de notre ami. En 1918, j'ai publié dans le Bulletin de la
Société d'Histoire naturelle de l'Afrique du Nord, les
diagnoses des espèces nouvelles dans le but de prendre
date, alors que la publication du J. de C. était suspendue.
Il ne me reste plus qu'à remercier bien chaleureuse-
ment mes sympathiques correspondants pour les impor-
tants services qu'ils ont rendus à la Malacologie du
Maroc, et exprimer l’espoir qu'ils pourront nous pro-
curer de nouveaux et précieux documents.
Famille ALBEIDÆ
Genre ALBEA PALLARY
(— Leucochroa auct. non Beck, nec Albers).
ALBEA CANDIDISSIMA Draparnaud.
1805. Helix candidissima DrAParNAUD. Hist. Moll. Fr., p. 89,
pl. V, fig. 19.
186%. Zoniles candidissimus. var. BourGuiIanat, Malac. Alg., I, pl.
minima Vienne eut
Exemplaires petits, comme ceux de Provence.
Route de Sefrou à El Menzel. Aït Brahim. Mechera
ben Amar. Tazoulta.
Exemplaires de taille un peu plus forte entre Meknassa
et Sidi bel Kacem au sud-ouest de Bab Moroudi.
Bee en
Var. maxima Pfeiffer.
1864. Zoniles candidissimus Var. BourGuIGNarT, Malac. Alg., pl. V,
mixUma (SD NA 7e
Entre Safsafat et Bou Yacoubal.
Var.
Scourra. Oud]da.
Je rappelle ici que jai dû modifier le nom de Leu-
cochroa sous lequel ce genre était connu. En effet, Beck
avait groupé sous cette appellation surtout des Xéro-
philes à test blanc et à ombilie largement ouvert. Le type
du genre est H. albella, puis suivent : {1 turcica, fili-
mnargo, explanata, limbata. Dans ces conditions, 1l ne m'a
pas paru que celte section avait été spécialement instituée
pour l'A. candidissima, mais surtout pour ce groupe de
Xérophiles à test craveux qui a reçu, depuis, le nom
identique de Xeroleuca.
Le nom de Calcarina M. T. répond exactement au
groupe que nous envisageons puisqu'il a précisément
pour type l'A candidissima. Mais ainsi que je lai
indiqué dans ma notice D), après von Martens du reste, ce
nom de Calcarina avail été préemployé,” dès 1826, par
d'Orbigny, pour un groupe de Foraminifères. J'ai donc
été amené à proposer le nouveau nom d’Albea qui se
substitue ainsi à Calcarina.
Von Martens (Die Heliceen, ed. 2, p. 78) a bien“eu
connaissance de ce double emploi, mais il a modifié si
complètement la liste des Leucochroa que celle quil
donne n’a plus que de très lointains rapports avec celle
de Beck. En réalité, il en résulte que legenreZeu-
cochroa von Martens est très différent du genre Leu-
cochroa Beck. C'est pourquoi nous nous sommes crû
suflisamment autorisé à substituer un nom nouveau au
lieu et place de celui de von Martens.
(1) Les Calcarina du N.-0. de l’Afr., 1910, p. 111.
SEAT
Et même si l'indication fournie par Hermannsen est
exacte, c’est-à-dire si la section Xerophila, Held, 1837, a
vraiment pour type A. pisana Müller, il conviendra
d'adopter le nom de Leucochroa Beck pour remplacer
celui de Xerophila (auct. non Held) puisque celui-ci
serait alors synonyme d'Euparypha Hartmann, 1810.
ALBEA MARTEL Pallary.
(PL. IL, fig. 16.)
1918. Albea Marteli PALLARY, Bull. hist. nat. Afr. nord,
p. 137-138.
Coquille très finement chagrinée, en forme de dôme
surbaissé, à tours très convexes, séparés par une dépres-
sion subsuturale. Apex assez gros, déprimé, lisse,
entouré par une suture enfoncée, 5 tours et demi très
convexes, se déroulant lentement. Avant-dernier tour
portant à sa partie inférieure un faible sillon péri-
phérique. Dernier tour non descendant, sauf à l'insertion
où le bord péristomal s'infléchit brusquement sur une
très faible longueur.
Partie inférieure d'un blane pur, lisse, ne porlant que
quelques stries divergentes.
Ouverture très oblique, très large, à bords épais, non
réfléchis, à bord externe anguleux, à bords inférieur et
supérieur très arqués. Bord columellaire très arqué
également.
Dimensions : diam. ant. post., 19-20 mm. ; transv.,
17-18 mm.; hauteur, 13-15 mm.
Habitat : Mechera ben Amar. Tazouta.
Forme tenuis P. — A test plus mince, ce qui tient pro-
bablement à un habitat moins calcaire.
Scoura. Bessabis, dans le Moyen Atlas.
Ce qui caractérise cette Albée, c’est : 1° sa sculpture
très finement chagrinée comparable à celle de l'A. bætica
AIDE
Rossmir.; — 2° la dépression suturale qui borde les tours
que l’on retrouve également dans À. cariosa Olivier; —
9° l'ouverture fortement dilatée. Aucune des Albées nord-
africaines n'offre cette triple association de caractères.
Toutes les Aïlbées du groupe cariosula, Mayrani,
Debeauxri, etc. (auquel appartient la présente) portent
sur le dernier tour une véritable carène périphérique qui
manque dans cetle forme. Notre espèce s’en distingue
encore par son sommet plus déprimé et ses tours plus
convexes.
ALBEA CORRUGATA Pallarvy.
1917. Altbea Mayrani v. corrugala Parcary, J. de C., p. 130.
Zegzel. Taforalt. Foum Sefrou dans les Beni Znassen.
Kebibicha.
Famille HELICIDÆ
Sous-Famille HELICINÆ
Genre GONOSTOMA Held.
(TONOSTOMA LENTICULA Férussac.
1822. Helix lenlicula Férussac, Tabl. systém., p. 37,
no 154.
1864. — _ BourGuIGNAr, Malac. Algér., I,
pl. 16, fig. 34-36.
Aïn Sfa. Merada. Taza. Tazouta.
Les exemplaires. récoltés par le capitaine Martel sont
bien conformes à la figuration donnée par Bourguignat.
Gette espèce est très répandue dans tout le nord de
l'Afrique. Elle s'étend jusqu'au Grand Atlas où elle est
en contact avec une forme très voisine : G. Huloti Plry.
LE | TES
GUONOSTOMA COLUMNÆ Ponsonby.
1890. Helix columnæ NOBEMICONDE ANNEE CD 70;
fig. 662.
Cordon de crue de loued Melloulou à Guercif.
Celte espece doit se retrouver dans le massif mon-
tagneux qui est au nord de Taza, car M. Lecointre m'a
soumis un exemplaire des tufs de Taza.
Le lieutenant Brunot me l'a adressé de la Kaläa des
Sless. Mon fils l'a trouvé en beaux exemplaires vivants
aux Zaïeltes, à ? kilomètres de Sidi Abdallah, poste situé
lui-même à 30 kilomètres ouest de Taza et à Bou Hellou
encore plus au S.-0.
Le G. columnaæ s'étend donc de la région de Tétouan
Jusqu'à Taza, c’est-à-dire qu'elle a une extension beau-
coup plus grande que les.G. Tarnieri, marocana et lenthi-
cularis.
Jusqu'à présent cette espèce n'était connue que du
massif de l'Andjéra, entre Ceula et Tétouan.
Genre EUPARYPHA Hartmann.
EUPARYPHA PISANA Müller.
1771. IHelix pisana Mürzer, Verm. terr. Hist., Il,
p. 60, n° 255.
1864. — _ BourGuIGNAT, Malac. Alg., I, pl.
KKVI IS 1 an;
1912. — — J. W. Taycor, Monog. of HI. pi-
sanu.
Guercif. Taza. Fès.
Espèce très commune dans tout le nord de l'Afrique
où elle présente un nombre considérable de variations
dues à sa véritable domesticité. Elle est, en effet, un com-
mensal de tous les jardins.
DEN DAT
Sous-Famille HÉLIOMANES Férussac.
Genre XEROPHILA Held.
XEROPHILA ANFLOUSIANA Pallary.
(PI. I, fig. 18, 19)
1913. Xerophila anfjlousiana Par cary, Bull. Muséum Hist. Nat.,
p. 361, 362.
Tazouta.
Espèce pilifère, du groupe conspurcata Drpd., psara
Bget., mesquiniana PIrv., eumæus Lowe.
XEROPHILA TAKANDOUTIANA Pallarv.
(PL. IL, fig. 17.)
1913. Xerophila (?) mendicula var.
takandoutiana Parrary, Bull. Muséum, p. 362.
Tazouta {Moyen Atlas).
Le groupe du X. polytrichia Ancev et mesquiniana
Pirv. est répandu au Maroc : dans les Beni Znassen et
le Grand Atlas où vivent les X. takandoutiana et
Thomson.
Ce sont des coquilles de forme discoïdale, pilifères, à
poils très courts el denses.
Le type est figuré d’après un exemplaire de Dar Anfious
(Grand Atlas).
XEROPHILA LECOINTREI Pallary.
1918. Xerophila dissimilis PazcaAry, Bull. Soc. Hist. Nat:
Afr. nord, p-1#1:
1918. — Lecointrei PALLARY, J. de C:;"D-103, DI-"LI
fig. 18, 19.
Cette Xérophile n'est pas rare autour de Taza.
Outre le capitaine Martel, MM. Lecointre, Gay, Luck
RENE SRE
et mon fils l'ont récoltée dans cette localité. Sa forme dis-
symétrique rappelle Theba obstructa Férussac, de la
Syrie.
La coloralion normale est d'un blanc brillant, mais
jen possède un exemplaire zoné à la manière du
X. Sphérita. ,
J'avais d'abord décrit cette espèce sous le nom de
X. dissimilis, mais M. Dautzenberg m'a fait observer,
avec raison, que l'emploi de noms spécifiques qui ont
déjà figuré dans d’autres groupes d'Hélicéens peut pré-
senter de sérieux inconvénients lorsque, par suile de
modifications dans les groupements, le même nom peut
se trouver répété dans la même section générique ou
subgénérique.
J'ai donc modifié le nom primitif de dissimilis, déjà
employé dans le genre flelir {mais non dans les Xéro-
philes) en celui de Lecointrei en l'honneur de M. G. Le-
cointre, mon collégue de la Mission d'exploration scien-
üfique du Maroc, à qui Je suis redevable de matériaux
malacologiques de la région de Taza.
NEROPHILA APICINA LamarcKk.
1822. Helix apicina PAMARCK, Anim. .s..vert., NI, p.
L GEO (0/26
1864. — — BOURGUIGNAT, Malac. Aig., I, p.
198, pl. XX, fig? 15 à 20.
Taza.
? NEROPHILA INVERSA Westerlund.
1888. Helix inversa \VESTERLUND, Bull. Soc. Malacol.
France, pp. 59-60.
1898. — — PALTARY Jde pp. 84859; pl..V,
fig: 10*et pl. MI, fig. 4
Je possède, provenant de Fès, trois Xérophiles jeunes
qu'il m'est difficile, par suite, de nommer avec précision,
mais qui rappellent beaucoup le X. inversa.
DOE t/que
XEROPHILA MERADANA Pallary.
1919. Xerophila edrissiana var. PazLARY, J. de C., p. 60, pl. I,
meradana fig. 12, 13.
Merada.
XErROPHILA COTTYI Morelet.
1864. Helix Cottyi MoRrELET, J. de C., p. 153.
1880. — — MoreLeT, J. de C., p. 40, pl. II;
fig. 4.
Taforalt. Guercif.
Cette espèce n'était connue, jusqu'à ce jour, que de la
station originale d'Oudjda.
XEROPHILA EUPHORCELLA (Pechaud) Bourguignat.
1885. Helix euphorcella LETOURNEUX et BOURGUIGNAT, Prod,
mal. Tunisie, pp. 66, 67.
1901. Xerophila euphorcella v. major PaLLARY, Mém. Soc. Géol. France,
Di Mpl RAM
Var. menzeliana P.
Je rapporte à X. euphorcella deux exemplaires d'El
Menzel dont la spire est plus déprimée que dans les
exemplaires du Sig, mais qu'il me paraît impossible de
dissocier de celte espèce autrement qu'à titre de variété.
L'ouverture est légèrement teintée de rose dans cette
variété et la éoloration générale de la coquille est d’un
brun roux très clair. Elle est de même taille que la variété
major du type.
Le capilaine Boilel nous a adressé de Midelt, dans le
bassin supérieur de là haute Moulouïa, des exemplaires
tout à fait semblables à ceux d'El Menzel.
NEROPHILA GLOBULOIDEA Terver.
1839. Ielix globuloidea Terver, Calal. Molil. nord Afr.,
p'er0 pelle 5er
A5 x
1883. Helhx piratarum KOBELT, Iconogr. N. F., fig. 185-
126.
1889. — Moneriana Bgl. mss., \WESTERLUND, Fauna paläart., pp.
185, 186.
Zegzel, Taforalt, Aïn Sfa, Foum Sefrou (Beni Znassen).
— Kebibicha.
XEROPHILA MAURETANICA Bourguignat.
1580. Heliz mauritanica BOURGUIGNAT, in SERVAIN, Et.
Moll. Espagne, p. 107.
Bessabis, dans le Moyen Atlas.
Confronté avec des échantillons de la station originale
de Tlemcen, je ne trouve guère d’autres différences que
la spire plus déprimée et la teinte rose du bord columel-
laire. Tous les autres caractères sont identiques.
A Guercif, le capitaine Martel a trouvé une variété un
peu différente de celle de Bessabis.
XEROPHILA ZNASSENENSIS Pallarv.
1918. Xerophila znassenensis PATTARY, BUIL Soc Hist._ Nat.
Afr. nord, p. 139.
1918. -- —— PARPAR DATE AD NES DIAIRT
fig. 4, 5.
Berkane.
Cette espèce abonde à Berkane surtout dans les touffes
de diss. Elle est commune dans le massif des Beni
Znassen. A Taforalt, j'ai trouvé, en abondance, une
forme minor qui rappelle le X. Heynemanni Kob. de
Tétouan.
NEROPHILA GUERCIFIANA Pallary.
1918. Xerophila gquercijiana Parranyx, Bull. Soc. Hist. Nat.
Afr. nord, p. 140.
1919. —- — ESA deNC DD (652 60 DIE
Ie 20721;
Guercif (Maroc oriental).
° LAS
XEROPHILA LEMOINEI Debeaux.
ISS2. Helix Lemoinei KoBEeLT, Jahrb. Malak. Ges., p. 69,
1882. — -— KoBeLT, Iconographie, N. F., fig.
129.
Var. major P. — Mesurant 18 mm. de grand dia-
mètre.
Entre Safsafat el Bou Yacoubat.
Le X, Lemoinei est très caractéristique de la zone des
hautes steppes. Il s'étend de Géryville à Aïn Sefra-Tiout
jusqu'à la Moulouïa. Ses variétés sont assez nombreuses
et encore assez mal connues,
Mais il est digne de remarque qu'à mesure qu'on va
de l'est à l’ouest les variétés prennent plus d’ampleur
au point de vue de la taille. Ainsi à Géryville, on n’ob-
serve que des formes ninor; le type est dans la zone
moyenne (sebka Naûma), et plus à lest (Berguent, El
Aricha) on a des variélés beaucoup plus grandes. Enfin,
dans la portion orientale du bassin supérieur de la Mou-
louïa, on observe la variété major, c'est-à-dire, la déri-
vation extrême au point de vue de la taille.
XEROPHILA MARTELI Pallary.
(Pl TNGE 89, 10)
Coquille déprimée quoique bombée en dessus et en
dessous, mince, très finement striée.
Coloration d’un brun {rès clair uniforme sur la partie
supérieure, ornée de quatre bandes très étroites encer-
clant Pombilic.
Spire déprimée. Protoconque lisse, d’un brun foncé.
Six tours {rès convexes, séparés par une suture crénelée,
ornés de stries très denses et rugueuses, presque lamelli-
formes. Sulure saillante, crénelée, bordée, à l’intérieur,
par une faible dépression qui se poursuit jusqu’à lou-
=
AT
verture. Avant-dernier tour bien arrondi, portant en son
milieu, un cordon crénelé qui se poursuit jusqu'au bord
externe de louverture. Dernier tour non descendant.
Partie inférieure très finement striée.
Ouverture arrondie, peu oblique, à bords traänchants,
portant une gouttière en son milieu, produite par le
cordon carénant. Columelle cintrée, s’étalant à peine sur
lombilie. Ombilic large, montrant nettement l'enroule-
ment des tours.
Dimensions : diam. antéro-post., 19 mm.; transv.
18 mm.; hauteur, 11 mm.
Habitat : Entre Safsafat et Bou Yacoubat, dans la
plaine de Djezirat, à une cinquantaine de kilomètres au
nord-ouest de Debdou.
Cetle remarquable espèce peut être rapprochée de
notre X. arabophila (A. F. A.S., 1897, IT, pl. V. fig. 9, 16,
20). Mais sa laille est moindre et sa spire est plus
déprimée. Le X. arabophila porte aussi un cordon caré-
nant, mais moins épais ; l’ombilie est aussi moins
ouvert, eic.
Le X. finitima Morelet (J. de C., 1880, pl. IT, fig. 2) du
cap Cantin, peut aussi lui être comparé. Mais cette
espèce est plus lisse, son ombilic est moins ouvert, les
deux derniers tours sont seulement carénés, mais ne
portent pas de cordon comme le X. Marteli.
XEROPHILA MULUCHAENSIS Pallarv.
1918. Xerophila muluchaensis PALLARY, Bull. Soc. Hist: Nat.
, Aîfr. nord, pp. 13)-140.
Coquille à test déprimé, solide, opaque, gravée de
stries bien marquées. Coloration d’un blanc pur tant en
dessus qu’en dessous. Spire très déprimée, à apex sail-
lant. Protoconque petite, d’un brun noirâtre. 6 tours
les premiers formant saillie, les deux derniers très peu
2
EC 2
convexes en dessus, mais très larges. Avant-dernier tour
subceréné; celte carène obtuse disparaît à la fin du der-
nier tour. Dernier tour comprimé, légèrement des-
cendant.
Ouverture très oblique, oblongue, comprimée légère-
ment à la partie supérieure. Péristome mince, non bordé
mais portant quelques cannelures internes. Columelle
peu oblique, très araquée, S’étalant très peu sur Fombilie.
Ombilic moyen, montrant l’enroulement des tours.
Dimensions : diam. ant.-post., 16 mmi.; (ransv., {4 num.;
hauteur, 10 mm.
Habitat : Merada. Taza. Aïn bou Mecad.
Celle espèce est le représentant marocain du À. can-
dida Porro du sud de l'Europe. Même taille, même colo-
ration, mème forme de l'ouverture et de l'ombilic. Mais
l'espèce marocaine a le test plus grossièrement strié et
l'avant-dernier tour subcaréné.
Du X. znassenensis elle diffère par son ombilie bien
moins ouvert, son test plus grossièrement strié et son
auverture encore plus dilatée en hauteur.
Elle parait dériver du X. edrissiana avec qui elle offre
beaucoup d'analogies sous le rapport de la nature du
test, de la striation et de la forme des tours. Mais elle
est de moilié plus grande et la carène au lieu d'être
médiane est plus rapprochée du bord supérieur. Enfin,
la spire est plus saillante : sous ce rapport elle rappelle
le À. eremophila Boissier, de l'Egypte.
XEROPHILA DEBACKERIANA Pallary.
(Pl NT, fig: 5,6)
Coquille déprimée, mince, très finement striée.
Coloration blanche, avec, sur les premiers tours,
quelques pelites maculatures brunes.
Spire déprimée. Apex saillant, brun foncé. 6 1/2-
7 tours. Les cinq premiers peu convexes, {rès finement
0
siriés, se développant lentement et séparés par une
suture bien imprimée. Avant-dernier tour bien arrondi,
à sculpture plus grossière, très vaguement anguleux.
Dernier tour horizontal, descendant seulement brusque-
ment à l'ouverture.
Ouverture peu oblique, bien arrondie, à labre mince,
bord columellaire peu arqué, presque droit et à peine
déversé sur l’ombilic. Ombihe large, montrant l'enroule-
ment des autres tours.
Dimensions : diam. ant.-post., 18-20 mm.; transv.
1617217, 472 mm.-hauteur, 12:12 1/2 mm.
Taza.
Cette belle Xérophile que nous dédions à la mémoire
du regretté commandant Debacker, tué devant Taza, est
remarquable par son test strié el sa spire émergente.
Elle est comparable au X. muluchaensis, mais elle
diffère par sa taille plus grande, sa striation plus accusée,
ses tours plus arrondis, ses tours supérieurs plus élevés.
XEROPHILA BOGUDIANA Pallary.
1918. Xerophila bogudiana PALLARY, Bull. Soc. Hist. Nat.
Afr. nord, p. 140.
1918. — — PARTARY TTC AD 070 DIITl
fig. G.
Scoura.
La forme typique est fréquente autour de Tarzout du
Guigou, où l’a découvert le capitaine de Saint-Martin.
Le capitaine de Cadoudal nous l'a adressé de T'irboula,
non loin de ce poste, où elle ne parait pas rare.
Sous-genre XÉROLEUCA Kobelt.
NEROLEUCA MOGRABINA Morelet.
1852. Helix mograbina MorELET, J. de C., p. 62, pl. I,
fit. 11-12.
1864. — — BourGuIGNAT, Malac. Alg., I, p.
276, pl. 31, fig. 46.
me
3erguent. Taforalt. Merada. Entre Safsafat et Bou
Yacoubat. Aïn bou Mecad.
Commune sous les pierres.
La limite politique du Maroc, à l’est, marque aussi la
limite d'expansion orientale de cette Xérophile. |
M. Barbin l’a trouvée à Zoudj el Bral, sur la frontière |
même, mais elle ne dépasse pas ce point.
XEROLEUCA BRULARDI Pallarv.
Var. Claveli Piry.
1918. X. Brulardi Plry. var. Claveli PaArLary, Bull. Soc. Hist Nat:
Afr. nord, p. 145.
1918. = — PALLARY, Jde LC; "p' 6821
fig. 16.
Mcoun. Safsafat.
Cette variélé est caractérisée par lampleur de son
dernier four et sa spire conique, élevée.
Diamètre majeur, 15 mm. Haut., 13 1/4 mm.
.
Var. Bergeroni Plry.
1J1S. À. Brulardi Plry. var. Bergeronr PALLARY, Bull. Soc. Hist. Nat.
Afr. nord, p. 14.
1918. _ — PADTARY, Jde UC, DD: 202108 "DIE
NL MINE
Mçoun.
L]
Genre COCHLICELLA Férussac.
COCHLICELLA BARBARA Linné.
1758. Helir barbara LINNÉ, Syst. nat. éd. Xp.
On réunit sous le même nom de C. barbara (ex acuta |
auct.) des formes assez différentes. Or, à première vue,
il saute aux yeux qu'il y a au moins deux groupes bien
PP) RES
tranchés : dans l’un, la coquille a les tours de spire plans,
ce qui fait qu'elle forme un cône uni très allongé de la
base au sommet. Dans l’autre, les tours de spire sont,
au contraire, très convexes, ce qui rend la coquille
turriculée.
Auquel de ces deux groupes s'applique le nom de bar-
Lara ? Hanley (Ipsa Linn. Conchyl., p. 38%) indique trois
références positives pour le ivpe linnéen :
1° Sa provenance algéroise;
> Son identité avec la figuration du Bul. acutus
donnée par Draparnaud:;
3 Elavec la figure 24, pl. IT, des Moll. de France, de
Gras.
Or, par un heureux hasard, ces trois références coïn-
cident! Les deux figures de Draparnaud (pl. IV, fig. 29,
30) représentent des exemplaires à tours convexes.
La figure 24, pl. IE des Moll. de France, de Gras, se
rapporte à un sujet à tours bien convexes.
Enfin, les exemplaires d'Alger sont également à tours
convexes.
Il est donc bien acquis que la forme typique du Cochli-
cella barbara est celle à tours turbinés, scalariformes.
On peut citer comme bonnes références conformes au
C. barbara linnéen :
1837. Bulimus aculus Rossmässier, Iconog., V et VI, pl.
28, iig. 378.
1841. = arliculatus LAMARCK, in DELESSERT, Rec.
coq. Lamarck, pl. 28, fig. 8.
1864. Helix acuta BouzGuiIGNar, Mal. Alg., I, pl.
XXXII, fig. 42 à 46.
En somme, la grande majorité des références se rap-
porte bien à l'espèce linnéenne. Nous n’en connaissons
qu'une seule qui se rapporte à la forme à tours plans que
nous isolons comme :
Var. raphidia. —- Coquille allongée comme celle dm
ND) Re
CLS
C. barbara, mais à tours bien plans, sauf les deux der-
riers qui sont légèrement convexes.
Elle est commune au Maroc : Mogador, Safi, Casa-
blanca, Larache, Tanger.
Le capitaine Martel nous l’a procuré de Marnissy et
de Fès.
Nous ne connaissons qu'une seule référence salisfai-
sante de cette variété :
1855. Helir acuta MoquiN-TANDON, Hist. Nat. Moll.
France, pl. XX, fig. 32.
Le Turbo turricula marocanus de Chemnitz, XI,
pl. 209, fig. 2063, 20641, se rapporte bien à cette forme,
malgré le peu d’exactitude de la figuration qui représente
deux individus à tours disjoints. Mais à Safli, 11 n'y a que
des raphidia de très grande taille qui constituent une
excellente variété marocana Chemn. (sp.).
COCHLICELLA ACUTA Müller.
1774. Helir acuta MüLLErR, Verm. hist., p. 100.
1864. — barbara BouRGUIGNAT, Malac. Alg., I, pl.
32, tig. 36 à 41.
Aïn Sfa. Taza. Mernissy. Fès.
Var. obesa Plry.
1918. C. acula Müll. var. obesa PaLLARY, Bull. Soc. Hist. Nat.
Afr. nord, p. 144.
1918. — — PALLARY Mlle MD b0 DIEU
fig. 1.
Tazouta. KI Menzel.
Il est curieux de signaler que, sauf dans ces deux loca-
lités, on ne trouve que la forme ordinaire de l'espèce.
Celle-ci s'étend très au sud dans le Maroc. Le capitaine
Boitel l'a trouvé à Midelt et le capitaine Schmitt à Rich
dans une station encore plus méridionale.
Sous-genre ALABASTRINA Kobelt.
ALABASTRINA ALABASTRITES Michaud.
1833. Helix alabastriles MicHaup, Cal. - tesf. vivants
Alger, fig. G6-.
1864. — — BoTyRGUIGNAT, Malac. Alg., p. 130,
pl. XIIL, fig. 18. à 21.
Kebibicha.
ALABASTRINA SOLUTA Michaud.
1833. 1lelix soluta MicHauD, Cat. test. Alger, p. 3,
fig. 9-10.
1964. — _ BOURGUIGNAT, Mal: Alg, 1, pp.
ISA DIN EE te RATE
Kebibicha et entre Safsafat et Bou Yacoubat.
Dans les Beni Znassen, surtout dans la bordure nord,
cette espèce offre une grande diversité dans son orne-
mentation et sa coloration.
On observe très communément les variétés ex colore
plumbea el brunnea, dans les modes suivants :
quinquefasciata, cinq bandes d’un brun très foncé,
presque noires. C’est le mode typique.
quadrifasciata Ancev, quatre bandes dont la plus
large provient de l’accolement de deux bandes supé-
rieures.
On observe encore ce même mode, mais à bandes très
étroites d'un brun foncé.
bifasciata Bgt., deux bandes inférieures seulement ;
toute la partie supérieure étant d’un blanc pur. Ces deux
tonalités forment un contraste très harmonieux.
Ces variélés sont communes à Cherâa, Taforalt, Aïn
Sfa.
Les variétés ex forma sont les suivantes :
Pi se
Var. globulosa Plry.
Forme beaucoup plus ventrue que la variété hemis-
pherica Kobelt (Icong., fig. 1908-1909) qui ne diffère pas
sensiblement du type.
Var. minor Plry.
Son plus grand diamètre n'excède pas 20 mm.
Berkane.
Var. subvanvincquiæ PIry.
1963. A.soluta Mich.v.subvañrinequæ PALLARY, J. de C., pl. I, fig. 10
ile
1903 — — PALLARY, Iconogr. N:.R,, -X fr:
1912.
Rare à Berkane. Entre Safsafat et Bou Yacoubat.
Cette variété est caractérisée par l’étroitesse de son
ouverture qui rappelle /1. Vanvincquiæ Crosse, du Mio-
cène constantinois.
Var. ruia PIry.
1918. A solula Mich. var. rufa Parrary, Bull. Soc. Hist. Nat.
Afr. nord, p. 148.
Cette variété remarquable par l’uniformité de sa déco-
ration est ornée de cinq bandes rousses parallèles for-
mant deux groupes : le groupe supérieur qui comprend
trois bandes étroites et le groupe inférieur qui n’en
compte que deux, plus larges et plus distantes.
Le capitaine Martel a recueilli cette variété à Tazouta.
Scoura et Bessabis, dans la partie inférieure de la boucle
du haut Sebou.
D'autre part, le capitaine Schmitt nous l'a également
adressée, en nombreux exemplaires, de Foum Zadel, col
a mu
PEU
entre Rich et Ksar es Souq et de Tizi n'Firest, col au
sud de Tiallalin. Il est donc très probable que cette
variété est largement répandue dans tout le bassin de la
Moulouia.
Dans A. Pallaryi et A. hieroglyphicula, on observe
de pareils groupements de bandes avec une coloration
identique.
Dans un exemplaire de Bessabis l'ouverture est très
dilatée par opposition à la variété subvanvincquiæ.
Section TINGITANA Pallary.
TINGITANA MINETTEI Pallary.
(PAP NS- 1416)
1917. Archelix (?) Minetlei PArraRY..J. de GC; p; 130,131, pl:
Votes:
Le type mesure 28 mm. de grand diamètre et provient
de Tarzout du Guigou, où il a été découvert par le capi-
taine Minette de Saint-Martin.
Le capitaine Martel l’a trouvé, en abondance, à
Tazouta, à l'est d'Anoceur, où il se cache sous les pierres,
Tingitana Minettei Plry
dans les fentes et les trous de rochers: il doit donc être
répandu dans tout le djebel Tafraout et probablement
aussi dans le koudiat Zràa.
L'aspect général est semblable à celui d'I. subsca-
RENDEE
briuscula Bgt. — sultana Mor. Mais, dans cette dernière,
la coquille est plus mince, l'ouverture est blanche et
présente une fente ombilicale constante.
Tandis que les Archelix sont diurnes et vivent sur les
végélaux, les Tingitanes sont essentiellement nocturnes
et pétrophiles.
L'animal du T. Minetlei est blanc hyalin avec une
bordure orange peu étendue sur les deux côtés de la
partie antérieure.
Le groupe Tingitana est lhomologue du groupe
Levantina de la Palestine.
Le T. Minettei présente des variations importantes :
Var. major (pl. [, fig. 2), atteignant 35 mm. de diamètre
antéro-postérieur.
Var. elata (pl. I, fig. 3), très conique, haute de '19-
20 mm. pour un diamètre majeur moyen de 34 mm.
Var. minor (PI. I, fig. 1), ne mesurant que 24-26 mm.
de grand diamètre. Outre sa petite taille cette variété esl
remarquable par son dernier tour plus renflé, à carène
obtuse. Elle semble se rattacher à T. gharbiana.
La variété minor est commune au col de Tagnaneït.
Var. depressa (pl. I, fig. 4), à partie supérieure très
déprimée, plane et à suture frangée.
Var. cristaria {pl. I, fig. 5), à spire turriculée, bordée
par une crêle saillante qui longe la suture.
Var. ex colore zonata (pl. I, fig. 6), à partie supérieure
marbrée de taches brunes et blanches, et à partie infé-
rieure ornée de deux étroites bandes circulaires brunes.
FINGITANA GHARBIANA Pallary.
1917. Archelix gharbiana PALLARY, J. de C., pp:131-198/1pl;
V, fig. 1546,
Var. major Piry: (pl. I, fig: 9).
Bessabi15.
TINGITANA ANOÇEURENSIS Pallary.
(PIE -Ne Van)
1918. Tingilana anoçeurensis ParLary, Bull. Soc. Hist. Nat.
Afr. nord, p. 14.
Coquille conique globuleuse, mince, finement striée.
Apex blanc et lisse où d’un brun très clair; le reste de la
coquille d’un brun clair, presque blanc en dessous.
Spire bombée. Cinq tours très convexes, se déroulant
lentement. Suture marginée. Avant-dernier tour très
ventru portant en son milieu une carèné obluse, s’atté-
nuant sur l'ouverture. Dernier tour descendant brus-
quement.
Ouverture ovalaire, très oblique, d’un brun foncé sauf
le rebord externe el la paroi ombilhicale qui sont blan-
-châtres. Péristome simple, très peu réfléchi. Bord colu-
mellaire arqué, orné en son milieu d'une excroissance
peu sallante.
Dimensions : diam. ant.-post., 28-30-29 mm.: (ransv.,
23-25-24 mm.; hauteur, 21-26-20 mm.
Habitat : Anoceur, à 20 kilomètres environ au sud de
Sefrou. Bessabis.
L'animal est court, grèle, de couleur très claire : la
partie antérieure présente une bordure safranée. Il est
plus gros, la partie antérieure, et surtout les tentacules,
sont plus noirs. La zone safranée qui borde la partie anté-
rieure est plus claire que dans T. Minetter.
Cette espèce diffère encore du T. Minetlei par sa forme
plus globuleuse, ses tours plus ventrus, sa carène très
réduite, son ouverture très régulière, non comprimée el
son test plus lisse.
Rene
TINGITANA MANGINI Pallarv.
Coquille à spire conique, à test mince, orné de stries
obliques granuleuses. Cinq tours 1/2 : protoconque
grosse, lisse, d’un gris très clair, embrassant deux (tours;
les deux suivants plans, marginés à la suture, l’avant-
dernier et le dernier très convexes, anguleux à la péri-
phérie. Partie inférieure bien convexe, plus lisse que
la partie supérieure.
Coloration : fond grisàtre,; sur lequel sont fixées deux
bandes articulées, d'un brun foncé sur les premiers
tours : la bande supérieure, plus étroite que l'inférieure,
est formée de taches en forme de guillemets successifs.
La bande inférieure borde langulosité et n’est pas pleine
mais est marbrée de taches claires. Enfin la partie infé-
rieure de la coquille est ornée de deux bandes pleines
et peu larges parallèles aux autres.
Dernier tour descendant brusquement mais à une
faible distance de langulosité. Bord extérieur non
réfléchi. Ouverture ovalaire légèrement anguleuse à
l'extrémité de la carène obtuse. Bord columellaire très
faiblement saillant en son milieu. Coloration de l'ouver-
ture d'un brun châtain clair.
Dimensions : grand diam., 22-27; petit diam., 17 1/2-
23.42; hauteur, 16 1/2-19 mm.
T'ingitana Mangini Plry.
Habitat : Col de Begnanas, entre Almis du Guigou
et Anoceur.
Cette espèce est comparable à T, anoçeurensis, mais
AO LL
elle en diffère par sa spire plus conique, son test plus
mince, son labre moins denticulé et plus mince eb son
coloris différent. La partie inférieure rappelle par sa
forme et sa coloration celles de l'A. liasana 0).
Nous dédions cette belle Hélice au Général Mangin
dont on connaît le rôle glorieux au Maroc et dans le
nord de la France, en remerciement de l'appui qu’il nous
a donné lors de nos recherches dans le sud du Maroc.
TINGITANA BESSABISANA Pallary.
(PL 1, fig. 10, 11, 12)
1918. Tingilana bessabisana PALLARY. Bull: Soc. …Hist:Nat:
Afr. n., p. 145.
Coquille globuleuse, mais à spire déprimée, à test
mince, très finement strié.
La coloration est d'un blanc pur sur lequel se déta-
chent : à la partie supérieure, deux zones décurrentes de
maculatures brunes et, au-dessous, deux bandes étroites
d'un brun foncé.
Spire déprimée; les premiers tours en forme de cône
très surbaissé. Apex petit, blanchâtre, luisant. Six tours :
les quatre premiers plans, à suture marginée, à sculp-
ture très finement treillissée. Les deux derniers très
ventrus, vaguement subcarénés, à suture non marginée.
Dernier tour descendant brusquement à son extrémité.
Ouverture presqu'exactement circulaire, très oblique,
à bord externe très peu réfléchi, d’un brun foncé. Péris-
tome simple, mince, d’un blanc pur sur le bord externe.
Bord columellaire recliligne épaissi en son milieu par
un denticule.
Dimensions : diam. ant.-post., 29-33 mm.; transv., 25-
21 mm., hauteur, 20-22 mm.
(1) {n Bull. Soc. hist, nat. Afr. n., 1918, pp. 146-147, n°9 31,
PU;
Habitat : dans le Bessabis, à l’est d'Anoçeur. Aït
Ibrahim.
Variété er Jorma : angulosa, portant une carène obtuse
sur l’avant-dernier tour.
Variété er colore : concolor, d'une teinte gris clair
uniforme.
Cette espèce à l'aspect: général d'un Archelir. Sa colo-
ration rappelle celle des A. Seguyana et Jourdaniana et
son ouverture est semblable à celle de À. Dupoteliana.
Mais sa forme générale et surtout ses tours marginés la
rapproche bien davantage du T. tingilana. Et je ne serais
pas surpris que celte dernière forme ne se rattache, à
son tour, à A. Seguyana dont les premiers tours, toute-
fois, ne sont plus marginés.
Le T. bessabisana diffère du T. anoceurensis par sa
coloration, ses derniers tours encore plus arrondis et
son ouverture plus exactement circulaire.
TINGITANA TINGITANA Paladilhe.
1875. Ilelix linmgilana PALADILHE, Rev. et Mag. de Zool.,
p. 78-79.
1917. Archelix slessica PATLARY. Je deNC D 138 MDINE
HEANNREOU?
1918. T'ingilana tingitana PALLARY, J'AdelCEMD' 25255 ADI
TRÈS:
Souk el Arba de Tissa. Meknès, djebel Zehroun.
Var. er forma : minor.
major — slessica.
globulosa, de forme presqu'exactement sphérique el
qui mériterait bien mieux que l'Archelix ainsi nommé
par Bourguignat, le nom de sphæromorpha.
Var. ex colore : pullata.
punctulata.
interrupta.
TINGITANA PAuULI Dautzenberg.
1915. Helix (Macularia) Pauli LL. DAUTZENBERG, J. de C., p. 159 et
fig.
Col de Kebibicha.
Ce col relie, par le djebel Melha, la plaine du Mahrouf
à bou Yacoubat sur la Moulouïa.
Cette espèce est vraiment une Tingitane, car les pre-
miers tours sont bordés. Elle offre beaucoup d’analogies
avec notre T. orientalis © du vallon de Zegzel (Berkane),
mais elle en diffère essentiellement par l'absence de den-
ticule sur la paroi columellaire et ses premiers tours
plus déprimés formant un dôme parfait. Toutefois,
l’ornementation des deux derniers tours est très sem-
blable dans les deux espèces.
Genre ARCHELIX Albers.
Le genre Archelx, tel qu'il existe actuellement, com-
prend quatre groupes :
1° Le groupe A. faux nigra Chemnitz, caractérisé par
la couleur foncée (palissandre), comme vernissée, de
l'ouverture.
2° Le groupe À. punctata Müller, dont les espèces ont
en général, l'ouverture colorée en châtain clair.
Dans ces deux catégories les jeunes exemplaires ne
sont pas carénés ou ne le sont que très faiblement :
encore l’angulosité m'affecte-t-elle que lavant-dernier
tour.
3° Le groupe A. hieroglyphicula Michaud, dont la
bouche est également colorée en châtain clair, mais dont
le péristome n’est pas replié, ni le bord columellaire
(1) Tingitana orientalis Pallary, Bull. Soc. Hist. nat. Afr. Nord, 1918,
p. 145-146,
Reir: CRUE
aussi fortement denticulé. La coloration de la coquille
est plus vive et plus riche dans cette série. Les jeunes
sont très fortement anguleux (à carène aiguë).
Peut-être sera-t-il nécessaire d'établir des subdivisions
dans ce groupe qui ne me parait pas bien homogène dans
sa constitution actuelle.
4 Le groupe A. Dupotetiana Terver, à labre mince et
réfléchi, à coloration terne, à bord columellaire den-
ticulé, à ouverture colorée en brun châlain très clair et
parfois bidentée. 1€ phénomène de la bidentation est
exclusive à ce groupe.
M. Paul Hesse à indiqué dans liconographie de
Kobelt (1911) quels sont les caractères anatomiques qui
différencient ces divers groupes.
ARCHELIX FAUX NIGRA Chemnitz.
AE D RAA RE nee LISTER, Hist. Syn. Meth. Con-
chyl., pl. 1058, fig. 1-2.
1786. Helix faux nigra CHEeMNirz, Conchyl. Cabinet, IX,
fig. 127-128.
(PE LCOTUM GMELIN, Syst. Natur., p. 364, n°
110.
1817. Otala alomaria SCHUMACHER, Essai nouv. syst.
hab. vers test., p. 191.
1837. Helix lactea XOSSMÂSSLER, Iconog., I, pl. 22,
fisc. 302 a, d, e.
155 — RossMÂsSLER, Iconog., IT, pl. 64,
fig. S02, 803.
1882. — — KOBELT, ACONOSEN I MIDI
fig. 67, GS.
1882 NBIeicient KOoBELT, Iconog. N. F., I, pl. 8,
fig. 70. Ë
1883. — axia BOURGUIGNAT, in PECHAUD, Ex-
Curs.mmalac.; DD: 19 et 0).
Taza. Bab Moroudij. Sefrou. Tocolocida, près de Volu-
bilis. Moulaï Idriss du Zehroun.
Var. unicolor-alba Plry. — De petite taille, à test très
blanc, mais à ouverture vernissée.
æ SC
Merada.
Var. minor.
Fès. Meknès.
Var.
Guercif. Merada. Fès. Dj. Zehroun.
Les variétés ne sont pas toujours faciles à caractériser
dans cette espèce très polymorphe.
ARCHELIX SPHÆROMORPHA Bourguignat.
1883. Hielir Sphæromorpha 3OURGUIGNAT, in PRCHAUD, Excuts.
malac., p. 03.
1898. — — PALLARY, Je. de C., p. 104; pl: MIT,
fig. 8:
Souk el Arba de Tissa. Fès. Moulaï Idriss du Zehroun.
Sefrou.
Exemplaires tout à fait semblables à ceux dont j'ai
donné la figuration, comme forme, taille et ornemen-
tation, c’est-à-dire, ornés de quatre bandes.
Ce mode de coloration est le plus habituel. Toutefois,
Bourguignat indique que celle du type est semblable à
celle de la figure 72 de la planche VIIT de l’Iconographie.
Mais celte coloration est exceptionnelle, tandis que celle
composée de quatre bandes brun foncé est très fré-
quente.
En plus de ce mode de coloration, on peut noter les
suivants :
albicans, allant du blanc pur au brun très clair (café
au lait);
quinque-fasciata, avec cinq bandes étroites d’un brun
très foncé; |
lineolata (pl. IIT, fig. 7), avec des linéoles décurrentes
claires.
Les variétés ex forma sont les suivantes :
minor = Bleicheri Paladilhe (), très rare;
(1) V. J. de C., 1904, p1. I, fig. 16-17.
depressa, à spire très déprimée, ce qui rend les der-
niers tours très renflés:
subangulata, à avant-dernier lour anguleux. Celle
variété parait être en corrélation avec le mode de colo-
ralion albicans.
ARCHELIX AHMARINA Bourguignat.
1883. Helix ahinarina BouRGUIGNA?, in PECHAUD, Excurs.
malac., p. 61.
1898. — — Par.Lary, J. de C., pp. 104-105, pi
VII. fig. 10.
Taza. Col de Touahar. Bab Moroud]. Fès (typique).
Sefrou. Dar Khelloch. EI Menzel.:
C’est, avec l'A. 1brahimi, le plus grand des Archelix
du groupe faux nigra. Il est très répandu dans le sud-
ouest du Maroc, notamment dans la banlieue de
Mogador.
Var. minor PIrv., Fès.
ARCHELIX IBRAHIMI Bourguignat.
1883. Ilelix Ibrahimi BOuURGUIGNAT, in PrCrrAup, Excurs.
malac., p. 5S.
1898. — — PALLARY, J. de C., pp. 105-106, pl.
NT RE
Guercif, Taza. Bab Moroudj. El Menzel. Aït Ibrahim:
Entre Meknassa et Sidi bel Kaçcem au S.-0. de Bab
Moroud], notre ami a trouvé une forme intermédiaire
entre la présente espèce et l'A, ahmarina. Sa spire émer-
gente est bien celle de l'A. Jbrahimi, mais sa coloration
est identique à celle de l'A. ahmarina.
Var. minor, Fès.
Il est à remarquer que les gros Archelir du sud du
Maroc (A. ahmarina, Ibrahimi, derenica) ne sont pas den-
ticulés ou ne le sont que très faiblement.
LD qu
ARCHELIX.PRÆLONGATA Pallary.
1897. Ilelix prælongala PATEARV ATEN AMSENIT D:+560;
DAVID 5-0:
1898. — —- PART ERdeRC pe DIAVIITS
fig. 9.
Alluvions de la Moulouïa à Guercif.
L'habitat de cette belle espèce, remarquable par la
descente excessive du dernier tour qui rend le labre
presque horizontal, n’est pas encore fixé avec certitude.
Elle paraît provenir de la lisière sud du Riff.
ARCHELIX RIFFENSIS Pallary.
1903. Macularia (Lucasi subsp.) rif-
fensis PATLARY, ICOnog., X, fig. 1822;
1523.
190%. Helix Lucasi var. riffensis ParLARy, J. de C., pp. 28, 29, pl.
IL, fig. 8, 9.
Cherâa. Berkane. Taforalt.
L'espèce est localisée entre Mélilla et la frontière algé-
rienne qu'elle n’atteint pas.
Mais, tandis que l'A. Lucasi a pour habitat une bande
littorale très étroite, entre Mostaganem et Nemours,
l'A. rifensis pénètre plus avant dans l'intérieur puis-
qualvit à Tâtoralt, au centre ‘du massif des Beni
Znassen.
ARCHELIX PUNCTATA Müller.
Var. melanostoma P. Hesse.
1911. A. punctala Müll.v.melanostoma Messe, Iconographie, p. 39.
Celle variété que J'ai trouvée en abondance à Tétouan
est très curieuse parce qu'elle a absolument la livrée de
l'A. galena Bgt., tandis que l'ouverture à la teinte noire
caractéristique du groupe À. faux nigra. Or, lélude
RE
anatomique de l’animal prouve que cette forme doit être
rattachée à l'A. punctala et non à l'autre.
Bien que nous n'ayons pas étudié au point de vue
anatomique les Archelir collectés par le capitaine
Martel, nous croyons pouvoir considérer comme appar-
tenant à cette variété, d’après le coloris de la surface
(ainsi que je lavais d'ailleurs pressenti pour les exem-
plaires de Tétouan), des individus provenant de Sefrou
et d’Aït Ibrahim. il est très probable que certains exem-
plaires de Tanger, de Larache, d'El Ksar, de Sidi
Abdallah (près Taza), etc., devront également être rap-
portés à cette variété lorsque l'étude de l’animal sera
connue,
ARCHELIX POLITA Gassies.
1856. Felix lactea var. I polita Gassies, Desc. coq. Mayran, p. 7.
1880. — lucentumensis JOURGUIGNAT, În SERVAIN, Moll. :
Espagne, p. 34.
1903. — punclala v. maurula KoBELT, lconographie, IT, fig, 10.
Taforalt. Foum Sefrou dans les Beni Znassen.
C’est le géant du groupe punctata. Je le possède encore
de Taourirt.
Une variélé remarquable par ses tours étagés vit dans
la plaine du Mahrouf (J. de C., 1917, p. 137-138).
L'habilat de cette espèce s'étend donc de la Tafna à la
Moulouïa.
ARCHELIX PALLARYI Koch.
1914. llelix Pallaryi KoBeLr, Iconog., fig. 2790.
1914. Archelix Pallaryi PALLARY, Nachr. d. Malak. Ges.,
DMC ME;
Zegzel. Taforall. Oued Tagma. Kebibicha.
RSR UN
ARCHELIX XANTHODON Anton.
1839. Helix æanthodon RossMÂssLer, Iconog., I, fig. 563.
1841. — — WaGxer, Reisen der Regentsch.
Alg.-Atlas, pl. XII, fig. 8.
Cherâäa. Taforalt. Oued Tagma (Beni Znassen).
L'A. ranthodon est une espèce encore peu connue qui a
élé mal interprétée par Bourguignat dans sa Malacologie
de l’Algérie, I. pl. 14, fig. 10 à 16. Les exemplaires ainsi
ligurés se rapportent à À. abrolena. La fig. 14 reproduit
un sujet albimos.
Bourguignat (in Pechaud, loc. cit, pp. 75 et 81) est
bien revenu sur $a première OPInlON, mais pour imposer
le nouveau nom d'ema qui fait donc double emploi avec
celui d'abrolena.
Le type figuré par Rossmässler est de petite laille et
relativement rare. La variété major Plry. est, par contre,
très commune dans les steppes du Maroc oriental. Elle y
est fréquemment bidentée.
ARCHELIX ALABASTRA Pechaud.
1883. Helix alabastra : PrcHAuD, Excurs. Malac., pp. 83-
89.
1897. — — PAPA RVAPANMEMANSS TETE C2:
pl. V, fig. 24-25.
Le capitaine Martel n’a pas eu l'occasion de trouver
des exemplaires typiques, c’est-à-dire d'un blanc pur.
Tous ceux que j'ai examinés appartiennent à la nouvelle
variété zonata.
Var. zonata Plry. — Cette jolie variété ne diffère guère
du type que par la présence constante de quatre bandes
rousses sur les derniers tours.
Merada. Mokta Debdeba. Aïn bou Mecad. Entre Saf-
safat et bou Yacoubat.
Le lieutenant Saby m'a également envoyé cette variété
+
de Guettara-Mahiridja et M. Chaymarac du poste même
de Mahiridja où elle est confondue avec l'espèce type.
Je la possède encore de Taourirt et de Safsafat. Enfin,
le capitaine Boitel me l’a adressée d'un affluent de la
rive droite de la Moulouïa situé entre Midelt et Ksabi,
à 30 kilomèlres environ de Midelt, avec une gracile sous-
variété minor, dans le bassin supérieur de ce fleuve.
En somme, cette variété parait avoir une aire d’ex-
tension beaucoup plus étendue que la forme admise
pour type.
Genre POMATIA Beck.
Sous-genre POMATIELLA Pallary.
POMATIELLA MELANOSTOMA Draparnaud,
An XII. Helix melanostoma DRAPARNAUD, Hist. Nat: Moll.
France, p.91 pl'Wie23:
186%. — — BourGuiGNat, Malac. Alg., L pl. 7,
fig. 11-14.
Var. albina Piry.
Port Say.
Cette espèce est en voie d'extinction en Oranie.
La station de Port Say, sur la frontière algérienne,
est nouvelle. Jusqu'ici, je ne connaissais cette espèce que
du quadrilatère Mostaganem-Mascara-Le Sig-Oran.
Genre CRYPTOMPHALUS Agassiz.
CRYPTOMPHALUS ASPERSA Müller.
1774. Helix aspersa MÜrLLER, Verm. Hist., p. 5), no
253.
183%. — — RossmässrEer, Iconog., V et VI,
pl. 2, fig. 294.
1864. — — BOURGUIGNAT, Malac. Alg., I, pl. 8.
fig. 4 et 5.
A) ne A "
A
_ Scoura.
_ L'espèce est très répandue dans tout le nord de
_ l'Afrique. Au Maroc, elle est surtout localisée dans le
Tell. | :
*
L
Genre CANTAREUS Risso.
CANTAREUS APERTA Born.
1780. {elix aperta Borx, Mus. Vindob., pl. XV, fig.
| ; 19-20.
1864. — — | BourGuiGNar, Malac. Alg., IL pl.
| VII, fig. 1 et 2.
Aïn Sfa, dans les Beni Znassen.
(A suivre).
-
\ 4) 2
A à 12 | 2 2
D
FOR TRETN CON RER TRE 77
D
NOTE ON THE NAME MARGINELLA GRACILIS
BYAIER SERBE TOMEIN-.
M. Cossmann has recently suggested (Journ. de
Conchyl., LXIV, p. 157, footnote) that his name Margi-
nella Sacyi may replace that of M. gracilis Fuchs, if
these two species prove Lo be identical. It 15, therefore,
well to point out that in 1899 M. Cossmann himself pro-
posed the name M. Fuschi (Essais Paléoconch. Comp.,
IT, p. 91) to replace A. gracilis Fuchs.
Four different species in this genus have been des-
cribed as gracilis, viz. :
M. gracilis C.-B. Adams, 1850.
M. gracilis Edwards, 1854 = subgracilis Redfield.
M. gracilis Fuchs, 1869 — Fuchsi Cossmann.
M. gracilis May, 1911 = Maugeana Hedley.
For references see Proc. Mal. Soc. Lond., XII, p. 269,
and XIII, p. 52.
FR UE BST
dre
FAUNULE MALACOLOGIQUE MARINE
DU VAL-ANDRÉ (Côtes-du-Nord)
Par Ph. DAUTZENBERG
En 1903, notre confrère, M. M. Lavezzari, a publié dans
le Journal de Conchyliologie, tome LI, p. 29, une liste
des coquilles du Val-André et il a donné d'intéressants
détails sur la topographie de cette localité. Il nous à
fourni récemment des renseignements précis sur l’en-
droit où il a découvert quelques espèces qu'il ne nous a
pas été possible de retrouver : il s’agit d'un banc de
sable, situé à l’ouest de la chaussée qui relie, à basse
mer, la plage du Val-André à l’ilot du Verdelet. L’am-
plitude des marées n’a pas été suftisante pendant notre
séjour, de juillet à septembre 1919, pour nous permettre
l'accès de ce banc sur lequel M. Lavezzari a récolté
vivants deux Mollusques de lOcéan Indien : Venus
marica Linné (6 exemplaires) et Lucina fibula Reeve
(1 exemplaire). Bien que la détermination de ces deux
espèces soit absolument certaine, nous nous sommes
abstenus de les inscrire dans la faunule du Val-André,
car nous supposons qu'elles ont dû être introduites acel-
dentellement. 11 y aura lieu de voir par la suite si eiles
se sont définitivement acclimatées. |
C'est encore sur le même banc que M. Lavezzari a
récolté vivants le Donar variegatus et le Mactra glauca
qui ne figurent pas dans nos récoltes. Il a pu y constater
l'existence, en grand nombre, du Dentalium vulgare dont
nous n'avons recueilli qu'un seul individu vivant, et
des Nucula nucleus et Corbula gibba, dont nous n'avons
rapporté que des coquilles vides.
po el
M. Lavezzari a bien voulu revoir avec nous sa collec-
lion et cel examen nous à amenés à reconnaître qu'il Y
avait lieu d'effacer trois des noms qui figurent sur sa
liste, savoir : 1° T'rochocochlea turbinata, ramassé vide
sur le quai du port de Dahouët dans du sable déchargé
par des bateaux venus sur lest, de la Méditerranée ;
2° Venus fasciata et Ensis siliqua dont la citation est
due à des erreurs d'identification.
Par contre, M. Lavezzari à omis de mentionner dans
sa liste le Calliostoma granulalum dont il nous a montré
plusieurs beaux spécimens recueillis vivants dans une
zone inférieure à celle que nous avons-pu atteindre. I
en est de même du Meretrix /Callista) chione Linné et
du Solenocurtus scopula Turton.
En tenant compte de ces rectifications, le nombre des
espèces citées dans la liste de 1903 est de 97, tandis que
celle que nous publions aujourd'hui, en contient 165.
Cet accroissement est dû surtout au triage des petites
espèces dans les cordons Httoraux.
CEPHALOPODA
*OcTOoPUS OCTOPODIA Linné. Moins abondant que dans
la baie de Saint-Malo, dans les anfractuosités des
rochers et sous les gros blocs de pierre.
*[ROSSIA MACROSOMA Delle Chiaje. Récolté vivant dans les
mares, entourées de prairies de zostères.
*LOLIGO VULGARIS Lamarck.
Nous n'avons pas rencontré ce Mollusque, cité
par M. Lavezzari, ni le L. media Linné que nous
avons pêché dans la baie de Saint-Malo.
*SEPIA OFFICINALIS Linné. Les pêcheurs de Dahouët
rapportent fréquemment ce Mollusque dans leurs
filets. Nous en avons trouvé quelques spécimens
rejetés sur la grande plage du Val-André.
î
GASTEROPODA
PULMONAT A
ALEXIA MYOSOTIS Draparnaud. Débris dans les cordons
liitoraux.
LEUCONIA BIDENTATA Montagu. Rare dans les cordons
littoraux.
OTINA OTIS Turton. Très rare. Quelques exemplaires
dans les cordons littoraux.
OPISTHOBRANCHIAT A
NUDIBRANCHIATA
*Doris pILOSA Müller. Rare sous les pierres; au Verdelet.
*POLYCERA QUADRILINEATA Müller. Rare sous les pierres,
au Verdelet.
*EoLis (ÆOLIDIA) PAPILLOSA Linné. Rare sous les pierres,
au Verdelet.
*EOLIS (ACANTHOPSOLE) CORONATA Forbes. Rare sous les
pierres, au Verdelet.
TECTIBRANCHIATA
ACTEON TORNATILIS Linné. Quelques exemplaires jeunes
dans les cordons littoraux.
TORNATINA (RETUSA) TRUNCATULA Bruguiète. Assez
commun dans les cordons Httoraux.
TORNATINA (RETUSA) OBTUuSA Montagu. Plus rare que
l'espèce précédente dans les cordons littoraux.
*HAMINEA NAVICULA Da Costa. Un exemplaire vivant, de
grande taille et quelques jeunes dans les prairies
de zostères du Verdelet.
bn ne
PHILINE APERTA Linné. Quelques coquilles sur Ja grande
plage du Val-André.
PHILINE CATENA Montagu. Rare dans les cordons lit-
(oraux.
PROSOBRANCITIAT A
*MANGILIA COSTATA Donovan. Très rare, vivant sur les
zostères, au Verdelet. Exemplaires vides dans les
cordons littoraux.
HÆDROPLEURA SEPTANGULARIS Montagu. Rare dans les
cordons litioraux.
*CLATHURELLA PURPUREA Montagu. Rare, vivant sous les
pierres, au Verdelet.
*CLATHURELLA LINEARIS Montagu. Plusieurs exemplaires
vivants sous les pierres, au Verdelet. Ce Mol-
lusque est un peu moins rare au Val-André que
dans les parages de Saint-Malo.
*RAPHITOMA NEBULA Montagu. Rare, vivant sur les
zostères et sous les pierres, au Verdelet.
*RAPHITOMA ATTENUATUM Montagu. Plus rare que le
R. nebula : nous n’en avons trouvé qu'un seul
exemplaire vivant, sur les zostères.
RAPHITOMA STRIOLATUM Philippi. Nous n'avons pas ren-
contré cette espèce dont M. Lavezzari a recueilli
un bel exemplaire au Verdelet, dans le cordon
littoral.
*BUCCINUM UNDATUM Linné. Nous n'en avons recueilli
vivants que des individus très jeunes, sous les
pierres. On rencontre souvent des coquilles
adultes rejetées sur les plages, mais presque tou-
jours en très mauvais état.
*DONOVANIA MINIMA Montagu. Vivant sous les pierres,
au Verdelet. Peu commun.
fr
*NASSA (HINIA) RECTICULATA Linné. Extrèmement com-
mun. On en voit de véritables troupeaux circulant
à basse mer sur le sable recouvert d'une couche
d'eau peu épaisse. Nous n'avons pas vu au Val-
André la var. mamillalta Risso (= nitida Jeffreys)
qui est spéciale aux eaux saumâtres.
*NASSA (HIMA) INCRASSATA Strôm. Commun sous les
pierres à basse mer, où il vit en colonies parfois
très peuplées.
*Var. ex f. minor B. D. D. De très pelite taille. Nous
avons rencontré des individus dont la hauteur ne
dépasse pas 7 millimètres, alors que la taille
habituelle est de 12 à 15 millimètres.
Var. ex col. La coloration qui peut être considérée
comme typique consiste en un fond fauve clair
avec trois bandes décurrentes plus foncées sur le
dernier tour.
*Var. ex. col. fusca Scacchi, d’un brun foncé uni-
forme. |
*Var. ex col. rosacea Risso. Cette variété d’un beau
rouge vermillon, sans bandes, est peu commune.
*Var. ex col. lutescens Scacchi. D'un jaune d’or uni-
forme. Encore plus rare que la var. rosacea.
*Var. ex col. fasciata Monterosato. Noirâtre avec une
large bande blanche occupant le milieu au dernier
tour. Assez commune.
*NaAssA (HimMA) varicosA Turton = pygmæa Lamarck.
Vivant sous les pierres, au Verdelet. Beaucoup
plus rare que le N. incrassata.
*OCINEBRA ERINACEUS Linné, var. tarentina Lamarck.
Commun, vivant à basse mer, sous les pierres et
sur les rochers.
Ainsi que nous l'avons expliqué (Les Mollusques
aarins de la baie de Saint-Malo, p. 19), l'O. erina-
RE
ceus typique, est la forme méditerranéenne repré-
sentée par Knorr (Délices des veux, IV, pl. XXUI,
fig. 3), qui diffère de la var. tarentina par ses
cordons décurrents plus saillants.
*Var. ex f. major nov. var. D'une taille plus forte que
la var. tarentina typique. Elle atteint 45 à 48 milli-
mètres de hauteur. Relalivement fréquente sur
les rochers.
Var. ex col. La coloration lypique est d’un fauve
rougeûtre uniforme.
*Var. ex col. cingulifera Lamarck. Fauve avec une
zone blanche étroite sur l'angle supérieur des
tours.
*Var. ex col. fasciata Dautzenberg. Ornée d’une large
bande bhanche sur le milieu du dernier tour
et d’une autre, plus étroite, à proximité de la base
de la coquille. À
*Var. ex col. fusca Dautz. D'un brun foncé uniforme.
*Var. ex col. candida Dautz. Entièrement blanche.
*OCINEBRA (OCINEBRINA) ACICULATA Lamarck. Assez
commun sous les pierres, au Verdelet.
*PURPURA (POLYTROPA) LAPILLUS Linné. Très commune
sur tous les rochers de la région, cette espèce y
varie peu sous le rapport de la forme, mais y
présente de nombreuses variétés de coloration.
*Var. ex f. imbricata Lamarck. Chez cette variété, les
lignes d’accroissement sont accompagnées de
squamules qui rendent la surface rugueuse.
*Var. ex f. celtica Locard. Spire élevée et canal plus
allongé que chez la forme typique.
*Var. ex col. lactea Daulz. Entièrement blanche,
commune.
*Var. ex col. fulva Hidalgo — aurantia Dautz. d'une
teinte fauve ou orangée uniforme. Assez rare.
#
MNT
*Var. ex col. citrina nov. var. Jaune citron uniforme.
Rare.
*Var. ex col. castanea Hidalgo. Brun marron foncé,
parfois presque noir. Peu commune.
*Var. ex. col. cærulescens nov. var. Gris bleuûtre.
ASsez COMMUNE.
*Var. ex col. bizonalis Lamarck. Blanche, avec trois
bandes colorées situées, l’une sous là suture, la
deuxième au milieu et la troisième sur la base du
dernier tour. Ces bandes sont tantôt brunes, tantôt
d'un beau jaune orangé, parfois aussi olivètres
ou noires.
Lamarck en choississant, pour cette variété, le
nom bizonalis a regardé les bandes colorées
comme étant la nuance du fond de la coquille et
les deux intervalles comme étant des bandes
blanches.
*Var. ex col. monozonalis nov. var. Chez cette’ jolie
variété la coquille est entièrement brune, presque
noire et ne présente qu'une seule bande blanche
très étroite sur le dernier tour. Nous n'en avons
trouvé qu'un seul exemplaire.
*Var. ex coli. filosa Gmelin — lineolata Dautz. Getle
variété dont la surface est ornée de nombreuses
lignes décurrentes brunes, où plus rarement
orangées, à été décrite comme espèce spéciale par
Gmelin. Le fond est tantôt blanc, tantôt plus ou
moins teinté de fauve, de brun, ou de QTIS
bleuâtre, ce qui donne lieu à des aspects assez
différents. Les lignes sont souvent rapprochées
par paires. Assez commune.
*Var. ex col. mixta nov. var. Nous donnons ce nou-
veau nom à une jolie coloration représentée par
Kiener (Iconogr., pl. 31, fig. 11). Elle possède
ENRS
les bandes de la var. bizonalis et, entre ces bandes,
les lignes de la var. filosa. Assez rare.
*CYPRÆA (TRIVIA) ARCTICA (Solander in Hwass, Mus.
Calonn.) Pulteney. Un seul exemplaire vivant
recueilli au Verdelet, sous une pierre. Les
coquilles vides sont rares dans les cordons lit-
toraux.
Var. europæa Montagu. Rare dans les cordons Ht-
toraux.
*BITTIUM RETICULATUM Da Costa. Commun sur les z0s-
tèeres el sous les pierres.
*CERITHIOPSIS TUBERCULARIS Montagu. Très rare, vivant
sur les zostères et sous les pierres, au Verdelet.
*Var. nana Jeffreys. Un peu moins rare que la forme
typique, cette variété est plus obèse et constam-
ment de très petite taille.
*CERITHIOPSIS PULCHELLA Jeffreys. Un seul exemplaire
vivant sur les zostères. Très rare dans les cordons
Httoraux.
*CÆCUM TRACHEA Montagu. Un seul exemplaire roulé.
Cordon littoral.
*CÆCUM (BROCHINA) GLABRUM Montagu. Commun dans
les cordons littoraux.
*LITTORINA LITTOREA Linné. Très commun, vivant sur
les zostères, les rochers et les pierres.
*Var. ex f. vulgaris Sowerby = brevicula Jeffreys =
Litt. Sphæroidalis Locard. Forme globuleuse, à
spire courte.
Var. ex col. La coloration tvpique est d’un brun
marron, avec des linéoles décurrentes noirâtres.
*Var. ex col. sanguinea Daulzenberg et Durouchoux.
D'une teinte rouge carminée uniforme.
ME
Var. ex col. balteata Dautz. et H. Fischer. Une
coquille vide recueillie sur la plage. L’exemplaire
sur lequel nous avons basé la var. balteata (Camp.
Scient. Prince de Monaco, p. 186), est brun avec
une bande blanche située au-dessus du milieu du
dernier tour, tandis que chez celui que nous avons
recueilli au Val-André, cette bande se trouve au-
dessous de la périphérie.
LITTORINA SAXATILIS Olivi. Cette espèce, relativement
peu abondante au Val-André, n'y atteint pas une
grande taille. Nous l'avons surtout recueillie sur
les rochers de la pointe qui sépare la plage du
Val-André du port de Dahouët. Nous n'avons ren-
contré que les variétés suivantes :
*Subsp. rudis Maton, var. rudissima Bean.
*Var. ex col. fusca Dautz. et H. Fischer.
*Var. ex col. fulva Monterosato.
*Var. ex col. lutea Dautz. et Durouchoux.
*Var. ex col. albida Dautz.
*Var. ex col. miniata Dautz. et H. Fischer.
*Var. ex col. zonaria Bean.
*Subsp. jugosa Montagu.
Var: ex col. fusca Dautz. et H. Fischer.
*Subsp. nigrolineata Gray.
*Var. ex col. compressa Jeffrevs.
LITTORINA (MELARAPHE) NERITOIDES Linné. Il ne nous a
pas été possible de découvrir ce Mollusque vivant.
Nous n'en avons rencontré que trois exemplaires
roulés dans les cordons littoraux.
*LITTORINA (NERITOIDES) OBTUSATA Linné, subsp. litto-
ralis Linné. Commun sur le Fucus vesiculosus :
c’est la coloration typique, jaune citron ou jaune
d'or qui domine.
PRO.
*Var. ex col. aurantia Dautz. Jaune orangé uniforme.
*Var. ex col. fusca Menke. Brun foncé uniforme.
*Var. ex col. reticulata Dautz. et I. Fischer, couverte
d'une réticulation brune sur un fond brun clair
ou rougeàtre.
Var. ex col. rhabdota Dautz. et H. Fischer, ornée de
linéoles décurrentes brunes : un exemplaire vide.
*Var. ex col. inversicolor Dautz. et H. Fischer, fond
Jaunâtre avec deux bandes brunes.
*Var. ex f. retusa Lamarck, plus grande et plus glo-
buleuse que le Type, à spire très déprimée.
*Var. ex col. olivacea Dautz. et H. Fischer. Vert olive
uniforme. Cette coloration est presque toujours
celle des exemplaires de la var. retusa, la colo-
ralion typique {jaune) est rare chez cette forme.
*Var. ex f. vittata Philippi. Un exemplaire de la colo-
ration typique (jaune).
*LACUNA PUTEOLUS Turton. Un seul exemplaire vivant
sur des algues.
*LACUNA PALLIDULA Da Costa. Peu abondant sur les
Fucus et sur les zostères.
*LACUNA ViNCTA Montagu. Rare sur les zostères.
*Var. canalis Montagu. Unicolore, sans bandes.
Moins rare que le type, sur les zostères.
*SKENEIA PLANORBIS Fabricius. Très rare vivant sur les
zostères et peu commun dans les cordons lit-
toraux.
*RISSOA LABIOSA Montagu. Très commun vivant sur les
zostères. Le 12. labiosa est généralement rattaché
comine variété au R. membranacea Adams, mais
l'espèce d'Adams est si obscure qu'il nous parait
préférable d'adopter le nom labiosa qui s'applique
incontestablement à la forme qui vit sur les côtes
de Bretagne.
EE
*Var. ex col. pallida Dautz. Coloration très claire,
presque blanche.
*Var. ex col. fusca Dautz. Coloration brune foncée.
*RissoA Guerin Recluz. Peu abondant sur les zostères
et sous les pierres.
*Var. ex col. albina Dautz. et Dur. Rare, sur les
zostères.
*RissOA (TURBELLA) PARVA Da Costa. Commun sous Îles
pierres et sous les zostères.
*Var. ex col. fuscata Brown. Coloration brune foncée.
*Var. ex f. interrupta (Adams) Donovan. Celte petile
jorme, dépourvue de costules longitudinales, est
beaucoup plus abondante sur les zostères que le
R. parva typique.
*RISS0A (PERSEPHONA) LILACINA Recluz. Commun sur les
zostères.
*Var. ex f. minor Dautz. Vit mélangée à la forme
typique.
*Var. ex col. paliida Dautz. Cette coloration, d'un
blanc jaunâtre, se rencontre chez la forme typique,
ainsi que chez la variété minor.
*R1ISSOA (MASSOTIA) LACTEA Michaud. Commun, vivant
sous les pierres enfoncées dans Île sable vaseux.
*R1SSOA (MANZONIA) COSTATA J. Adams. Assez rare vivant
sous les pierres; assez commun dans les cordons
Httoraux.
*RissoA (ONOBA) STRIATA J. Adams. jommun vivant
sous les pierres enfoncées dans le sable vaseux.
*R1SSOA (CALEODINA) CARINATA Da Costa. Vivant sous les
pierres enfoncées dans le sable vaseux. Rare.
R1SSOA (CINGULA) CINGILLUS Montagu. Bien que cette
espèce ne soit pas très rare dans les cordons li-
LENEN E
toraux, nous ne sommes pas parvenus à la trouver
vivante.
RISSOA (CINGULA) SEMISTRIATA Montagu. Nous n’en
avons {rouvé que trois exemplaires dans les cor-
dons littoraux.
*RISSOA (SETIA) FULGIDA J. Adams. Vivant sur les zos-
- tères, au Verdelet. Peu abondant.
BARLEEIA RUBRA (J. Adams) Montagu. Rare dans les
cordons littoraux.
PERINGIA ULVÆ Pennant. Peu commun dans les cordons
littoraux.
TRUNCATELLA SUBCYLINDRICA Linné. Très rare dans ies
cordons littoraux.
Var. lævigata Risso. Cette forme, dépourvue de cos-
tules axiales, est beaucoup plus commune dans
les cordons littoraux que la forme costulée.
CALYPTRA CHINENSIS Linné. Assez commun vivant sur
les pierres et sur des valves de Pélécypodes.
*LAMELLARIA PERSPICUA Linné. Un exemplaire vivant,
sur une pierre, au Verdelet. Coquilles vides très
rares dans les cordons littoraux.
NATICA (LUNATIA) CATENA Da Costa. Nous n’en avons
rencontré que quelques coquilles roulées sur la
plage.
NATICA (LUNATIA) NITIDA Donovan. Trois exemplaires
de la coloration typique, blanche, dans les cordons
littoraux.
*Var. Alderi Forbes. Deux exemplaires vivants sur
la plage, au Verdelet, et quelques coquilles
vides dans les cordons littoraux.
En suivant la classification du Manuel de
Conchyliologie de P. Fischer, nous avons employé,
Su Ne
jusqu'à présent, le nom de section Naticina Guil:
ding. Mais le type indiqué par Guilding pour
Naticina est le N. lactea Guilding qui appartient
au même groupe que le N. mamilla Linné, pour
lequel Montfort avait déjà créé, en 1810, le genre
Polinices. Le nom Naticina tombe donc en
synonymie de Polinices et ce groupe comprend
des coquilles porcelainées, très épaisses, à spire
conique et possédant un gros funicule ombilical
terminé par une callosité très forte qui s'étale sur
le bord columellaire et remplit parfois complète-
ment la cavité ombilicale.
Le N. catena et nilida ne possèdent pas de funi-
cule dans l'ombilic et appartiennent au même
groupe que le N. heros Say, pour lequel Gray à
proposé, en 1847, le nom Lunatia que nous
adoptons aujourd'hui.
*ADEORBIS SUBCARINATUS Montagu. Assez commun,
vivant sous les pierres enfoncées dans le sable
vaseux, au Verdelet, en compagnie des Rissoa
lactea, Striala et carinata.
SCALARIA COMMUNIS Lamarck. Nous n'avons pas ren-
contirét'celle. espèce : qui. at+été “trouvée: par
M. Lavezzari.
CIONISCUS UNICUS Montagu. Plusieurs exemplaires dans
les cordons littoraux.
EULIMA INTERMEDIA (Cantraine) Jeffreys. Fragments
dans les cordons littoraux.
EULIMA INCURVA Renier. Trois exemplaires dans les
cordons littoraux.
ODOSTOMIA PLICATA Montagu. Assez fréquent dans les
cordons littoraux.
ODOSTOMIA RISSOIDES Hanley. Plusieurs exemplaires
dans les cordons littoraux.
M el
ODOSTOMIA ALBELLA (Lovén) Jeffreys. Quelques exem-
plaires dans les cordons lttoraux.
ODOSTOMIA UMBILICATA Alder. Trois exemplaires dans
les cordons littoraux.
ODOSTOMIA TÜRRITA Hanley. Trois exemplaires dans les
cordons Httoraux.
ODOSTOMIA DECUSSATA Montagu. Dix exemplaires dans
les cordons littoraux.
AURICULINA OBLIQUA Alder. Quelques exemplaires dans
les cordons littoraux.
NŒMIA DOLIOLIFORMIS Jeffreys. Plusieurs exemplaires
dans les cordons littoraux.
*PYRGULINA INTERSTINCTA Montagu, var. terebellum Phi-
lippi. Rare vivant sur les zosières. Assez commun,
vide, dans les cordons littoraux.
PYRGULINA SPIRALIS Montagu. Quelques exemplaires
dans les cordons littoraux.
*TRAGULA FENESTRATA (Forbes) Jeffreys. Un seul exem-
plaire vide dans le cordon littoral.
EULIMELLA ACICULA Philippi. Deux individus dans les
cordons littoraux.
TURBONILLA LACTEA Linné. Cordons littoraux, un bel
exemplaire.
TURBONILLA RUFA Philippi. Cordons littoraux, un
fragment.
*PHASIANELLA PULLUS Linné. Pas très abondant sur les
zostères.
Le Ph. pullus à été indiqué par Linné comme
habitant la Méditerranée. M. de Monterosato a
considéré les spécimens de l'Océan Atlantique
comme appartenant à une espèce différente et il
leur a attribué le nom de Phasianella picta Da
Costa. Mais il ne nous est pas possible d'accepter
Pd
tete
RTS
cette manière de voir, car il existe de nombreux
exemplaires des côtes de Bretagne qui ne diffèrent
sous aucun rapport de ceux qui proviennent des
côtes de Provence, d'Algérie, et d'autres points de
la Méditerranée.
*Var. picta Da Costa. Le T'urbo pictus de Da Costa
est une forme plus allongée, à spire plus haute
que le Ph. pullus typique, qui peut être admise
comme variété. Jeffreys l'a désignée sous le nom
de var. oblonga. Elle est aussi fréquente au Val-
André.
Var. ex col. Il est difficile de déterminer quels sont
exactement le dessin et la coloration du Ph.
pullus typique, car Linné n'a indiqué aucune rélé-
rence pour cette espèce. Toutefois, les termes :
« picta varie fasciis mactulisque purpurascentibus
fuscis, albidisve », suffisent pour reconnaitre qu'il
s'agit de coquilles présentant un dessin compliqué
et une coloration variée. Gmelin, dans la 13° édi-
tion du Systema Naturæ, à ajouté, comme réfé-
rence, deux figures de Born (Test. Mus. Cæs.
Vindob., pl. XII, fig. 17, 18), assez grossières, mais
qui justifient cependant l'interprétation suivante
de la diagnose linnéenne : « Coquille ornée sous
la.suture de flammules blanches, ombrées de brun
vers la gauche; deux séries décurrentes de taches
blanches, articulées de brun régnant, l'une sur la
périphérie, l'autre plus près de la base, les inter-
valles des flammules et des taches étant couverts
de ponctuations ou de linéoles obliques ».
Les variétés de coloration sont extrêmement
nombreuses, mais nous n'avons à mentionner ici
que celles que nous avons observées au Val-André.
*Var. ex col. pulchella Recluz. Cette variété ne pos-
PAS
sède ni flammules, ni taches; toute sa surface est
garnie de nombreuses linéoles très obliques.
*Var. ex col. millepunctata Monterosato. Egalement
dépourvue de flammules et de taches, mais par-
semée de nombreuses ponctualtions.
*Var. ex col. flammea von Salis Marschlins (Reisen
ins Kônigreich Neapel, p. 337, pl. VII, fig. 114) =
var. bicolor B. D. D., etc. Chez cette variété, les
fHammules subsuturales descendent jusque vers
la base de la coquille.
*Var. pallida nov. var. Nième dessin que celui du
Ph. pullus typique, mais d'une coloration très
pale, souvent même à peu près effacée.
*Var..albina Monterosato. Entièrement blanche ou
jaunätre, sans aucune trace de dessin.
*GIBBULA MAGUS Linné. Commun sur le sable vaseux de
la plage du Verdelet.
*Voar.. ex, {/producta’B: D. D. Forme très élevée; "à
ombilic presque fermé. Un seul exemplaire.
*Var:rex .{. obsoleta B: D. D. Sans tubércules au
sommet des tours.
*Var. ex col. alba Jeffreys. D'un blanc Jaunâtre sans
dessin.
*Var. ex. col. griseola nov. var. D'un gris cendre foncé,
traversé par des cordons décurrents composés de
ponctuations alternativement noires et blanches;
base ornée de flammules grises obliques, étroites
et rapprochées.
*GIBBULA (STEROMPHALUS) CINERARIA Linné. Commun sur
les zostères et sous les pierres.
*Var. ex f. elatior. Grande ei haute.
*Var. ex col. variegata Jeffreys. Assez rare.
AT es
*GIBBULA (STEROMPHALUS) UMBILICALIS Da Costa = ? Tro-
chus obliquatus Gmelin — Trochus umbilicatus
Montagu. Commun sur les rochers et les pierres.
*Var. imperforata Dautzenberg. Plus rare que le type
et vivant à un niveau plus bas.
*TROCHOCOCHLEA LINEATA Da Costa. Très commun sur
tous les rochers.
*CALLIOSTOMA CONULOIDES Lamarck. Commun sur les
rochers aux basses mers de grandes marées:
*CALLIOSTOMA GRANULATUM Born. Plusieurs beaux exem-
plaires trouvés vivants à très basse mer par
M. Lavezzari. Nous n'avons pas rencontré cette
espèce.
*CALLIOSTOMA (JUJUBINUS) EXASPERATUM Pennant. Rare
sous les pierres. Coquilles vides dans les cordons
httoraux.
*CALLIOSTOMA (JUJUBINUS) STRIATUM Linné. Très commun
sur les zostères.
CYCLOSTREMA NITENS Philippi. Un exemplaire dans les
cordons littoraux.
*HALIOTIS TUBERCULATA Linné. Assez commun sous les
grosses pierres, au Verdelet.
*FISSURELLA MAMILLATA Risso. Un seul exemplaire vivant
sous une pierre, au Verdelet; deux coquilles dans
les cordons littoraux. Cette espèce est bien plus
rare au Val-André que dans les parages de Saint-
Malo.
*EMARGINULA FISsURA Linné. Nous en avons récolté une
vingtaine d'exemplaires vivants sous les pierres,
au Verdelet, mais nous n'avons trouvé aucun
E. rosea Bell. Dans la région de Saint-Malo, c'est
au contraire l'E. rosea qui vit dans la zone des
5
+ en
Laminaires et nous n’y avons rencontré l'E. fissura
que dans des dragages au large.
*ACMÆA VIRGINEA Müller. Commun .vivant sous les
pierres, au Verdelet.
*PATELLA VULGATA Linné. Extrêmement commun sur
tous les rochers du littoral.
*Var. ex f. conica Brown = elevala Jeffreys = hypsi-
lolera Locard (ex parte). Forme haute.
*Var. ex col. secernenda Dautzenberg. Commune
sur les rochers. Se distingue par sa coloration
brune noirâtre à l'extérieur et d’un vert olive foncé
à l'intérieur.
*Var. ex col. communis Brown = picla Jeffreys.
Ornée de rayons rouges.
*PATELLA INTERMEDIA Jeffreys. Commun sur tous les
rochers.
*PATELLA DEPRESSA Pennant, var. athletica Bean.
Commun dans les mares des rochers, à mi-marée
et sur les rochers à très basse mer.
*Var. ochracea Dautz. et Durouchoux. Teintée -de
jaune ocre à l'intérieur.
POLYPLACOPHOR A
*LEPIDOPLEURUS CANCELLATUS Sowerby. Assez commun
à très basse mer sous les pierres, au Verdelet.
*ISCHNOCHITON (TRACHYDERMON) CINEREUS Linné = mar-
ginatus Pennant, Très commun sous les pierres,
dbasse IMET
*CHITON (HANLEYA) scABRIDUS Jeffreys. Très rare à très
basse mer sous les pierres enfoncées dans le sable
vaseux.
MLEÛ ==
*ACANTHOCHITES FASCICULARIS Linné. Très rare. Nous
n'en avons recueilli que deux exemplaires sur les
pierres, à basse mer.
*ACANTHOCHITES DISCREPANS Brown. Assez commun sous
les pierres, à basse mer.
SCAPHOPODA
*DENTALIUM VULGARE Da Costa. Très rare vivant dans le
sable à très basse mer. Coquilles vides peu com-
munes dans les cordons littoraux.
PELECYPODA
*OSTREA EDULIS Lanné. Très rare. Nous n’en avons ren-
contré qu'un seul individu vivant, jeune, fixé sur
une pierre couverte de Balanes. Les valves roulées
ne sont pas rares sur les plages.
*ANOMIA EPHIPPIUM Lainné. Vivant en abondance sur Îles
pierres. On en trouve aussi de volumineux paquets
composés de nombreux individus fixés les uns sur
les autres, rejetés sur les plages.
*Var. cepa Linné. Diffère de l’A.-ephippium typique
par sa coloration violacée.
LIMA (LIMATULA) SUBAURICULATA Montagu. Valves dans
les cordons littoraux. Rare.
*CHLAMYS VARIA Linné. Vit attaché aux pierres par son
byssus. Assez commun.
*CHLAMYS (ÆQUIPECTEN) OPERCULARIS Linné. Très rare.
Nous n’en avons recueilli que deux exemplaires
vivants.
*PECTEN MAXIMUS Linné. Un exemplaire jeune vivant
dans une prairie de zostères, au Verdelet. Valves
isolées rejetées sur les plages.
NON
*MyYTrILUS EDULIS Linné. De nombreuses colonies de ce
Mollusque garnissent les rochers de tout le Hitto:al.
Comme toutes les Moules qui vivent sur les
rochers, celles du Val-André sont petites et rabou-
gries; leurs valves sont épaisses et presque tou-
jours plus ou moins érodées chez les individus
adultes. On rencontre ensemble des individus de
la forme typique étroite el allongée el d’autres
dilatés du côté dorsal qui constituent la variété
galloprovincialis Lamarck. Certains exemplaires
très vieux ont le bord ventral concave, les crochets
écartés, el peuvent être rapportés à la variété unci-
nala Bucq. Dautz. Dollf.
MODIOLA BARBATA lLanné. Rare. Nous n'en avons
recueilli que quelques exemplaires vides et des
valves rejetées sur les plages.
MODIOLA ADRIATICA Lamarck. Très rare. Nous n'en
avons trouvé que des valves.
*Var. radiata Ilanley. Plusieurs spécimens recueillis
à basse mer dans le sable coquillier.
*MODIOLARIA DISCORS Linné. Très rare sous les pierres
à basse mer.
*ARCA (FOSSULARCA) LACTEA Linné. Très Commun sous
ies pierres à basse mer. Ce Mollusque est beau-
coup plus abondant, dans la zone littorale, au Val-
André que dans les parages de Saint-Malo. Cer-
tains exemplaires, de grande taille, atteignent
IS millimètres de diamètre antéro-postérieur.
PECTUNCULUS (AXINÆA) GLYCYMERIS Linné. Très rare.
Nous n’en ayons rencontré qu'un exemplaire
jeune, vide.
*NUCULA NUCLEUS Linné, var. radiata Forbes et Hanley.
Exemplaires vides et valves dans les cordons lit-
— 61 —
toraux. Récolté vivant, en nombre, par M. La-
vezzari.
#*MONTACUTA BIDENTATA Montagu. Rare vivant sous les
pierres. Les exemplaires vides et les valves abon-
dent dans les cordons littoraux.
*LASÆA RUBRA Montagu. Assez abondant dans les byssus
des moules et parmi les Balanes.
NEOLEPTON CLARKIE Clark. Assez commun dans les
cordons littoraux : exemplaires complets el
valves.
#CARDIUM (ACANTHOCARDIA) ECHINATUM Linné. Assez sou-
vent rejeté vivant sur la plage, à très basse mer,
après les gros temps.
#CARDIUM (PARVICARDIUM) NODOSUM Turton. Exemplaires
jeunes et valves dans les cordons littoraux.
#Var. lutescens Dautz. et Durouchoux.
CARDIUM (PARVICARDIGM) EXIGUUM Gmelin. Quelques
valves dans les cordons littoraux.
#CarDIUM (CERASTODERMA) EDULE Linné. Peu commun
dans le sable des plages.
#*CARDIUM (LÆVICARDIUM) NORVEGICUM Spengler. Exem-
plaires de différents âges rejetés sur les plages à
très basse mer.
*Var. pallida Jeffreys. Blanche, sans taches, sous un
épiderme gris jaunâtre.
#MERETRIX (CALLISTA) CHIONE Linné. Plusieurs exem-
plaires jeunes recueillis par M. Lavezzari sur un
banc découvert à très basse mer.
*DosiniA EXOLETA Linné. Assez rare sur la plage, au
Verdelet.
#Var. omnino-albescens Poli — albo-sordida Scacchi
— unicolor-alba Hidalgo. Entièrement blanche,
sans flammules.
po re
*Var. interrupta B. D. D. Valves ornées de deux
rayons composés de taches plus ou moins inter-
rompues en chevrons.
*VENUS (VENTRICOLA) VERRUCOSA Linné. Vivant dans le
sable vaseux. Exemplaires vides rejetés sur la
plage. Le Verdelet.
*VENUS (TIMOCLEA) OVATA Pennant. Rare vivant dans le
sable vaseux, au Verdelet.
*TAPES RHOMBOIDES Pennant. Cette espèce est remar-
quablement abondante, rejetée sur la plage au
Verdelet. On y rencontre de nombreuses et jolies
variétés de coloralion.
*Var. ex f. sarniensis Turton. Cette variété qui se
distingue par sa forme courte et haute, est nlus
commune que le T. rhomboides typique.
Nous n'avons pas rencontré au Val-André la
variété elongata Jeffreys, qui est au contraire plus
allongée transversalement et dont le bord dorsal,
plus déclive donne à lextrémité postérieure de la
coquille un aspect légèrement acuminé, mais nous
en avons recueilli en 1891 un exemplaire bien
caractérisé à Binic.
Le T. rhomboides est bien plus commun au Val-
André que dans la baie de Saint-Malo.
La description de Pennant indique comme colo-
ration typique : « pale brown color variegated ».
*Var. ex col. albida Locard. Entièrement blanche,
sans dessin.
*Var. ex col. fulva Locard. D'une teinte fauve uni-
forme.
*Var. ex col. radiata Locard. Ornée de deux rayons
blancs plus ou moins interrompus qui partent des
crochets et s'élargissent jusqu’au bord ventral.
you
*Var. ex col. marmorata Locard. Diversement
marbrée et tachée de brun sur un fond blanchâtre.
*Var. ex col. roseotincta nov. var. Teintée de rose
surtout dans la région des crochets. Celle teinte
rose existe aussi souvent chez les trois -variétés
précédentes.
*Var. ex col. semiferruginea nov. var. Des taches
d'un brun ferrugineux ou orangé sont disposées
en zones concentriques irrégulières.
*TAPES (PULLASTRA) PULLASTRA Montagu. Commun,
vivant dans le sable vaseux, au Verdelet.
Montagu a si bien décrit celte espèce qu'il ne
peut y avoir le moindre doute sur son identité,
bien que la figuration du Conchylien Cabinet,
indiquée comme référence, représente une espèce
exotique. La première figure satisfaisante à été
donnée par Pulteney (Dorsetsh., pl. I, fig. 8). Elle
a la surface parsemée de nombreuses petites
‘taches allongées et nous paraît devoir être re-
gardée comme représentant la coloration {ypique.
*Var. ex f. perforans Montagu. Décrite comme espèce
spéciale, mais c’est tout au plus une variété, car il
ne s’agit que de déformations provenant de ce que
le Mollusque, au lieu de vivre dans le sable, s’est
développé au milieu de colonies d’'Hermelles.
Var. ex col. albida Locard. Entièrement blanche,
sans dessin.
*Var. ex col. lutea Locard. Fond jaune avec quelques
taches peu apparentes et parfois aussi sans taches.
Assez rare.
*Var. ex Col. violacea Locard. D'un gris violacé. Très
rare.
- *Var. ex col. maculosa nov. var. Ornée sur la région
postérieure de taches brunes irrégulières plus ou
ee LU
moins disposées en chevrons, (out le reste de la
coquille étant d’un blanc immaculé.
*Var. ex col. lyrata Locard, 1886 — catenata B. D. D.
semblable à la var. maculosa, mais présentant en
outre trois rayons divergents sur les régions
_ médiane et antérieure des valves.
*Var. ex col. dissimilis nov. var. Chez celte variété,
la valve droite est entièrement blanche, mais, sur
la valve gauche, une tache brune étroite règne le
long du bord postérieur.
*TAPES (PULLASTRA) AUREUS Gmelin. Commun; vit dans
les mêmes conditions que le 7. pullastra.
Le Venus aurea a été basé par Gmelin sur la
tigure 249 (pl. 404) de Lister, qui représente une
coquille ovale, de taille moyenne (diam. umbono-
ventral 22 mm., diam. antéro-post. 27 mm),
ornée d'un dessin compliqué, composé de linéoles
brun noirâtre qui s’entrecroisent irrégulièrement
en chevrons, et de quelques rayons peu apparents,
formés de taches irrégulières foncées.
*Var. ex f. major, de grande taille. Les exemplaires
que nous avons recueillis au Val-André ont 26 x
36 mm., mais celte taille est surpassée par le
spécimen du Croisic sur lequel nous avons établi
la var. major et qui a 29 x 38 mm.
*Var. ex col. albida Dautz. Entièrement blanche.
*Var. ex col. fulva nov. var. Fauve, avec des ponc-
tuations et des rayons à peine visibles.
*Var. ex col. partita Dautz. Blanche, avec l'extrémité
postérieure des deux valves largement teintée de
brun foncé.
*Var. ex col. semipartita nov. var. Valve droite
entièrement blanche, valve gauche ayant l'extré-
on —
mité postérieure ornée d'une large tache brune.
Un exemplaire.
*Var. ex col. simulans nov. var. Jolie variété qui pré-
sente sur la région postérieure le même dessin
composé de taches brunes irrégulières qu'on
observe chez la variété maculosa du T. pullastra.
*TAPES (AMYGDALA) DECUSSATUS Linné. var. ex f. fusca
Gmelin. Moins commun au Verdelet que les
T. pullastra et aureus.
Le type du Venus fusca Gmelin est d’une colo-
ration brune uniforme.
*Var. ex col. albida B. D. D. Entièrement blanche.
*Var. ex col. lutea nov. var. D'un jaune d’or uniforme,
ou ayant des zones concentriques plus claires
bordant les lignes d’accroissement. On voit parfois
quelques petites taches brunes peu apparentes sur
la région postérieure.
*Var. ex col. varians B. D. D. Diversement tachetée
ou marbrée de gris sur un fond blanchâtre.
*Var. ex col. radiata B. D. D. Ornée de rayons bruns
plus ou moins interrompus.
*THYASIRA FLEXUOSA Montagu. Vivant dans le sable
vaseux sous les prairies de zostères. Les valves
isolées sont abondantes dans les cordons littoraux.
*DONAX vVITTATUS Da Costa. Très commun rejeté sur la
grande plage du Val-André.
*Var. ex f. atlantiça Hidalgo. Cette variété qui se ren-
contre avec le D. vittatus typique, a la région pos-
térieure traversée par des sillons obliques qui
forment un treillis par leur croisement avec les
stries rayonnantes.
*Var. ex f. magna Damon. De grande taille, attei-
gnant 45 millimètres de largeur.
*Var. ex col. lactea Martel. D'un blanc uniforme à
l'intérieur et à l'extérieur.
*Var. ex col. aurea nov. var. Test jaune d'or à l'in-
térieur et à l’extérieur.
La coloration typique de cette espèce est blan-
châtre avec des zones concentriques violettes qui
accompagnent les lignes d’accroissement. 1/1n-
térieur des valves est violet, liseré de blanc sur les
bords.
*DONAX (CAPSELLA) VARIEGATUS Gmelin. Nombreux
exemplaires recueillis vivants par M. Lavezzari
sur un banc de sable que nous n'avons pu visiter,
aucune marée n'ayant été assez forte, pendant
notre séjour, pour le mettre à découvert.
*GARI (PSAMMOCOLA) DEPRESSA Pennant. Vivant dans le
sable vaseux ; commun, rejeté sur les plages, au
Verdelet.
*Var. ex col. lactea Jeffreys. Entièrement blanche.
*Var. ex col. flavescens Réquien. Fond jaunâtre avec
des rayons roses.
*Var. ex col. cærulescens Réquien. Fond violacé, irré-
gulièrement mouchelté de blanc. Région des som-
mets teimtée de violet foncé.
*SOLENOCURTUS SCOPULA Turton., Un exemplaire recueilli
vivant sur.la plage par M. Lavezzari (Collect.
Lavezzari).
PHARUS LEGUMEN Linné. Beaux exemplaires, de grande
taille, rejetés sur la grande plage du Val-André,
après les tempêtes.
CULTELLUS PELLUCIDUS Pennant. Fragment dans le
cordon littoral.
*Ensis ENsis Linné. Vit enfoncé dans le sable; coquilles
vides rejetées sur la plage. Commun.
Or
La citation de l'Ensis siliqua dans la liste dé
M. Lavezzari provient d’une erreur. Celle espèce
doit donc être supprimée.
*SOLEN MARGINATUS Pennant. Commun vivant dans le
sable; coquilles rejetées sur la plage.
*MACTRA CORALLINA Linné var. atlantica B. D. D.
Extrêmement commun, rejeté vivant sur la grande
plage du Val-André.
*Var. cinerea Montagu. Coloration cendrée sans
rayons, également commune.
*MACTRA GLAUCA Born. M. Lavezzari a recueilli un exem-
plaire vivant de cette espèce et quelques valves
sur un banc de sable qui n’émerge que lorsque les
marées descendent plus qu'elles ne l'ont fait pen-
dant notre séjour au Val-André.
*NIACTRA (OXYPERAS) SOLIDA Linné. Commun vivant dans
le sable à basse mer, au Verdelet.
*Var. truncata Montagu. Avec la forme typique, mais
plus rare.
*MACTRA (OXYPERAS) SUBTRUNCATA Da Costa. Très com-
mun vivant dans le sable de la plage.
*LUTRARIA LUTRARIA Linné. Vivant dans le sable des
plages. De nombreux exemplaires vides sont
rejetés sur la grande plage du Val-André, après les
tempêtes.
*LUTRARIA OBLONGA (Chemnitz) Gmelin. Plus rare que
le précédent, ce Mollusque a été récolté vivant par
M. Lavezzari, mais nous n’en avons trouvé qu'un
exemplaire vide et des valves.
*SPHENIA BiNGHAMI Turton. Rare vivant sous les pierres
au Verdelet (Lavezzari). Nous en avons rencontré
des spécimens vides dans les cordons littoraux.
C’est cette espèce que M. Lavezzari à citée par
ST EE
erreur sous le nom de Saricava rugosa, comme
nous avons pu le constater sur les exemplaires de
sa Collection.
*CORBULA GIBBA Olivi. M. Lavezzari a trouvé ce Mol-
lusque vivant en grand nombre sur un banc de
sable qui n'émerge qu'aux très fortes marées.
Nous n'en avons récolté que des valves isolées
dans les cordons littoraux.
PHOLAS DACTYLUS Linné. Fragments dans les cordons
littoraux.
*BARNEA CANDIDA Linné. M. Lavezzari nous en a montré
dans sa collection de nombreux spécimens qu'il
a recueillis, 11 y a une dizaine d'années dans un
banc de glaise qui restait à sec pendant les fortes
marées. Cette glaise est maintenant recouverte par
une couche de sable et nous n'avons plus trouvé
que quelques valves de B. candida dans les cordons
httoraux.
*LORIPES LACTEUS Linné. Vit dans le sable vaseux, sous
les prairies de zostères du Verdelet. Ses valves
sont très nombreuses dans les cordons littoraux.
*LUCINA BOREALIS Linné, var. ex f. minor Dautzenberg.
Vit en compagnie du Loripes lacteus et du Thya-
stra flexuosa dans le sable vaseux des prairies de
zostères, mais est beaucoup plus rare.
Le type du L. borealis est une grande forme dont
. l'habitat actuel comprend la Norvège, l’Ecosse,
l'Angleterre, l'Irlande, la Méditerrante et lAdria-
tique (de Monterosato) et les Acores (Prince de
Monaco). Sur les côtes occidentales de France,
nous en avons ramassé des valves au Pouliguen,
M. de Boury l’a trouvé à Arcachon et le D' Daniel
en a récolté de magnifiques exemplaires morts,
|
— 69 —
mais intacts dans des dépôts vaseux de la rade de
Brest où ce Mollusque ne vit plus maintenant.
Sur les côtes de la Manche, nous n'avons jamais
rencontré que la var. minor.
*TELLINA (TELLINULA) SQUALIDA Pulteney. Très rare
vivant dans le sable vaseux, au Verdelet.
*TELLINA (ANGULUS) FABULA Gronovius. Exemplaires
vivants et morts rejetés sur la grande plage du
Val-André.
TELLINA (MŒRELLA) DONACGINA Linné. Deux exemplaires
complets et quelques valves dans les cordons lil-
toraux, au Verdelel.
*ARCOPAGIA CRASSA Gmelin. Peu commun sur la plage,
au Verdelet. Le type de cette espèce est orné de
rayons rouges.
*Var. ex col. albida Jeffreys. Entièrement blanche.
Moins rare que la coloration typique.
*\ACOMA TENUIS Da Costa. Très abondant, rejeté sur la
grande plage du Val-André. La coloration typique
de cette espèce est rose clair avec des zones
concentriques d’un rose vif.
*Var. ex col. alba O.-G. Costa = albida de Montero-
sato. Entièrement blanche.
*Var. ex col. aurantia de Monterosato. Orangée claire
avec des zones concentriques plus foncées.
*Var. ex col. carneola nov. var. D'une teinte carnéolée
claire avec un rayon rose limitant la région
postérieure.
*Var. ex col. pudibunda de Monterosato. Blanche,
avec une large tache d’un rose vif sur la région
qui entoure les crochets.
*Var. ex col. maculata nov. var. Semblable à la
Le De
variété pudibunda, mais avec une tache orangée
remplaçant la tache rose.
MACOMA BALTHICA Linné. Une seule valve roulée
ramassée au Verdelet dans le cordon littoral.
SCROBICULARIA PLANA Da Costa. Quelques valves roulées
recueillies sur la grande plage du Val-André.
SYNDESMYA ALBA Wood. Très rare. Nous n’en avons
trouvé que quelques valves dans les cordons lit-
toraux.
*PANDORA INÆQUIVALVIS Linné. Peu commun. Beaux
exemplaires rejetés vivants el morts sur la grande
plage.
THRACIA PAPYRACEA Poli. Valves isolées peu nombreuses
dans le cordon littoral.
PH
RSR) es
RÉVISION DES LUCINACEA VIVANTS
DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE
DE PARIS
Par Edouard LAMY.
\ (1=Partie).
La superfamille des Lucinacea à élé subdivisée par
M. Wm.-H. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, Proc. U. S.
Nat. Mus., XXIIT, p. 780) en 5 familles : Lucinidæ, Cor-
bidæ, Thyasiridæ (ou Cryptodontidæ), Diplodontidæ (ou
_Ungulinidæ), Cyrenellidæ.
Famille des LUCINIDÆ
La famille des Lucinidæ offre les caractères suivants :
Coquille équivalve, suborbiculaire ou ovale, peu iné-
quilatérale, plus ou moins aplatie, non nacrée.
Surface externe ornée de stries ou de lamelles concen-
triques croisées quelquefois par des côtes rayonnan({es
moins accentuées.
Epiderme mince.
Chez beaucoup d'espèces, 1l existe, sur chaque valve,
deux sillons ou plis radiaux, plus ou moins profonds,
parfois obsolètes, qui partent du sommet, l'un du côté
antérieur, l’autre du côté postérieur, et qui délimitent
deux régions appelées les aréas dorsales antérieure ou
buccale et postérieure ou anale.
Sommets petits, rapprochés, peu saillants, obliques
en avant.
AA he
Lunule en général petite, presque toujours nettement
circonscrite, profondément déprimée, asymétrique, plus
développée dans la valve droite, sur laquelle elle forme
souvent une saillie dentiforme s’adaptant à un alvéole
dans la valve gauche.
Corselet plus ou moins distinctement délimité.
Ligament et résiium habituellement réunis, allongés,
marginaux, plus où moins enfoncés, recouverts par les
bords du corselet el devenant même, mais rarement,
complètement internes. j
Nymphes aplaties.
La charnière est extrêmement variable : d’ailleurs, elle
peut non seulement différer dans divers spécimens d’une
même espèce, mais se modifier chez un seul individu,
dont les dents, d’abord très nettes, deviennent avec l’âge
graduellement obsolètes (1),
Normalement, sur chaque valve, on observe deux
dents cardinales [2 a et 4b; 3a et 3b] divergentes,
obliques en arrière, dont la plus interne [2 a, 3 b] est
bifide, et 11 y a, tañt en avant qu’en arrière du sommet,
une dent latérale, double à gauche [L Arr et L Av;
LPxet LPiv], simple à droite [LA:ï, LP:]6),, l'an
térieure [L Ar et LA ; LA r| rapprochée des car
dinales, la postérieure |L P 11 et L P iv; LP 1] en étant au
contraire éloignée.
Quelquefois les dents latérales font défaut et il y a
seulement des dents cardinales : même fréquemment la
dent cardinale antérieure droite [3 a] est rudimentaire
ou disparait, quand la lunule forme une dépression très
4
(1) Je remercie très cordialement M. Ch. Richard d'avoir bien voulu
exécuter, sur mes indications, les dessins qui, dans ce mémoire, repré-
sentent les charnières des divers types de Lucinacea.
(2) Comme le fait remarquer M. Dall (1903, Tert. Fauna Florida, p. 1349),
ce doit être par un lapsus pennæ que F. Bernard (189%, Bull. Soc. Géol.
France, 3e s., XXIII, p. 123) attribue, au contraire, des dents latérales
doubles à la valve droite.
RES
profonde ne permettant plus à cette dent de se déve-
lopper.
Impressions musculaires écartées et inégales : l'an-
térieure allongée et étroite, se prolongeant obliquement
en dedans de la ligne palléale ; la postérieure plus
arrondie el placée plus haut dans la valve (1861, Des-
hayes, Journ. de Conchyl., IX, p. 326).
Impression palléale entière, large, souvent déchi-
quetée, submarginale.
Intérieur des valves orné de ponctuations qui corres-
pondent à des points d'attache du manteau.
Bord interne des valves en général lisse ou parfois
faiblement denticulé.
La famille des Lucinidæ renferme les genres Lucina
(Bruguière) Lamarck, Pseudomiltha P. Fischer, Loripes
Poli, Miltha H. et A. Adams, Phacoides Blainville,
Myrlæa Turton, Codokia (Scopoli) P. Fischer, Divaricella
von Martens et un genre de position incertaine, Vati-
cinaria Dall.
Un certain nombre de formes ont été placées parmi
les Lucines, bien qu'appartenant à d’autres familles :
Le Lucina bipartita Philippi (1836, Enum. Moll. Sicil.,
I, p. 32, pl IL, fig. 21) est, d'après l'auteur lui-même
(845, Abbild. Conch., IL, p. 60, Astarte, pl. I, fig. 9),
un Astarte, synonyme d’ailleurs d'A. (Gonilia) calli-
glypta Dall.
Le nom de Lucina digitalis a été donné par Lamarck
(1818, Anim. s. vert., V, p. 544) au Tellina digitaria
Linné (1758, Syst. Nat., ed. X, p. 677) qui est, en réalité,
un Astarte, tvpe de la section Digitaria S. Wood, 1853 —
Woodia Deshayes, 1858, et qui a également pour
Synonyme Lucina curviradiata Nyst (1845, Descr. Coq.
foss. terr. tert. Belgique, p. 137, pl. IL, fig. 12 a-r\.
6
DR
Quant au Lucina digitalis Krebs [non Lk.] (1864, west
Indian Mar. Shells, p. 105), ce paraît être, d'après M. Dall
(1901, Synopsis Lucinacea, p. 816), le Tellina (Strigilla)
pisiformis Linné (1758, Syst. Nal., ed. X, p. 677).
C’est également à cette espèce Linnéenne que Philippi
(1846, Abbild. Conch., Il, p. 93) assimile 1e Lucina pisi-
formis Thorpe (1844, Brit. Mar. Conch., p. 75) at le
Lucina pulchella C.-B. Adams (1845, Proc. Boston Soc.
Nat. Hist., IL p. 10) |
De même, ainsi que l’a reconnu Deshayes (1830,
Encycl. Méthod., Vers, Il, p. 372; 1835, Anim. s. vert.,
2° éd., VI, p. 209 et 227), le Tellina carnaria Linné (1758,
Syst. Nat., ed. X, p. 676), placé par Lamarck (1818, Anim.
s. vert, V, p. 541) dans les Lucina, est bien une Telline
qui est le type du genre Strigilla.
Comme je l'ai fait remarquer (1915, Bull. Mus. hist.
nat., XXI, p.136), il est vraiment surprenant de constater
que la même confusion ait été encore faite par Locard :
dans sa collection, actuellement au Muséum de Paris, on
trouve, parmi les Lucines des côtes de France, toute une
série online de cette Telline (d’ailleurs exotique)
éliquetés Lucina mirabilis @, nom qu'il avait proposé
(1892, Coq. mar. côtes France, p. 314) pour remplacer
celui de Lucina carnaria primitivement employé par lui
(1886, Prodr. malac. franç., Moll. mar., p. 465).
Le Lucina balauslina Payraudeau (1826, Cat. Moll.
Corse, p. 43, pl. I, fig. 21-22) est le Tellina balaustina
Linné.
Le Lucina cristata Récluz (1842, Rev. Zool. Soc.
Cuvier., V, p. 270; 1843, Mag. Zool. Guérin-Menev.,
(1) Ce nom spécifique a été repris par M. Lynge (1909, Danish Exped.
Siam, Mar. Lamellibr., p. 173) pour une nouvelle espèce : Zucina
(Phacoides) pulchella, du golfe de Siam.
(2) IL existait déjà un ZLucina mirabilis Dunker (1865, Novit. Conch.,
livr. IX, p. 77, pl. XXVI, fig. 7-9)=L. Voorhoevei Deshayes,
RIRE Me
Moll., pl. 60) est un T'ellidora voisin du T. Burneti Brod.
et Sow. (1900, Dall, Tert. Fauna Florida, p. 1037) ou
même identique (1857, Carpenter, Rep. Moll. West Coast
North America, p. 203 et 245) U).
Le Lucina lutea Lamarck (1818, Anim. s. vert, V,
p. 544), de l’île de France, a été figuré par Delessert (1841,
Rec. Coq. Lamarck, pl. VE, fig. 9 a-c) : von Martens (1880,
in Môbius, Beitr. Meeresf. Mauritius, p. 322) a reconnu
que c'était un Scintilla, qu'il regarde comme pouvant être
la même espèce que le Sc. pisumn Sowerby (1806, Thes.
bonch., II p.178; pl.235,: Mg: .545b;:, 1874; Reeve;
Conch. Icon., XIX, Sciniilla, pl. VI, fig. 47 a-b), égale-
ment de l'île Maurice.
Le Lucina Deshayesi d'Orbigny, de certaines collec-
lions anciennes, est Je Myllita Deshayesi Recluz
[Erycina] (1844, Rev. Zool. Soc. Cuvier., VIL p. 325; 1850,
d'Orbigny et Récluz, Journ. de Conchyl., I, p. 292, pl. XI,
fig. 12-14) {non Bornia (Pythina) Deshayesiana Hinds|.
Le Lucina undata Lamarck (1818, Anim. s. vert., V,
p. 543) = Venus unddta Pennant (1777, Brit. Zool., p. 95,
pl. 55, fig. 51) est, d’après Lamarck lui-même, le type du
genre Mysia Leach, qui à pour synonyme Lucinopsis
Forbes et Hanley, et qui fait partie de la famille des
Veneridæ.
Le Lucina caduca Scacchi (1836, Cat. Conch. Reg.
Neapol., p. 6) est également ce Lucinopsis undata Penn.
Le Lucina oblonga Philippi (1856, Enum. Moll. Sieil.,
I, p. 34) et le Loripes ellipticus Scacchi (1836, Cat. Conch.
Reg. Neapol., p. 5) correspondent à une seule et même
espèce, le T'ellina elliptica Scacchi (1833, Oss. Zool., IE,
p. 14), type du genre Scacchia Philippi (184%, Enum.
MollSicil., Il,.p.27, pl. XIV, fig. 8).
(1) Le nom ZLucina cristata a été repris par E.-A. Smith (1885, Rep.
« Challenger », Lamellibr., p. 175, pl. XIII, fig. 3-34) pour une espèce
Australienne,
PAS Re
Issel (1869, Malac. Mar Rosso, p. 85, pl. I, fig. 10) a
établi un genre Elathia pour une coquille du golfe
d’'Akaba, l'E. Arconalü, qui posséderait une charnière
semblable à celle du Cardita sulcata Brug., mais devrait
cependant être rangée dans la famille des Lucines : cette
forme, qui reste énigmatique, constitue pour P. Fischer
(1887, Man. Conchyl., p. 1184) un genre incertæ sedis.
Tenison Woods (1881, Trans. R. Soc. Victoria, XVII,
p. 82, pl. I, fig. 10-11} à imparfaitement décrit et imsufi-
samment représenté sous le nom d’Austriella sordida une
coquille Australienne d’eau saumâtre; il rapportait cette
espèce aux Unionidæ, cependant, d’après l'aspect de la
figure, Tryon (1884, Syst. Conch., III, p. 211) a supposé
qu'il pouvait s'agir d'une forme Lucinoïde, et E.-A.
Smiih (1895, Ann. Mag. Nat. Hist., 6° s., XVI, p. 13) l'a
même identifiée au Lucina Philippinarum Hanley
[= corrugata Desh.}]; néanmoins M. Dall (1903, Tert.
Fauna Florida, p. 1360) regarde la véritable position de
ce genre comme demeurant incertaine.
Plusieurs autres espèces ont été rapportées aux
Lucina, mais elles sont trop insufiisamment décrites
pour qu'il soit possible de préciser à quel genre ou sous-
genre il convient de les rattacher plus particulièrement :
Lucina (?) antarctica Philippi (1856, Malak. Blätt., IT,
p. 166), du détroit de Magellan.
Lucina caribæa d'Orbigny (1857, P. Fischer, Cat. Coq.
rec. Beau, Guadeloupe, Revue Coloniale, XVIIT, p. 501) :
ce paraît à M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 814) un
nomen nudum.
Lucina carnosa Dunker (1866, Novit. Conch., p. 76,
pl. XXVI, fig. 4-6), du Natal.
Lucina citrina Angas (1878, P. Z. S. L., p. 860, pl. LIV,
fig. 5), d'habitat inconnu.
Lucina crassilirata Tate (1887, Trans. R. Soc. South
Australia, IX, p. 67, pl. IV, fig. 2), de South Australia.
Lucina elongata Nils Odhner (1919, Contr. faune
malac. Madagascar, Ark. f. Zool., XII, p. 26, pl. IL,
fig. 19), de Tamatave.
Lucina OErstedti Môürch (1878, Poulsen, Catal. West
Indian Shells, p. 15), des Indes occidentales : c'est pro-
bablement, d’après M. Dall (1901, Syn. Lucinacea,
p. 814), un nom manuscrit.
Lucina paupera Tate (1892, Trans. R. Soc. South Aus-
tralia, XV, p. 129), de South Australia.
Genre LUCINA ({s. str.) Lamarck, 1799.
Le nom générique Lucina, employé par Bruguière en
1797 sur les planches 284, 285 et 286 de l’Encyciopédie
Méthodique, a été adopté en 1799 par Lamarck qui a pris
pour type le Venus edentula Linné = ? Lucina ovum
Reeve.
Ce genre, qui a comme synonyme Anodontia Link,
1807, se caractérise ainsi :
Coquille plus ou moins grande, suborbiculaire,
renflée, presque équilatérale; valves assez minces, ornées
de stries ou de lamelles concentriques.
Aréas dorsales antérieure et postérieure obsolètes.
Sommets peu proéminents et infléchis.
Lunule courte et profonde.
Pas de corselet.
Ligament et résililum plus ou moins profondément
enfoncés dans un sillon oblique du bord cardinal, mais
sans être enfermés.
Nymphes ligamentaires peu saillantes.
Charnière complètement édentule, toutes les dents
étant obsolètes.
PT es
Impression musculaire antérieure longue.
Bord des valves entier.
Ce genre se subdivise en deux sections :
1° Section Lucina s. str., type L. edenitula L. —
coquille habituellement grande. Lunule étroite, longue,
bien limitée. Ligament nettement externe, inséré sur une
nymphe formé par l'épaississement du bord cardinal.
Impression musculaire antérieure longue.
2° Section Loripinus, proposée par M. de Monterosalo
en 1883 pour le Lucina fragilis Phil. -— Coquille petite,
bombée, mince. Lunule large, courte, obtusément
limitée. Ligament presque entièrement interne, enfoncé
dans une rainure étroite et profonde. Charnière sans
dents, parfois munie, sur la valve droite, d’une saillie
dentiforme sous le crochet, mais sans aucune fossette
sur la valve gauche. Impression musculaire antérieure
courte et large.
LUCINA EDENTULA Linné
Forma ovum Reeve.
1758. Venus edentula LINNÉ (non Lamarck), Syst. Nat.,
éd. X,:p. 699. ‘
18%. Lucina -— ] ES Parapri, Zeitschr. f. Malak., !I,
! DA
1847. Paicippr, Abbild. Conc., Il, p. 205.
1848. — fjragilis Krauss (non Phil.), Südafris. Moll.,
DD:
1850. — ovum Rexve, Conch. Icon., VI, Lucina,
DAVIS Re
1850. — tumida R&EVE, ibid., pl. V, fig. 22.
1855. Venus edentula L., HaxLeY, Ipsa Linn. Conch., p. 7%.
1857. Loripes — — H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll.,
IT, p. 469.
1857. — “ovum Rve. H. et A. ADpaAMSs, ibid., p. 469.
1957. _- tumida Rve., H. et A. ADpams, ibid., p. 469,
1862.
1865.
1867.
1869.
1906.
1906.
1909.
1909
ni) —
Lucina edentula L.,
— gylobosa
Loripes ovum Rve.,
Lucina (Loripes) globosa
70. Loripes lumida Rve.,
. Lucina (Anodonlia) globosa
— edentula TL.
_ globosa
. L. (Anodontia) edentula L.,
. Loripes globosus
. ATinus ==
. Cryplodon —
. Lucina edentula L.,
. Lucina globosa
Cryptodon —
Lucina edentula L.,
. L.(Thyasira)— es
CHENU, Man. Conch., If, p. 121,
fig. 581.
VAILLANT (non Chemn.), Rech.
faune malac. Suez, Journ. de
Conchyl., XIII, p. 116.
ANGAS AB ZMNSUMIE Rp :0920:
IssEz (non Chemn.), Malac. Mar.
Rosso, p. 85.
Mac Anpr£w, Rep. Test. Moll.
Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 4e
s., VI, p. 448.
VON MaARIENS (non Forskal), in
Môbius, Beitr. Meeresf, Mauri-
tiUS, p.388:
Duxxer, Int. Moll. Mar. Japon.,
p. 216, pl. 8, fig. 78.
A.-H. CookE (non Forsk.), Test.
Moll. Suez, Ann. Mäg. Nat.
HIS MN 5e S EVITI 10199
VON MARTENS, Shells Mergui,
Journ. Linn. Soc. Zool., XXI,
1p'raretmel);
JOUSsEAUME (non Chemn., Moll.
rec. Faurot Mer Rouge, Mém.
Soc. Zool. France; 1, p: 210:
G.-B. Sowergy (non Forsk.), Mar.
Shells S. Africa, Journ. of Con-
chol VIe D el
HepLex (non Forsk.), Moll. Funa-
futi, Mem. Austral. Mus., II,
p. 498.
DALL, Synopsis Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 802.
STURANY (non Forsk.), Exp.
« Pola », Lamellibr. Roth. Meer.,
Denkschr. K. Akad. Wiss. Wien,
UD CMDMESE
JHevrey (non Forsk.), Moll. Mast
Head Reef, Proc. Linn. Soc. N.
S. Wales, XXXI, p. 465.
Lauy (non Forsk.), Lamellibr.
Tuamotu, Bull. Mus. hist. nat,
XII p.213:
Hepzey, Mar. Fauna Queensland,
Austral. Assoc. Adv. Sc., p. 347.
LyxGe, Danish Exped. Siam, Mar.
Lamellibr.. Mém. Acad. R. Sc.
Lettr. Danemark, % s., V, p.
167.
1909
1915
1915.
1916.
1857
1872.
1833
1897
1905.
1850
1857.
1870.
1886
1916.
. L. (Thyasira) ovum Rv2.,
. Lucina
7. Lucina
. Loripes
globosa
edentula L.,
LYNGE, ibid., p. 168.
BarTscx (non Forsk.), Rep. Tur-
ton coll. S. Afric. Mar. Moll.,
Smithson. Inst. U. S. Nat. Mus.,
Bull. 91, p. 194.
LAMY, Espèces Lamarckiennes de
Lucina, Bull. Mus. hist. nat.
XXI, p. 134.
— —f{.ovum Rve., Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull.
Mus. hist. nat., XXII, p. 145.
Var. Philippiana Reeve.
edentula TL,
Philippiana
— Rve,
. Toripinus — —
. Lucina
. Lucina
. Lucina
edentula L.,
Philippiana Rve.
Paizrppr, Abbild. Conch., II, Lu:
cina, pl. I, fig. 1.
REeSvE, Conch. Icon., pl. V, fig. 23
a-D.
H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll.,
Il, p. 469.
TRrYoN, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi-
lad., XXIV, p. 90.
pi MONTEROSATO, Conch. litt. Me-
ANA SIC AIR
VON MARTENS, Süss. u. Brackw.
Moll. Indisch. Archip., in WE-
BER, Zool. Ergebn. Reise Nie-
derl. Ost. Ind., IV, p. 889;"pl°
XI, fig. 12.
HipaALGo, Cat. Mol. test. Filipinas,
Rev. R. Acad. Cienc. Madrid,
See, AOL
Var. pila Reeve.
pila
Loripes — Rve.,
— edentula L. v. pila Rve.,
Reeve, Conch. Icon., pl. V, fig.
24.
H. et A. ApaMs, Gen. Rec. Moll;,
II, p. 409.
*Mac -AnprEw, Rep. Test. Moll.
Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 49
S., VI, p. 448.
A.-H. CookE, Test. Moll. Suez,
Ann. Mag. Nat: Hist, 515"
NII AD-209;
Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull.
Mus. hist. nat., XXII, p. 147.
des AR ee
Philippi a défini comme Lucina edentula une espèce
qui, par sa couleur entièrement blanche, son plateau
cardinal très étroit, son impression musculaire anté-
Charnière de Lucina edentula Linné (valve gauche).
rieure courte et très divergente vers l’intérieur des valves,
se distingue nettement de la forme des Antilles qui a été
figurée sous le même nom par Chemnitz (1784, Conch.
Cab., VII, pl. 40, fig. 427-429), bien qu'étant, en réalité,
le Tellina chrysostoma Meuschen W.
Cette coquille décrite par Phihppi est d’ailleurs iden-
tique à celle appelée par Reeve Lucina Philippiana el
M. Lynge assimile ce L. Philippiana Rive. = edentula
Phil. à l'espèce Linnéenne des Indes Orientales qui porte
ce dernier nom spécifique ().
D'autre part, Hanley pensait que ce L. edentula Linné
[Venus] est probablement la forme désignée par Reeve
comme L. ovum.
Reeve, en effet, a décrit et figuré plusieurs Lucines
édentules à coquille plus (fumida, pila) ou moins (ovum,
Philippiana) renflée, avec lunule bien (ovum) ou mal
/tumida, Philippiana) indiquée, lancéolée (ovum) ou
(1) De même que Chemnitz, Lamarck a confondu avec le L. edentula L.
le Z. chrysostoma Meusch. : cependant, comme on le verra plus loin, on
trouve, dans la collection du Muséum de Paris, parmi des spécimens
déterminés par lui, un individu qui, par tous ses caractères, est bien un
véritable L. edentula L.
(2) Au contraire M. Dall tient le L. Philippiana Rve.= edentula Phil.
pour différent de l’espèce Linnéenne et l’identifie à une coquille des
Antilles appelée LZ. Schrammi par Crosse : mais cette assimilation ne me
paraît pas acceptable (voir p. 86).
CET: 0 PER
ovale (fumida, pila) et constituant une concavité très
nette (pila) ou à peine prononcée (ovum).
Or, L. ovum et L. Philippiana, sauf en ce qui concerne
la taille, me paraissent inséparables : le contour, sub-
rosiré en avant, est le même, le bord dorsal, en arrière
des sommets, présente une direction semblablement
rectiligne formant avec le bord postérieur un angle
presque droit, la concavité de la lunule est également
très faible ou nulle.
Je considère donc ovum et Philippiana comme deux
formes de taille inégale, ou deux stades d'âge différent,
à rattacher à une même espèce qui est répandue dans
tout l'Océan Indien et qui peut être assimilée au L. eden-
lula Linné ®),.
Les individus de dimensions moyennes (diam. ant.-
post. : 50 à 20 mm.), comme on en observe, par exemple,
dans la Mer Rouge, correspondent plutôt à l'ovum de
Reeve.
Au contraire, le nom de variété Philippiana Rve.
pourra être réservé aux spécimens de très grande taille
(60 à 70 mm. de diamètre), tels qu’on en trouve notam-
ment en Nouvelle-Calédonie.
Le L. tumida Rive. me paraît également pouvoir être
réuni au L. edentula — ovum Rve., car il présente des
caractères similaires dans sa forme générale et dans la
disposition de sa lunule ®. Il en est de même pour la
(1) D'après M. Lynge, la forme de Port-Elisabeth (Cap) désignée par
Krauss (1848, Südafrik. Moll., p. 5) sous le nom de Z. fragilis Phil.
est ce L. edentula.
A cette même espèce doivent également être rapportées des coquilles
de l'Océan Indien confondues par beaucoup d'auteurs avec le Venus
globosa Forskal qui, comme l’a reconnu aussi M. Lynge (Loc. cit., p. 175),
est, en réalité, un Diplodonta, auquel est identique le D. Savignyi
Vaillant.
(2) Le Catalogue Paetel (1890, IIT, p. 127) cite un Loripes tumidus A. Ad.,
du Mexique : je ne possède aucun renseignement sur cette espèce. Il
existe, par contre, un Diplodonta tumida H. Adams, de la Mer Rouge.
DRAÇT" "SRE
coquille des îles Tonga décrite par Gould sous l'appe-
lation de L. vesicula (1850, Pr. Boston Soc. N. H., ILE,
p. 255).
Seul, L. pila Rve. se distingue par ses valves plus
globuleuses, par son bord dorsal déclive en arrière des
sommets et se raccordant avec le bord postérieur suivant
un angle obtus, enfin par sa lunule fortement déprimée,
formant une concavité très nette. Cependant, étant donné
qu'il existe des spécimens intermédiaires, il est possible
que pila soit à considérer comme une simple variété.
Dans la collection du Muséum de Paris, Valenciennes
a attribué les noms restés manuscrits de L. Matthæi,
L. Eydouri, L. Bottæ à trois formes de Lucines édentules
qui doivent être identifiées, la première, au L. ovum
Rve. — edentula L. et les deux autres à la variété pila
Rve.
Philippi a décrit (1847, Zeitschr. f. Malak., IV, p. %6
50) Abbrid. Conchs; TE, p. 101; plIl fig. 1) sous le
nom de L. bullata un Lucina $s. str. qui paraît n'être
qu'un L. edentula voisin de la variété pila Rve., mais à
région antérieurement atténuée. |
Coll. du Muséum. — Forma ovum Rve. : une coquille
déterminée à bon droit par Lamarck L. edentula; —
Mer Rouge : Suez, Massaouah, Djibouti, Aden (D°' Jous-
seaume, 1916); Nossi-Bé (L. Rousseau, 1841); île Maurice
(Mathieu, 1836 : type du L. Maltthæi Valenciennes mss.;
coll. Petit, 1873; P. Carié, 1911); cap de Bonne-Espérance
(Verreaux, 1842) ; Philippines (D' Jousseaume, 1916) ;
Nouvelle-Calédonie (Marie, 1871 ; Balansa, 1872 ;: abbé
Lambert, 1876; coil. Caiïlliot, 1892; D' Jousseaume, 1916);
Tuamotu (L.-G. Seurat, 1906) ; Marutea (L.-G. Seurat,
1906); Tongalabou (Smithsonian Institution, 1866): hab.?
: de Hell, 1846; coll. Cloué, 1859).
Var. Phiippiana Rve. — Philippines: Nouvelle-Calé-
donie. (abbé Lambert, 1876; D' Jousseaume, 1916); hab.?
(Verreaux, 1872).
»
SERA
Var. pila Rve. — Mer Rouge (Botta, 1837 : type du
L. Botiæ Valenciennes mss.); Suez (Vailiant, 1904 ;
D' Jousseaume, 1916) ; Zanzibar (L. Rousseau, 1841) ;
Seychelles (L. Rousseau, 1841); Moluques (Meder, 1842);
Philippines (Eydoux, 1836 : type du L: Eydouxi Valen-
ciennes mss.) ; van Diemen (Quoy et Gaimard, 1829) ;
hab.? (coll. Cloué, 1850; coll. Petit, 1873; D' Jousseaume,
19106).
LUCINA PICTA H. Adams.
1870. Loripes picla H. Apams, Shells Red Sea, P.Z:
SAIS ADIAT OR
1870. — — H. Ad, Mac ANpREwW, Rep. Test. Moll.
Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 4e
s., VI, p.445.
1870. — hirla (sic) H. Ad. von Martens, Zoolog. Record, p.
174.
1886. Lucina picta H. Ad., Cook, Test, Moll. Suez, Ann.
Mag. Nat. Hist., 5e s., XVIÏIL, p:
99: 1
1916. — — _ Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull.
Mus.“histnat XXII, p.127
On trouve dans la Mer Rouge d’autres Lucines éden-
tules, qui, ayant, avec le même contour et le même
aspect que le L. edentula, une taille assez faible (seule-
ment une dizaine de millimètres), sont parfois teintées
par des rayons discontinus d'un fauve très pâle : elles
correspondent, par suite, à la forme décrite par
H. Adams sous le nom de Loripes picta W.
M. le D' Jousseaume a fait remarquer que cette der-
nière coquille, dont la coloration, visible seulement chez
les individus très frais, disparait après un certain temps,
paraît bien voisine du L. bullula Reeve (rapprochement
suggéré aussi par A.-H. Cooke) et du L. fragilis Phil. ®.
(1) Ce nom a été déformé en Z. hîirta par von Martens dans le Zoolo-
gical Record de 1870, p. 174.
(2) On verra plus loin qu'effectivement le Z. bullula Reeve (1850, Conch.
Icon., pl. X, fig. 35) est, pour certains auteurs, une espèce de l'Océan
Indien et, pour d’autres, un synonyme du ZL. fragilis Phil., de la Médi-
terranée.
TEE de
Il semble bien, en tout cas, que sauf la taille et la
coloration, d’ailleurs fugace, aucun caractère ne per-
metle de séparer spécifiquement le L. picta du L. eden-
tula et que, par suite, ce pourrait en être également une
variété : dans picta, en effet, comme dans edentula, le
ligament est plutôt externe el inséré sur une nymphe
formée par l'épaississement du bord cardinal, tandis que
dans L. fragilis Ph., il est presque interne et enfoncé
dans une rainure étroite ().
Coll. du Muséum. — Suez (D' Jousseaume, 1916).
LUCINA SCHRAMMI Crosse.
1876. Lucina Schrammi CRossE, Journ. de Conchyl., XXIV,
p. 166.
1878. — — Crosse, ihid., XVI, D. 328, pl. X,
fig. 6.
1883. Loripinus — (Cie DI MONTEROSATO, Conch. iitt.
Medit., Nat. Sicil., INT, p. 91.
1885. Cryplodon barbatus E.-A. SMirH (non Rve.), Rep.
« Challenger » Lamellibr., p.
190.
1901. Lucina Philippiana DaLr (non Rve.;, Synopsis Luci-
NAGE}APTOCALESANat ANUS:
XXII, p. 802.
MÉENE Nd repré entr tTés0-eConch Icon apl. NV
fig. 23 a-b) sous le nom de L. Philippiana une forme
(1) Dans son mémoire sur les Mollusques recueillis par le Dr Faurot
dans la Mer Rouge (1888, Mém. Soc. Zool. France, I, p. 210). M. le
Dr Jousseaume mentionne, comme provenant des plages soulevées de l’île
Cameran, plusieurs valves qu'il rapporte au Lucina globularis Lk. : dans
des notes manuscrites qu'il a bien voulu me communiquer, il range cette
espèce dans les ZLoripes (auct., non Poli), en même temps que les
L. picta H. Ad., globosa auct. (non Forsk.), pila Rve., tumida Ryve.: il
s'agit donc certainement d’une forme édentule, c’est-à-dire d’un Lucina
s. str. (Lamarck, 1799, non 1801) et il est probable que la forme que
M. Jousseaume a eue en vue est une simple variété de l’edentula. — Au
contraire, le véritable L. globularis Lk. est un Diplodonta.
D’après la façon dont H. Adams comprend, lui aussi, le groupe des
Loripes (auct., non Poli), son Loripes decussata (1870, P. Z. S. L., p. 7)
de la Mer Rouge doit être également une espèce édentule : la figure qu'il
en donne attribue à cette coquille une forme bien spéciale, et d'autre
part la sculpture serait décussée.
M RATES
dont il n'indiquait pas l'habitat, mais qu'il pensait être
celle figurée par Philippi (Abbild. Conch., pl. I, fig. 1)
comme L. edentula. Aussi a-t-elle été identifiée avec
raison par M. Lynge à cette espèce Linnéenne des Indes
orientales.
Au contraire, pour M. Dall, le L. Philippiana Rve. =
edentula Phil. (non L.) est la coquille des Antilles appelée
L. Schrammi par Crosse (,
Grâce à l’obligeance de MM. Ph. Dautzenberg et
H. Kischer, j'ai pu examiner, dans la collection du
Journal de Conchyliologie, le type de ce L. Schrammi :
cette espèce, bien distincte d’ailleurs du L. chrysostoma
Meusch. par sa coloration blanche à l'intérieur comme
à l'extérieur, se différencie par sa coquille subanguleuse,
el non arrondie, de chaque côté du bord cardinal et
surtout par son ligament qui est développé, en arrière
des sommets, sur toute la longueür de ce bord dorsal,
tandis que, dans la forme figurée par Philippi et par
Reeve, il n’occupe que la moitié de celte étendue.
LUCINA CHRYSOSTOMA Meuschen.
1784. Venus edentula CHEMNITZ (non JLinné), Conch.
Cab., VII, p. 34, pl. 40, fig. 47-
429.
1787. Tellina crysostoma MeuscueN, Mus. Gevers., p. 482.
1792. Venus edentifla GMELIN (non I.), Syst. Nat., éd:
XIII, p. 3280.
1807. Anodonlia alba Link, Beschr. Rostock Sammi.,
P. 90.
1818. Lucina edentula ; LAMarck (non [.), Anim. s. vert.,
V, p. 540.
1830. — — Desuayes (non L.\, Encycl. Mé-
thod., Vers, II, p. 372,
(1) Une jeune valve, en mauvais état, recueillie aux Bermudes par le
« Challenger » et déterminée par E.-A. Smith (1885, Rep. « Challenger »
Lamellibr., p. 190) comme Cryptodon barbatus Rve. [Lucina] a été
reconnue postérieurement par lui (1901, in Dall, Synopsis Lucinacea,
p. 789 et 802) pouvoir appartenir à un exemplaire de ce L. Philippiana.
20e
1835. Lucina edentula
1845. — chrysostoma (Meusch.),
1850. — edentula
1853. — —
1853. Loripes chrysostoma Meusch.,
,1857. — — ns
1869. Lucina = _
1872. Loripes edentula
1878 — chrysostoma Meusch.,
1886. Lucina edentula
1900. — --
1901. —- chrysostoma Meusch.,
1901. — — _
1903. — —
1915: — edentula Lk.,
DEsHAYEs (non L.), in LAMARCK,
Anim. s. vert... 2e160:, VI, Mp:
224.
HANLEY (non L.), Cat. Rec. Biv.
SD D:
PaizipPi, Zeitschr. f. Malak., II,
p. 181.
Pairippr, Abbild. Conch., II, p.
206, Lucina, pl. I, fig. 3.
R&eve (non L.), Conch. Icon., pl.
IDNTENCE
C. B. Apams (non L.), Cat. Lucina
West Indian, Contrib. Conchol.,
D. 244.
D'ORBIGNY (non L.), in SaGrA, Hist.
Cuba, Moll:, II, p. 299.
Môrcm, Cat. Conch. Yoldi, Il, p.
32.
H. et À. ApamMs, Gen. Rec. Moill.,
IT, p. 409.
Preirrer, Conch. Cab., Vencracea,
p. 266, pl. 20, fig. 8-10.
‘Trvon (non L:), Proc. Acad. Nat.
SemPntad eXNIVE AD 80:
ARANGO, Contr. fauna malac.
Cuba, p. 257. nt
HKILPRIN (non L.), Trans. Wag-
ner Fr. Inst, I, p. 102:
DAUTZENBERG (non L.), Crois.
« Chazalie », Moll., Mém. Soc.
Zool. France, XIII, p. 258.
DaLL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Muüs., XXIII, p. 802.
DaLz et SiMPsox, Moll. Porto Rico,
Bull. U. S. Fish Comm., XX, p.
492.
Dazz, Tert. Fauna Florida, p.
1354.
Lamy (non L.)}, Bull. Mus. hist.
nat, XXI, p. 134.
Le L. chrysostoma Meuschen [Tellina], des Indes occi-
dentales, a été figuré par Chemnitz sous le nom de Venus
edentula L., mais il se distingue de cette espèce Lin-
DU Se
néenne par la coloration orangée de l'intérieur des
valves, par le plateau cardinal très large, par la cicatrice
Charnière de Zucina chrysostoma Meuschen (valve droite).
musculaire antérieure allongée el s'écartant peu de la
ligne d'impression palléale.
Lamarck, faisant la même confusion que Chemnitz,
a attribué aussi, dans les « Animaux sans vertèbres »
l'appellation de Lucina edentula à cette coquille des
Antilles de couleur « jaune d’abricot en dedans ».
Or, il a étiqueté L. edentula, dans la collection du
Muséum de Paris, deux cartons comprenant trois indi-
vidus. Deux de ces spécimens, l’un, décapé, mesurant
63x57 mm., l’autre, ayant 44 mm. de largeur comme
de hauteur, sont effectivement des L. chrysostoma. Mais
le troisième échantillon, plus pelit, 34x31 mm., est, au
contraire, un véritable L. edentula, car, par Sa coloration
entièrement blanche, son plateau cardinal étroit, son
impression musculaire antérieure courte et divergente
vers l’intérieur des valves, il correspond bien à la défini-
tion donnée pour cette forme par Philippi.
Coll. du Muséum. — Deux coquilles déterminées à
tort par Lamarck L. edentula.
Beaufort [Caroline du Nord] (Sanderson Smith, 180);
Cuba (P. Serre, 1910) ; Santiago de Cuba (de Boury,
1913) ; Jamaïque (coll. Ballot, 1887) ; hab. ? (coll. Cloué,
?
1850 ; Musée des Colonies, 1900 ; D' Jousseaume, 1916).
RO
D'après M. Dall (1901, Syn. Lucinacea, p. 796, 802, 803),
le Lucina edentuloides Verrill (1870, Amer. Journ. Sc.
Arts, XIX, p. 226), qui serait peut être le L. capax Car-
5
penter (1864, Suppl. Rep. Moll. W. Coast N. Amer.,
p. 593), est une forme du golfe de Californie rappelant
beaucoup le L. chrysostoma, mais à sommets plus rap-
prochés du centre des valves, el le Loripes bialata Pilsbry
(1895, Cat. Mar. Moll. Japan. coll. Stearns, p. 133, fig.),
du Japon, est également une espèce très semblable, où
les sommets sont tout à fait médians.
Le Lucina malum Reeve (1850, Conch. Icon. pl. V,
fig. 26), des Philippines, ressemble aussi beaucoup au
L. chrysostoma par Son contour suborbiculaire, sa
coloralion jaune, et sa charnière édentule.
LUCINA (LORIPINUS) FRAGILIS Philippi.
1814. Venus edentula BrGccHI (non Linné), Conch. foss.
Subapenn., II, p. 552.
1829. Tellina gibbosa O.-G. Cosra (non Linné), Catal.
Sistalest Sicile Dre
1836-44. Lucina fragilis Pæixiepr, Enum. Moll. Sicil., I, p.
SAT ND. 25:
1836. Loripes gibbosus SCACCI (non Gmel.), Catal. Conch.
Regn. Neapol., p. 5.
1845. Lucina fragilis Pricippr, Zeitschr. f. Malak., IT,
p. 181.
1848. — — Phil. Drsutayes, Explor. scient. Algérie,
Mol}. Acéph., pl: LXXIX, fig.
5-7.
1867., — laclea WeEiNKAUFE (non L.), Conch. Mil-
telm’;.1, p-165:
1867. — bullula (Rve. ?), Hipazco, Cat. Moll. test. mar.
Espagne, Journ. de Conchyl.,
NPD 157
1869. — lactea Prxirrer (non L.), Conch. Cab.
Veneracea, p. 28, pl. Æ, fig. 3.
1870. — fragilis Phil., HipALGo, Mol. mar. España, p.
146, pl. 74, fig. #4.
1872. Loripes — ee p1 MowrerosaTo, Not. Conch. foss.
Mte Pellegrino, p. 23.
: 4
LA 0e
1875. Loripes fragilis Phil., DI MONTEROSATO, Nuov. Riv.
: Conch. Medit., p. 13.
1877. — — — DI MONTEROSATO, Conch. Civita-
vecchia, Ann. Mus. Civ. St. Nat.
Genova, IX, p. 413.
1877. Di MONTEROSATO, Cat. Conch. foss.
Mte Pellegrino, Boll. R. Com.
Geol:, p. 5.
1878. pI MONTEROSATO, Enum., e sinon.
Conch. Medit., p. 69.
1881. — — — JerFREYs, Moll. « Lightning » a.
CAPOTCUDINEM EXD PPS
p. 700.
1883. Loripinus — — pi MonNrErosATO, Conch. lilt. Me-
dit, Nat. Sicil., Il, p.91:
1884. DI MONTEROSATO, Nom. gen. e.
SDÉCANDAE
1886. Lucina — — LocArD», Prodr. malac. franc.
È Moll. mar., p. 463.
1892. — — —— Locarp, Coq. mar. côles France,
p. 314.
1898. - Locarp, Exp. Scient. « Travail-
leur » et « Talisman », Moll.
test., Il, p. 28.
1898. — — — Bucquoy, DAUTZENBERG, DOLLFUS,
Moll. Roussillon, Il, p. 626 et
805.
1901. L.(Loripes)— — DorLrus et DAUTZENBERG, Pélécyp.
Mioc. N.-0. France, Journ. de
Conchyl., XLIX, p. 250.
1901. L. {Loripinus) — Dazr, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXIII, p.802:
1966. —— — — DAUTZENBERG et H. Fiscner, Moll.
drag. Ouest Afriq., Rés. Camp.
Sc. Pce de Monaco, fasc:
XXXII, p. 91.
1917. Loripinus — — pi MonTErosaro, Moll. Tripolita-
nia, Boll. Soc. Zool. Ital., 3e s:,
INMpD'wT:
Le Lucina fragilis Phil. — gibbosa Scacchi est une
coquille méditerranéenne peu commune, qui à été ren-
contrée aussi dans l'Atlantique, aux îles du Cap Vert.
Cette espèce se distingue nettement du L. lactea Poli,
car elle est plus renflée, plus transparente et plus petite;
Lg: AE
c'est d’ailleurs le type de la section Loripinus Monte-
rosato : les valves sont minces el très convexes, 11 n’y à
pas de dents à la charnière el le ligament est presque
interne dans une rainure étroite.
Coll. du Muséum. — Marseille (D' Jousseaume, 1916):
Corse (D' Jousseaume, 1916); Naples (coll. Petit, 1873);
Palerme (D' Jousseaume, 1916). — Coll. Locard, 1905 :
Saint-Tropez, Saint-Raphaël, CGivita-Vecchia, Oran,
ATZeW. .
BENL vhullula Reeve" (180 FConch:%Icon:;1EDI2XK,
fig. 35) 4), qui, pour E.-A. Smith (1885, Rep. « Chal-
lenger » Lamellibr., p. 189) et M. Lynge (1909, Danish
Exped. Siam, Mar. Lamellibr., p. 168), est une espèce
de l'Océan Indien (Port Essington, Amboine, Siam) D,
a élé considéré par d’autres auteurs, MM. Hidalgo (1867),
de Monterosato (1877, 1878, 1883), Dollfus et Dautzenberg
(1901), Dall (1903), Dautzenberg et H. Fischer (1906)
comme un synonyme du L. fragilis de la Méditerranée &).
(1) Reeve (1850, Loc. cit., pl. X, fig. 58) a signalé de l’île Maurice un
L. ovulum, qui à également une charnière édentule et dont il reconnaît
lui-même la ressemblance avec L. bullula : d'après Angas (1867, P. Z.
S. L., p. 926) ce pourrait être le jeune du L. tumida Rve. Tryon (1872,
Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., XXIV, p. 89) a confondu ces deux formes
ovulum et tumida avec le L. globularis Lk., qui est un Diplodonta.
(2) E.-A. Smith place cette espèce dans le genre Cryptodon Turton=
Axinus Sowerby : il lui compare une forme du nord des îles de l’Ami-
rauté, qu'il décrit sous le nom de Cryplodon: Watsoni (1885, Rep.
« Challenger », p. 188, pl. XIV, fig. 1-1 4) et qui doit être également un
Lucina s. str.
De même, une espèce des îles Fidji, ornée de lignes rayonnantes d'un
rouge pâle et appelée par E.-A. Smith (1885, ibid. p. 191, pl. XIV,
fig. 4-4 4) Cryptodon rufolineatus, paraît être aussi un ZLucina s. Str.
(3) Pleiffer (1869, Conch. Cab., Veneracea, p. 273) réunit aussi au
L. fragilis la forme figurée par Reeve pl. X, fig. 35, mais il en déforme
le nom en bullaba : cette appellation L. bullata avait été déjà employée
par Philippi (1850, Abbild. Conch., III, p. 101, pl. II, fig. 1) pour un
Lucina s. str. qui paraît n'être qu'un ZL. edentula L., de taille moyenne,
à région antérieure particulièrement atténuée.
Enfin Dunker (1866, Novit. Conch., p. 76, pl. XXVI, fig. 1-3) a donné à
un Diplodonta de Ceylan le nom de D. bullata.
5 Ne
Von Martens (1876, Conch. Westafrika, Jahrb. Deutsch.
Malak. Ges., IL, p. 246) a signalé de l'Afrique occidentale
un Lucina sp. extrêmement voisin du L. fragilis Phil.,
qui a été décrit par M. Dautzenberg (1910, Contr. faune
malac. Afriq. occ.. Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXIV,
p. 149,-pl: IV, fig..13-14; 1912, Miss. Gruvel-côte*oce:
Afriq., Ann. Inst. Océanogr., V, fasc. IIT, p. 99) sous le
nom de Lucina subfragilis.
Une petite.espèce de Porto-Rico, décrite par MM. Dall
et Simpson (1901, Moll. Porto-Rico, Bull. U. S. Fish
xomm.,.XX, p. 492; 1901, Dall, Syn. Lucinacea, p. 803
et 823, pl. XL, fig. 3), le Lucina phenar, qui, par ses côtes
concentriques espacées, offre l’aspect extérieur d'un
jeune Phacoides pensylvanicus L., ressemble, d'autre
part, beaucoup à un Loripinus par ses valves minces
renflées et par sa charnière édentule, mais, en raison
de son ligament externe, c’est bien un Lucina $. str.
Genre PSEUDOMILTHA P. Fischer, 1887.
Le genre Pseudomiltha P. Fischer, 1887, dont le type
est le L. gigantea Desh. [Eocène], a une coquille subor-
Charnière de Pseudomiltha floridana Conrad (valve droite).
biculaire offrant la forme extérieure des Phacoides, mais
les dents de la charnière sont entièrement obsolètes.
MM. Cossmann et Peyrot (1911, Conch. Néog. Aqui-
laine, Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXV, p. 251) insistent,
en outre, sur ce fait que le bord dorsal présente en
arrière du crochet, sur toute la longueur de l'aire liga-
mentaire, une interruption caractéristique qui laisse le
ligament à découvert.
Ce genre à charnière complètement édentule se dis-
tingue de Lucina s. str. par l'existence de nymphes liga-
mentaires très saillantes.
Je lui rattache la subdivision suivante :
Section Megarinus Brugnone, 1880, type : Lucina
lransversa Bronn. — Coquille anguleuse en avant, à
charnière édentule, à lunule excavée, à sommets
contournés et aigus. — Ce groupe est, d'après M. Dall
(1901, Synopsis Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII,
p. 784), très voisin de Thyasira s. str. : le test est plus
solide, le ligament et le résilium profondément enfoncés,
mais non internes, sont supportés par de longues
nyvmphes plus saillantes que dans les Thyasira (piques,
mais il existerait des passages insensibles encre les
espèces des deux groupes. Au contraire, P. Fischer (1887,
Man. de Conchyl., p. 114%) fait de Megarinus une sub-
division de Lucina s. str., tandis que MM. Cossmann el
Peyrot (1911, Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXV, p. 268) le
regardent comme une simple section du genre Miltha :
mais c'est plutôt des Pseudomiltha qu'il me parait se
rapprocher.
PSEUDOMILTHA FLORIDANA Conrad.
1833. Lucina floridana CONRAD, Amer. Journ. Science,
XXIIT, p:344.
1872. Loripes — Conr., TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi-
lad., XXIV, p:89.
1886. — — — HEtLPRIN, Trans. Wagner Fr.
Inst 1D108:
1901. Phacoides [Pseudomiltha) — — Darr, Synops. Lucinacea, Proc.
U: S: Nat. Mus., XXIII, p. 809.
1903. — — — Dazc, Tert. Fauna Florida, p.
1378.
LL pas
Cette espèce de la Floride et du Texas possède une
coquille orbiculaire, aplatie, ornée de stries d’accroisse-
ment assez grossières et recouverte d’un épiderme
papyracé jaune pâle : elle a une charnière complètement
édentule et elle est rangée par M. Dall dans le groupe
des Pseudomiltha.
Coll. du Muséum. — Floride (D' Jousseaume, 1916) ;
Pointe-à-Pitre [Guadeloupe] (Beau, 1857); hab.? (coll.
Petit, 1873).
Le Lucina barbala Reeve (1850, Conch. Icon., pl. IV,
fig. 16 a-b), avec sa coquille aplatie, à stries d'accroisse-
ment grossières, à épiderme fibreux peu épais et à dents
de la charnière presque obsolètes, me parait extrême-
ment voisin où même identique.
En 1885, E.-A. Smith (1885, Rep. « Challenger » Lamel-
libr., p. 190) faisait du L. barbata Rve. un Cryptodon
et lui rapportait une valve recueillie par le « Challenger »
aux Bermudes. Mais, d’après M. Dall (1901, Synopsis,
p. 789), Smith est revenu sur son opinion et cette valve
appartiendrait à un exemplaire jeune entrainé de L. Phi-
lippiana Rve. (ou plus probablement de L. Schrämmi
Cr., comme il a été dit ci-dessus, p. 86).
En tout cas, L. barbata est une forme probablement
édentule, se classant soit dans les Lucina s. str., soit
plutôt dans les Pseudomiltha.
C'est donc à tort que von Martens (1880, in Môübhius,
Beitr. Meeresf. Mauritius, p. 321), puis M. Lynge (1909,
Danish Exp. Siam, Mar. Lamellibr., p. 168) ont assimilé
le L. barbata au L. clausa Ph., chez qui Philippi indique
des dents latérales bien développées, notamment du côté
antérieur, et qui, ressemblant beaucoup au L. lactea Pol,
doit être un Loripes W.
(1) Une autre espèce, le Lucina anatinelloides Reeve (1850, Conch. Icon.,
pl. IV, fig. 19), des Indes Occidentales, qui ressemble également par son
aspect extérieur aussi bien au L. floridana qu'au L. clausa, et pour
es |
OR
Le Lucina tellinoides Reeve (1850, Conch. Icon., pl. IX,
fig. 56), de la côte Occidentale Américaine (depuis la
Basse-Californie jusqu'à Guayaquil), avait d’abord été
placé par M. Dall en 1899 (Synops. Diplodontidæ, Journ.
of Conchol., IX, p. 245) parmi les Diplodonta s. Str., mais
en 1901 (Synops. Lucinacea, Proc. U. S. Nat. Mus.
XXIII, p. 812) 1l l'a considéré comme un Pseudomiltha
très semblable au P. floridana Conr., mais plus élégant,
avec un épiderme jaune brillant 4).
PSEUDOMILTHA CORRUGATA Deshayes.
1840. Lucina Martini BARTHÉLÉMY, mss., in Coll. Mus.
Paris.
1843. — corrugala . DEsHAYES (non Dunker), Mag.
Zool. Guérin-Menev., Moll., pl.
82.
1850. — Phihippinarum Hanl.,, Rexve, Conch. Icon., pl. IV, fig.
18 a-b.
1856. — — HANLEY, "Cat. Rec. Biv. Sh., p.
348, pl. XIV, fig. 18.
1857. Loripes o — H. et A. ApAMs, Gen. Rec. Moll.
IT, p. 469.
1872. -— —- — TryON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi-
lad., XXIV, p. 90.
1887. Lucina (Anodontia) — — VON MARTENS, Shells, Mergui,
Journ. Linn. Soc. Lond., Zool.,
XXI, p. 174 et 209.
1895. Cryplodon — — E.-A. Smitra, Nat. Hist. « Investi-
gator », Moll. Bay Bengal, Ann.
Mag. Nat. Hist., 6° s., XVI, p.
13.
1897. Lucina _ — von MARTENS, Süss u. Brackw.
Moll. Indisch. Archip., in WE-
BER, Zool. Ergebn. Reise Nie-
derl. Ost. Ind., IV, p. 229, pl-
XI, fig. 3-4.
laquelle aucun renseignement n'est donné sur la charnière, est placé
de même par H. et A. Adams (1857, Gen. Rec. Moll., II, p. 469) dans
les Loripes.
(1) Avec ce L. tellinoides, Carpenter paraît d’ailleurs avoir confondu
une espèce différente, le Felaniella sericata KRve. (voir plus loin).
= 00e
1901. Lucina corrugata Desh., Darz, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 814.
1905. — -- — HipALGo, Cat. Mol. test. Filipinas,
Rev. R. Acad. Cienc. Madrid,
HE. 09;
1909. _ — — H£pLey, Mar. Fauna Queensland,
Austral. Assoc. Adv. SC., p. 347.
1918. — — — Hrpzey, Moll. N. West. Austr.,
Proc. R. Geogr. Soc. Australa-
tia, 1916-17, p. 4.
Le Lucina corrugata, que Deshayes croyait être de
Californie, appartient, en réalité, à la faune Indo-
Pacifique (Mergui, Singapour, Philippines, Queens-
land) : c’est, en effet, la forme appelée par Hanley L. Phi-
lippinarum 0).
La collection du Muséum renferme un exemplaire de
cette espèce qui a été rapporté de Sumatra en 1840 par
le capitaine Martin et qui a recu de Barthélémy, alors
directeur du Musée de Marseille, le nom, resté manus-
crit, de Lucina Martini.
Cette espèce possède une coquille quadrangulaire,
ornée d’une sculpture concentrique consistant en rides
lamelleuses régulièrement espacées.
Elle à une charnière édentule et elle a, en conséquence,
été placée par H. et A. Adams dans le groupe des
Loripes (auct. non Poli) = Lucina s. str. (Lamarck,
1799) : en raison de l'existence de nymphes très sail-
lantes, elle me paraît se rattacher plutôt au genre
Pseudomiltha.
Elle a, pour synonyme, selon E.-A. Smith (1895, Nat.
Hist. « Investigator », Moll. Bay Bengal, Ann. Mag.
Nat. Hist., 6° s., XVI, p. 13), la forme énigmatique appelée
Austriella sordida par Tenison Woods (1881, Trans. R.
Soc. Victoria, XVII p. 83, pl. I, fig. 10-11).
(1) Le nom Lucina corTrugata a été employé à nouveau par Dunker
(1882, Ind. Moll. Mar. Japon., p. 216, pl. 8, fig. 9-11) pour une espèce
Japonaise différente.
2 Op te
D'autre part, von Martens (1887, Journ. Linn. Soc
Lond. Zool., XXI, p. 174), a rattaché, comme variété
naine, à ce L. Philippinarum Hanl. un L. induta Sto-
liczka 4), de Port Canning [près Calcutta}.
Coll. du Muséum.
Sumatra (Bathélémy, 1840: co-
F tvpe du L. Martini Barth.); Philippines (D' Jousseaume,
1916); Manille (Liautaud, 183); Tahiti (Duperrey, 1839).
PSEUDOMILTHA (MEGAXINUS) TRANSVERSA Bronn.
1825. Lucina yibbosula
1832. — transversa
1836-44. -- me
1853. Diplodonta lævis
1870. Lucina transversa
1872. Cryplodon —
1872. Loripes 12:
18%. Lucina nu
1877. Axinus (?) —
1878. Loripes —
{SS0. Megaxinus —
1886. Lucina =
Gr
BasrEroT (non Lamarck), Descr.
géol. bassin tert. S.-0. France,
Mém. Soc. hist. nat. Paris, II,
Dao
BRON\N, Ergebn. naturh.-ükon,
Reïs., Il, p.603:
Paripri, Enum. Moll. Sicil., I, p.
RO Di INTER Cle D26:
Porrez et MicHaAup, Gal. Moill.
Mus. Douai, II, p. 205.
Eicaxwarp, Lethæa Rossica, III,
DAS DIV PATITENTe
Hœres, Tert. Moll. Wien. Beck.,
DÉMO 0220 MDIMRRNIV TL Me
a-d.
TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi-
lad.;-XXIV/ "p.192:
pt MoxrErosATo, Not. Conch, foss.
Mt Pellegrino, p. 23 et 36.
DI MontTERoSATO, Nuov. Riv.
Conch. Medit., p. 14.
DI MONTEROSATO, Cat. Conch. foss.
Mte Pellegrino, Boll. R. Com.
Geol., p. 6.
pr MonreERosATO, Enum. 6 sinon.
Conch. Medit., p. 69.
3RUGNONE, Boll. Soc. Malac. Ital.,
VI, p. i46.
Locarn, Prodr. malac. franc.
Moll. mar., p. 464.
(1) L'appellation Lucina induta a été reprise par M. Ch. Hedley (1907,
363, pl. LXVI, fig. 11-12) pour une tout autre
Rec: Austral. Mus., VI, p.
forme Australienne.
LE.
EE Or
1891. Megaxinus lr'ansversus Br., pr Monrerosaro, Moll. foss. qua-
tern. S. Flavia, Nat. Sicil., X,
Do:
1892. Lucina — — LocARD, Coq. mar. côtes France,
D:0919:
158 — — Bucouox, DAUTZENBERG, DOLLFUS,
Moll. Roussillon, I, p. 805.
1904. Megaxinus — -- ParLary, Add. faune malac. g.
Gabès, Journ. de Conchyl., LIT,
p. 247.
Var. appendiculata Locard.
1898. Lucina (Loripinus) appendiculata LocArp, Exped. Scient. « Tra-
vailleur » et « Talisman », Moll.
test., II, p. 2%, pl. XIII, fig.5-
1e.
Locard a décrit sous le nom de L. appendiculata une
espèce draguée par le « Talisman » dans les parages des
Canaries et du Cap Vert : d'assez grande taille
(environ 35 mm), elle ressemble par son aspect
extérieur au L. lactea Poli, elle en diffère par son contour
à région antérieure plus ou moins rostrée et surtout par
sa charnière dépourvue de dents : en raison de ce dernier
caractère Locard la plaçait dans le groupe des Loripinus,
mais, comme le ligament est inséré sur une nymphe sail-
lante, elle se rapproche plutôt des Pseudomiltha.
Cette forme me paraît d'ailleurs une simple variété
major du Lucina transversa Bronn (), à coquille angu-
leuse en avant, à sommets saillants incurvés en avant, à
lunule très profonde, à charnière édentule, à impression
musculaire. antérieure linéaire et oblique.
Cette espèce tertiaire, vivant actuellement dans la zone
(1) Le nom de Lucina transversa a été employé à nouveau récemment
par E.-A. Smith (1916, Pelecyp. Philippines, Proc. Malac. Soc. London,
XII, p. 18. pl. I, fig. 9-10) pour une espèce des Philippines qui est voisine
de L. (Myrlea) fabula Rve.
ES: ESS
coralligène de la Méditerranée, a été rangée successive-
ment par M. de Monterosato dans les Axinus (1877) et
dans les Loripes (1872 et 1878), puis elle a été prise par
Brugnone (1880) pour type de son genre Megarinus. qui
comprend également une espèce littorale du golfe de
Gabès, le M. unguiculinus Monterosato mss. (1904, Pal-
lary, Journ. de Conchyl., LI, p. 247, pl. VIL fig. 21-23).
Coll. du Muséum. — Dragages du « Talisman » (1883)
aux Canaries et au Cap Vert (types du L. appendiculata
Locard).
Genre LORIPES Poli, 1791.
HncGnre. Loripes wocréépar Polti, ‘en01791, [non
Schweigger, 1820] pour son Tellina lactea (= Lucina
lucinalis Lk.), a été adopté par Oken en 1815, puis par
Cuvier en 1817, et il a pour synonymes Ligula Menke,
1830 [rion Montagu, 1803], Lucinida d'Orbigny, 1846, el
T'hyalira (pars) Leach, 1847 [non Hübner, 1816]. Il se
caractérise ainsi : |
Coquille suborbiculaire, renfiée ou comprimée, mince,
à sculpture faible consistant en stries concentriques.
Aréas dorsales antérieure et postérieure en général
assez peu nettement indiquées.
Une lunule assez profonde, étroite et allongée.
Ligament obsolète, presque ou complètement interne.
iésilium séparé du ligament et complètement interne,
profondément enfoncé dans une fossetle qui coupe 9bli-
quement le plateau cardinal.
(1) Gray (1847, P. Z. S. L., p. 195) distingue trois genres réunis par Leach
sous le nom Thyatira :
10 Thyasira Leach, 1817 [=Thyatira Leach, 1819=Thialtisa Leach, 1819] =
Cryptodon Turton=Axinus Sowerby : type Thyasira flexuosa Mig.
20 Thiatira Leach, 1S19=Phacoides Blainville: type Venus spuria
Gmelin —=Phacoides borealis L.
30 Thiatisa Leach, 1819=Loripes Poli: type Loripes lacteus Poli.
—— 400 —
“harnière portant à gauche deux dents cardinales [2 a
et 4b] el à droite une seule dent cardinale [3 b], lar-
térieure de ce côté étant habituellement absente.
LAr VADE
Charnière de Loripes lacteus Poli.
V.G., valve gauche : 2a et 4b, dents cardinales; ZA1rr et LArv, dents latérales.
V.D., valve droite : 3b, dent cardinale; ZAr, dent latérale.
Dents latérales : antérieures [L A 11, L A 1v, L A 1,] par-
fois rudimentaires, souvent obsolètes, postérieures
habituellement absentes.
Impression musculaire antérieure à digitalion longue
el étroite. |
3ord des valves lisse.
LORIPES LACTEUS Poli (non Linné) = LUGINALIS Lamarck.
1791. Loripes in T'ellina lactea Porr (non Linné), Test. utr. Sicil.,
S lip:
795. Tellina lactea Pozr (non L.), ibid., Il, p. &; pl:
XV, fig. 28-29.
OS ee lee CAR Pre anne Encycl. Méthod., Vers, pl. 286, fig:
1 a-c.
1799. Tellina laclea Poli, PuzTENEY, Cutal. Dorsetsh., p. 29:
1813. — — — PuLTENEY, ibid., 2e-éd., p. 30, pl
Venise
IS NTOTULES MERE OKEN, Lehrb. Naturg., III, Zool.,
jo aile
1817. Cuvizr, Règne Animal, Il, p. 482.
ISIS. Amphidesma lucinalis LAMARCK, Anim. s. vert., V, p. 491.
1818. Lucina lactea (L.) Poli, LAMARCK, ibid., p. 542.
1822. — — — TurroN, Conch. Dith. Bril., p. 112,
DL AIT ATEN ZE:
1822. — leucoma TürTON, ibid., p. 113, pl. VIL fig:
» S.
1825.42: | Amphidesma) pellucida BLaAINvILLE, Man. Malac., p. 551.
Pa
*
a"
L 4
k
1826.
1528.
1830.
1S36-4
1842.
184%.
1847.
1847.
1548.
1818.
1849.
1850.
PCR
— 101 —
Lucina lactea LK.,
Loripes — --
Lucina amphidesmoides
tactea LK.,
— Poli,
Loripes
Thyalira — —
Thiatisa (sic)— —
Lucina — —
— lactoides
— laclea TK;
— leucoma Turt.
1857. Loripes lactea auct.,
1863-69. — = _
1867.
1867.
. Loripes
Lucina leucoma Turt.,
lactea (L.) auct.,
(L.). Poli,
PAyRAUDEAU, Cat. Moll. Corse, p.
A1.
Fcrmic, Hist. Brit. Anim. p.
430.
DesxayEes, Encycl. Méthod., Vers,
HER
Paiiprei, Enum. Moll. Sicil., I, p.
SH I DENeS.
Haxzey, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 6.
PotiEz et MicHaup, Gal. Moil.
Nius. Douai, p. 205.
LrAcH, în Gray, Ann. Mag. Nat.
HIS XXE ner
CAMP S AE MD M0
D£sxayes, Explor. Scient. Algérie,
Moll. Acéph., pl. LXXVIIT, fig.
6-7.
Desxaves, ibid., pl. LXXX, fig.
1-4.
MippeNporrr, Beilr. Malac. Ros-
sica, Mém. Acad. Imp. Sc. St-
. Pétersbourg, 6° s., VI, p. 566.
DesHaAYEs, Tr. élém. Conchyl., I,
PE OA Mie al
REerve, Conch. Icon., pl. VIII, fig.
41.
H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll.,
IL p.409, pl 4e TN ab:
JurrreYs, Bril. Conch., II, p. 233,
DE VE Rte NE en MCE Eole
XXXII, fig. 44 a.
WEINKAUkF, Conch. Mittelm., I,
p. 167.
HIDALGO, Cat.
Espagne, Journ.
p. 41.
Prerrrer, Conch. Cab., Vencra-
cea, p: 274, pl. 2, fig. 46.
HipaLGo, Mol. mar. España, p.
146, pl. 74, fig. 5.
TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi-
lat NUIN ED AU;
Di MONTEROSATO, Not, Conch. foss.
Mte Pellegrino, p. 28.
DI MONTEKOSATO, Nuov.
Conch. Medit., p. 13.
DI MONTEROSATO, Enum. e sinon.
Conch. Medit., p. 69.
Moll. test. mar.
de Conchyl.,
Riv.
— 102 —
1881. Loripes lacleus (L.) auct.. JerrReys, Moll. « Lightning » a.
KPOTCUPINE) EXD PAZ AS AI
p. 700.
1883. — — b1 MoNTrrosaTO, Conch. litt. Me-
dits INat Sicile IE 00
1886. Lucina leucoma Turt., Locarp, Prodr. malac. franc.
Moll. mar., p. 402.
1891. Loripes lacteus (L.) auct., DI MONTEROSATO, Moll. foss. qua-
tern. S. Flavia, Nat. Sicil.;X,
DR:
189. Lueina leucoma Turt., LOCARD, Coq. mar. côtes de
France, p. 313, fig. 293:
4 oo LocaRp, 1bid., p. 313.
1898. : — jeucoma Turt. Locarp, Exp. Sc. « Travailleur »
et « Talisman », Moll. Test., IL,
p. 281.
1898. Loripes lacteus (L.) Poli, 3UCQUOY, DAUTZENBERG, DOLLEFUS,
Moll. Roussillon, I, p. 621, pl:
LXXXIX, fig. 1-9.
1901. — lucinalis LK.. Darz, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 803:
1903. — _ — DaLL, Tert. Fauna Florida, p:
1356.
1912. Lucina = — JuRESs BROWNE, Proc. Malac. Soc.
Lond:; X,; p.814:
TO MENT ACLEQN (PO) IEK A UTAMY, Bull Mus hist mat,/%/P
‘ DAME D
D'une part, Lamarck a rapporté le Tellina lactea Linné
(1758, Syst. Nal. ed. X, p. 676) à deux espèces différentes :
son Amphidesma lucinalis (1818, Anim. s. vert, V,
p. 491) et son Lucina lactea (ibid., p. 542). D'autre part,
tout en mentionnant dans la synonymie de ce Lurina
lactea le Loripes lacteus Poli (1791-95, Test. Utr. Sicil.,
I, p. 31; Il, p. 46, pl. XV, fig. 28-29), il cite également ce
même Loripes dans celle d’une troisième espèce : son
Amphidesma lactea (An. s. vert., V, p. 491).
Récluz (1843, Rev. Zool. Soc. Cuv., p. 293; 1869, Act.
Soc..Linn. Bordeaux, XXVII, p. 54), qui a vu les iypes
des trois espèces dans la collection Lamarck, déclare
que l’une, l'Amphidesma lactea Lk., est un Scrobicu-
—.103 —
lariidé (D, mais que les deux autres sont bien des
Lucines :
1° L'Amphidesma lucinalis ® aurait été, en effet, basé
sur un exemplaire de Tellina lactea Poli, forme que
Récluz juge distincte de l'espèce Linnéenne de ce nom
et qu'il fait, à tort, synonyme de Lucina Desmaresti
Payr.
2 Le Lucina lactea Lk. est identifié par Récluz au
Tellina lactea Montagu (1803, Test. Brit., p. 70, pl. I,
fig. 4) qu'il regarde aussi comme différent de celui de
Linné et pour lequel il propose l'appellation de Lucina
(oripes) Gervillei [= L. antiquata Récluz, non
Sowerbv}, mais qui doit être réuni à l'espèce de Poli.
D'ailleurs, bien que cela ne soit pas mentionné dans
les « Animaux sans vertèbres », un carton de la collection
du Muséum de Paris a été étiqueté par Lamarck Lucina
lactea var. b : il porte deux valves et un individu complet,
indiqués comme provenant de l’île Saint-Pierre-Saint-
François (Australie), c’est-à-dire probablement du voyage
de Péron et Lesueur. Or, si la coquille entière, mesurant
23,9 x 23 mm., est exotique et me paraît devoir être rap-
portée au Lucina clausa Philippi (1850, Abbild. Conch.,
III, p. 101, pl. IL, fig. 2), les deux valves isolées qui ont
pour, dimensions respectives, l'une gauche, 17 x 16,
Pautre droite, 17 x 17 mm., sont des spécimens de
Loripes lacteus Poli, d'Europe.
(1) Récluz identifiait cet Amphidesma lactea Lk. au Scrobicularia
Cottardi Payr. En 1898, dans les Mollusques du Roussillon, II, p. 627,
MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus l’ont assimilé au Diplodonta rotun-
data Mig. Mais M. Dautzenberg m'a communiqué une note manuscrite
qu'il a prise, depuis lors, au Musée de Genève et d’après laquelle le type
de l'Amph. lactea est probablement un Syndesmya alba Wd., c'est-à-dire,
sinon le Scrob. Cottardi, en tout ças un Scrobiculariidé, conformément à
l'opinion de Récluz.
(2) Blainville (1825, Man. Malac., p. 551) à donné le nom de ZLucina
(Amphidesma) pellucida à la forme représentée dans les figures 1 a-c de
la planche 286 de l'Encyclopédie Méthodique, qui sont citées comme
référence iconographique par Lamarck pour son Amphidesma lucinalis.
or
Quant au nom de Lucina lactea Linné |[Tellina|, Récluz
le réservait pour une forme qu'il assimilait au Lucina
fragilis Philippi [= Loripes gibbosus Scacchi].
En réalité, le Tellina lactea Linné est très difficile à
élucider, la description Linnéenne étant beaucoup trop
incomplète.
Schroœter (1786, Einleit. Conchyl., IIT, p. 147) a cité
pour référence la figure 125°de la planche XITTAUE
Chemnitz (1782, Conch. Cab., VI, p. 130), qui indique une
coquille possédant une dent cardinale dans la valve
droite, et Hanley (1855, Ipsa Linn. Conch., p. 42), tout en
reconnaissant que le type Linnéen est insuffisamment
défini, regarde comme possible qu'il ait été représenté
dans la collection de Linné par un petit exemplaire de
Venus globosa (Forskal) Chemnitz (1784, Conch. Cab.
VIi, p,. 36, pl. 40, fig. 430-431) : aussi M. Dall (1903, Terb.
Fauna Florida, p. 1356) admet-il que le T. lactea L. est
ce Diplodonta globosa Forskal.
Philippi, de son côlé (1836-44, Enum. Moll. Sicil., I,
p. 34; IL, p. 25) considère le T'. lactea L. comme étant
identique à une autre espèce, son Lucina fragilis,
opinion adoptée par Récluz, puis par Weinkauff (1867,
Conch. Müittelm., L p: 165).
Mais MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus (1898, Moll.
Roussillon, IL p. 627) ont montré que ce L. fragilis est,
en tout cas, différent de la forme Méditerranéenne décrite
et figurée par Poli sous le nom de Tellina (Loripes)
lactea, qui a pour synonyme, d’après Forbes et Hanley
(1853, Hist. Brit. Moll., IL p. 57), le Lucina leucoma
Turton (1822, Conch. Ins. Brit., p. 113, pl. VII, fig. 8) el
pour laquelle M. Dall (1903, Tert. Fauna Florida, p. 1356)
propose d'adopter l'appellation de Loripes lucinalis Lk.
Enfin, le Lucina Desmaresti Payr. est encore une
coquille distincte, d'après MM. Bucquoy, Dautzenberg,
Dollfus.
—_— DE —
Il y aurait donc quatre espèces à ne pas confondre ( :
ij° T'ellina lactea Linné = Diplodonta globosa Forskal;
2° Lucina lactea (Récluz) Weinkauff — L. gibbosa
Bocacc. — Lfragilis Phil:
3° Lucina Desmaresti Payraudeau:;
4° Tellina lactea Poli — Lucina lucinalis Lk. = L. leu-
coma Turt.
Cetle dernière espèce, Lucina lactea Poli (non Linné).
qui a pour autre synonyme Lucina amphidesmoides
Desh. ®, est le type du genre Loripes Cuvier.
C’est une coquille assez solide et opaque, revêtue d’un
épiderme fibreux très mince. Elle se rencontre dans la
Méditerranée et dans lOcéan Atlantique depuis la
Grande-Bretagne jusqu'aux Canaries ®).
MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus prennent pour
forme typique du L. lactea celle qui a été figurée par
Poli; 1ls lui réunissent le Z. elata Locard et admettent
quatre variétés :
(1) Le nom de Lucina lactea a été employé à nouveau par A. Adams
(1855, P. Z. S. L., p. 2%5) pour une coquille Australienne appartenant au
genre Phacoides : afin d'éviter le double emploi, M. Tate (1897, Trans.
R. Soc. South Austral., XX, p. 48) a proposé d'appeler ZL. lacteola cette
autre espèce, à laquelle il assimile le L. concentrica Ad. et Ang. (non Lk.).
(2) D’après Deshayes lui-même (1835, Anim. s. vert., 2e éd., VI, p. 228,
note), il a nommé en 1830 (Encycl. Méthod., Vers, II, p. 375) Lucina
amphidesmoides l'espèce connue sous l'appellation de Lactea, tandis qu'il
réservait ce dernier nom pour le Diplodonta rotundata Montagu.
(3) M. G. B. Sowerby (1889, Journ. of Conchol., VI, p. 155) avait affirmé
que cette espèce serait assez abondante au Cap de Bonne-Espérance, où
se seraient rencontrés des spécimens semblables à ceux d'Angleterre.
Mais, d’après des mémoires ultérieurs (189, Mar. Shells South Africa,
P. 61; 1897, ibid., App., p. 26), M. Sowerby aurait confondu avec le
L. lacteus (qu'il identifie d'ailleurs à tort au L. fragilis Phil.) une forme
bien distincte, le L. clausus Phil.
D'autre part, parmi les Lucines recueillies dans la Mer Rouge par
M. le Dr Jousseaume, j'ai observé un Loripes lacteus (1916, Bull. Mus.
hist, nat., XXII, p. 149), mais ce spécimen est absolument unique et sa
présence peut être considérée comme accidentelle.
8
— 106 —
Var. lactoides Deshayes : plus arrondie, plus globu-
_leuse, plus mince, à ligament plus court;
Var. angulata Monterosato : à contour subanguleux
du côté postérieur;
Var. lenticularis Monterosato : bien arrondie, lenli-
culaire;
Var. tumida Brusina : renflée, avec stries d’accroisse-
inent bien visibles et un peu lamelleuses.
Récemment, M. de Monterosato (1917, Moll. Tripoli-
tania, Boll. Soc. Zool. Ital., 3° s., IV, p. 6) a indiqué une
var. squarrosa de la Hola Le
Coll. du Muséuin. — Deux valves déterminées par
Lamarck Lucina lactea var. b.
Manche (coll. Petit, 1873); Saint-Vaast; Saint-Pol-de-
Léon (coll. Petit, 1873); Morbihan (D' Jousseaume, 1916);
Loire-Inférieure (coll. Petit, 1873); La Rochelle; Portugal
(Barboza, 18 ?) ; Méditerranée (D' Jousseaume, 1916) ;
Etang de Berre (coll. Petit, 1873) ; Antibes (coll. Petit,
ru Nice; Corse (coll. Pelit, 1873); Naples (coll. Petit,
7); Sicile (coll. Petit, 1873); Palerme (D' Jousseaume,
nn Syracuse (D' Jousseaume, 1916): Sfax (Pallary,
1901); Brevilacqua [Adriatique] (coll. Petit, 1873); Corfou
(Olivier, 18 ?); île de Crète (Rollin, 1846); Mer Noire
(L. Rousseau, 1837); Mauritanie (A. Gruvel, 1908). —
Coll. Locard, 1905 : Cancale, Brest, Concarneau, Qui-
beron, Les Sables-d'Olonne, Arcachon, Saint-Jean-de-
Luz, Cette, Etang de Thau, Etang de Berre, golfe de Fos,
Marseille, Sanary, Saint-Henri, La Seyne, Toulon, Por-
querolles, Cannes, Ajaccio, Calvi Livourne, Naples,
Oran, Sfax.
LORIPES DESMARESTI Payraudeau.
1826. Lucina Desmaresi PAYRAUDEAU, Cat. Moll. Corse, p.
4L, pl. I, fig. 19-20.
1848. — luteola DESHAYES, Explor. scient. Algérie,
pl. LXXVII, fig. 1-4.
— 107 —
1863. Loripes lacteus auct. var. Des-
maresti Payr.,
187. — — auct. var. Des-
maresli Payr.,
1883. — Desmaresti Payr.,
1892. Lucina — Pa
1808. Loripes == ses
1917. = == =
JEFFREYS, Brit. Conch., Il, p. 233.
TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi-
lad., XXIV, p. 90.
pI MONTEROSATO, Conth. litt.
Medit., Nat. Sicil., III, p. 90.
Locarp, Coq. mar. côtes France,
D'r918:
Bucouoy, DAUTZENBERG, DOLLFUS,
Moll. Roussillon, II, p. 627, pl.
LXXXIX, fig. 10-13.
b1 MonrerosaTo, Moll. Tripolila-
nia, Boll. Soc. Zoolog. Ital., s.
VOIE DE
Le L. Desmareshi Payr., dont M. de Monterosato fait
synonyme le L. luteola Desh., se distingue du L. lactea
Poli par sa coquille plus grande, plus aplatie, à surface
lisse et brillante, de coloration blanche ou jaunûtre.
Coll. du Muséum. — Corse (Payraudeau, 1827 : type);
Ajaccio (D’ Jousseaume, 1916); Djerba [Tunisie] (Pallarv,
190%); hab.? (coll. Petit, 1873). — Coll. Locard, 1905
Saint-Henri, Toulon, Porquerolles, Saint-Tropez, Saint-
Raphaël, Ajaccio, Oran.
LORIPES GLAUSUS Philippi.
. Lucina clausa
Phil.
. Loripes lacteus
clausus Phil.,
1901. — — — (?
Pairtppr, Zeitschr. f. Malak., V
[1848], p. 151.
Pririppr, Abbild. Conch., IN, p.
101, Luücina, pl. IT, fig. 2.
IssEL, Malac. Mar Rosso, p. 81.
VON MaARTENS, in Môgius, Beitr.
Meeresf. Mauritius, p. 321.
E.-A. Smitrx, Zool. Coll. « Alert »,
p. 508.
SOWERBY (non L.}, Mar. Shells
South Africa, p. 61.
SOWERBY, Mar. Shells S. Africa,
ADD., D. e0-
DaLL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 80
ct 824.
ne le
1904. Loripes élausus Phil., E.-A. Smrrx, Mar. Shells Port Al
fred, Journ. of Malac., XI, p.
40.
1906. — — — E.-A. SmiTH, South. Afric. Mar.
Moll., Ann. Natal Gov. Mus., I,
p. 67.
1915. — — — Bartscx, Rep. Turton coll. S.
Afric. Mar. Moll. Smithson.
Inst. U. S. Nat. Mus., Bull. 91,
p. 19%. |
1916. — — — Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull.
Mus. hist. nat., XXII, p. 150.
Var. galli-caput Jousseaume.
1916. Lucina galli-caput Jouss. ms., LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XXII,
p. 150.
Le L. clausa Phil. est une forme très voisine du
L. lactea Pol : il possède des dents cardinales obsolètes,
mais des dents latérales bien développées surtout du
côté antérieur et le ligament, complètement invisible
extérieurement, est logé dans une fossette obliquement
descendante.
C’est un Loripes et, comme on l’a vu plus haut, je
pense que c’est à tort que von Martens en a fait
synonyme le L. barbata Rve., qui, avec un aspect exté-
rieur tres semblable, est un Lucina vrai ou un Pseudo-
miltha.
Sowerby a cité de Port Elizabeth (Cap) en 189 le
Loripes lacteus L., qui, pour lui, avait comme synonyme
L. fragilis Phil., mais il a identifié postérieurement
(1897) cette forme sud-africaine au L. clausus Phil.
Le L. clausus est, en effet, une espèce connue du Natal
et des Seychelles 4) : elle a été aussi indiquée de la Mer
(1) E.-A. Smith (1914, Ann. Natal Govern. Mus., III, p. 5, pl. I, fig. 14-16)
a signalé du Sud-Est de l'Afrique (Port Shepstone) un autre Loripes,
L. Burnupi, à coquille atténuée vers les sommets et ayant, par suite, un
contour plutôt subtriangulaire.
— 409 —
Rouge par Issel, et je lui ai rapporté (1916) une forme de
Djibouti pour laquelle M. le D' Jousseaume avait pro-
posé, dans sa collection, le nom de Lucina galli-caput
Lucina galli-caput Jousseaume (type : valve gauche).
et dont le type, figuré ci-dessus, me paraît constituer
tout au plus une variété, de contour un peu spécial, avec
aréa dorsale postérieure très développée.
Ainsi que je l'ai dit plus haut, Lamarck a étiqueté, dans
la collection du Muséum de Paris, « Lucina lactea
var. b » un carton qui porte deux valves et un individu
complet indiqués de lîle Saint-Pierre-Saint-François
(Australie) : tandis que les deux valves isolées sont sim-
plement à rapporter au Loripes lacteus Poli, d'Europe,
lancoquille entière, qui est exotique, et peut-être Aus-
tralienne (?), me semble identique à un Lucina clausa
Phil.
Cette espèce a été, de plus, signalée, par M. Dall, de
Belize sur la côte du Honduras anglais (mer des
Antilles), mais avec un point d'interrogation : car il fait
remarquer que cet habitat est douteux et que la seule
valve recueillie dans cette localité pouvait avoir été
apportée par un navire venant de l'Afrique occidentale.
Cependant, dans la collection Petit de la Saussaye,
actuellement au Muséum de Paris, on trouve un spé-
cimen et une valve que je ne puis rapporter qu’au
L. clausus et qui sont indiqués précisément du Hon-
duras : s'agit-il là aussi d’une erreur de provenance?
— A1) —
Coll. du Muséum. — Une coquille déterminée à tort
par Lamarck Lucina lactea var. b.
Zanzibar (L. Rousseau, 1841); Madagascar (Goudot,
1831); Diégo-Suarez (L. Rousseau, 1841); Cap de Bonne-
Espérance (Dussumier, 1836); Knysna [Cap] (Verreaux,
1812); Honduras [?] (coll. Petit, 1873).
Var. galli-caput Jouss. — Djibouti {D'° Jousseaume,
1916 : type).
LORIPES ABERRANS Dautzenberg.
1910. Loripes aberrans DAUTZENBERG, Contr. faune malac.
Afriq. acc., Act. Soc. Linn. Bor-
deaux, LXIV, p. 152, pl. IV, fig:
15-17.
1912. — — DAUTZENBERG, Miss. Gruvel côte
occ. Afriq., Moll. mar., Ann.
Inst. Océanogr., V, p. 101.
Le L. aberrans Dautz. de la côte Occidentale d'Afrique,
ressemble au L. lactea Poli : il en diffère par sa taille
plus petite, sa forme moins arrondie, plus trigone, ses
sommets plus saillants et surtout par le bord interne des
valves finement crénelé. Par sa charnière à dents car-
dinales (une à droite, deux à gauche) bien développées,
à dents latérales obsolètes, à fossette ligamentaire pro-
fondément immergée, cette espèce appartient bien au
genre Loripes.
Coll. du Muséum. — Mauritanie (A. Gruvel, 1908) ;
Sénégal (D' Jousseaume, 1916).
LORIPES CONTRARIUS Dunker.
1846. Lucina contraria Dunxker (non 1882), Zeitschr. f.
Malak., IIl, p. 27.
1853. — - Duxker, Index Moll. Guin. Tams,
p. 54, pl. NIIT, fig.d-3;:
1900. L./Myrtea— Dkre DAUTZENBERG, Crois. « Chazalie »,
Moll., Mém. Soc. Zool. France,
XIII, p. 256.
1910. Loripes contrarius Dkr.,
1911
1912.
LE "contraria
DAïTzENBERG, Contr. faune ma-
lac. Afriq. occ., Act. Soc. Linn.
Bordeaux, LXIV, p. 151. :
DorLrus, Coq. quatern. mar. Sé-
négal, Mém. Soc. Géolog.
France, Paléont., XVIII, p. 56,
pl. iV, fig. 13-16.
DAUTZENBERG, Miss. Gruvel côte
occ. Afrig., Moll. mar., Ann.
Inst. Océanogr., V, p. 101.
Dunker, de la côte Occidentale
d'Afrique 4), est une petite espèce orbiculaire bien carac-
térisée par son ornementation qui consiste en fins
cordons onduleux transverses, mais obliques par rapport
aux lignes concentriques d’accroissement.
Dans la charnière, où les dents cardinales et latérales
sont bien développées, le ligament est interne et inséré
dans une fossette obliquement descendante : par suite,
celle espèce qui a été rangée par Pætel (1890, Cat. Conch.
Aron. TEE. D:
MAC. Dollfus (1914, loc. cit. .p. 51) prétérerait placer
dans les Codokia, est plutôt un Loripes.
125)
parmi les Myrtea et que
Coll. du Muséum. — Mauritanie (A. Gruvel, 1908);
baie du Lévrier (L. Gain, 1913); îles Bissagos (L. Gain,
1913).
LORIPES FISCHERIANUS Issel.
. Lucina Fischeriana
Iss.,
IssrL, Malac. Mar. Rosso, p. 83 et
PS QU AEE EME
Mac ANorew, Rep. Test. Moll.
Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 4
s., VI, p. 447.
P. Fiscxer, Faune conch. Suez,
Journ. de Conchÿl., XIX, p. 215.
A.-H. Cooke, Test. Moll. Suez,
Ann. Mag. Nat. Hist., 5e s.,
XVIII, p. 98.
(1) Après avoir décrit en 1846 et 1853 cette forme Africaine, Dunker a
employé à nouveau en 1882 (Index Moll. Mar. Japon., p. 215, pl. 13,
fig. 12-14) cette même appellation Lucina contraria pour une espèce
Japonaise qui doit, par Suite, changer de nom.
HR
1901. Lucina Fischeriana Iss., STURANY, Exp. « Pola », Lamel-
libr. Roth. Meer., Denkschr. K.
Akad. Wiss. Wien, LXIX, p.
285.
1916. Loripes — -- Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull.
Mus. hist. nat., XXII, p. 151:
La forme décrite par Issel sous le nom'de L. Fische-
riana est la plus abondante de toutes les Lucines de la
Mer Rouge ® : elle possède une coquille arrondie, un
peu transverse, subinéquilatérale, convexe, translucide,
ornée de stries concentriques ondulées et de plis rayon-
nants en général peu marqués ®, obsolètes au milieu
des valves, plus développés sur la région antérieure; le
bord des valves présente des denticulations corres-
pondant à ces plis radiaux.
Contrairement à ce que dit Issel, la charnière n'est
nullement celle du L. borealis L., qui est un Phacoides :
ses figures elles-mêmes montrent que le ligament est
complètement interne dans une fossette profonde et il y
a deux dents cardinales à gauche, une à droite : c’est la
disposition qu'on observe dans le L. lactea Poli = luci-
nalis Lk., type du genre Loripes Poli, et le L. Fische-
riana appartient done à ce groupe.
Coll. du Muséum. — Suez (Lefebvre, 1837); Suez,
Djeddah, Souakim, Massaouah, Hodeidah, Aden, Dji-
bouti (D' jousseaume, 1916).
LORIPES ERYTHRÆUS Issel.
LE er ERRe RARE RO A CALE PE SAvIGNY, Descr. Egypte, Planches,
Moll., pl. VII, fig. 8 1-3.
1869. Lucina erythræa Issez, Malac. Mar. Rosso, pl. 84 el
RO DIEM EAU
(1) J'ai reçu en 1910 de M. Preston, sous le nom de L. ceylanica, des
exemplaires de la même espèce recueillis à Trincomali.
(2) Comme le fait observer P. Fischer (1871, Journ. de Conchyl., .XIX,
p. 215), ces plis sont surtout évidents chez les individus très frais.
Mb
1869. Lucina Crosseana [ssrr.. ibid., p. 255, pl. IT, fig. 3.
1870. — elegans H. ApAMs, Shells Red Sea, P.7Z.
SALES Mo TOILE
1870. — — H. Ad., Mac AnNprew, Pep. Moll. Test.
Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 4e
s., VI, p. 448.
1S71 — erythræa Iss., P. Fiscer, Faune conch. Suez,
Journ. de Conchyl., XIX, p. 216.
1886. — elegans H. Ad., A.-H. Cookr, Test. Moll. Suez,
Ann. Mag. Nat. Hist., 5e s.,
XVIII, p. 9%.
1916. Loripes erythræus Iss., Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull.
Mus. hist. nat., XXII, p. 152.
L'examen d’une très nombreuse série rapportée de la
Mer Rouge par M. le D' Jousseaume me porte à croire
que L. erythræa Issel, L. Crosseana Issel et L. elegans
H. Adams sont différents états de la même espèce.
Issel (1869) a établi son L. erythræa sur les figures 8 de
la planche VII de Savigny, qui représentent une coquille
presque orbiculaire, ornée de granulations disposées en
files rayonnantes et en rangées concentriques; mais il
fait remarquer que dans ces figures le contour est trop
arrondi et la strialion longitudinale trop forte.
En réalité, L. erythræa est une petite coquille arrondie,
à région antérieure subcireulaire et à région postérieure
subtronquée, pourvues chacune d’une dépression radiale
plus ou moins nette; la sculpture rappelle beaucoup celle
de la plupart des Semele : elle consiste en fines stries
rayonnantes visibles seulement à la loupe, croisées par
des côtes concentriques saillantes, lamelleuses, minces,
flexueuses, çà et là interrompues.
Chez les spécimens très Jeunes, à sommets extrême-
ment proéminents, les côtes lamelleuses sont fortement
développées et l'emportent de beaucoup sur la striation
rayvonnante : c’est le stade correspondant au L. Cros-
seana Issel (1869).
Dans les exemplaires adultes, auxquels s'applique la
description donnée par H. Adams (1870) pour son
— 114 —
L. elegans, les deux systèmes d'ornementation prennent
presque la même importance, ce qui donne à la coquille
un aspect treillissé se rapprochant des fig. 8 de Savigny.
Mais l'usure peut faire disparaître les lamelles concen-
triques saillantes et les valves se montrent alors striées
surtout radialement, comme l'indiquent les figures
données par Issel pour le L. erythræa.
Enlin,* dans les échantillons très roulés, toute orne-
mentation s’efface et la coquille offre une surface lisse
et porcelanée.
En ce qui concerne la charnière, à dents cardinales
bien développées et à dents latérales obsolètes, le liga-
ment est complètement invisible extérieurement et logé
dans une fossette obliquement descendante : ceci conduit
à placer le L. erythræa = Crosseana = elegans dans la
genre Loripes Poli.
Coll. du Muséum. — Suez (Lefebvre, 1837): Suez,
Djeddah, Souakim, Massaouah, Perim. Aden, Djibouti
(D' Jousseaume, 1916).
LORIPES CONCINNUS H. Adams.
1870. Lucina concinna H. Apams, Shells Red Sea, P. Z.
SU, D: MOD IX TIEN TITRES
1870. — — H. Ad. MacG ANDREW, Rep. Test. Moll.
Suez, Ann. Mag. Nat. Hist., 4
S., VI, p. 448.
ISS6. — —— — A.-H. Cookx, Test. Moll. Suez,
Ann. Mag. Nat. Hist, 5° s.,
LIL: pr he
1916. Loripes — — Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull.
Mus. hist. nat., XXII! p. 151.
Le L. concinna H. Ad., de la Mer Rouge 4), est une
petite espèce (8 à 9 mm.) arrondie, presque équilatérale,
(1) L'appellation de ZLoripes concinna a été employée, postérieurement
à Adams, par Hutton (1885, Trans. New Zealand Inst., XVII [1884], p. 322)
pour une espèce Néo-Zélandaise, qui, ayant un ligament partiellement
externe, me parait être plutôt un Phacoides.
dc 50
avec sommets renflés et saillants : sa sculpture consiste
en côtes rayonnantes, plus ou moins obsolètes sur le
milieu de la coquille, divergentes vers le côté antérieur
et vers le côté postérieur, rendues squameuses par des
stries concentriques serrées.
Quant à la charnière, le ligament est logé profondé-
ment dans une fossette oblique et, par ce caractère, cette
espèce se rattache aux Loripes (,.
Coll. du Muséum. — Suez, Souakim, Aden (D' Jous-
seaume, 1916).
4ORIPES ASSIMILIS Angas.
LORIPES ASSIMILIS Angas.
1867. Loripes assimilis ANGASMPAZASNIE "p.010 eLL020;
D ARIEINMTICES"
1879. Lucina icterica TEN. Woops (non Rve.), Proc. R.
Soc. Tasmñan. [1877j, p. 53.
18$5. Luc. [Loripes ?] jacksoniensis E-A. Smrrx, Rep. « Challenger »
Lamellibr., p. 185, pl. XIII, fig.
11-11 db.
1908. Codakia — Sm., Hevrxy et May, Moll. Cape Pillar,
Rec. Austral. Mus., VII, p. 114.
1912. Loripes assimilis Ang., HepLey, Rec. Austral. Mus., VII,
D'182:
1918. Lucinida — — Heorey, Check-List Mar. Fauna
N. S. Wales, Moll., Journ. R.
Soc. N. S. Wales, LI [1917] p.
18.
Le L. jacksSoniensis Sm., d'Australie (Port Jackson), est
une coquille arrondie, globuleuse, presque équilatérale,
ornée de stries concentriques d’accroissement et de
lignes rayonnantes extrêmement fines presque obsolètes:
il y à une forte dent cardinale à droite et deux à gauche:
(1) M. J.-C. Melvill (1899, Ann. Mag. Nat. Hist., 7e s., IV, p. 98, pl. II,
fig. 8) a décrit sous le nom de Zucina angela une forme de Gwadur (mer
d'Oman) qui paraît bien voisine par son contour et sa sculpture, mais
qui serait un Codakia.
— 116 —
le Hgament est complètement interne dans une fossette
oblique: le bord interne des valves est finement crénelé .
D'après M. Ch. Hedley, cette espèce est synonyme de
L. assimilis Angas et ce pourrait être aussi la forme men-
tionnée comme L. icterica par Tenison Woods (1879,
Proc. R. Soc. Tasman. [1877], p. 53) @).
Coll. du Muséum. — Nouvelle-Calédonie (abbé Lam-
bert, 1876; D' Jousseaume,- 1916).
Reeve a donné en 1853 le nom d'Amphidesma icterica
à une espèce, d'habitat inconnu, qu'il avait d’abord
placée en 1850 parmi les Lucina (pl.'X, fig. 60 a-b), en
faisant observer qu’elle possédait une fossette ligamen-
taire obliquement enfoncée, c'est-à-dire disposée comme
chez le Loripes lacteus Poli — L. leucoma Turton.
D'après M. Ch. Hedley (1912, Rec. Austral. Mus., VILLE
p-. 133}, 16’ {Ype de L. icterica n'existe pas au British
Museum et, en tout cas, l'espèce Australienne appelée
Loripes icterica par Angas (1867, P.Z.S. L., p. 926) et
par MM. Melvill et Standen (1899, Journ. Linn. Soc:
Zool., XXVII, p. 200) est le L. Ramsayi KE. Sm.
Quant à la forme Tasmanienne identifiée à icterica
par Tenison Woods (1879, Proc. R. Soc. Tasman., [1877|,
p. 53) ce semble à M. Hedley être le L. assimilis Ang. (4).
(4) E.-A. Smith compare cette espèce au L. parvula Gould qui est un
Codaïia identique à L. pisidium Dunker.
IL a signalé (1885, Rep. « Challenger » Lamellibr., p. 186, pl. XILI,
fig. 12-124) des îles Fiji un Lucina (Loripes) Gordoni qui, ressemblant
étroitement au L. jacksoniensis, offre une striation radiale encore moins
distincte.
(2) C’est. en effet, à ce L. assimilis Ang. que me paraissent être assi-
milables des coquilles de Glenelg (South Australia) qui m'ont été obli-
geamment communiquées par M. J. de l'Eprevier sous le nom de
TAATOLENICEE
(3) M. Dall avait donné en 1881 (Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll.
Cambr., IX, p. 135) le nom de L. icterica à une forme du golfe du Mexique,
qu'il assimila en 1886 (Rep. « Blake » Moll., ibid, XII, p. 265) au
L. lenticula Reeve, mais qu'il a reconnu en 1901 (Synops. Lucinacea,
p. 799 et 821) être, en réalité, une espèce distincte appelée par lui
Codakia cubana.
— Mi —
Les collections du Muséum de Paris renferment une
valve droite d’une coquille de Tasmanie qui à été déter-
minée Loripes icterica Rve. en 1906 par Miss Mary
Lodder, du Muséum dé Launceston : cette valve
possède une dent latérale antérieure et une dent cardinale
très nettes, mais la fossette ligamentaire n'est pas obli-
quement interne, elle est marginale comme chez
L. borealis L. et, par ce caractère d’un ligament par-
tiellement externe, ce spécimen me parait pouvoir cor-
respondre au Loripes concinna Hutton [non H. Adams]
(1885, Trans. New Zealand Inst., XVIF[188%|, p. 323; 19056,
Hedley, tbid., XXXVIII [1905|, p. 73; 1913, Suter, Man.
New Zealand Moll., p. 912, pl. 63, fig. 8), qui serait donc
plutôt un Phacoides (1.
LORIPES RAMSAYI E.-A. Smith.
i867. Loripes icterica ANGAS (nün Rve.), P. Z. S, L:, p
926.
1885. Lucina Ramsayi E.-A. SMITH, Rep. « Challenger »
Lamellibr., p. 174, pl. XIII, fig.
2-2 b.
1899. Loripes icterica MezvizL et STANDEN, Rep. Mar.
Moll. Torres Str., Journ. Linn.
Soc.-Lond.-Zool.,--XXVMII, p:
20Ù.
1912. — Ramsayi Sm. Hepcey, Rec. Austral. Mus., VII,
D'11933:
1918. Lucinida — — Huprey, Check-List Mar. Fauna
N. S. Wales, Moll., Journ. R.
è Soc. N. S:-Wales, LI 1917], p.
18.
Le L. Ramsayi Sm., de Port Jackson, est une espèce
arrondie, ornée de côtes concentriques serrées, dont les
intervalles offrent un aspect ponctué dû à l'existence de
très fines stries rayonnantes.
(1) Le Loripes concinnus H. Adams (1870, P. Z. S. L., p. 791, pl. XLVIII,
fig. 14), de la Mer Rouge, est, au contraire, un véritable Loripes.
— 118—
Le ligament étant complètement interne dans une
fossette, cette espèce se rattache aux Loripes.
D’après M. Hedley, c’est cette espèce qui a été men-
tionnée comme L. icterica par Angas (1867) et par
MM. Melvill et Standen (1899).
Coll. du Muséum. — Mosman'’s Bay [Australie] (L.-G.
Seurat, 1906).
E.-A. Smith (1881, Zool. Coll. « Alert », P. Z. S. L., p.44,
pl. V, fig. 5) a signalé du détroit de Magellan un Loripes
pertenuis.
D'Orbigny (1846, Voy. Amér. mérid., Moll. p. 588) a
décrit sous le nom de Lucinida cryptella une coquille
du Brésil qu'il a figurée (pl. 8%, fig. 18-20) avec l’appel-
lation Lucina brasiliana. Philippi (1830, Abbild. Conch.,
III, p. 102, pl. IL, fig. 3), qui a identifié à cette espèce son
Lucina brasiliensis (1848, Zeitschr. f. Malak. V, p. 150) W,
a fait remarquer que ce sous-genre Lucinida, à ligament
entièrement interne, coïncide complètement avec Loripes
Poli.
Ce nom générique Lucinida a été repris tout récem-
ment par M. Ch. Hedley (1917, Stud. Austral. Mol},
Pt. XIIL Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XLI [1916], p. 683,
pl. LI fig. 38-39) pour une espèce nouvelle d'Australie,
le Lucinida hilaira, qui, par son aspect général, res-
semble au Lucina perobliqua Tale (1892, Trans. R. Soc.
S. Austral., XV, p. 128), de South Australia.
D'autres Loripes ont été indiqués d'Australie :
Loripes Cumingianus Frfid. (1890, Pætel, Catal.
(1) Cette synonymie, d'abord non admise par M. Dall (1901, Synopsis
Lucinacea, p. 804), a été ensuite acceptée par lui (1903, Tert. Fauna
Florida, pt. VI, p. 1355). — Il ne faut pas confondre d'ailleurs avec cette
espèce le Diplodonta braziliensis Mittre=D. punclata Say.
(2) M. Tom Iredale (1915, Trans. New Zealand Inst., XLVIT [1914], p. 488)
est également d'avis que le nom de Lucinida doit être préféré à celui
de Loripes.
. 1e :
Le,
= M9
Conch. Samml., Il, p. 127), sur lequel je n’ai pu trouver
aucun renseignement
Lucina (Cryptodon) plicifera A. Adams (1855. P.7Z.
Br. p.229), espèce. deBornéo. qui ressemble à un
Cryplodon — Thyasira par l'existence d'une dépression
radiale aussi bien sur le côté antérieur que sur le côté
postérieur, mais dont la charnière, au lieu d'être éden-
tule, présente une dent latérale antérieure sur chaque
valve (1885, E.-A. Smith, Rep. « Challenger » Lamellibr.,
ne 191).
Loripes Haddoni Melvill et Standen (1899, Rep. Mar.
RO Morres "Sir Journ. ini. Soc." Lond., Zool.,
BAVIL'p.200; pIZX, fig. 12).
Gould (1862, Otia Conchol., p. 170) a signalé de Loo
Choo (au sud du Japon) un Loripes rotata.
Enfin, E.-A. Smith (1899, New Spec. South Afric.,
HurnrotConchol., IX, p: 251;pl. V, fig. 12-13) a décrit
un Loripes rosacea, de l'Afrique du Sud [Durban|, bien
caractérisé par sa couleur rose pâle et par l'inégalité de
ses valves, dont la droite est tout à fait plaie .
Genre MILTHA H. et A. Adams, 1857.
Le genre Miltha H. et A. Adams, 1857 (= Milthea Meek,
1876), qui a pour type Lucina Childreni Gray, se carac-
térise ainsi :
Coquille inéquivalve, solide, large, habituellement
comprimée, valves parfois diversement convexes, ornées
(1) Il n’en est pas question notamment dans le travail publié par von
Frauenfeld sur les Mollusques de l’Expédition du « Novara » (1868).
(2)}"_ Angas (1878, P. Z. S. L., p. 860, pl. LIV, fig. 6) avait déjà fait
connaître de la même région (Natal) un Lucina Trosea.
D'autre part, Krynicki (1837, Bull. Soc. Imp. Natur. Moscou, X, p. 62)
a cité un Loripes roseus Andr, comme synonyme du Tellina solidula TK.
{[=T. balthica L.].
VAN
de stries ou de lamelles concentriques. Bord dorsal non
interrompu sur toute la longueur de l'aire lHigamentaire.
Aréas dorsales antérieure et postérieure pas nettes.
Une dépression plus où moins profonde, plus ou moins
bien limitée sur la région anale.
Lunule très petite, étroite, déprimée.
Pas de corselet.
Ligament et résilium profondément enfoncés, mais
non internes.
Charnière : dans chaque valve deux dents cardinales
Charnière de Miltha Childreni Gray.
[2 a et 4b, 3a et 3b], dont l’antérieure gauche [2 a] et
la postérieure droite [3 b] sont lambdiformes et parfois
complètement bifides ; dents latérales obsolètes ou
absentes.
Impression musculaire antérieure prolongée.
Bord des valves entier.
MILTHA CHILDRENI Gray.
1825. Lucina Childrenæ GrAY inon Carpenter), Ann. Phi-
lo5:, IX; p. 136.
SOS CIE GRAV/ZO0l Tour AIS peer
1826. — —— (EEE SOWERBY, Gen. Shells, Lucina, pl.
ISPIRErN 2
1828. Tellina — — Woon, Ind. Test. Suppl, pl I,
fee
1841. Lucina — — REEvE, Conch. System., I, p. 8&.
Di ACIXS AE: 8
1842. — — — HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh:, p.79.
— 121 —
1850. Lucina Chiüdreni Gr., Ruxve, Conch. Icon., pl. Ill, fig.
1
1857. L. /Miltha)— — H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll.
II, p. 468.
1862. — — —— CHenu, Man. Conch., IT, p. 120,
fig. 579.
1901. Phacoides {[Miltha] — Darz, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 806
et 812.
1903. — — — Dar, Tert. Fauna Florida, p.
1361 et 1377.
1905. — — — Dazcr, Nautilus, XVII, p. 10.
Le L. Childreni Gr., qui est le type du sous-genre
Millha, possède une grande coquille aplatie elliptique,
ornée de stries concentriques croisées par de fines lignes
rayonnantes.
Broderip (1835, Transact. Zool. Soc. London, I, p. 301),
puis Reeve, dans l'introduction de sa Monographie du
genre Chama (1846, Conch. Icon., IV), signalent que le
Lucina Childreni offrirait ce caractère exceptionnel de
pouvoir, comme certaines Chames, être dextrorse ou
sinistrorse : dans cette espi ce, en effet (1850, Conch. Icon.,
MI, Lucina, sp. 12), il y a une valve aplatie qui serait
tantôt la gauche, tantôt la droite, tandis que la valve
opposée est convexe.
L'habitat « Brésil », indiqué par Reeve et par Hanley,
a été confirmé en 1905 par M. Dall qui Pavait d'abord,
en‘1901, considéré comme erroné, par suite d’une confu-
sion avec une espèce Pacifique, le Miltha Xantusi.
Coll. du Muséum. — Bahia (P. Serre, 1912).
Carpenter (1864, Suppl. Rep., p. 552 et 620) avait, en
effet, appelé L. Childreni une coquille du golfe de Culi-
fornie, pour laquelle M. Dall (1905, Nautilus, XVIII,
p. 111) a proposé le nom de Phacoides (Miltha) Xantusi :
elle se distingue par une taille, plus petite, une forme
plus arrondie et plus équivalve, un ligament plus court,
9
nt je
une sculpture ràdiale plus ou moins bifurquée, une
lunule excavée et non saillante comme chez L. Childreni,
auquel elle est rattachée comme sous-espèce par M. von
Ihering (1907, Moll. foss. tert. Argentine, Anal. Mus:
nac. Buenos-Aires, XIV, p. 531).
Dans le sous-genre Miltha doit être rangée une troi-
sième espèce vivante, le Lucina Voorhoevei Deshayes
(1857, Journ. de Conchyl. VI, p. 106, pl. II, fig. 1) c'es
une grande coquille qui est très voisine d’un fossile du
Bassin de Paris, le Miltha Cuvieri Bayan (1873, Etud:
coll. Ecole Mines, fasc. IT, p. 128) = L. Defrancei Des:
hayes {non d'Orbigny) ® : elle a pour habitat la côte de
Mozambique, d’après F. von Heukelom (1866, Journ. de
Conchyl., XIV, p. 39), qui lui a identifié avec raison Ie
Lucina mirabilis Dunker (non Locard) (1865, Novit.
Conchol., Livr. IX, p. 77, pl.-XXVL fig. 7-9) @
Ed. L.
{A suivre).
(1) D'Orbigny (1846, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 585) a nommé
L. Defranciana l'espèce fossile du Bassin de Paris, confondue par
Lamarck avec L. divaricata et appelée L. pulchella par Agassiz.
(2) Locard à employé le même nom, £. mirabilis, pour une forme tota-
lement différente qui n'est autre que le Tellina carnaria Linné (voir plus
haut p. 74).
— 123 —
BIBLIOGRAPHIE
Report on the Cephalopoda obtained by the
F. 1. S. « Endeavour » in the Great Australian
Bight and other Southern Australian Locali-
ties, by S. Stillman Berry ||).
Les 104 Céphalopodes recueillis pendant les expéditions de
l « Endeavour » entre l'ile Gabo (Victoria) et le cap du Nalu-
raliste (Australie occidentale) appartiennent à 13 espèces, dont
) nouvelles :
Enoploteuthis gataras,
Calliteuthis miranda,
Loligo Etheridgei,
Rossia (AusStrorossia nov. Subg.) australis,
Sepia Hedleyi,
— Dannevigi,
— chirotrema,
Opisthoteuthis (Teuthidiscus nov. subg.) pluto,
— persephone, nn. Spp.
Ed. E.
A Check-List of the Marine Fauna of New
South Wales, Pari |, Moliusca, by Ch. Hediey (2.
Plusieurs noms nouveaux sont à signaler dans ce cala-
logue :
Myrtaeu bolanica nom. mut. — Tellina Brazieri Sowerby,
1883, non 18069,
Gomphina fulgida n. sp.,
Pseudarcopagiu bolanica n. Sp. = Tellina decussala Angas,
non LKk.,
(1) Extrait de Biological Results of the Fishing Experiments carried
on by the F. I. S. « Endeavour », 1909-14 (Commonwealth of Australia,
Department of Trade and Customs), vol. IV, pt. 5, pp. 203-298, pl. LIx-
: EXXXVIII. Sydney, 1918.
(2) Supplement to Journal of the Royal Society of New South Wales,
vol: LI [1917], 120 pages. 1918.
9 *
Anabalhron contabulatum lene n. nom, Frauenfeld, 1867,
Novara Exped. Moll., pl. LL, fig. 20 b,
lrivia cælatura n. nom. = Tr. avellanoides Hedley, non
Me Coy,
Asthenotoma sublilinca n. nom. — Pleurotoma violacea
Angas, non Hinds,
Daphnella botanica n. nom. = Pleuroloma fragilis Rve.
(non Desh.),
Lepsiella botanica n. nom. — Purpura neglecta Angas, non
Michelotti,
Bullaria bolanica nom. mut. = B. australis Gray, non
l'érussac.
Dans la famille des Rissoidæ M. Hedley élablit un genre
{llenuata nov. gen. ayant pour [ype le Rissoa integella Hedley,
1904; dans les Thaididæ (— Purpuridæ) il propose l'appella-
lon Provexiilum n. nom. pour Vexilla Swainson 1840 (non
Vexillum Bolten, 1798), et dans les Turridæ {= Pleurotomidæ)
il admet 10 genres nouveaux :
Austlrodrillia nov. gen., lype : Pleurolomu Angasi Crosse,
Epideira — — Clavalula striata Gray,
Etrema — — Glyphostoma Aliciæ Melv. et
Stand.,
Exonnilus — — Mangelia lutaria Hedley,
Guraleus — — Mangelia picta Ad. et Ang.,
Hermidaphne _ — Pleurotoma Souverbiei Smith,
Inquisilor — — Pleurotoma Sterrha Watson,
Macteola — — Purpura anomala Angas,
Nepolilla — Daphnella bathentoma Verco,
Scabrella _- — Daphnella versivestita Hedley,
Ed. L.
Moiiusca from North-Western Australia, by
Ch. Hediey (||.
Dans ce travail sur les récolles malacologiques faites par le
Dr H. Basedow dans l'Australie occidentale, en particulier dans
(4) Extrait des Proceedings of the Royal Geographical Society of
Australasia, South Australian Branch, Session 1916-1917, 21 pages, pl. XLI.
Adélaïde, 1918.
= 425 —
les îles de l'Archipel des Boucaniers, trois espèces nouvelles
sont décrites : Tellina piratica, Eucithora Basedouwi, Bullinus
SiSUTNIUS, NN. Spp.
Ed. EL.
Zur Kenntnis der Homologien des Bivalven-
schliosses, von Nils Hj. Odner (1).
Dans ce travail M. Odhner étudie la charnière des Trigo-
niidæ, des Unionidæ, des Cyrenidæ et des Sphaertüidæ.
Félix Bernard raltachait la charnière des Trigoni& au type
lucinoïde et considérait celle des Cyrenidæ comme représen-
tant un type particulier, le lype cyrénoïde.
D'après M. Odhner, Trigonia est voisin du type cvrénoïde,
mais il s'en sépare par le caractère important de n'avoir pas
de dents latérales antérieures ct par suite il doit être considéré
comme un 9° type particulier, le type trigonioïde.
On y observe dans la valve droite : 1° une dent cardinale
antérieure (34); 2° une forte dent cardinale principale (1) ;
3° une dent qui doit ètre considérée comme la réunion d'une
cardinale (3b) et d'une latérale (1) ; # une dent latérale posté-
rieure externe ou dorsaie rudirmentaire (/11).
Dans la valve gauche on trouve : 1° une petite dent cardi-
nale antérieure (24) : 2° une dent cardinale principale triangu-
laire (2b) divisée en deux /schizodonte) : 3 une crête peu
élevée (M) qui s'étend contre le bord postérieur de cette grosse
dent schizodonte et qui est, non pas une vraie dent latérale
provenant des lamelles primaires du plateau cardinal, mais
une simple formation marginale, d'où son nom de dent pseudo.
latérale ou marginale ; 4° une véritable dent latérale posté-
rieure dorsale (11).
Chez les Uniondæ on peut établir une formule dentaire,
qui, par l'intermédiaire des Trigonodus, se relie étroitement à
celle des Trigontüdæ, car, en faisant appel à ces derniers, on
explique l'origine phylogénétique de la dent latérale posté-
rieure interne qui existe dans la valve gauche des Unionidæ
cette dent interne ou ventrale, considérée par Bernard comme
(1) Extrait de Geologiska Féreningens i Stockholm Fôrhandlingar,
Bd. 40, H. 5, pp. 562-590. Mai 1918.
— 126 —
une véritable dent latérale, représente la dent accessoire pseu-
dolatérale où marginale (M). tandis que la dent ®xterne ou
dorsale est une vraie dent latérale (11).
Chez les Cyrenidæ, qui se sont vraisemblablement déve-
loppés en partant des Myophoriopis, la charnière peut aussi
êlre dérivée de celle des Trigontidæ : notamment la présence
d'une dent /{ dans la valve droite est un caractère commun à
ces deux familles.
Chez les Sphipriid, qui lirent leur origine des Cyrenidæ, la
charnière doit être considérée comme une différenciation d'un
stade embryonnaire précoce.
M. Odhner arrive à cette conclusion que le type cyrénoïde,
avec dent { et dents latérales antérieures, n'est pas primitif,
mais est une formation secondaire par rapport au type trigo-
nioïde avec dent {, maïs sans ces dents latérales.
En conséquence, les données fournies par le développement
ontogénétique de la chiarniere concordent avec celles résultant
soit des observations de conchyliologie comparée, soit des
recherches anatomiques : elles conduisent à admettre que les
Unionidæ et les Cyrenidæ ont une origine phylogénétique
commune et dérivent d'ancêtres trigonioïdes.
Ed. L.
La colonie Lyonnaise de « Variabiliana » et
laccliimatation des Helix maritimes en milieu
rudéral, par le D' Ph. Riel (|).
[ existe actuellement à Lyon une colonie d'Helir du groupe
variabilis. Les conditions de milieu où elle vit confirment la
réalité du caractère méridional de cette colonie, mais elles
montrent, en outre, l'importance de l'intervention d'une autre
influence : ces elir, qui appartiennent à 43 espèces ou formes
et qui sont introduits par le transport des marchandises
venant du Midi, vivent exclusivement dans des {terrains vagues
encombrés de débris de toutes sortes : or la flore qui accom-
pagne cette colonie est non pas méridionale, mais exclusive-
(1) Extrait des Annales de la Société Linnéenne de Lyon, t. LXV,
DD. 31-51, 1918.
mt
ment rudérale : les plantes sur lesquelles vivent ces Helix
sont des especes qui, maritimes (halophiles) à leur lieu d'ori-
gine et accidentellement déracinées, prospèrent admirable-
ment en milieu rudéral.
Ed. L.
Note on « Ederttellina typica » Gatliff and
\
Gabriel, by Jos. C. Verco (|.
Cette forme, que M. Hedley était porté à considérer comme
la coquille interne d'un lectibranche, est bien un Bivalve,
mais le nom Ædentiellina est peu approprié, car, aussi bien
dans la valve gauche que dans la droite, il existe une dent
antérieure très nette.
Eds
Notes on South Australian Marine Mollusca,
with Descriptions of New Species, Part XVI, by
J,. C. Verco (?)
Ce travail donne l'énumération des espèces appartenant aux
genres Cypræa, Trivia et Erato trouvées sur les côtes de
l'Australie du Sud et de l'Australie Occidentale en remontant
vers le Nord jusqu à Fremantle
10 ED
(4) Extrait des Transactions of the Royal Socicty 0f South Australia,
vol. XL, pp. 596-597, 1916.
(2) Ibid., vol. XLII, pp. 139-151. 1918.
ea
REVUE
DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES
Proceedings of the Malacological Society of
London, [dited by B. B Woodward.
Vol. XIIT, Parts I and IL, August 1918.
Contents : À. H. CookE. On the radula of the genus Acan-
thina G. Fischer [Acanthinucella n. subg., Necrapana n. Subg.]|
(Figs.). — A. FH. CookE. On the taxinomic position of Zemira
H. et A. Adams (Fig.). — A. S. KENNARD and B. B. Woop-
VARD, On the occurrence in England of Hygromya odeca
Locard (= Helix limbala Drap., 1804, non Da Costa, 1778). —
J. R. LE B. TOMLIN. On Siliquaria Wilmanæ n. sp., from
South Africa (F1gs.). — H. OvErroN. Note on a while specimen
of Ena montana Drap. — G. K. Gupr. Description of two
new species of Land Mcllusca [Khasieila Fulloni n. sp.
\ssam; Plectotropis chondroderma var. Subinilala n. var. :
ionkin] (Figs.). — G. K. Gure. On Everetlia klemmantanica
n. sp., from Borneo (Migs.) — W. T. Erriorr. Note on the
malacophagous propensities of Helix nemoralis EL. — JUN.
HENDERSON. On the North American genus Oreohelix. —-
ALEX. REYNELL. On the dates of issue of the parts of Forbes
and Hanley's «-History of British Mollusca ». — A. REYNELL.
The « Index Testaceologicus » of W. Wood and $S. P. Hanley.
— Tom IREDALE. Molluscan nomenclalura] problems and solu-
lions, n° 1 [Dotona, Laskeya, Collonista, Talopena, Korovina,
Forskalena, Enignionia, Amiyclina, Pyreneola, Propebela,
Calceolata, Colicryptus, Ajrocominella, Burnupena, Euthrena,
Japeuthria, Syntagna, Damoniella, Muricodrupa, Teretianax,
nn. gen.]. — J. R. LE BROCKTON TOMLIN. À systematic list of
the fossil Marginellidæ (Presidential Address).
— 129 —
The Journal of Conchology. Editor : J. KR. Le
B. Tomlin.
Vol. XVI, n° 3, January 1920.
Contents : J. C. Mecvizz. Note on Cypræa Bernardinæ
Preston. — E. CoLLiEer. Reminiscences and Practical Hints on
Collecting. — GEv. C. SPENCE. Brachypodella nidicostala n.
sp. from Venezuela. — J. R. Le B. TomMzuN. Four New Marine
Species from South Africa [Bullia tenuistriala, Columbella
apicibulbus, Cylichneita bistriala nn. spp., Port Alfred; Mar-
ginelia walvisiana n. sp, Walvis Bay] (Figs.). — KR. WINCK-
WORTH. The Marine Mollusca of Sussex. — A. GARDINER. SUC-
cinea oblonga Drap. — H. E. Quick. Notes on the Anatomy
and Reproduction of Paludesirina Stagnalis. — H. E. QUICK.
Parthenogenesis in Paludesirina Jenkinsi from Brackish
Water.
The Nautilus, à quarte:ly devoled lo the interests ol
Conchologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson.
Vol. XXXIIT, n° 5, January 1920.
Contents : CALVIN GOODKICH. Goniobasis of Ohio. —- CH. W.
JOHNSON. Some large specimens of Argonauta (PI If). —
H. A. PrcsBry. Some Auriculidæ and Planorbidæ from
Panama [Detracia Zetleki, Phytia brevispira, Planorbis
isthinicus nn. Spp.] (Figs.) — A. A. HINKIEY, Guatemalan
Notes. — V. SrErKkI. Scme Notes on Philomuycus. — VW. H.
CLarPp. The Shell of Philomycus carolinianus Bosc [Ph. Rushi
n. sp., Ohio] (l'igs.) — J. J. GOUVEIA. Climalic conditions as
indicated by land shells on the Island of Oahu. — J. M. OSTER-
GAARD. À New Cypræa from Hawaï [C. pacijica n. sp.] (PI. I).
— H. A. PicsBry Review of the Thysanophora plagioptycha
group. (Figs.) — E. G. VANATTA. Land Shells of Maine. —
BRYANT \VALKER. Ancylus obscurus Haldeman and species
referred to it [Ferrissia ;Lævapezx) Dalli n. sp., Florida]. —
Wm. H. Da. A New Species of Mitra from California [M.
Orcutlli n. sp. — JuNIüSs HENDERSON. Changes in Westein
Molluscan Faunas. — Notes : J. H. BLake, Fluke in Philo-
mMyCUs.
La Directrice-Gérante : Me H. FISCHER.
À JTET re Fi nt « te à ei GR EN:
et Has Es AE Hit NT Gus [Re ei Ans
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TT RE à LA
EXPLICATION DE LA PLANCHE I
Fi. 1... Tinailana Minettei Plry., var. minor P., de Tagnagneit.
DURE _- _ var. major P., de Tazoula.
NET — — var. elala P., de Tazouta.
(DE tu — -- var. depressa P., de Tazouta.
Do — — var. cristaria P., de Tazouta.
CR — — var. zonala P., de Tazouta.
FOIRE _ anoceurensis Plrv., type, d'Anoceur.
Fe Lérasd ie — — de Bessabis.
LR ER — gharbiana Piry., var. major P., de Bessabis.
HORS = bessabisana Plrv., type, de Bessabis.
HA Tr — — des Aît Brahim.
DA rrre —- — (montrant l'ouverture) de Bessabis.
Toutes ces figures sont grandeur naturelle.
ournal de Conchyliologie, 1920.
P. Pallary, phot
Coquilles du Maroc
Imp.
BTE
Catala frères, Paris
rmmnitense pee ben haee re re mt
EXPLICATION DE LA PLANCHE II
TOR Neritina Marteli Plry., types, de Fès.
DIS — diedida Piry., types, de Tazouta.
6... Ena (Mauronapæus, Marteli Plry., type, de Tazouta.
DRE see — — csassenensis Plry.. tvpe de Taforalt
Sa 10. Succinea tingitana Pilry., var. d'Aîït Brahim.
11... Ferussacia Marteli Plry., type, du camp Desroches.
IR — atlasSica Plrv., de Tazouta.
las — — var. d’Aït Taleb.
IVAREAERS _ — type, de dar Anflous.
15... Orcula tinaitana Plry., type, de l'oued Ouerrha.
JM RATER Albea Marteli Plry., type, de Mechera ben Amar.
des mes Xerophila takandouliana Plry., type, de Dar Anflous.
1 MO — anflousiarna Plry., d'Aguergour.
A l'exception de la figure 16 qui est grandeur naturelle,
toutes les autres sont grossies deux fois.
Journal de Conchyliologie, 1920.
P. Pallary, phot.
Coquilles du Maroc
Imp. Catala frères, Paris.
ot Hs
dt
Fig.
EXPLICATION DE LA PLANCHE TITI
1à4... Unio Marteli Plry., types de Fès.
DO. Xerophila Debackeriana Pirv., type, de Taza.
Tes … Archelix sphæromorpha Rgt. var. lineolata P. de Fès.
8à10... Xerophila Marteli Plry., type, de Bou Yacoubat.
Toutes ces figures sont grandeur naturelle.
fournal de Conchyliologie, 1920. PL. III
10
_ P. Pallary, phot. Imp. Catala frères, Paris.
Coquilles du Maroc
IMP. OBERTHUR, RENN ES-PARIS
(1383-20).
| ( HY! ( 0
LA L UE G
PUBLIÉ, DE 1861 4 1898, par
CROSSE & FISCHIEIER
| er, De 1899 à 4916, par |
_H. FISCHER, Ph. DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS
CONTINUÉ PAR
MADAME H. FISCHER
SOUS LA DIRECTION SCIENTIFIQUE DE
_ Ph. DAUTZENBERG, G. F. DOLLFUS & Ed. LAMY
Ja r
“hi ‘UYAVIS IMPORTANT
s 54 Ru se trouve obligée de demander aux Abonnés
$ d'accepter la majoration suivante, devenue : indispensable pour
) permettre de continuer, avec le 65° volume, la publication du
… plus ancien recueil consacré aux études malacologiques
De À partir du 4% janvier 19920, lé prix de labonnement
. au Journal de Conchyliologie sera porté à 30 francs pour.
4 a France et à 32 francs pour l'Étranger. |
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PARIS :
Direction, RÉDACTION ET ADMINISTRATION
M: H. FISCHER
51, Boulevard Saint-Michel (V:)
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Contenues dans les volumes XXI à XL
Du JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE
1873-1892
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Un vol. in-8° de 263 pages d'impression, comprenant la table des
auteurs en même temps que celle des articles contenus dans les
volumes XXI à XL et la table, par ordre alphabétique, des Classes, !
Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous-Genres, Sections ei
Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Journal de Conchy-"
liologie. à
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parue en 1878, de l'Index général et systématique des matières“
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ment (frais de port exceptés) 25 exemplaires de leurs articles” !
insérés dans ce Recueil. Les tirés à part qu’ils demanderont en sus !
de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) leur seront comptés”
conformément au tarif. Le coloriage des planches tirées à part ne
Sera effectué que sur la demande des auteurs et à leurs frais.
Les manuscrits non réclamés seront détruits après leur publica |
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21
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\PENDANT L'AGE DU RENNE
«54 $ PAR
Edouard PIETTE
. Prix à 100 francs
:
rottes préhistoriques les plus importantes des Pyrénées. Les objets d'art et
s instruments récoltés au prix de ces longues recherches et donnés par lui
ïu Musée de Saint-Germain, forment une collection d’une valeur scientifique
— inestimable; elle sera publiée dans une série de volumes dont l'Art pendant
“l'âge du Renne est en quelque sorte la préface.
L'introduction de cet ouvrage est imprimée telle que Piette l'a écrite :
l'auteur y expose ses idées sur la classification des assises préhistoriques,
“ainsi que l’histoire et la critique des principales découvertes dues à ses préde-
cesseurs; on y trouve de nombreux aperçus fort intéressants sur les condi-
» tions climatériques, la faune, l'existence des hommes en ces temps lointains.
La mort a empêché E. Piette de rédiger la partie qu'il comptait consacrer à la
description générale des grottes pyrénéennes et à l’histoire de l'Art. C’est
pour suppléer à cette lacune que ses exécuteurs testamentaires ont donné um
court historique de ses fouilles et ont fait réimprimer deux articles sur l'Art
publiés précédemment par lui dans l'Anthropologie. Ce texte est complété par
“des explications détaillées des planches, où Piette a fait connaître les condi-
ons d'âge er de gisement de chaque objet. ‘
bois de renne, des bas-reliefs, des gravures sur 05, des dessins sur pierre
“ représentant des animaux, parfois des figures humaines, on y trouve des
de motifs gravés.
. L'Art pendant l'agz du Renne est l'œuvre la plus importante qui ait paru
puis de longues années dans le domaine de l’ethnographie préhistorique;
le éclaire d’un jour tout nouveau l'histoire primitive de l'Art dont elle nous
aire la première éclosion sur notre vieux sol national.
représentations d’un art symbulique ornemental, ainsi que des outils ornés
d
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JACUUN Le nd #
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{ # vy ANS
TABLE DES MATIÈRES
$ CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON
a Pages
e \ « . .
Récoltes malacologiques du capitaine Paul Martel dans
la partie LM du Maroc (fre partie), par P.
Ÿ PAETA RS RS A ie RP ER NT NL CR DEAR
; ; Note on the name Marginelle gr D by J.-R. Le B.
MONBMINRE SE NS rue RL MR EU VAN AL CR RTS 2 Lo 40
, | | Faunule malacologique marine du Vol Augre (Côtes-du-
{ Nord), par Ph. DAUTZENBERG:.:2..: 4.4: ON EE ee A à A
Ce des Lucinacea vivants du Müséum d'histoire
naturelle de Paris (4° partie), par M. Ed. LaMy..... 71 |
‘'{
Bibliographie ........ AUS PA NÉS ne RENE JR RM Ar .* AE
Revue des Publications périodiques.................2. 11288
Le Journal paraît par trimestre et forme un volume par an
L PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE)
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ment, payable d'avance, à Mme H. Fischer, directrice du
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Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de
Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bureau
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Les correspondances ayant un caractère exclusivement scien-
tifique, ainsi que les offres et demandes d'échange de coquilles |"
faites par les Abonnés, seront insérées gratuitement sur la M
couverture. Maximum : 4 lignes. Le
Imp. Oberthür, Rennes-Paris (1383-20).
Paru le 20 Novembre 1920
JOURNAE 9
IONAL MU
CONCEYLIOLOGTÉ
COMPRENANT
L'ÉTUDE DES MOLLUSQUES
VIVANTS ET FOSSILES
PUBLIÉ, DE 1861 À 1898, par
CROSSE & FISCHER
ET, DE 1899 4 1916, PAR
H. FISCHER, Ph. DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS
CONTINUÉ PAR
MADAME H. FISCHER
SOUS LA DIRECTION SCIENTIFIQUE DE
Ph. DAUTZENBERG, G. F. DOLLFUS & Ed. LAMY
PARIS
DIRECTION, RÉDACTEON ET ADMINISTRATION :
Me H. FISCHER
1, Boulevard Saint-Michel (Ve)
1920
Le Journal paraît par trimestre.
MM. SOWERBY & FULTON
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presque toutes les collections importantes qui ont été mises en Î
vente. En outre, leur fonds s’est constamment accru des collections 1 ;
des Naturalistes voyageurs et autres; aussi est-il le plus considé- : f
rable qui existe, à la fois pour la qualité et la quantité. ï |
Ils attirent spécialement l'attention sur leur longue expérience
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soigneusement déterminés.
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sont envoyés franco aux Conservateurs des Musées et aux Clients. k
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Adresse : Sowerby et Fulton, Kew Gardens, London.
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destinées à être insérés dans le texte, soit à la 1
plume et à l’encre de Chine, soit avec des crayons $
Wolff sur des papiers préparés spéciaux, afin que ÿ |
ces dessins puissent être reproduits directement”
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joua
| CONCHYLIOLOGIR
: . E
1 2e Trimestre 1920 4
1 L
| RÉCOLTES MALACOLOGIQUES à
DU CAPITAINE PAUL MARTEL DANS LA PARTIE 4
SEPTENTRIONALE DU MAROC %
(Suite). 14
& | ‘4
Par Paul PALLARY.
Sous-Famille PUPINÆ “4
Genre ENA Leach.
Section MAURONAPÆUS Kobelt. 4
" MAURONAPÆUS ZNASSENENSIS Pallary.
(PI. IL, fig. 7.)
“1918. Buliminus znassenensis PALLARY, Bull. Soc. Hist. nat. Afr.
‘# nord, p. 149.
CE
Coquille perforée, trapue, acuminée, subconoïde, d'un ER
- brun foncé avec quelques petites maculatures claires, à #4
test orné de stries très fines et très obliques. Spire peu Ÿ
allongée. Apex gros, lisse et saillant. Six tours très con- 4
… vexes, croissant régulièrement, séparés par une suture ‘4
| _enfoncée. Dernier tour plus grand que le tiers de la
— 132 —
hauteur totale, très peu oblique à l'insertion, Ouverture
de forme elliptique, à bord mince, très peu réfléchi. Bord
columellaire blanc, élalé sur la paroi ombilicale.
Hauteur, 10 1/2 mm.; grand diamètre, 4 1/2 mm.
Aïn Sfa. Taforalt. Taza.
Les exemplaires de Taza ont la spire un peu plus
allongée.
Gette espèce comparable aux Bulüninus Berthieri Bgt.
el cartennensis Letourneux en diffère principalement
par sa forme trapue et ses tours très bombés.
Nous adoptons le nom d'Éna pour ce genre au lieu et
place de celui de Buliminus couramment employé parce
qu'il existe, dans la nomenclalure, un genre Bulimina
d'Orbigny 1826 (Foraminifères) qui prime Bulimina
Ehrenberg 1831 (Mollusques). Ena d’ailleurs date de 1820
etil est très surprenant qu'on ne l'ail pas adopté de préfé-
rence à celui de Buliminus.
MAURONAPÆUS MARTELI Pallary.
(PL. II, fig. 6)
1918. Buliminus Marleli PALLARY, Bull. Soc. Hist. nat. Afr.
nord, p. 148.
Coquille allongée, à apex saillant; sept tours très peu
convexes, ornés de Stries obliques très fines, suture un
peu enfoncée. Avant-dernier et dernier tours aussi hauts,
à eux deux, que tous les autres. Dernier tour peu des-
cendant. Ouverture déjetée vers la droite, peu oblique,
ovalaire, à bords réfléchis. Columelle un peu oblique,
s’étalant peu sur la fente ombilicale qui reste visible.
La coloration est semblable à celle des autres Buli-
iminus de ce groupe.
Hauteur, 13 mim.: grand diamètre, 5, mm.
Habitat : Tazouta (Moyen Atlas).
Cette espèce appartient également au groupe des b.
HD
todillus, cartennensis, znassenensis. Mais elle diffère de
ces formes par sa taille allongée, ses tours très plans et
son ouverture plus inclinée vers la droite.
La forme la plus approchée est le B. chareius Begt.,
mais notre espèce est un peu plus trapue. On peut donc
considérer le . Marteli comme intermédiaire entre les
B. chareius et cartennensis.
Nous possédons cette même espèce de Rar el Maden,
dans les Traras, Comme ses congénères, c’est une forme
montagneuse.
Section MASTUS (Beck) Kobelt.
MASTUS PuPA Linné.
1758. Ilelix pupa Link, Syst; Nat. éd. X,-p.#773:
1864. Bulimus pupa BOURGUIGNAT, Malac. Algs., IT,
pl. 2, fig. 33 à 44.
Merada (Maroc oriental).
Espèce très répandue dans tout le nord de l'Afrique.
Genre ORCULA Held.
ORCULA TINGITANA Pallary.
(PESTE 5)
1918. Orcula tingilana PazLarY, Bull. Soc. Hist. nat. Afr.
nord, p. 149.
Coquille allongée, à partie moyenne tronconique, à
sommet sphérique, à partie inférieure plus étroite que la
partie supérieure. Sommet lisse, très obtus. Tours con-
vexes, séparés par une suture imprimée et gravés de
stries obliques, fines, dirigées de gauche à droite. Dernier
tour plus étroit que les autres. Bord externe de l’ouver-
ture vertical, formant un arc convexe en son milieu,
1!
— 494 —
Ouverture ovalaire, ornée sur la paroi pariélale, d’une
lamelle oblique. Bord columellaire d’abord rectiligne à
l'insertion puis très courbé à la partie inférieure. Fente
ombilicale bien apparente.
Hauteur, 7 mm. 5: diamètre, 5 mm.
Habitat : Bords de l’oued Ouerrha (L' Brunot).
Le capitaine Martel nous en a adressé un exemplaire
roulé de l’oued Leben à El T’nine em Mernissy, à huit
kilomètres environ de Souk el Arba de Tissa. Mais il est
probable que cet exemplaire à été charrié par l’oued d’un
babitat plus septentrional. Nous espérons qu’on le décou-
vrira dans le Riff.
Cet Orcula est, jusqu'à présent, le seul qui aït été
signalé comme vivant dans le nord de l'Afrique. Mais on
en connaît des représentents fossiles : Pupa ectina Bgt.,
et amblya Bgt. (1). Toutefois, notre espèce se distingue
facilement de ces dernières par sa partie supérieure plus
élargie. En Orient, le représentant de ce groupe est
l'O. Scyphus Friv. et, en Europe, l'O. doliolum Brug. (2)
dont on peut considérer l'O. fingitana comme une race
infra-méridionale. Nous devons toutefois faire observer
que le groupe n’a pas été encore signalé ni dans le midi
de la France, ni en Espagne.
Nous ne croyons pas cependant à un fait de disjonce-
tion, mais seulement à l’imperfection de nos connais-
sances sur la faune de la péninsule ibérique.
Genre GRANOPUPA Bôttger.
GRANOPUPA GRANUM Draparnaud.
1801. Pupa granum DrAPARNAUD, Tab]. Moll., p. 59.
1805. — — DRAPARNAUD, Hist. Moll. France,
pl. 3, fig. 45-46.
(1) Paléontol. des Mollusques terr. et fluv. de l'Algérie, pl. IV,
He MAMAN
(2) Rossmässler, Iconographie, V et VI, pl. 23, fig. 398.
— 135 —
IS64. Pupa granum BOURGUIGNAT, Malac. Alg., Il,
DNIPMIE ANS
Tazouta avec la variété ininor.
Cette espèce est répandue dans tout le nord de
l'Afrique depuis l'Atlantique jusqu'à la mer Rouge et
depuis la Méditerranée jusqu’au Sahara.
Sous-Famille STENOGYRINÆ
Genre RUMINA Risso.
RUMINA DECOLLATA Linné.
1758. Helix decollata LINNÉ, Systema Natur., éd. X,
or ve
1864. Bulimus decollatus BOURGUIGNAT, Malac. Alg., II,
Ho ufis brand
Fès.
Var. saharica Debeaux.
1901. Rumina decollata FL. var. DEBrAUXx, in PALLARY, Mém. Soc.
saharica Géol. France,-IX, pl: Ill fig. 31:
Tazouta.
Je possède de Safsafat des exemplaires de petite taille
à test élégamment strié dans le sens de la hauteur. J'ins-
Hitue pour ces exemplaires la variété striatula.
Genre FERUSSACIA Risso.
FERUSSACIA ATLASICA Pallary.
(PIS 6e 12 RE)
1913. Ferussacia allasica PaLLARY, Bull. Muséum Hist. nat.,
p.87:
Taza. Tazouta. Aït Taleb. Aït Brahim.
Cette espèce s'étend donc depuis le Grand Atlas jus-
qu'au Rüff.
— 490 —
FERUSSACIA AMBLYA Bourguignal.
IS64. Ferussacia amblya BourGuliGNaAr, Malac. Alg., II,
p. 40, pl. HI, fig. 13 à 15.
Guercif.
FERUSSACIA VESCOr Bourguignat.
1864. Ferussacia Vescoi BOURGUIGNAT, Malac. Alg., p. 18,
pl. II, fig. 22 à 25.
Aïn Sfa. Taforalt, Fès (dar Mahrès).
FERUSSACIA MARTELI Pallary.
(PILE ot)
Coquille petite, comprimée, translucide, d’un blanc
jaunâtre hyalin. Apex petit, peu saillant, mamelonné.
Le tour suivant plus haut, les deux derniers très hauts,
à profil convexe, séparés des tours supérieurs par une
suture très oblique. Cette suture est bordée sur toute sa
longueur par une rainure inférieure qui forme une rampe
étroite. Ouverture peu haute, moins haute que la moitié
de la hauteur totale. Ouverture pyriforme, à bord externe
très peu convexe. Columelle à peine tordue à son extré-
mité inférieure, lisse.
Hauteur, 8 1/2 mm.; grand diamètre, 3 mm.
Camp Desroches, à 20 kilomètres nord-ouest de Taza.
Parmi les Férussacies figurées par Bourguignat dans
sa Malacologie algérienne, seul, le F, ennychia, pl. IV,
fig. 17, peut être comparé à notre espèce, mais l'ennychia
a le sommet plus saillant, son bord gauche plus plan,
son ouverture plus dilatée et le bord externe de l’ouver-
ture un peu plus convexe.
Par sa forme comprimée le F. Marteli se rapproche
davantage du F. Mabillei Paladilhe du nord-ouest du
Maroc (Tanger-Larache). Mais notre espèce est plus
EU
élancée. ses derniers tours plus étroits et le bord externe
de l'ouverture n'est pas convexe comme celui du Mabillei.
Famille SUCCINIDÆ
Genre SUCCINEA Draparnaud.
Section AMPHIBINA Hartmann.
SUCCINEA TINGITANA Pallary.
(PL. IX, fig. 8,9, 10.)
1808. Succinea lingilana PAITARVA TC IC. Den, DL vx;
*
fie ur
Fès, dans une séguia entre dar Debibagh et le Mellah.
Echantillons plus petits que ceux de Tétouan.
Aït Brahim. Aït Taleb.
Les spécimens de ces deux dernières localités ne sont
pas absolument typiques. Ils offrent une analogie bien
plus grande avec le S. amphibia Drpd. qu'avec le S. Pjei]-
feri Rssmir.
Je profile de cette circonstance pour signaler le peu de
similitude des figures du S. Pjeijieri de Bourguignal
IMalac. Alg., I, pl. IIL fig. 26-28) avec celles de. Ross-
mässler (Iconog., I, pl. I, fig. A6).
Famille LIMNÆIDÆ
Sous-Famille LIMNÆINÆ
Genre LIMNÆA Lamarck.
Section GULNARIA Leach.
LIMNÆA VULGARIS Pfeiffer.
An XII. Limneus ovalus var. DRAPARNAUD, Hist. : Nat: « Moll:
France, p. 50, pl. IE, fig. 33,
— 138 —
1821. Limnaeus vulgaris C. Przirrer, Land Schneck., p. S0,
pl: 4, fig. 22.
1855. Limnaea limosa Moquix-TAxpON, Hist. Nat. Moll.
France, pl. XXXIV, fig. 12:
1864. Limnaea limosa var. vulgaris BourGuIGNaT, Malac. Alg., II,
DINENTIEE 0:
1901. Limnaea ovata var. vulgaris PArLLARY, Mém. Soc. Géol. France,
DAMON:
Var. minor PIry.
Taza. Fès.
C'est à tort que l’on emploie encore le nom de limosa
pour désigner cette espèce. L'Helix limosa de Linné est
très probablement une Succinée ou une Bythinie ou une !
autre Limnée (1). |
Le L. limosa de Chemnitz est le L. balthica de Linné
et quant au L. limosa des autres auteurs il se rapporte
au L, ovata de Draparnaud.
Toutefois, on ne trouve dans le nord de l'Afrique
qu'une forme réduite qui répond mieux à l'espèce décrite
par Pfeiffer qu’à celle de Draparnaud.
Section FOSSARIA Westerlund.
FOSSARIA TRUNCATULA Müller.
1774. Buccinum truncatulum MüLLEer, Verm. Hist., Il, p. 130.
1863. Limnaea truncalula 3OURGUIGNAT, Malac. Alg., II,
pl. XI; fig. 8 à 13.
Bab Moroudj. Fès.
Var. minuta Draparnaud sp.
1803. Limneus minulus DRAPARNAUD, Hist. Moll., pl. II,
fig. 5-7.
Aït Brahim.
() Voir Hanley, Ipsa Linnaei Conchyl., pp. 386-287,
— 139 —
Sous-Famille PHYSINÆ
Genre PHYSA Draparnaud.
PHYSA SUBOPACA Lamarck.
1819. Physa subopacu LAMARCK, Anim. S. vert, VI, 2,
p. 157.
ARS = Décessert, Recueil Coq. Lamarck,
DISAIS:
ISG4. — _ BourGuiIGNaAT, Malac. Alg., II,
DOI Eep rer (0)
et var. minor Piry.
Foum Sefrou et Aïn Sfa (Beni Znassen). Fès.
Cette espèce n'est pas facile à distinguer des Physa
acuta Drpd. var. minor et P. souanica Paladilhe.
Sous-Famille ANCYLINÆ
Genre ANCYLUS Geoffroy.
Section ANCYLASTRUM
ANCYLUS COSTATUS Férussac.
1822. Ancylus costatus Férussac, Dict. class. Hist. Nat.,
p. 346.
1864. = — BouRGuUIGNAT, Malac. Alg. II,
p.191; pl. XIT, fig. 7 et: 8:
Fès.
Ordre des OPERCULATA
Sous-Ordre GEOPHILA
Famille CYCLOSTOMIDÆ
Genre LEONIA Gray.
LEONIA MAMILLARIS Lamarck.
1822. Cyclostoma mamillaris L'AMARCK, Anim." s. verts, 6:
p. 147, n° 20,
F
— 410 —
1833. Cyclostoma Vollzianum Micuaup, Cat. test. viv. Alger,
p. 10, fig. 21-22.
ISA. — mamullaris Diressertr, Rec. Coq. .Lamarck,
plie) fs. 0;
1864. = mamillare 3OURGUIGNAT, Malac. Alg., Il
pp. 212-214, pl. XIII, fig. 21 à 26.
Var. turriculata Plry. —— Diffère de la forme typique,
dont nous donnons ci-dessus des références iconogra-
phiques, par sa spire allongée, scalariforme. Gette variété
est exclusive dans le Moyen Atlas.
Tazouta. Scoura.
Sous-Famille HYDROBIINÆ
Genre PSEUDAMNICOLA Paulueci
PSEUDAMNICOLA Sp. ?
Le capitaine Martel à recueilli; entre Tagnagneït et
Fazoulta, un Pseudamnicola qui n'estni le P, sonilis Drpd.
ni le P. Dupoletiana Forbes. Les tours sont étagés plus
régulièrement que dans ces deux espèces et le dernier
tour est moins ventru.
Les Amnicoles nord-africaines sont encore si mal
connues que je n'ose considérer l’espèce de Tazoula
comme nouvelle.
Genre MELANOPSIS Férussac.
NIELANOPSIS RICARDI Pallarv.
(BAIN ER GE M/S ET)
1918. Melanopsis Ricardi ParcLarY, Bull. Soc. Hist. nat: Afr:
nord, p. 190.
Tes! solide, opaque, lisse. Spire courte el aiguë, mais
rarement intacte (les premiers tours sont presque tou-
jours érodés) ce qui rend le sommet subobtus, Huit tours
2
— 141 —
à croissance régulière, séparés par une suture faiblement
oblique. Avant-dernier et dernier tours cylindriques, le
dernier très grand, égalant plus des deux tiers de la
hauteur totale.
Ouverture ovalaire à la base, très rétrécie à la partie
supérieure. Bord externe très légèrement comprimé sous
la suture, très peu arqué à la partie inférieure et descen-
dant plus bas que la columelle. Columelle cintrée. Sinus
profond.
Coloration : fond brun clair ou noirâtre sur lequel se
détachent les trois bandes caractéristiques du genre.
Dimensions : exemplaire intact : hauteur, 15 mm.;
grand diamètre, 5 3/1 mm.; exemplaires érodés : hauteur,
13 1/2-14 mm.; grand diamètre 5 1/%# min.-6 mm.
Habitat : Fès, dans les séguias (M. Ricard). Ras el Mà,
à 16 kilomètres de Fès (Cap. P. Martel). Aïn Chkef au
sud-est de Fès et de dar Debibagh, Dans les séguias et
Jardins de bou Jeloud. Aïn Allou (Fas el Bâli). Bassin du
Musée. Séguias du quartier du Douh. Médersa Attarine.
Nous prions notre bon ami, Prosper Ricard, inspecteur
des Beaux-Arts à Fès, à qui nous en devons la première
trouvaille, de bien vouloir accepter la dédicace de cette
jolie Mélanopside.
Cette espèce se distingue de toutes les formes nord-
africaines et même espagnoles par sa forme cylindrique
et sa spire courte dont on ne connait aucun autre exemple
Jusqu'à ce jour.
Var. major (pl. II, fig. 7), haute de 20 mm., à spire
plus eflilée.
Aïn Allou ({P. Ricard).
Par sa forme élancée cette variété rappelle les Micro-
colpia.
Le M. Ricardi avait anciennement une dispersion plus
grande qu'actuellement car Je lai trouvé, fossilisé, dans
les berges de l'Oued Zà, à Taourirt, c’est-à-dire à plus de
200 kilomètres à l’est de Fès.
— 142 —
MELANOPSIS ACUTULA Pallary.
(PI. IV, fig. 8, 9.)
Coquille lisse, enflée, à spire courte, à dernier tour
très ample. Coloration d’un brun verdâtre sur lequel se
détachent quelques linéoles brunes longitudinales. Proto-
conque courte, lisse, à tours plans non étagés. Les tours
suivants portent une rampe très oblique peu accusée.
Dernier tour très haut, égalant les trois quarts de la
hauteur totale, peu descendant. Ouverture pyriforme ;
labre simple, non déprimé. Base dilalée; columelle très
peu tordue. Bord externe descendant ün peu en dessous
de l'extrémité de la columelle.
Hauteur, 20-25 mm.; grand diamètre 10-12 mm.
Dans un bassin entre le Mellah et le pont; vers Dar
Mahrès (cap. Martel), Bahlil, 28 kil. au sud de Fès
(Ricard).
Cette espèce est caractérisée par sa coquille lisse, très
renfiée, à tours marginés, à ouverture très dilatée mais
non déprimée sous la suture. Elle se rapproche du véri-
table M. marccana CGhemn., mais son dernier tour est
bien plus haut (dans ce dernier il n’est que la moitié de la
hauteur totale), ses tours supérieurs sont, par suite, bien
plus réduits et plus aigus. Enfin, le labre n’est pas
déprimé sous Ja suture.
Le capitaine Martel a recueilli dans l’oued Defali, sur
la route de Sefrou à Fès, à la hauteur de Bahlil, une
variété assez remarquable de cette espèce. Elle ressemble
beaucoup au véritable M. prophetarum Bgt. de Syrie que
nous croyions avoir retrouvé à Tétouan. Toutefois, il en
diffère assez pour ne pas être confondu : dernier tour
moins haut, columelle moins tordue, spire marginée.
— 143 —
MELANOPSIS COMPACTA Pallary.
(PL. IV, fig. 10, 11)
Coquille lisse, ventrue, à test épais, à sommet court el
aigu. Tours renflés; dernier tour descendant. Ouverture
égalant la moitié de la hauteur totale. Labre non déprimé
ni dilaté, à peine descendant sous la columelle. Intérieur
de l'ouverture orné d’une large bande d’un brun foncé.
Columelle peu cintrée, épaisse, ornée d’une callosité à
sa partie supérieure.
Hauteur, 24 mm.; grand diamètre, 18 1/2 mm.
Aït Taleb sur le Sefrou près d’el Menzel, avant l’oued
Sebou.
C’est une forme globuleuse, à test épais, lisse, à spire
très courte, à bord externe non dépr'iné sous la suture.
Les jeunes sujets ont le sommet styloide, quoique très
court et le dernier tour très enveloppant.
Nous n'avons malheureusement qu'un très petit
nombre d'exemplaires de cette curieuse Mélanopside.
Cette espèce se distingue aisément de ses congénères
par sa forme pyramidale, plutôt que ventrue, son test
épuis, son ouverture plus allongée en hauteur, le bord
inférieur du labre est bien plus descendant que dans les
espèces voisines.
MELANOPSIS EXCORIATA Pallary.
(PL..IV, fig. 20, 21, 2.)
Coquille ventrue, lisse, d’un brun foncé (castanea) à
sommet aigu, mais toujours rongé (visible seulement
dans les jeunes sujets), à dernier tour très dilaté. Tours
séparés par une suture bordée et légèrement en retrait
ce qui rend les tours un peu étagés; sous la suture est
une rampe très oblique et étroite. Partie moyenne de
RE
l'avant-dernier el dernier tours faiblement déprimée. Der-
nier tour égalant les deux tiers de la hauteur totale, très
dilaté el descendant à peine sous l'extrémité de la colu-
melle, Columelle d'un blanc porcellané.
Hauteur, 20-22 mm.; grand diamètre, 12-12 1/2 mm:
Aït Brahim. Tazouta. El Menzel (cap. Martel).
M. Ricard m'a adressé encore cette espèce de l’oucd
Raba, à Agouraï.
Cette Mélanopside dont l'étude m'a fort embarrassé est
comparable au M. Barbini de Sidi Yahia (près Oudjda)
et du M. Wagneri Roth de Smyrne. C’est une forme assez
élancée (quand elle est intacte, ce qui est très rare), à
spire très courte, à dernier tour très ample.
La surface de la coquille est lisse dans le type. Le
dernier lour est très haut; le bord externe est légèrement
plissé sous la suture.
Var. minor, El Menzel.
V'ar. Semisulcata. -_— \ dernier tour orné de gros plis
espacés, non noduleux à l'insertion.
Aït Brahim.
Var. festiva (pl. IV, fig. 21, 22). — Dans cette variété
les deux derniers tours sont décorés de côtes plus fines
dont le sommet porte de très faibles nodosités.
Aït Brahim.
Dans ces deux dernières variétés on distingue nette-
ment les trois bandes mélanopsidiennes.
MELANOPSIS BARBINI Pallary.
1911. Melanopsis Barbini PALLARY, Bull. Soc. Hist. nat. Afr.
nord, pp. 3-4, pl. I, fig. 4-5.
Sidi Yahia, près Oudjda. C'est la station originale.
— 145 —
MELANOPSIS MARTELI Pallary.
(PIN ER)
Coquille très globuleuse, de teinte claire, à tours supé-
rieurs ornés de plis robustes et espacés qui s'étendent
sur la partie supérieure des deux derniers tours. Proto-
conque lisse, courte et trapue. Partie supérieure des
tours faiblement déprimée. Les costulations, épaisses et
droites, sont au nombre de onze sur le dernier tour. Bord
externe mince, non déprimé, descendant à peine au
niveau de l'extrémité de la columelle. Columelle épaisse,
fortement tordue, ornée d’une crète basale.
Hauteur, 28 mm.; grand diamètre, 15 mm.
Près de Taforalt (cap. Martel). Oued Cherâa à Berkane
(Pallary).
Celte grande espèce est caractérisée par sa forme
ventrue comme le M. marocana Chemn., sa teinte claire,
ses tours supérieurs non étagés. Le test est plissé de
grosses côles espacées, bien plus fortes que dans le
M. maurelanica Bgt. et le M. Pechaudi Bet. qui n'est
d'ailleurs qu’une forme à costulation plus développée que
le M. maurelanica.
MELANOPSIS MAROCANA Chemnitz.
1795. Buccina maroccana CHzMnirz, Conchyl. Cab., XI,
p. 285, fig. 2078-2079.
1904. Melanopsis marocana PALLARY, J. de C., pp. 34-35.
Typique à Taza, dans l’Innaouen d’où me l'ont égale-
ment rapporté MM. Lecointre, Luck et mon fils.
Dans cette forme le bord externe n’est pas déprimé
Sous la suture ou ne l’est que très faiblement contrai-
rement à ce qu’on observe dans le M. algerica.
Var. ampla. — De taille plus réduite (d’un tiers), mais
à dernier tour plus haut, plus ample.
11
Tazouta.
Var. media (pl. IV, fig. 14). — De couleur claire, avec
les trois bandes génériques, à spire courte et effilée, à
labre très peu sinueux.
Taza. Fès (dar el Maghzen).
MELANOPSIS LÆVIGATA Lamarck.
172. Melanopsis laevigata EANARCGK, ANIME. S-NETL NII
pp. 168-169 et Encyclopédie,
pl. 458, fig. S.
[Sb4. — -— BOURGUIGNAT, Malac.” Alg'; "Ir
pl. KNT,. fig:.15ebt18:
IST. _ praerosa Kogscr, Iconog., VII, fig. 18%,
ISSL, 1882, 1886 (seules).
ISS 1. —- lacvigala BourGUIGNAT, Hist, Mélan., p. Sa.
Aïn bou Mecçad (Maroc oriental), exemplaires nom-
breux et bien caractérisés. Sefrou, rare.
Var. minor PIlry. — Aïn Zliten (Fès el bàh). Aïn Hara-
zem, 12 kil. à l’est de Fès (35°).
Il nous à paru que la variété manor élait spéciale aux
caux chaudes.
MELANOPSIS PSEUDOFERUSSACI Pallary.
IS,S. Melanopsis pseudoferussaci PALLARY, J. de C., p. 139, pl. IX,
fig. 11-12.
1910. — — NOBELL, AICONOL., INT ANNE
pl. 406, fig. 2335, 2336.
Fès : oued Zehoun, fraction de loued Fès, en dehors
des murs en aval de Fas el Bâli. (Très bonne station). —
Dib Kacçem.
Var minor PI pi UNE" MAS EL 6)
Fès : source près de la ferme proche du pont neuf, à
dar Mabrès. Sidi Harazen (source chaude). Moulaï Idriss
du Zehroun, source sulfureuse chaude. El Menzel, rare.
Fazouta.
— 147 —
Var. major Piry.
Aït Brahim.
MELANOPSIS ALGERICA Pallary.
(— M. marocana auct. non Chemnitz).
IS04. Melanopsis marocanda BOURGUIGNAT, Malac. Alg., II,
pl XV, ‘fig 12,413; 14; 17 et.18:
1904. — algerica PAEPAR METIER D):
Aïn bou Meçad. Mestigmeur. EI Menzel.
MELANOPSIS FÂSENSIS Pallarv.
(PL. IV, fig. 1.
Coquille haute, lisse, à partie moyenne presque cylin-
drique. Protoconque aiguë, mais peu élevée; les tours
suivants étagés et séparés de la sulure par une rampe
large et peu oblique. Ouverture un peu plus haute que
la moitié de la hauteur totale. Bord extérieur bien
cambré, dilaté à la partie inférieure, déprimé sous la
suture. Parkie inférieure dépassant l'extrémité de la colu-
melle.
Coloration générale brun clair avec quelques rares
linéoles longitudinales peu visibles.
Hauteur, 25-28 1/2 mm.; grand diamètre, 12 1/2-
15 1/2 mm.
Taforalt. Aïn Sfa. Fès (Ras el Mà).
À Fès, M. Ricard a précisé les stations suivantes
Dar Batha, jardin public de bou Djeloud, séguias de dar
el Maghzen, séguias en dehors de bab sidi bou Jida.
Cette Mélanopside offre des caractères communs aux
M. Scalaris Bgt., hammamensis Gassies et scalaris
Gassies. Mais elle se distingue aisément de ces trois
formes.
C'est celle espèce que Bourguignat rattache au M. sub-
Scalaris comme variété major {Hist. Mélan., p. 108).
LENS
Var. zebrina. — Orné de linéoles et de bigarrures longi-
tudinales foncées sur un fond jaune brun elair.
Sefrou.
Var. cristata (pl. IV, fig. 13). — On trouve souvent des
exemplaires dont l'arète est débordante et forme un
rebord saillant, aigu, Chemnitz a figuré celte variété dans
son Conchyl. Cab., X, fig. 2080, 2081.
ÈS:
»
Var. minor. — Hauteur, 20-21 mm. Dar Batha.
MELANOPSIS VESPERTINA Bourguignal.
ISS:. fMelanopsis Lesperlina BourGuiGNaT, Hist. Mélan., p. 124.
1911 — — ParLarY, Bull, Soc. Hist. nat. Afr.
NORANDASMDIMIEMTEE
Sidi Yahia près Oudjda. (Localité originale).
Var. Seignettei Bgl (sp.).
ISS0O. M. Maresi KoBeLr, Iconogr., VII, fig. 188%.
ISS4. M. Seignetli BourGuiIG\aTr, Hist. Mélan., p. 103.
1911. M. Seigneltei PALTARVEMOCMCLEADIMIENTIEERES
Sidi Yahia.
Var. major PIry.
1911. AM. Seignetlei Bgl. var. major PaLLary, loc. cit. fig. 3.
Oudjda.
MELANOPSIS GRACILENTA Pallary.
INT1. Melanopsis gracilenta PaLLarY, Bull. Soc. His. nat. Afr.
nord, p. 4, pl. L‘hg.419; 20;
Sidi Yahia.
MELANOPSIS TORQUILLA Pallary.
(PIN NS 792025.)
Coquille trapue, presque cylindrique, d'un brun jau-
nâtre foncé; orné de trois bandes peu larges, la troisième,
très peu visible. Protoconque très courte, presque tou-
jours érodée. Avant-dernier et dernier tours bordés, à
leur partie supérieure, par un cordon épais sous lequel
règne une dépression très accusée de deux millimètres
au plus le largeur. Dernier tour très haut, égalant les
deux tiers de la hauteur de la coquille. Ouverture faible-
ment dilatée à la base, déprimée sous le cordon infra
sutural. Bord columellaire d'un blanc pur.
Hauteur, 20 mm.: grand diamètre, 10 mm.
Ras el Mâ de Fès.
Var. minor, avec la forme {ypique.
Cette espèce est très facile à distinguer des nombreux
Melanopsis de la région de Fès: c'est une forme lisse,
de couleur brun verdâtre (ou jaune verdâtre), avec les
trois bandes habituelles, à spire tres courte et aiguë el
dont les deux derniers tours sont ornés à leur partie
supérieure d'un cordon, bordé en dessous, par un sillon
décurrent très accusé. C'est le seul Melanopsis qui
présente ce double caractère concomitant.
Le M. Guiraoi Bgt., du sud de l'Espagne, est l'espèce
qui se rapproche davantage de celte forme parmi les
vivantes.
Elle offre une analogie assez grande avec le M. cylin-
drica Stoliczka des terrains néogènes de la Hongrie.
MELANOPSIS DouTrer Pallary.
1911. Melanopsis Doutlei ParLarY, Bull. Soc. Hist. nat. Afr.
nord Di ee 21000;
Fès, en de nombreux points : c’est l'espèce dominante,
Le type est très abondant à Meknès,
D
— 150 —
Var. major. — 27 mm. de hauteur. La Makina.
Var. Iævis. — A test lisse. Oued Masmouda. Ruisseau
de Bab Hadid.
Var. decorata (pl. IV, fig. 2). — La Makina. A orne-
mentation assez dense, comprenant une dizaine de
costulations sur le dernier tour : costulations qui portent
toutes une nodosité à leur sommet.
La Makina. Dar Batha. Jardin de la Résidence. Oulba,
jardins longeant les murs de Fas el Bâli.
La variété decorata peut être confondue avec le
M. Edrissiana de cette même localité. Mais outre que
les habitats paraissent être différents, cette variété a
toujours les nodules plus saillants et l'ouverture plus
ample. Le bord externe est largement dilaté en avant.
Enfin la partie supérieure de ses derniers tours est
moins large.
Var. decorata minor. —- Nous possédons de cette sous-
variété des exemplaires qui n'ont que 15 mm. de hauteur.
Var. perornata (pl. IV, fig. 3). — A spire plus allongée,
à dernier tour moins trapue, à ornementation plus dense.
Cette variété a quelque ressemblance avec M. Maresi
Bet., du sud-oranais. Mais ce dernier ne porte aucune
ornementalion nodosiforme.
Oued Fès, à 1.500 mètres en amont de la ville.
On observe tous les passages de la forme semi-cos-
tulée qu'est le type à la variété perornata. Celle-ci, par
sa costulation très dense, rappelle M. costellata Fér. et
marque la limite extrême de variations de cette espèce.
MELANOPSIS EDRISSIANA Pallarv.
(PIN ent)
1918. Melanopsis Edrissiana PazLary, Bull. Soc. Hist. nat. Afr.
nord, p. 151.
Coquille épaisse, opaque, d’un brun jaunâtre sur lequel
= JE =
se détachent les trois bandes mélanopsidiennes, ornée de
grosses côtes espacées (dix sur le dernier four à partir
de la naissance de l'ouverture) à peine obliques de droite
à gauche, arquées à leur base et ornées à la partie supé-
rieure d'une petite nodosilé.
Spire courte, étagée, à sommet aigu, mais presque
toujours rongé. Six tours, les premiers très petits et
saillants, les autres étagés en gradins. Les tours supé-
M. Édrissiana Plry.
rieurs sont noduleux; avant-dernier tour peu élevé,
méplan supérieurement avec une rangée de nodosités
formant couronne. Suture d’abord linéaire, puis prenant
une direction très descendante, séparée de la rangée de
nodosités par une rampe inclinée.
Dernier tour très grand, égalant les trois quarts de la
hauteur, convexe à la partie moyenne surtout sur le bord
gauche. Ouverture très dilatée, comprimée sous la rangée
nodosale et à bord inférieur très large, montrant à l'inté-
rieur les trois bandes génériques. Columelle très cintrée,
courte, robuste, à base descendante du côté apertural.
Hauteur, 23-24 mm.; grand diamètre, 13-15 mm..; petit
diamètre, 10-12 mm.
Habitat : Ras el Mâ et Fès (MM. Martel et Ricard). —
Aïn Chkef.
Cette belle Mélanopside doit être rapprochée du
M. pleuroplagia Bet. du sud de l'Espagne (Hist. des
Mélan., pp. 155, 156). Nous nous sommes même servi
d'une partie de la description de cette espèce pour carac-
= Joe
tériser la présente. Mais, d’après les figures du type de
la collection Bourguignat que nous avons sous les yeux,
l'espèce marocaine se distingue nettement de la forme
espagnole par sa taille plus forte, ses côtes plus espacées
et surtout par le gonflement de ouverture aussi accentué
que celui du V. obesa de Gassies.
Du M. sevillensis Grateloup, elle diffère par ses costu-
lations moins nombreuses, plus épaisses et plus espacées
et par son ouverture bien plus dilatée, Le bord externe
est très cambré tandis qu'il a des tendances à se rappro-
cher de la verticale dans le sevillensis.
Dans cette dernière, les nodosités que portent chaque
costulation à sa naissance sont si serrées qu'elles forment
parfois une véritable crête. Dans l'espèce de Fès ces nodo-
sités sont à peine saillantes et bien espacées.
Le M. Edrissiana se distingue des variétés costulées
du VW. Douttei, par son sommet plus obtus, ses nodosités
à peine saillantes, manquant même souvent et par son
labre moins dilaté.
t
MELANOPSIS MAGNIFICA Bourguignal.
1884. Melanopsis magnilica OURGUIGNAT, Hist. Mélan., p. 152:
1898. -- — PALrARY, J. de C., p. 144, pl. VII,
fon:
1910. — _— KoBELT, Iconog. N.F., XV, pl. 406,
No Med. 2008:
1911. _ — PALLARY, Bull. Soc. Hist. nat. Afr.
AO PDA M2 ND AENE-STAERRE
Berkane. Fès.
Cette espèce a une répartition assez étendue car on la
trouve à la frontière algérienne (Berkane et Berguent),
à Fès et dans l’oued Drada (1).
Ainsi que l’a bien vu Bourguignat, le caractère prin-
cipal de ce Melanopsis réside dans la forme cylindrique
(1) Ou O. Dredar (ou Derdar) au sud-est de la route de Rabat à Casa-
blanca, chez les Korifla,
—, 153 —
de l’avant-dernier tour, A Fès, on observe très nettement
cette particularité (figure ci-dessous). À Berkane elle esl
plus rare : dans cette station les coquilles ont le dernier
four notablement plus élargi à la base. Enfin à Berguent,
on trouve associées à la forme typique la variété berka-
nensis, à costulations flexueuses et la variété à base plus
élargie.
M. magnifica Bt.
Un autre caractère important et très constant est
l'absence de nodosités à la naissance des costulations.
Le V. magnijica paraît bien être la forme initiale du
\/. Lelourneurt.
Var. serira. -— De petite taille, ne mesurant que 19 mm.
de haut.
comme stations précises de cette espèce à Fès, je peux
indiquer les points suivants d'après les cueillettes de
MM. Martel et Ricard : Jardin publie de bou Jeloud,
oued Masmouda, avant son entrée à Fàs el bâli.
MELANOPSIS LETOURNEUXI Bourguignat.
1884. Melanopsis Letourneuri BOURGUIGNAT, Hist. Mélan., p. 116.
1898. — — PAITARY. Jde C., pp 143; 14%,
DVI fe 6:
1911. —- — var. maltarica PALLARY, Bull. Soc. Hist. nat. Afr.
nord, pp. 5, 6, fig. 13 à 17,
serguent.
SDS
Le type est de petite taille (16-18 mm.) {1) et est excep-
honnel à Ras el Aïoun des Beni Mattar. On trouve
communément des exemplaires beaucoup plus grands,
à sillon décurrent plus accusé; j'en ai fait la variété
mattaric«.
Avec le \. Lelourneuxri ville M. magnilica et sa variété
berkanensis. Nous avons même de bonnes raisons de
supposer que la présente espèce dérive du M. magnifica.
Famille NERITIDÆ
Genre NERITINA Lamarck.
NERITINA MARTEL: Pallary.
(PLANETE Re
1918. Nerilina Marteli PALLARY, Bull. Soc. Hist: nat. Afr.
nord p.151.
Coquille de forme conique mais à spire peu saillante.
Trois tours et demi peu ventrus, se déroulant rapidement,
ornés de linéoles onduiées ou en zizgags très denses d’un
brun roux foncé, se détachant sur le fond porcellané du
test. Dernier tour grand, bien convexe et formant à lui
seul les 3/4 de la hauteur totale de la coquille. Ouver-
ture oblique, formant un ovale régulier incliné vers la
base plutôt qu'allongé horizontalement et blanche; péris-
tome mince. tranchant. Opercule solide, brillant, jaune
roux clair.
Hauteur, 8-9 mm.; longueur maximum, 7-7 1/# mu.
Fès, à Ras el M, à 18 kil. ouest-sud-ouest : source de
loued Fès, sur la route de Fès à Meknès.
Var. ex colore. — Le type est orné de linéoles en zig-
zags d’un brun roux foncé.
(1) D'après les deux exemplaires de la çÇollection Bourguignat, au
Musée de Genève, J’en dois les photos à l’obligeance du Dr André,
Var. marmorata. — Taches noires en forme de damier.
Var. nigra. — D'un noir brillant et de taille légèrement
plus réduite. — Fès (dar Mahrès).
et var. violacea, rubra, lutea.
La trouvaille de cette Néritine dans le nord de l'Afrique
étail assez inattendue : elle se rapproche, en effet, des
N. quadianensis Morelet et valentina Graëlls dont elle
diffère par sa spire moins allongée et ses tours non
EXCAVÉS.
On peut le comparer encore au N. jordanica Sowerby,
mais le N. Marteli ne présente pas la dépression décur-
rente que l’on observe également dans l'espèce syrienne.
De plus, la suture chez le N. jordanica descend plus brus-
quement à proximité de louverture et entin la base de
celle-ci est plus tronquée et moins arrondie que chez le
Marteli. 1
NERITINA DJEDIDA Pallarv.
(PATENTS PS)
Coquille de pelite taille, semi-globuleuse, opaque,
lisse, d'un beau noir brillant. Spire très peu saillante et
presque toujours érodée, Trois tours très convexes ; le
dernier très grand. Ouverture bien arrondie, à intérieur
de couleur blanc bleuâtre. Bord columellaire un peu
excavé en son milieu.
Hauteur, 4 1/2 mm.; grand diamètre, 6 mm.
Tazouta. Aït Brahim (Moyen Atlas).
M. Ricard l’a encore recueilli dans l’oued er Reha, à
Agouraï.
Cette espèce diffère de M. numidica tel qu'il est figuré
par Bourguignat dans sa Mal. alg. (vide infra) par ses
premiers tours plus élevés, son avant-dernier plus globu-
leux, plus large, et son ouverture un peu moins arrondie.
D'EI Menzel, le capitaine Martel nous a rapporté des
to
exemplaires jeunes d'une Néritine dont la coloration et
l’'ornementation sont semblables au N. Marteli, mais dont
la forme se rapproche du N. djedida sans toutefois être
identique. Il serait désirable d'avoir des sujets adultes
pour précisér la spécification de cette Néritine.
NERITINA NUMIDICA Recluz.
IS41. Nerilina numidica tECLUZ, Rev. et Magas. de Zoolo-
gie, p.342.
ISA, — — BOURGUIGNAT, Malac. Alg., “II,
P'R60 MD MIE Me5 M AReSS
Aïn Sfa, dans les Beni Znassen, au sud.
Celle espèce se retrouve dans la station voisine de Sidi
Yahia. Elle est assez commune dans les sources de
l'Oranie (Hammam Chigueur, Aïn Tellout, Aïn Ténikrent,
Aïn Tizi). On peut donc en conclure que cette Nériline
est localisée dans l'Algérie occidentale jusqu'à la
Moulouïa.
Famille UNIONIDÆ
Genre UNIO Relzius.
Uno Durietr Deshayes.
1847. Unio Duriecui DEsHAYES, Hist. nat. Moll. Algér.,
\tlas, pl. CIX, fig. 5-8.
1864. — —- BOURGUIGNAT, Malac. Alg., IT,
pl. XIX, fig. 4a 8.
Taza, oued Innaouen.
Uno MarTeLI Pallary.
(P1. IL, fig. 1 à 4)
1918. Unio Marleli PALrLARY. Bull. Soc. Hist. nat. Afr.
nord, pp. 151, 152.
Coquille épaisse, de forme un peu trigone, très inéqui-
latérale, Bord antérieur ovale; bord postérieur tronqué
pe :
très obliquement, deux fois plus allongé que l’autre; bord
palléal à peine courbe.
Crochels gros, obtus, ornés de: points saillants, situés
au quart de la longueur du côté postérieur. Surface lisse
sur laquelle se détachent quelques rides sur la partie
supérieure du bord postérieur où anal au voismage du
bord dorsal.
Läa charnière comprend : pour la valve droite une
lamelle latérale haute, rectiligne et une grosse dent cardi-
nale trilide, striée, très saillante aussi. Pour la valve
gauche une grosse dent cardinale rugueuse divisée en
deux : la partie antérieure creuse, la partie postérieure
saillante formant une très petite pyramide triangulaire.
Les deux lamelles latérales sont bien écartées et nette-
ment rectilignes.
Les impressions musculaires sont relativement petites:
le sinus palléal est parallèle au bord ventral dont il n’est
distant que de 3 à 4 mm.
Diamètre antéro-post., 46 mim.; diamètre umbono-
ventral, 30 mm.; diamètre transversal, 21 mm.
Habitat : La Makina, à Fès. |
Ce petil Unio du groupe littoralis (vel rhomboideus,
umbonatus) en est bien distinct par sa forme tronquée.
Aucune espèce nord-africaine et espagnole ne peut lui
être comparée.
Genre MARGARITANA Schumacher.
MARGARITANA MAROCANA Pallary.
(PL. V, fig. 1-2 : type, de Fès.)
191$. Margarilana marocana ParLarY, Bull. Soc. Hist. nat. Afr.
MOrA AD MIN
Coquille allongée, épaisse, à sommets très déprimés et
lisses. Partie antérieure bien arrondie et un peu allongée,
— 158 —
Les crochets situés entre le 1/3 et le 1/4 de la longueur
totale. Partie postérieure très allongée; bord dorsal légè-
rement élevé; bord postérieur tronqué et très allongé.
Bord ventral presque rectiligne, incurvé dans sa partie
médiane ce qui provient de ce que les valves portent une
dépression vers leur milieu.
A l'intérieur, la valve gauche présente une dent cardi-
nale bifide, fortement crénelée et une lamelle latérale
très haute, fimbriée, séparée, par une dépression trian-
gulaire, d'une lamelle bien saillante soudée au bord
dorsal dont la sépare un léger sillon.
Impression musculaire antérieure à peu près circu-
laire sur le bord antérieur, tronquée sur ie bord de la
dent cardinale. L’impression musculaire postérieure est
elliptique. L'impression palléale est parallèle au bord
inférieur.
Dans la valve droite la dent cardinale forme une petite
pyramide fortement striée; ces stries s'étendent sur le
plateau cardinal. La lamelle latérale est épaisse et très
striée également. |
L'intérieur des valves porte des impressions punceli-
formes. La nacre est d'un blanc azuré (rès brillant, 1risé
dans l’angle postérieur. La dépression umbono-ventrale
ressort en relief dans l’intérieur.
Diamètre antéro-post., 105 mm.; umbono-ventral,
20 miIm.: épaisseur (diam. transv.), 33 mm.
Les crochets se projettent à 30 mm. du bord antérieur
sur le diamètre antéro-postérieur.
Habitat : l’oued Fès.
M. de Monterosato n'a communiqué un très bel exem-
plaire de sa collection qui lui a été offert par le général
de Boccard avec l'indication de provenance : Uad Aïn
Zurach {Maroco). Il est très probable qu'il s'agit d'Aïoun
Zouhegh, d'où sort l’oued Nja entre Ras el Mâ de Fès et
la station d’Aïn Chkef dans la direction de Meknès.
.+É
Cette espèce est incontestablement un Margaritana,
comme le prouvent : l'épaisseur des valves, les sommets
lisses, la courbure du bord inférieur, l’obliltération de la
lamelle latérale supérieure, les dents latérales striées,
les ponctuations de la surface interne.
Le capitaine Martel a recueilli une centaine, au moins,
de ces Margaritanes, qui toutes sont très constantes dans
leur forme. On observe seulement que la majeure partie
de ces exemplaires ont la nacre d’un beau rose violacé
semblable à celle des Spatha. La coloration blanc bleutre
est moins commune.
On peut rapprocher l'espèce marocaine du M. sinuata
Lmk. et du M. elongala Lmk.
Le M. marocana se distingue très nettement du M.
sinuata par sa forme moins haute, plus allongée, par la
dépression médiane des valves moins accentuée, par ses
valves plus bombées ce qui rend supérieur le diamètre
transverse dans l'espèce marocaine, par le bord antérieur
excavé sous les crochets, tandis qu'il l'est très peu dans
M. sinuata; par son bord postérieur plus anguleux, par
la lamelle latérale inférieure bien plus épaisse que la
supérieure, tandis qu'elles sont à peu près égales dans
M. sinuuta, par les dents cardinales moins épaisses, par
le sinus palléal s’incurvant davantage: sur le bord posté-
rieur’.
Les différences avec M. elongata sont aussi nom-
breuses. Extérieurement le M. marocana est plus allongé,
son bord dorsal est plus élevé, le bord antérieur est plus
elliptique, la dépression médiane des valves est plus
accentuée.
A l'intérieur, la dent cardinale postérieure est plus
accentuée sur la valve droite et les lamelles postérieures
sont bien plus accusées dans les deux valves que chez
le M. elongata.
Toutefois, l'ensemble des caractères communs feraient
— 160 —
rapprocher le 1. marocana du M. elongata plutôt que
du sinuala, L'espèce marocaine se classe très bien entre
ses deux congénères,
Jusqu'à ce Jour le groupe n'avait pas été signalé dans
le nord de PAfrique. Toutefois, le M. elongala se irouve
au Portugal et en Espagne (1),
lt Lt
(1) Vide Locard, Conchyl. portugaise, p. 211, et Drouet. Unionidae de
l'Espagne, p. 165.
F2"
— 161 —
UN MOLLUSQUE NOUVEAU DE FRANCE
PAT A BAVAN.
ASSEMANIA OSTIORUM HOU. SD.
T'esta parva, corneofusca, üinperforala, breviter conica,
anfractibus 6; anfractus ullimius dilatatus, 4,5 altitudinis
lestæ æquans; spira parva, haud acula. Aperlura.ovalis
superne acula, margine dexlra tenui, margine sinistra
ullino anfractu applicala, riman umbilicalem claudente;
operculum semicirculare, tenue, pellucens.
Dim. tesiæ: alt. maxima 5 mm.; lat. 3 mm. sæpe
minor.
Habitat : oStia rivulorum in süru « Bassin d'Arcachon »
dicto.
Coquille petite de couleur de corne brune, non per-
forée, de forme courtement conique; six fours de spire,
Assemania ostiorum A. Bavayÿ (grossi 7 fois).
dont l'inférieur dilaté mesurant à lui seul les 4/5 de la
hauteur de la coquille. La spire qui le surmonte est fort
courte et non aiguë.
Ouverture ovale, aiguë au sommet, à bord droit tran-
chant, à bord gauche appliqué sur le dernier tour où
son émail s'épaissit sur la région ombilicale.
12
Lin
Cpercule corné clair, demi-cireulaire, mince et pellu-
cide.
Celle espèce est assez voisine de À, Grayana Jeffreys.
Elle s'en distingue par sa taille plus courte, par le
nombre moindre des tours de spire, six au lieu de sept,
el surtout par sa spire courte et non aiguë.
Je l’ai trouvée assez abondante à l'embouchure des
ruisseaux qui se jettent dans la partie nord du Bassin
d'Arcaehon, entre Taussat et Arrès, surtout à Andernos.
Elle se tient au bout des tronçons des tiges sur les
souches des roseaux brisés qui garnissent les berges.
Elle me parait très différente de forme et de taille de
A. Eliæ Paladilhe des eaux saumâtres océaniques, très
différente aussi des À. sicana Brugnone et A. litlorina
Della Chiaje signalées par Locard des eaux saumâtres
du liltoral méditerranéen.
Je ferai remarquer que bien que vivant à lembou-
chure des ruisseaux, notre À. ostiorum ne doit pas être
considéré comme un mollusque absolument aqualique,
car il paraît fort actif à l'air et occupé de la recherche
de sa nourriture alors que les bords qu'il habite ne sont
plus inondés. I serait plutôt amphibie. Je crois qu'il en
est de même ‘de À. Grayanu.
A. B.
SABLES LITTORAUX DE MADAGASCAR
MARGINELLES
Par A. Bavay.
Dans les sables littoraux recueillis à Madagascar, au
sud de Fort Dauphin, entre Faux Cap et Cap Sainte-
Marie, par M. le Heutenant d'infanterie coloniale Decarv,
jai trouvé deux Marginelles de petite taille qui m'ont
paru appartenir à des espèces nouvelles, et avec quel-
ques autres espèces du même genre connues comme
habitant ces parages, plusieurs formes, espèces ou
variétés moins communes, non encore signalées dans
celte région.
Ces sables du sud sont riches, particulièrement en
Rissoinées, et parmi celles-ci domine /raadia troch-
Learis GId. que j'ai rencontré assez abondant dans la baie
d'Along au Tonkin. Cette espèce doit se trouver sou-
vent entre ces deux stations. Elle est plus rare dans le
Pacifique. D'autres sables recueillis par M. Decary dans
‘la baie de Diégo-Suarez, à la Pointe des Sables, renfer-
ment moins de Rissoinées, mais récèlent de nombreux
exemplaires d'Assemania, quelques Truncatella, ete. TI
est clair que des ruisseaux viennent là apporter leur
tribut.
Les Marginella intéressants rencontrés dans les sables
du sud sont:
M. pulchella Kiener, var. minor. semblable aux
individus provenant de la côte sud d'Australie, mais de
taille plus petite d'un tiers.
M. Lantzi Jousseaume, var. rosea, de la taille des
plus grands individus de la Réunion, localité qui à
ee
fourni le type blanc de l’espèce; les spécimens de Mada-
gascar sud sont entièrement colorés en rose avec le
sommet de la spire et deux bandes plus pâles sur le
dernier tour.
M. pumila Redfield — borbonica Jousseaume, var.
rosea.
A la Réunion, où cette espèce n'est pas rare, les spéci-
mens sont blancs ou d'un fauve très pâle. La variété de
Madagascar sud est d'un rose assez foncé.
La rencontre de ces deux variétés roses dans cette
région du Fort Dauphin me paraît être un fait à noter.
M. (Volvaria) amydrozona Melvill, signalé par
l’auteur de l'espèce dans le Golfe Persique, se trouve
aussi à Madagascar sud en même temps que l'espèce
suivante qui lui ressemble quelque peu.
M. (VOLVARIA) DECARYI nov. sp.
Testa parva pellucens, cylindrica, ad basin attenuala,
spira converiuscula, apertura perlonga; margo dextra
cujus pars super apicém rolundalum teslie transgre-
ditur, in Supera parte emaciata, in media recla incrassa-
taque, in infera emaciala et obliqua; marginis sinistrips
media pars recta, Supera convera, imfera oblique bipli-
cata, plica infera majore. Color testæ sordide albus.
Dim. testæ : alt. 2 mm. 4 lat. 0 mm.,"8.
Habitat : Madagascar in arenis.
Coquille petite, transparente, cylindrique, amincie à
sa partie inférieure; ouverture très longue; la spire est
un peu convexe, mais l'extrémité supérieure du bord
droit dépasse sensiblement le sommet arrondi de la
coquille. Le labre épaissi dans toute sa partie médiane,
qui est droite, s’amincit dans sa partie supérieure forte-
ment arrondie en voûte et aussi dans sa partie inférieure
nu: es
un peu oblique. Le bord droit de la coquille, rectiligne
dans sa partie médiane, convexe dans sa partie supé-
Margimella Decaryi A. Bavay (grossi 14 fois).
rieure, est plus légèrement courbé dans sa partie infé-
rieure. Le bord gauche est, lui aussi, fortement convexe
à sa partie supérieure, rectiligne au milieu et un peu
oblique dans sa moitié inférieure. Celle-ci porte à sa
base deux plis obliques dont l'inférieur est plus marqué.
Il n'a été trouvé que trois exemplaires de cette petite
espèce. Je suis heureux de la dédier à M. Decary qui
a recueilli les sables qui l'ont fournie.
Cette espèce a sensiblement la forme de M. dactylus
Lk., et elle appartient au même groupe. Outre sa taille
beaucoup moindre, elle en diffère par la présence de
deux plis seulement sur la columelle, au lieu de quatre
que montre M, dactylus. Elle est aussi bien voisine
de M. amydrozona Melvill qui vit dans les mêmes
purages. Elle en diffère par sa taille trois fois moindre
et par la présence de deux plis seulement au lieu de trois
dans amydrozona dont les extrémités sont aussi plus
atténuées.
MARGINELLA DELPHINICA NOD. Sp.
Testa parva, biconica, Spira conica, lertiam partem
A
testæ formans, apice obtuso; anfractus 4 1/9, primi duo
lvigati, Sequentes arialiter sulcati, Ssulci 16-17 in
A6 =
ultimo anjractu, parum effossi, latiusceuli, ad basin deleti.
Aperlura obliqua 2/3 longiludinis teste æquans, in imo
dilatata Subsinuata: labrun incrassatum., ertus margi-
natum, intus —lævigatum., Superne Ssinualum; margo
sinistra quadriplicata, plicæ validæ, obliquæ, dimidiam
partem marginis sinistræ occupantes, plici inferiores
duæ crassiores, longioresque.
Dim. testæ : alt. 3 mm; lat. 1 mm. 5.
Habitat: Madagascar in arenis.
Coquille petite, biconique; spire conique à sommet
un peu obtus: elle occupe un tiers de Ja hauteur totale,
de la coquille: celle-ci est formée de 4 1/2 tours, les
deux premiers sont lisses, les suivants sont sillonnés
Marginella de'phinica À. Bavay (grossi 14 fois).
dans le sens de l'axe; les sillons sont assez larges, mais
peu. profonds, ils s'effacent sur la base du dernier (our
qui en compte 16 à 17.
L'ouverture oblique occupe les 2/3 de la hauteur totale
de la coquille: elle se dilate à sa partie supérieure en un
léger sinus. Le labre est épaissi, marginé extérieure-
ment, lisse à sa partie interne. Le bord gauche porte
quatre plis qui occupent la moitié de sa longueur, ces
plis sont assez forts, les deux inférieurs plus épais et
plus allongés: couleur blanche,
— 167 —
Cette petite Marginelle ressemble beaucoup à M. sul-
cata d'Orbigny, des Antilles et de la côûle orientale de
l'Amérique du Sud. Elle en diffère par sa taille un peu
plus grande, par le sommet de la spire moins obtus el
surtout par son labre lisse, landis que celui de M. sulcata
porte des dents assez fortes qui décroissent de haut en
bas. Les sillons sont très analogues dans les deux
espèces.
Le nom de delphinica rappellerait le Fort Dauphin au
sud de Madagascar ; c'est dans les parages de ce fort
que fut trouvée cette Marginelle.
EXTRA EXTRA Jousseaunie.
(Diagnoses des coquilles de Mollusques nouveaux, par le Dr Jous-
SEAUME, in Bullelin de la Sociélé philomalhique de Paris, 8 série,
tome VI, pages 98-101, année 1894.)
Dans les sables de la même région, j'ai rencontré un
exemplaire jeune de cette singulière Marginellidée dé-
crile par M. Jousseaume sous le nom de Extra extra. Je
songeais à en donner la figure, quand l'auteur eut l'ama-
LA
Brtra extra Jeussenume (a, grossi 30 fois; B grossi 35 fois).
bililé de m'en communiquer deux cotypes avec l'auto-
risation de les figurer. C’est un de ces types provenant
de Perim, qui sert de modèle aux figures ci-dessus.
Malgré la parfaite précision de la diagnose j'ai pensé
se
— 168 —
qu'un dessin exact compléterait la connaissance que l'on
peut avoir de cette étrange petite coquille.
Il y à lieu de noter que lexemplaire trouvé par moi
dans les sables de Madagascar sud, est, bien que jeune,
aussi haut que les exemplaires adultes de Perim, mais
qu'il est beaucoup plus étroit. Les tours s'enroulent donc
les uns autour des autres sans s’accroitre beaucoup en
hauteur.
AB:
160 —
RÉVISION DES LUCINACEA VIVANTS
DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE
DE PARIS
Par Edouard LAMwY.
? ) 1119 \
(2° Partie.)
Genre PHACOIDES Blainville, 1825.
Le genre Phacoides Blainville, 1825 | = Lucina Lamarck,
1801, non 1799, = T'hyatira (pars) Leach, 1847 = Egraca
(pars) Leach, 1852] (1), qui a pour tvpe Venus jamaicensis
Spglr. = T'ellina pectinata Gmel. a les caractères
suivants :
Coquille suborbiculaire, solide, comprimée, blanche,
ornée de lamelles ou de stries concentriques el ayant
souvent une scupture radiale ou oblique.
Sur chaque vaive, un sillon radial, partant du sommet
et se dirigeant obliquement vers l'arrière, détermine une
aréa dorsale postérieure ou anale, quelquefois très
martquée.
Lunule creuse; corselet bien distinct.
Le ligament est externe et visible sur le bord dorsal:
il S'insère sur une nymphe étroite et allongée.
Charnière : généralement, dans chaque valve, deux
dents cardinales divergentes [2 a et 4 b, 3 a et 3 b] :
dent cardinale antérieure droite 3 a parfois peu visible
sur le bord lunulaire; dans la valve droite, une dent laté-
rale antérieure L Ar et une postérieure LP 1; dans la
(4) M. Tom Iredale (1915, Proc. Malac. Soc. London, XI, p. 302), consi-
dérant Phacoides comme un nom vernaculaire, propose de le remplacer
par Dentilucina P. Fischer.
13
— 170 —
valve gauche, deux dents latérales antérieures [L A 11 ete
L A iv! et deux postérieures [LP x et L PV] : les dents
Charnière de Phacoides jamaicensis Spengler.
ventrales LA et LP sont moins saillantes que es
dents latérales de la valve droite.
Impressions musculaires rugueuses, lantérieure se
prolongeant à l'intérieur de la hgne palléale par une digi-
‘lation.
I. Sous-genre Phacoides s. sir. — Dentilucina P. Fis-
cher, Evpe : Lucina peclinata Gmelin = L. jamaicensis
Spengler. — Coquille lentiforme, convexe, ornée de stries
ou de lamelles concentriques. Aréas dorsales antérieure
et postérieure fortement marquées et bien limitées. Dents
cardinales obsolètes chez ladulle, dents latérales bien
développées.
A ce sous-genre peuvent être rattachées plusieurs
sections :
Section Lucinisea Dall, 1901, type : L. nassula Conrad.
— Coquille lentiforme, blanche, à sculpture très élégante
réticulée et muriquée. Aréas dorsales antérieure et posté-
rieure bien marquées. Dent cardinale antérieure droite
obsolète.
Section Callucina Dall, 1901, type : L. radians Conrad
[Miocène]. — Coquille orbiculaire, ornée de filets concen-
triques, avec une faible sculpture radiale. Aréas dorsales
obsolètes, Charnière avec une dent cardinale dans chaque
valve : dents cardinales antérieures droile et gauche, 3 4
#
Re
et 2 a, atrophiées par la lunule asymétrique développée
surtout sur: la \alie drüite; denis latéra:es très faibles ou
absentes, Bord interne des valves crénelé.
Section Æpilucina Dall, 1901, type : £. californica
. Conrad. —- Coquille vénériforme, tonvexe, avec sculpture
congentrique. Aréas dorsales obsolètes. Charnière avec
toutes les dents développées. Bord interne des valves
entier.
IF. Sous-genre Lucinoma Dall, 1901, type : Lucina Jilosa
Simpson. — Coquille ordinairement grande, lentiforme,
blanche, ornée de lamelles ou de stries concentriques,
pourvue d'un épiderme nel. Dans chaque valve, deux
14 LAn
.
Charuière de Phacoides (Lucinoma) borca.is L'nné.
dents cardinales développées, dont l'antérieure gauche
[2 a] et la postérieure droite [3 b} sont. habituellement
bilides. Dents latérales obsolètes ou absentes. Bord
interne des valves entier.
HT. Sous-genre {ere Gabb, type : Lucina Richtofeni
Gabb {[Miocènei. — Coquilie solide, très globuleuse, à
sculpture concentrique forte, interrompue par des sillons
rayonnants. Aréas dorsales antérieure et postérieure très
nettement marquées. Crochets saillants. Lunule profon-
dément enfoncée. Dent cardinale antérieure droite | 3 4]
et aussi dent cardinale antérieure gauche 2 «4 atrophiées
par la lunule très creuse, les autres dents bien dévelop-
pées. Dents latérales doubles [L A x et L'A1iv, LP et
ca ie ee
L Piv] sur la valve gauche. Impression musculaire anté-
rieure à digilation assez longue.
A ce sous-genre se rattachent les sections suivantes. :
Section Linga de Gregorio, 1885, type : L. columbella
Lk.[Miocène|.- Coquille plus où moins globuleuse, ornée
de lamelles concentriques. Aréas dorsales bien limitées.
Charnière de Phacoides (Linga) pensylvanieus Linné.
Lunule cordiforme, n'atrophiant ni la dent ceardinale anté-
rieure droite 3 à, ni surtout la dent cardinale antérieure
gauche 2 4, qui est, au contraire, bien développée. Dents
latérales doubles sur là valve gauche. Impression muscu-
laire antérieure à digitation longue et large.
Section Pleurolucina Dal, 1961, type £L. leucocyima
Dall. — Coquille très haute et présentant, en plus des
lamelles concentriques, un petit nombre de larges côtes
radiales. Charnière de Here. Impression musculaire à
digilation courte. ;
Section Cavilucina P, Fischer, 1887, type L. sulcala
Lk. [Eocène|. — Coquille pelile, comprimée, siriée con
centriquement. Aréas dorsales plus où moins nettes.
Lunule pelle et souvent très profonde, dénrimantle bord
cardinal et faisant saillie à l’intérieur. Denis cardinales
plus où moins obsolètes.
IV. Sous-genre Parvitucina Dal, 1901, Lype : Lucina
tenuisculpla Carpenter, — Goquille petite, renflée, sou-
vent inéquilalérale; sculpture plus ou moins réliculée,
mais non muriquée. Dents petites, mais toutes habi-
PE”
à
tuellement présentes: dents talérales simples sur les deux
valves. Impression musculaire antérieure avec digitation
Charnière de Phacoides (Bellucina) Semperianus Issel.
réduite à une large ellipse dont le contour externe se
confond avee la ligne palléale. Bord interne des valves
finement crénelé.
M. Dall admet dans ce sous-genre deux sections :
Section Parvilucina s. str., type : L. tenuisculpta Cpr.
-— Sculpture faible; aréas dorsales peu nettes où 0bso-
lètes.
Section Bellucina Dal, 1901, type : L. eucosnia Dall
— pisum Rve. — Semperianà Issel. — Sculpture forte;
aréas dorsales très marquées.
PHACOIDES JAMAICENSIS Spengler := PECTINATUS Gmelin.
1685. Pectuneulus subluleus Lister, Hist. Conch. [pl. 300!
fig. 137.
178. Venus jamaicensis Spengler, CHeMnirz, Conch. Cab., VIT, p. 24,
pl. 39, fig. 405-109.
17%. Tellina peclinala GMEzIN (non C. B. Adams, nec
Carpenter), Syst. Nat., éd. XIIT,
p-"#3230.
1795. — Scabra CHemnirz, Conch. Cab., XI, p. 208,
pl. 199, fig. 1943-194% (non Lucinq
scabra LK., nec Rve.).
NE do bee PRES Encycl. Mélhod., Vers. pl. 284,
Miele:
IS15. Tellina peclinata Gma. \Woop, Gen. Conchol., p. 169.
1815. — scabra Chemn., \Voop, ibid., p. 18#.
IS17. Venus jamaicensis Spglr., DILAWMN,. Descr. Cat -_Rec..Shr;
I, p. 193
ri
1817. Tellina scabra Chemn.,
1818. Lucina jamaicensis Chemn.,
1825. — scabra —
1825. L. [(Phacoides) jamaicensis —
1826. Lucina — —
1828. Tellina peclinata Gm.,
1830. Lucina jamaicensis Chemn..
1535 —— — BIS
1841 —— —- —
1842 — —. _-
1842 — scabra Chemn.,
184% — _ jamaicensis Chemn.,
1846. — — —
1850 — _ —-
1850. — funiculata
1852 _- — Rve.,
1852 jamaicensis Chemn..
1853 - — AIRE
1557 — funiculala Rve..
1857. — jamaicensis Spglr.,
1862. — _ [Ares
1869. — _ Spglr.,
1869. — Scabra Chemn.,
1872. — jamaicensis Chemn.,
1886. — funiculata Rve..
1887. Dentilucina jamaicensis Lk.,
1901. Phacoides pectinalus Gmel.,
DiLLWwYN, ibid., p. 96.
LAMARCK, Anim. s. Verl., V, p.539.
Gray, Ann. Philos., IX, p. 136.
BLAINVILLE, Man, Malac., I, p. 550.
SOWERBY, Gen. Shells, Lucina,
DIM
Woop, Ind. Test: Suppl:,-pl."I1VS
fig. 44.
Désnayrs, Encyel. Méthod., Vers,
TD: 379)
DESsHAYESs, in LAMARCK, Anim. s.
Vert. ed VI D. 28:
Rerve, Conch. System.,
DIMM
IHANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. #:
Hanzry (non Lk.), ibid., p. 78.
Poriez et MicHAUD, Gal. Moll. Mus.
Douai, I1, p. 202.
D:82!
D'ORBIGNY, Voy. Amér. mérid,,
Moll., p. 583.
REV M ConCh MICOR: MDI MIS
oO 0:
Reëve, ibid., pl. VIT, fig. 40.
C. B. Apams, Cat. Lucina West
Indian, Contrib. Conchol.. p.2##.
C. B: ADaMs, ibid., p. 245.
D'ORBIGNY, in SAGRA, Ilisl: Cuba,
NO AIEApD'eRese
I. el À. Apams, Gen. Rec. Moll.:
II, p. 467.
H. et A. ADaMms, ibid., p. 467,
pl. 118, fig. 4-44.
CHENu, Man. Conch., II, p.119;
fig. 266.
Preitrrer, Conch. Cab., Venera-
CELAD 25 IMDIMISNEMIERE
PFEIFFER, ibid., p. 277, pl. 42;
fig. 15-16.
TRYON, Proc. ACad._ Nal’"Sc
Philad., XXIV, p.83.
Dazr, Rep. « Blake » Moll., Bull.
Mus. Comp. Zool. Harv. Coll.
Cambr., XII, p. 265.
P. Fiscxer, Man. Conch., p. 1143.
Dazr, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 805
ot 807.
= 175 =
1901. Phacoides pectinaltus Gmel., DazL et Simpsox, Moll. Porto Rico
Bull. U. S. Fish Comm., XX,
p. 493.
1903. = — — Dar, Tert. Fauna Florida, p. 1363.
1907. — — — Hinxzey, Nautilus, XXI, p. %0.
1915. Lucina jamaicensis Spglr., Lanty. Bull. Mus. Hist. nat., XXI,
D'192:
Dans la collection du Muséum de Paris, trois cartons
ont été étiquetés par Lamarck Lucina jamaicensis: Ils
portent respectivement : le un exemplaire avant pour
dimensions 51 x 48 mm., provenant de Rio-Janeiro (1817)
et présentant des lamelles peu marquées; le 2°, un indi-
vidu de taille plus grande, 72 x 6% mm. qui est orné de
lamelles bien développées et qui peut, par suite, COrres-
pondre à la variété D « scabra » de Lamarek; le 3, deux
coquilles, au contraire, plus jeunes, mesurant 35 x 26,5
et 27 x 24,5, recueillies par Péron (Voyage de Baudin) et
indiquées par Lamarck comme appartenant à sa variété €
«intus exrtusque candida ».
Cette espèce qui est le Venus jamaicensis (Spengler)
Chemnitz (1784. Conch. Cab., VIT p. 24, pl. 39, fig. AO8-
09) et qui a pour synonymes Île Tetltina scabra Chemnilz
795. ibid. XI. p. 208, pl. 199, fig. 1948-194%) [non Lucina
scabra Lamarck] (1) et le Lucina juniculuta Reeve (4850,
Conch. Icon., pl. VII, fig. 40), est, d'autre part, iden-
tique, d’après M. Wm. H. Dall (1901, Synops. Lucinacea,
p. 807) au Tellina pectinata xmelin (1790, Syst. Nat.
éd. XIII. p. 3236) [non Lucinu pectinata C. B. Adams, nec
Carpenter (2)!, qui est le type du genre Phacoides Blain-
ville.
C’est une grande coquille suborbiculaire, quelquefois
transversalement ovale, déprimée, peu épaisse, ornée de
stries lamelleuses et généralement teintée d'orangé, sur-
(1) Le Lucina scabra Lamarck est le LZ. muricata Spengler.
(2) Le L. pectinata C.-B. Adams constitue une forme voisine du Jagonia
orbiculata Montagu, et le L. pectinata Carpenter est le J. mexicana Dal.
PER
re
tout à l'intérieur : elle se trouve dans la mer des Antilles
et sur la côté américaine, de la Floride à l'Üruguay (L):
Coll. du Muséum. — Quatre coquilles déterminées par
Lamarck L. jamaicensis.
3elize [Honduras] (Bocourt, 1875): Antilles (coll. Ballot,
1887); Cuba (P. Serre, 1910); Santiago de Cuba (de Boury,
1913) ; Guadeloupe (Beauperthuis, 1841): Martinique
(Chaffanjon, 1885; D' Jousseaumie, 1916); Cayenne
(D' Jousseaume, 1916); Rio-Janeiro (Dupré, 1812); Bahia
(Castelneau, 1853): Olinda (d’Abbadie, 18 ?); hab.? (coll.
X01SSV, 1847).
PHACOIDES ARGENTEUS Reeve.
1830. Lucina virginea {?) DEsnayes, Encyel. Méthod., Vers,
ar)
1835. — — DEsHAyESs, in LAMARCK, Anim. S.
vert., 2e éd., VI, p. 234.
1342. — — Desh., HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. #7.
1850. — argentea Resve, Conch. Icon., pl. IE, fig. 6.
1850. — sulcala Rezve (non Lamarck), ibid.. pl. IV,
fig. 20.
IST MN ATENIeA RTE", H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll;,
Il, p. 467.
1857. — sulcala H. et A. ApaMs, ibid., p. 467.
1901. Phacoides {(?} sulcata Rve., DarL., Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXIII, p.503
ct S14.
Le L. argentea Rve., qui ressemble exlérieurement au
Loripes clausus Phil, possède une coquille orbiculaire
et aplatie, qui est ornée de fines rides concentriques; les
dents de la charnière sont faiblement développées el
réduites à des callosités peu saillantes; le ligament est
tout à fait marginal et visible extérieurement : c’est un
Phacoides. ÿ
(1) Dans le Catalogue Pætel (1890, III, p. 126) on trouve rangé parmi Îles
Lucina Lamarck, 1801, c’est-à-dire parmi les Phacoides, un L. Reeveana
Recluz, du Mexique. [Le nom de Lucina Reevei a été donné par Deshayes
(1863, Cat. Moll. Réunion, p. 19, pl. III, fig. 8-9) à une coquille de Ja
Réunion, qui est un Jagonia.]
ride
E.-A. Smith (teste Dall, 1901, Synopsis, p. 814) réunit
à cette espèce des Moluques le Lucina Suleata Rve (non
Lk.) (4). d'habitat inconnu.
Il me paraît extrêmement probable d'ailleurs que cette
espèce est aussi la coquille d'Amboine décrite en ‘1820
par Deshayes sous le nom de Lucina virginea comme
voisine du L. radula Mig. [= borealis L.] mais plus
grande et se distinguant par la lunule, le corselel et la
charnière : de plus, « Pimpression musculaire antérieure
Charnière de l’hacoides argenteus Reeve (valve droite).
présente cette particularité remarquable de remonter sur
une partie du bord cardinal sur lequel elle creuse une
fosselte oblongue » : or ce caractère est très net dans les
exemplaires que je crois pouvoir rapporter au L. argen-
lea Rve. et, par suile, ce dernier nom tomberait en syno-
nymie de L. virginea Desh.
Coll. du Muséum. — Te Bourou [Moluques] (Duperrey,
1859): Moluques (Meder, 1842); hab. ? (Eydoux, 1832).
PHACOIDES DAUTZENBERGI N. Sp.
lesta lrigono-orbiculata, compressa, ad latera exca-
vela, parum inæquilaleralis, postice producta et oblique
(1) Le L. sulcata Lamarck (1805, Annales Muséum, VII, p. 240) est ua
fossile du Bassin de Paris: Phacoides (Cavilucina, sulcatus TK. (1901,
Dall, Syn. Lucinacea, p. 805).
Lé- SEE St
LL
#Q
= "1148 —
inclinata, alba, ab umbonibus utrinque sulcata : area
dorsalis antica lined impressd separata, area dorsalis
postica major depressionc lald disrreta. Valvæ concen-
trice rugis distantibus ‘ad viginti) funiculatæ; interstitia
rugarum stris concentricis et lineis subtilibus radian-
hibus decussata. Epidermis cornes, tenus, flava. fugax.
Umbones prominuli, antrorsum incurvati. Lunula im-
_pressa. Ligamentum infossuim. In valrà dexträ, duo
dentes cardinales, posticus crassior et bijidus, duo dentes
laterales, anticus validior;: in valr4ä Sinisträ duo dentes
cardinales, anticus bifidus, posticus angustus, dentes
laterales minuti. Impressiones musculares conspicuæ.
Diam. antero-post. : 80 mm.: diam. wmbono-ventr.
29 mm ecraSs. 2010 mm:
Coquille triangulo-orbiculaire, aplalie, à bords anté-
rieur el postérieur excavés, peu inéquilatérale, mais se
prolongeant et s'inclinant en arrière, présentant une aréa
dorsale antérieure séparée par un sillon très net ef une
Phacoides Dautzenbergi Ed. Lamy (valve gauche, grossie de 1/3).
aréa dorsale postérieure plus grande, délimitée par une
large dépression radiale. La surface externe est ornée
d'une vingtaine de rides cncentriques espacées, dont
RU
les intervalles offrent des stries concentriques et de très
fines lignes radiales. Couleur blanche, sous un épiderme
corné jaune, mince el caduc. Sommets assez saillants,
inclinés en avant. Lunule déprimée. Ligament enfoncé,
mais visible dorsalement. La charnière de la valve droite
LA
Charnière de Phacoides Dautzenbergi Ed. Lamy.
comprend deux dents cardinales [5 a et 3 bl uont Ja poslé-
rieure [5 b], plus forte, est bifide, et deux dents latérales
[L A: à LP ri, dont l’antérieure [L A1] est la plus sail-
Jante: dans la valve gauche, il y a deux dents cardinales
[2 a et 4 b], dont l’antérieure [2 a] est bifide et la posté-
rieure [{ b] lamelliforme, el les dents latérales [L A 17 et
B'Arv,; L P 11 et L P 1v] sont faibles. Les impressions mus-
culaires sont bien marquées, l’antérieure sans digitalion
vers l’intérieur des valves.
Je prie M. Ph. Dautzenberg de \ouloir bien accepter
la dédicace de cette espèce établie sur un seul échan-
tillon d'habitat inconnu : elle rapelle le L. dentijera
Jonas, mais la coquille est moins transverse et lorne-
mentation concentrique consiste en rides arrondies el
non en lamelles saillantes.
PHACOIDES DENTIFER Jonas.
/
1846. Lucina dentifera Jonas. Zeitschr. f. Malak., 111, p. 17.
1847. — — Jon., Pairiepr, Abbild. Conch., It, p.206,
pl. I, fig. 4.
1800: © — — — RUBVE, (CONCh ICONS pl NTI
fig. 10 a-b.
LA
— 180 —
1857. Lucina denlifera Jon. H. et A. Apams., Gen. Rec. Moll.,
II, p. 467.
IS62. — - — CHenv, Man. Conch., p.119;
fig. 568.
186). _ — VAILLANT, Rech. faune malac.
Suez, Journ., de Conchyl., XII
p. 116. .
1861), — — IsseL, Malac. Mar Rosso, p. 82.
TS: ee = — Mac ANDREW, Rep. Test. Moll
Suez; Ann. Mag. Nat. Hist,
4e s., VI, p. 447.
1871. = -— —— P. Fiscuer, Faune conch. mar:
Suez, Journ. de Conch., NIK;
n Da10:
ISSG. = = _ A.-H. Cookr, Test. Moll. Suez,
Ann. Mag. Nat. Hist., 55%
XVIIT; p.98.
1901. — _ — STURANY, Exped. « Pola », Lamel-
libr. Roth. Meer., Denkschr. K:
Akad. Wiss. Wien, LXIX, p.284
1905. — — — MELVILL et STANDEN, Moll. Per
SAN GULE NP 2 MSN ND ISLE
1916. Phacoides — — Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull.
Mus "Elist nat XXII p-"152
Le L. dentifera Jonas, décrit et figuré par Philippi, esl
une coquille de la Mer Rouge, trigono-orbiculaire, dépri-
mée, ornée de lamelles concentriques dentelées et for-
mant des écailles saillantes sur le bord postérieur (1).
Par les caractères de sa charnière, à ligament externe
et visible sur le bord dorsal, cette espèce appartient au
senre Phacoides s. Str. (2).
Coll. du Muséuin, — Suez ‘Lefebvre, 1837; Vaillant,
190%:ccoil. Vassel, 1904): Suez, Djeddah. Aden, Djibouti
(D' Jousseaume, 1916); Madagascar (coll. Cloué, 1850).
(1) Le Lucina cristata Récluz, auquel Philippi compare cette espèce,
est un Tellidora (voir plus haut, p. 74).
(2) Comme le fait remarquer Issel (1869, Malac. Mar. Rosso, p. 82),
Vaillant (1865. Journ. de Conchyl., XIII, p. 116) a, par erreur, rapporté
au L. dentifera les figures 12 de la planche VIII de Savigny, qui repré-
sentent L, Semperiana Iss.
Re
PHACOIDES GEMMA Reéere.
1850. Lucind gemana REEvE, Conch. Icon., pl. XI, fig.6#.
1597. — ORNE H. et A. ApaMms, Gen. Rec. Moll.,
Il, p. 467.
1Sù2. — _- — CAENU,. Man Conche, p.149;
lig. 567.
ASRT. — — — VON MARTENS, Shells Mergui,
Journ. Linn. Soc. Lond. Zool.,
XXI, p. 209.
DD — — — Iipazco, Cat. Mol. test. Filipnas,
Rev. R. Acad. Cienc. Madrid,
III, p. 10.
Cette espèce de l'Océan Indien (Archipel de Mergui,
Philippines) est voisine du L, dentifera Jon. : sa coquille
pourvue d’expansions aliformes déterminées par deux
sillons radiaux, l’un antérieur, l’autre postérieur, esl
ornée également de lamelles concentriques se prolon-
geant par des écailles sur les côtés (1).
Coll du Muséum. -— Chine (D' Jousseaume, 1916).
Dans le genre Lucina Lamarck 1801 (non 1799) = Pha-
coides Blainvile, H. et À. Adams (1857, Gen. Rec. Mall.
IL. p. 467) placent encore le Lucina bicornis Reeve (1850,
Conch. Icon. pl. Il, fig. 8), espèce des Philippines, qui
ressemble au Ph. jamaicensis, et un Lucina enarginata
Barth., sur lequel je n'ai pu trouver aucun renseigne-
ment.
Iles probable que le Lucina pamela Melill et Standen
2906, Moll. Persian Gulf, P. Z. S. L.. p.-8i6, pl. LV;
(ig. 6) du golfe Persique, cité par ces auteurs!à la suite
{1) Récemment E.-A. Smith (1916, Pelecyp. Philippines, Proc, Malac.
Soc. London, XII, p. 18, pl. I, fig. 4-6) a signalé des Philippines un
Lucina euglypla, qui, par la présence d'une dépression déterminant sur
la région postérieure des valves une expansion aliforme, possède quelque
ressemblance avec le L. gemma, mais qui s'en distingue par l'existence
de costules radiales entre les lamelles concentriques.
Te
de L. borealis et de L. deniifera comme une Lucine ayant
une charnière normale, est probablement aussi un Pha-
coides (1).
PHACOIDES (LUCINISCA) MURICATUS Spengler.
1795. T'ellina imbricata Caemnrrz, Conch. Cab., XI, p. 207.
1495. — muricala Spengler, CHEMNIrZz, ibid., p. 209, pl. “199,
fig. 1945-1946.
ATOS RL CE ARR RE ER CE Mie TE Encycl. Méthod., Vers, pl'«285;,
fig. » a-c. |
{%98. T'ellina muricula SPENGLER, Skrivt. Naturh. Selsk.,
IV, p. 120.
1515 0 — Spglr.. Woop, Gener. Conchol., p. 185.
1817. — — —— DIzLwYN, Descr. Cat. Rec. Sh°4
p. 9%.
1818. Lucina scabra LAMARCK, Anim. s. vert., V, p. 542
(non T'eitina scabra Chemn., nec
Dillw., nec Gray).
1830. — — LK., DEsHAyEes, Encycl. Méthod., Vers,
110880!
1839. — - — DESHAYES, in LAMARCK, Anim. s:
véri., esséd., VI, p.887:
1842. — muricala Chemn., HAnLEy, Cat. Rec. Biv. Sh., p.“b:
ISSU. — scabra LKk., RuEve (non Chemn.), Conch. Icon.,
pl. VIII, fig. 45.
1590. —— muricala Chemn., R£EvE, ibid., pl. VIT, fig. 46.
11852: — scabra Rve., C. B. Apams, Cat. Lucina West
Indian, Contrib. Conchol., p.247.
1552. — Scobinala RÉcLuz, Journ. de Conchyl., I,
DR D EX OO 0E
1558. — muricala Chemn., Pgrir, Suppl. Cat. Coq. Guade-
loupe, Journ. de Conchyl., IV,
p. #14.
1853. — — — D'ORBIGNY, in SAGRA, Hist. Cuba,
Moll., II, p. 298.
1857. L. (Myrtea) — Spglir., H. et A. ApAMS, Gen. Rec. Moll.;
II, p.468.
(4) M. J.-C. Melvill (1899, Moll. Arabian Sea, Ann. Mag. Nat. Hist
7e S., IV, p. 98, pl. IT, fig. 9-9 4) a signalé du golfe Persique et de la mer
d'Oman un Cryptodon victorialis qu'il décrit comme présentant une
grande dent cardinale dans la valve droite et qu'il a postérieurement
(1906, P. Z. S. L., p. 815) rapporté au genre Loripes : mais, d'autre part,
il cite comme formes alliées les L. pensylvanica L. et L. jamaicensis LK.
qui sont des Phacoides, et c'est effectivement de ceux-ci que cette espèce
parait se rapprocher par son aspect extérieur.
+ 183 —
1857. L. {Myrlea) seabra LK.. H. et À. ADpaMs, ibid., p. 468.
1857. Lucina — — P. Kiscner, Cat. Coq. rec. Beau
Guadeloupe, Revue Coloniale,
XVIII, p. 501.
1S62. — — — CHENG, Man. Conch., Il, p. 120,
lig. 575-577.
169. Jagonia niuricala Chermn.. Réczuz, Mélang. malac., Act. Soc.
Linn. Bordeaux, XXVII, p. 40.
1869. Lucina —— -—— PrEtrrer, Conch. Cab., Vencracea,
p. 276, pl. 42, fig. 7-8.
1872. L. (Codakia) scobinala Récl., TrYoN, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi-
lad., XXIV, p. 87. *
1872. Myrlea muricala Chemn., TRYON, ibid., p. 88.
"886. Lucina scabra LK., Dazz, Rep. « Blake » Moll., Bull.
Mus. Comp. Zool. Harv. Coll.
Cambr., XII, p. 265.
1906. L.(Myrlea— — DAUTZENBERG, Crois. « Chazalie »,
Moll., Mém. Soc. Zool. France,
NITEID 856:
1901. Phacoides [Lucinisca) muri Dazz, Synops. Lucinacea, Proc.
catus Spgir., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 809
et 812.
1901. Phacoides (Lucinisca: muri DALL et Simpsow, Moll. Porto Rico,
catus Spglr., BULLE SA EiSh Comm XX
p. 494.
1903. Phacoides (Lucinisca) muri DALz, Tert. Fauna Florida, p. 1373.
calus Spglr.,
{Ul». Lucina Scabra LK., Lamy, Bull. Mus. Hist. nat., XXI,
p. 136.
La forme représentée dans les figures 1945-1916 du
Conchylien Cabinet est le Tellina imbricata Chemnitz =
T. muricata Spengler, qui devient actuellement le Pha-
coides /Lucinisca) muricatus Spglr.
Elle a reçu de Lamarck le nom de Lucina Scabra, et ne
doit pas être confondue avec Tellina scabra Chemnitz
(non Lk.), que nous avons vu, plus haut, être le Venus
jamaicensis Chemn. = Lucina peclinata Gmel.
Ce L. muricata Spglr. est une coquille suborbiculaire,
comprimée, ornée d’une sculpture cancellée où les côtes
radiales sont prédominantes et deviennent épineuses
surtout sur les régions antérieure et postérieure des
valves.
RE 226
à
"AR —
C'est une espèce de la Floride et des Antilles : sa pré-
sence sur la côte Pacifique Américaine n'a jamais été
authentiquement constatée, car M. Dall pense qu'une
valve de Mazatlan identifiée par Carpenter (1855-57, Cal.
Reigen Coll. Mazatlan Moll., p. 98) au L. muricata, doit
probablement être rapportée au L. fenestrata Hinds.
Coll. du Muséuin. — Aniilles (de la Seiglitre, 1905);
Cuba (P. Serre, 1910); Santiago de Cuba (de Boury, 1913);
Amérique (D'Jousseaume, 1916); hab.? (coll. Cloué, 1850).
PHACOIDES (LUCINISCA) NASSULA Conrad.
I8:6. Lucina nassula Coran, Proc. Acad: Nal St
Philad., III, p. 24.
[846 . — = CoNRAD, Amer. Journ. Sc:;-n°s
MD
[SG . — lintea CoxrAD, Amer. Journ. of Conchol..
TE RS IPSDI EN NESTIENNTE
1872. L. iCodakia! lintea Conr.…. TRYON. Proc. Acad. Nat. Sc. Phr
lad., XXIV,, p.86.
1872. —- nassula — TRYON, ibid.. p. 87.
ISS5. Lucina — — DALL Bu NUS MGEOI MSIE
# no 2%, p. 149.
1559. — —- — Bus, Trans. Conn, Acad. Sc., VE
p. 478.
1889. — lintea Conr., * : DALL, Bull. U. S. Nat., Mus.;, n°97
DD
1901. Phacoides [Lucinisca! nas- Dazz, Synops. Lucinacea, Proc.
sula Conr., U. S. Nat. Mus., XXIIT, p.S0b
et 808.
1903. Phacoides (Lucinisea) nas- Dar, Tert. Fauna Florida, p. 1372.
sula Conr.,
Il existe dans l'Atlantique Américain (cap Halleras,
golle du Mexique, Cuba) un autre Lucinisca : le L. nas-
sula Conrad, auquel M. Dall réunit comme synonyme le
L. lintea Conr. et qui possède une coquille lentiforme,
ornée d'une sculpture réticulée (1).
(1) Lechmere Guüppy (1879, Journ. of Conchol., II, p. 165) a cité sous le
om déformé de Lucina nasuta [sic] Conrad une forme du golfe de Paria,
qui, d'aprés M. Dall (1901, Syn. Lucinacea, p. 799 et +508) est le Jagonia
orbiculata Mtg.
HE
Coll. du Muséum. — Antilies (Musée des Colonies,
1900) (1).
PHACOIDES (LUCINISCA) FENESTRATA Hinds.
184%. Lucina fenestrala Hixps, Zoo!l. Voy. « Sulphur », II,
Moll., p. 66, pl. XIX, fig. 2.
1857. — — Hds., CarPENTER, Rep. Moll. West Coast
North America, p. 207, 297, 308.
1901. Phacoides [Lucinisca) fenes- DaLL, Synops. Lucinacea, Proc.
tralus Hds., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 811.
1909. Phacoîdes [Lucinisca) fenes- Dazz, Shells Peru, Proc. U. S.
tratus Hds., Nat. Mus., XXXVII, p. 262.
Cette espèce se rencontre sur la côte Pacifique Améri-
caine, de la Basse-Californie au Pérou, et, comme on vient
de le voir, c’est vraisemblablement une valve de celte
espèce que Carpenter a signalée de Mazatlan sous le nom
de L. muricata
Ce L. fenestrata Hds. est une coquille orbiculaire, apla-
lie, émarginée supérieurement en avant el en arrière, à
sculpture cancéllée formée de côtes rayonnantes très
serrées el de lamelles concentriques, avec tubercules aux
points d'intersection (2).
Coll. du Muséum. — Californie (D' Jousseaume, 1916).
PHACOIDES (LUCINISCA) NUTTALLI Conrad.
1837. Lucina Nuttalli ConrAD, Journ. Acad. Nat. Sc.
Philad., VIT, p. 255, pl. XX. fig.2.
1842. — —— Conr., HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 79.
1856. - CARPENTER, P. Z: S'IL, p.818:
1857. — — — CARPENTER, Rep. Moll. West Coast
North America, p. 197, 307, 351.
(1) M. J. de l'Epreviecr ma obligeamment communiqué plusieurs
spécimens de la Floride. 6
(2) M. Dall compare avec raison à cette espèce le Lucina ochracea Reeve
(1850, Conch. Icon., pl. VIIL, fig. 44), forme d'habitat inconnu, qui à été
classée par H. et A. Adams (1857, Gen. Rec. Moll., II, p. 468) dans les
Myrtea.
14
= 188 —
1864. Lucina Nultalli Conr...
1569. Jagonia — ==
1894. Lucina -- —-
1901. Phacoides [Lucinisca] Nul-
talli Conr.,
1903. Phacoides {(Lucinisca] Nut-
CARPENTER, Suppl. Rep., p. 59%
et 642,
RÉGLUZ, Mélang. malac., Act. Soc
Linn. Bordeaux, XXVII, p. 41.
ST£ARNS, Shells Lower California,
Proc. U.' S: Nat: Mus.. XVI
D'1249;
DaLzL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXII, p. 812:
DALL, Tert. Fauna Florida, p.133.
talli Conr.,
Var. centrifugus Dall.
1901. Ph. [Lucinisca, Nuttalli Conr. DaALL, Synops. Lucinacea, p. SI2
var. centrijuqus el 828, pl. XXXIX, fig. 13.
Cette espèce Calfornienne (de Santa Barbara au golfe
de Californie), qui est dans le Pacifique lanalogue du
P. nassula Conr., possède une coquille lenticulaire, légè-
rement comprimée, ressemblant au L. muricata Spglr. (1),
mais à sculpture cancellée plus délicate et plus régulière,
avec lamelles concentriques saillantes.
M. Dall à admis une variélé centrifuga dans laquelle
les lamelles concentriques sont très espacées et garnies
de petites épines. tandis que la sculpture radiale n'est
pas modifiée.
Coll. du Muséum. — Californie, San Diego (D' Jous-
seaume, 1916).
PHACOIDES (LUCINISCA) VENUSTUS Philippi.
1847. Lucina venusla Puicippr, Abbild. Conch., Il, p.206,
Lucina, pl. I, fig. 2.
1850. — _ Phil., REEVE, Conch. Icon., pl. II, fig. 19.
1855. L./Myrlaea) Strangei ASMADAMS, PEZMS MIE SD E20)
1857. — — AÀ.Ad., H. et A. ApaMms, Gen. Rec. Moll.,
IT, p. 468.
1857. _ venusla Phil., H. et A. ApaAMs, ibid., p. 468.
(1) Tryon (1872, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., XXIV, p. 88) identifiait
méme le Z. Nuttalli à ce L. muricat«.
10 —
1872. L. /Myrtaca, venusta Phil., TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi-
lad., XXIV, p. 89.
188). Lucina —- — MorLeT, Journ. de Conchyl.
XXXVII, p. 173.
1905. — _ — IlibALGo, Cat. Mol. test. Filipinas,
2ev. R. Acad. Cienc. Madrid,
IDE
1909. L./Codakiu, — — LynGe, Danish Exped. Siam, Mar.
Lamellibr., Mém. Acad. R. Sc.
Lettr. Danemark, ? s., V, p. 169.
1909. Codakia Slrangei A. Ad. Hepcey, Mar. Fauna Queensland,
Austral. Assoc. Adv. Sc., p. 347.
1913. Myrlaea venusta Phil., Hrpcey, Stud. Austral. Moll.,
PPEXIMPTOC ANR SOCANRS:
Wales, XXXVIIT, p. 266, pl. XVI,
fig. 10.
M. Hedley (1913), après examen du type de L. Strangei
A. Adams, fait cette forme synonyme du L. venusta Phil.
Cette espèce de Philippi a été signalée du golfe de
Siam, des Philippines et d'Australie : elle possède une
coquille orbiculaire, presque équilatérale, ornée de côtes
rayonnantes qui sont rendues granuleuses par des stries
concentriques et qui deviennent plus fortes sur les
régions antérieure el postérieure des valves.
Cette coquille, rangée par H. et A. Adams dans les
Myrtea et par M. Lynge dans les Codakia, me parait
plutôt devoir être classée parmi les Phacoides dans le
voisinage du L. muricata Spgir.
Coll. du Muséum. — Golfe de Siam ‘Mission Pavie.
1835); hab. ? (D' Jousseaume, 1916).
PyACOIDES (ÉPILUCINA) CALIFORNICUS Conrad.
1837. Lucina californica ConNrap, Journ. Acad. Nat. Sc.
Philad., VII, p. 855, pl. 20, fig. 1.
1856. — artemidis CARPENTER, PO Z NS MIE RD Re DI
et 218.
1857. — californica Conr., CARPENTER, Rep. Moll. West Coast,
North America, p. 197, 234, 307,
351.
— 188 —
1857. Lucina arlemidis CARPENTER, ibid., p. 227, 308, 642:
1864. — californica Conr.…. CARPENTER, Suppl. Rep., p. 536,
539, 540, 000, 665.
ISG4. — arlemidis CARPENTER, ibid., p. 642.
IS: = calijornica Conr.. RYON, Proc. Acad. Nat: Sc.PhE
ad NXINE TD 82
1894. — — — SIEARNS, Shells Lower Calilor-
ni, (Proc U. LS ANAT NIMES
XMIT, p. 149:
1901. Phacoides{Epilucina)— — DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXIIT, p.506
et S13.
1903. — — — — DALz, Tert, Fauna Florida, p. 1381.
1907. — — — — Berry, Nautilus, XXI, p. 20.
Carpenter a reconnu lui-même, en 1864 que son
Lucina artemidis pouvait èlre le jeune du L. calijornica
Conr.
Cette espèce Californienne, qui est, parmi les formes
vivantes, le seul représentant de la section ÆÉpilucina
Dall, possède une coquille orbiculaire qui offre Faspect
extérieur d’un Semele; la sculpture est formée de corüons
concentriques: la lunule constitue sur la valve droite une
saillie dentiforme correspondant à une dépression dans
la valve gauche; les dents cardinales et latérales sont
proémimentes; le bord interne des valves est lisse.
Coll. du Museum. — Californie.
La section Callucina Dall s. str. (1901, Svn. Lucinacea,
bp. SU6) à pour type le Lucina radians Conrad (1841,
.Amer. Journ. Sc. Arts, XLI, p. 347) = L. radiata Conrad
(1845, Foss. Medial Tert., p. 70, pl. XL, lig. 3) (1) de la
Caroline du Nord, de la Floride, des Bermudes et de
Porto-Rico (1901, Dall, Syn. Lucinacea, p. 809 et 82%.
XATUTT
pl. Xi. 119. 8).
4) Le Lucina Tadians Deshayes (1843, in Melleville, Ann, Sc. Geolog.,
p. 34, pl. 1. fig. 13-14)=L. Subradians d'Orbigny (1850, Prodr. Paleont., IT,
bp. 305) est un Diplodonta fossile de France appartenant au groupe des
Felaniell«.
s
SE Ce
NE Dall (1901, ibid., p. 810 et 825, pl. XXXIX, fig. 5) a
rapporté aussi à cette seslion une autre forme des Ber-
mudes, son Phacoides {Callucina) bermudensis, qui
ressemble un peu au Ph, radians, mais est entièrement
dépourvu de toute sculpture radiale et possède une
lunule proportionnellement plus longue, plus étroite, et
moins profondément déprimée., Il pense que cette espèce
pourrait ètre le Lucina lenticula Reeve (août 1850,
Conch. Icon., pl. XI, fig.:67) [non Gould] (1), que H. et
A. Adams (1857, Gen. Rec. Moll., II, p. 468) plaçaient
parmi les Myrtea.
M. Dall indique encore {1901, loc. cit., p. 806) comme
appartenant au même groupe un EL. concentrica
« Reeve », landis que le Catalogue Pætel (1890, ITT, p. 125)
cite un L. concentrica « Ad. et Rv. » d'Australie : il
s'agit probablement du £ucina concentrica Adams et
Mngas [non Lk.] (1863, P:Z. S. L., p.426, pl. XXXWVII,
iig. 19) (2), du golfe Saint-Vincent {South Australia], que
Tate (1897, Trans. R. Soc. South Austral, XX, p. 48) fait
synonvme de son L. lacteola = L. lactea À. Adams [non
Run MS55., P. 7.5. 1.:p. 225):
PHACOIDES (LUCINOMA) FILOSUS Stimpson.
1841. Lucina radula GouLp non Montagu), Rep. mverl.
Massachus., éd. I, p. 69.
1843. — contracta DE Kay (non Say). Zool. New
Work, Moll:, p.214 pl. XXVII,;
fig. 275.
4) Ce n'est pas en tout cas l'espèce qui a été cataloguée comme
L. lenticula par M. Dall en 1886 dans le Rep. « Blake » Moll. (Bull. Mus.
Comp. Zool. Harv. Coll., XIT, p. 265) et qui est le Codakia cubana Dall.
Quant au ZLucina lenticula Gould (juin 1850, Proc. Boston Soc. Nat.
HiSt.. EII. p. 256; 1852, U. S. Explor. Exp. Wilkes, Moll.,, p. 413, pl. 36,
fig. 528 a-b [Sub nom. Cyclas lenticuiu]), c'est une espèce douteuse dont
l'habitat reste incertain (Rio Janeiro?) et dont le type est perdu : aussi
est-ce avec un point d'interrogation que M. Dall le mentionne dans les
Phacoides (1901, Syn. Lucinacea. p. M0).
(2) Le, Lucina concentrica Lamarek (1506, Annales Muséum, VIT, p. 243)
est un fossile du Lutétien,
== 490 —
1851. Lucina filosa STIMPSON, Shells New England,
DE
1870. — — St., GouLzp, Rep. Invert. Massachus.,
éd. IT, p. 98, fig. 404.
1872. —— — — TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi-
AT EXNINE ND 185
1873. — — — VerRILL, Rep. Invert. Anim. Vi-
neyard Sound, p. 686, pl. XXIX,
fig. 212:
1889. — — — DALL, Bull. U. S. Nat. Mus., n° 37,
D: SU DIMITRI
1590. _ — — SIEARNS, Proc. U. S. Nat. Mus,,
XIII, p. 220, pl. XVII, fig. 5-6.
1901. Phacoides {Lucinoma) filosus St., DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 806;
809, 824, pl. XL, fig. 11.
1903. — — — — Dar, Tert. Fauna Florida, p. 1362.
1907. Lucina — — H. F. CARPENTER, Nautilus, XXE
p. 47.
Le L. filosa Stimps., confondu par Gould avec le L.
radula Mtg., par de Kay avec le L. contracta Say (1) el
par Jeffrevs avec le L. borealis L., habite les eaux froides
ou les grandes profondeurs de l'Atlantique Américain
(du Maine à la Floride).
Cette coquille lenticulaire, ornée de lamelles concen-
triques, est le type du sous-genre Lucinoma. D'après
M. Dall, elle se distingue par les caractères suivants
les côtés du sillon étroit et profond dans lequel s’insère
le ligament, s'élèvent perpendiculairement de chaque
côté de celui-ci en formant une crête saillante et il en esi
de même, à un degré plus faible, pour les côtés de la
lunule.
Coll. du Muséum. — Hab. ? (Prof. Ed. Cope, 1868).
Dans l'Atlantique Américain (Massachusetts et Caro-
line du Nord) vit également une forme ayant d'étroites
(1) L. contracta Say (1824, Journ. Acad. Nat. Sc. Philad., IV, p. 145,
pl. X, fig. S) est une espèce du Miocène du Maryland et de la Virginie,
qui ressemble plus au ZL. annulata Rve. Au Pacifique qu’au Z. filesa
Stimps. de l'Atlantique,
LUS
aflinités,' le Phacoides (Lucinoma) blakeanus Bush
[Lucina] (1893, Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll.
Cambr., XXIIT p. 231, fig.; 1901, Dall, Synopsis Luci-
nacea, p. 809), mais plus quadrangulaire, avec lamelles
plus espacées, cicatrice musculaire antérieure plus
courte, sillons ligamentaire et lunulaire moins profonds.
D'autre part, sur la côte Pacifique Américaine, se
rencontrent quatre espèces de Lucinoma :
1° Lucina annulata Reeve (1830, Conch. Icon., pl. IV,
fig. 17; 1901, Dall, Synopsis Lucinacea, p. 813 el 824,
pl. XL, fig. 10), forme de l'Alaska et de la Californie très
voisine du L. filosa, mais chez laquelle, au contraire, la
surface du ligament se trouve au niveau des côtés du
sillon où il est contenu, ou même les dépasse, et la lunuie
est également peu profonde (1).— M. Dall identifie à celte
espèce L. borealis Carpenter [non L.] (864, Suppl. Rep.
Moll. W. Coast N. America, p. 611, 643, 682), L. acuti-
hneata Cpr. [non Conrad] (ibid., p. 643 et 679) (2), L. acu-
tilirata (sic) Cpr. (ibid. p. 611) e t L. filosa Dall (1870)
Inon Stimpson |.
2° Lucina æquizonata Stearns (1890, Proc. U. S. Nat.
Mus., XIII, p. 220, pl. XVII, fig. 3-4; 1901, Dall. Synopsis
Lucinacea, p. 813, pl. XLI, fig. 2-3), espèce Californienne
bien caractérisée par sa forme subquadrangulaire.
3° Phacoides (Lucinoma) heroicus Dall (1901. Synopsis
Lucinacea, p. 812 et 828, pl. XLI, fig. 1), forme abyssale
de l'Ouest du Mexique et du golfe de Californie voisine
du Ph. æquizonatus, mais beaucoup plus grande et
moins quadrangulaire.
° Lucina lamellata E.-A. Smith (14885, Rep. « Chal-
lenger » Lamellibr., p. 173, pl. XIII, fig. 1-1 b ; 1901,
(1) Tryon (1872, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., XXIV, p, 8) identifiait
ce L. annuiata Rve. au L. californica Conr.
(2) Le véritable Z. acutilineata Conrad (1849, Wilkes Explor. Exp.
Geol., p. 7%5, pl. XVIII, fig. 2 4-b) est une espèce miocène de t'Orégon.
19
Dall, Synopsis Lucinacea, p. 813), espèce de la côte acci-
dentale de Patagonie et du détroit de Magellan décrite
d'abord comme un Diplodonta (1881, Zool. Coll. « Alert »,
BAND pl We M EME)
PHACOIDES (LUCINOMA) GAINI n, sp.
Testa Subquadrato-orbicularis, Subæquilateralis, com-
pressa, alba, Sub epidermide flavidä, utrinque radiatim
sulcata : area dorsalis antica lined impressä separalta,
area dorsalis postica angulo oblusissimo discreta.
Lamellæ concentricæ numerosæ, sat distantes, erectæ,
ad latera elevatiores et squamulis tenerrimis (aliquando
ablatis) productæ, Superjiciem ornant; interstitia lamel-
larum striis concentricis et striis radiantibus erilissimis
tenuiter decussata. Lunula profunde impressa. Apices
prominentes, antrorsum incurvali. Ligamentum injos-
sum. Cardo in valva dextra dente unico bifido munitus,
in valva sinistra dentibus duobus instructus. Impres-
siones musculares conspicuæ, antica prolongala.
Diam. antero-post. : 12 mm.; diam. umbono-ventr,
12 mm.; crass. unius valvæ : 2 mm. (2).
Coquille orbiculaire, à bord dorsal postérieur rectiligne,
presque equuatérale, aplatie, blanche, sous un épiderme
jaunâtre : elle présente une aréa dorsale antérieure
séparée par un sillon très net et une aréa dorsale posté-
rieure délimitée par une dépression radiale faiblement
marquée, La surface externe est ornée de nombreuses
lamelles concentriques assez espacées et élevées qui, sur
les aréas dorsales antérieure et postérieure, se prolongent
(1) I1 y a d'’étroites ressemblances entre cette forme Magellanique et
une espèce de la Mer d'Oman : le Lucina bengalensis E.-A. Smith (189,4,
Nat. Hist. « Investigator », Moll. Bay Bengal, Ann. Mag. Nat. Hist.
6OLS XIV DA 171):
(2) Ces dimensions sont celles de la valve droite figurée ci-dessous,
.. À :
LI
— 498 —
en écailles très délicates, qui sont parfois brisées: les
intervalles de ces lamelles offrent une sculpture décussée
lormée de stries concentriques el de très fines stries
radiales. Lunule profondément déprimée, Sommets
saillants inclinés en avant. En arrière des sommets les
bords des valves s'élèvent en forme de crêles limitant
Phacoides (Lucinoma) Gaini Ed. Lamy.
(Valve gauche grossie environ 3 fois. — Valve droite grossie 2 fois.) (1)
une dépression au fond de laquelle se trouve le ligament.
On observe, sur la valve droite, une seule dent cardinale
bifide [3 b| et, sur la valve gauche, deux dents cardinales
2 a et 4 b]; il n’y a pas de dents latérales. Les impres-
Charnière de Phacoides (Lucinoma) Gaini Ed. Lamy.
sions musculaires sont bien marquées et l'antérieure se
prolonge par une digitation oblique en dedans de la ligne
d'impression palléale.
Cette espèce est représentée, dans les collections du
Muséum, par plusieurs valves isolées recueillies par
M. L. Gain (1913) en Afrique occidentale : trois valves
droites et une gauche dans le chenal entre Soga el
(1) Ces valves appartiennent à deux individus différents,
— 194 —
Rouban (îles Bissagos) et une valve gauche au large de
Konakry {Guinée Française).
Cette forme qui, par ses lamelles squameuses, rappelle
un peu le L. dentifera Jonas, de la Mer Rouge, se rap-
proche plutôt des Lucinoma par sa charnière.
PHACOIDES (LUCINOMA) BOREALIS Linné,
1685. Pectunculus subfuscus LISTER, - Hist:_COrnCh. "pl 2081
fig. 129.
1766. Venus borealis LINNÉ (non Gmelin, 17%), Syst
Nat., éd. XII, p. 1134.
178%. Cognala Veneris pensylvanicæ CnEemnrrz, Conch. Cab., VIT, p. 16,
pl. 38, fig. 399.
184. Venus exolela æquilatera CHEMNITZ, ibid, p. 22, pl. «38;
fig. 406 (1).
OS DU GMELIN, Syst. Nat., éd. XII
p. 3284.
1803. Tellina radula MoxraGu (non Gould). Test. Bril.,
p. 68, pl. à, fig. 1-2.
1801. Venus albida 2ENIER, Tav. alfab. Conch. Adrial.,
D'A\iLE
ISti. — circinnala 3ROCCut (Ron Linné), Conch, foss.
Subapen., IL, p. 55?, pl. 14, fig. 6.
ISIS. Lucina radula Mig. LaAMaARCK. Anim.s. vert, V,p"5418
[SRE Turron, Conch. Insui. Brit.. p.116.
1822: 1— alba TURTON, “ibid. ," p.114 PIN
fig. 6-7.
1823. — cireinala DEFRANGE, Dict. Sc. Nalur:
XXVII, p. 275.
17 antiquata SowerBy, Miner. Conch. Gr. Brit.
pl bo pe
1830. — radula IK., Dresnayes, Encycl. Méthod., Vers,
NÉE
1830. — affinis EicuwaLzp, Naturh. Skizze: Li
thauen, p. 206.
1831. — circinaria Dupois DE MONTPÉREUX (non Lk.),
Conch. foss. plat. Wolh.-Pod.,
p. 56, pl. 6, fig. 4-7.
1835. — radula LK., DESHAYES, in LAMARCK, Anim. S.
vert., 2e éd., VI, p. 285.
ti) La figure 404 seule correspond au Dosinia exoleta I. [Venus]. Quant
aux figures 412-414 (pl. 39) rapportées par Chemnitz au Venus borealis I.
elles représentent plusieurs espèces différentes d’Astarte,
— 195 —
1826-44. Lucina radula TK.. Paiippr, Enum. Moll. Sicil., I,
Den DNPNGS AMEL D 025?
1844. — jlandrica Nyse, Descr. coq. {oss. terr. tert.
Belgique, p. 127, pl. 6, fig. 6 a-b.
HS&4. — radula LK., Porxz et MicHAUD, Gal. Mofl. Mus.
: Douäi, p. 203.
1846. — borealis L., Lové\x, Ind. Moll. lit. Scandin.
OCR male
1847. Thyatira radula Mig., LEACH, in GrAY, Ann. Mag. Nail.
Hist EXD ere
1847. — spuria Gmn.. GCRAVAP 7 SAIS ED 10)
1843-50. Lucina — — DEsxAYESs, Tr. élém. Conch.,.I,
PORD IDEEN
1850. — Lborealis L.. Reeve, Conch. Icon., pl. II, fig. 13
et 14.
1852. — radula Mig. Leacn, Synops. Moll. Gr. Brit.
p. 310.
1852. Egraca — — LEACH, ibid., p. 310.
1855. Venus — —- Haxcey. Ipsa Linn. Conch., p. 7%.
1857. Lucina — _ H. et A. ApaMs, Gen. Rec. Moll..
IT, p. 404.
1863 69. — —- — Juxereys, Brit. Conch., Il, p. 242,
DL Vie 5: D:179, pl XKXIT,
fig. 7.
1807. _— = Hinazco, Cat: Moll. tesl: mar.
Espagne, Journ. de Conchvl.,
NN NT US:
186$. - Môrcu, Faun. Moll. Insul. F&-
roëns., p. 29.
1869. — — — Præirrer, Conch. Cab., Venera-
CET ID RG DIU ETIEEE
1870. — — Hipazco, Mol. mar. España, p.146,
DITES ions
Re. — — — TryYoN, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi-
OS ENV Dee
1872. — — — p1 MoxtTEROsATO, Not. Conch. foss.
Mte Pellegrino, p. 24.
1875. — — — DI MONTEROSATO, Nuov. Riv.
Conch. Medit., p, 13.
1877. — _ — p1 MONTEROSATO, Cat. Conch. foss.
Mte Pellegrino, Boll. R. Comit.
Geol An 5:
1837. Venus circinnata Brocc.. pr MONTEROSATO, ibid., p. 5.
1878. Lucina borealis L., G. O. Sars, Moll. Reg. Arch. Nor:
veg., p. 58.
RS. — — — ni Montrerosaro, Enum. e Sinon.
Conch, Medit., p. 69,
>
— 196 —
1881. Lucina borealis T.., Jerrreys, Moll. « Lightning » a:
« Porcupine » Exp., P. Z.S
p. 701.
1883. — _ —- DAxtEL, Journ. de Conchyl., XXXT,
p. 250.
1SS6. _- — — LocarD, Prodr. malac. francs
Moll. mar., p. 461.
1591. — — — pi MONTEROSATO, Moll, foss. qua-
tern. S. Flavia, Nat. Sicil.; xs
DS
1S® - = Locarp, Coq. mar. côtes France,
D'o13, 0.202
1897. — _ — DAUTzENBERG et H. FiscrEr, Drag,
« Hirondelle » et « Princesse
Alice », Mém. Soc. Zool. France,
Dos IDE
IRON. — ignola Locarp, Exp. Scient. « Travail
leur » et Talisman », Moll. test.,
Il, p. 276. pl. XI, fig 2427
1809. — borealis L., Locarp, Coq. mar. au large des
côtes de France, p. 148.
1906. —_ — — DAUTZENBERG et H. Fiscarr, Moll:
drag. Ouest Afrique, Rés. Camp:
Sc. Prince de Monaco, fase
XXXII, p. 89:
k Lay, Bull. Mus: Hist.-nat., NI
p-135;
115. — radula Mig
Le Tellina radula Montagu (1803, Test. Brit., p. 68;
pl. 2, fig. 1-2), placé avec raison par Lamarck parmi les
Lucina, est un Phacoides identique, d'après Hanley (1859,
Ipsa Linn. Conch., p. 77), au Venus borealis Linné (1766,
Syst. Nat., éd. XII, p. 1134) (1), qui a également comme
synonymes Venus spuria Gmelin, Venus circinnala
3rocchi, Lucina alba Turton, etc. (2).
(1) Linné indique pour référence une figure de Lister (167$, Hist, Anim.
Angl., pl. 4, fig. 23) représentant en réalité, comme l’a fait remarquer
Loven (1846, Ind. Moll. lit. Scandin. occ., p. 192), le Scrobicularia planda
Da Costa.
(2) Selon MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus (1898, Moll. du Rous:
sillon, II, p. 638), la coquille Européenne à laquelle Lamarck a donné
le nom de Lucina reticulata serait probablement ce L. borealis LE.
Le Tellina pellucida Brown (1828, III. Rec. Conch. Gr. Brit. pl. 16;
fig. 22), regardé par Macgillivray (1844, Hist. Moll. Anim. Scotland,
p. 341) et par Récluz (1844, Mag. Zoo]. Guér.-Ménev., 2e s., VI, Monogr,
ee
— 197 —
Le L. borealis est une coquille suborbiculaire, plus ou
Moins bombée, ornée de nombreuses et fines stries lamel-
leuses concentriques (1).
Il a été signalé d'Islande, d'Europe, de l'Amérique Nord-
Est (?), de Ténériffle et même du golfe Persique (par
MM. Melvill et Standen |1906, Moll. Persian Gulf P. Z.
S. L., p. 814])) et des Philippines (par Reeve et M. Hidalgo
M905, Cat. Mol. test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc.
Madrid, IT, p. 9] (2).
Locard (1898, Expéd. « Travailleur » et « Talisman »,
Ip. 276, pl. XI, fig. 24-27) a fait du Lucina borealis
indiqué de Brest par le D' F. Daniel (1883, J. de Conchyvl,,
XXXI, p. 290) une espèce distincte sous le nom de L.
ignola : d'après lui, L. borealis Linné s’en différencierait
par son galbe arrondi en forme de verre de montre el
par la présence d’un sillon s'étendant du sommet à la
base de la région postérieure.
Pour pouvoir comprendre ce que Locard veut dire par
là, il faut examiner les échantillons qu'il à étudiés dans
les collections du « Travailleur » et du « Talisman »
conservées au Muséum de Paris.
On constate alors avec étonnement que les coquilles
provenant soit du dragage 2 du « Talisman » dans le
golfe de Cadix soit du littoral de Saint-Vincent (Cap Vert),
qu'il a déterminées comme L. borealis L. et qui offrent
effectivement une forme bombée, avec un sillon apico-
Ervilia, p. 22) comme une bonne espèce d'Ervilia, est, d'après Jetfreys
(1863, Brit. Conch., II, p. 391), difficile à reconnaître, mais pourrait être
une forme très jeune de Lucina borealis L.
Le Lucina contracta (Say) Conrad, cité par Pfeiffer comme synonyme
de ZL. borealis, est une espèce différente appartenant au Miocène d’Amé-
rique.
(1) Jeffreys (1863, Brit. Conch., II, p. 243) a distingué deux variétés
depressa et gibba.
(2) Une espèce du Nord de l'Australie, le Lucina simplex ‘Reeve (1850,
Conch. Icon., pl. III, fig. 11), rangée par H. et A. Adams dans leur genre
Lucina-—Phacoides (1857, Gen. Rec. Moll.. II, p. 467), ressemble également
beaucoup au £L. borealis.
ph
— 198 —
postérieur, sont en réalité des L. {Linga) Adansom
d'Orb, = columbella auct.
Au contraire la valve qui est le type du L,. ignota et
qui à été recueillie dans le dragage 19 du « Travailleur »
apparlient à un véritable L. borealis L. (1).
On arrive done à cette double synonymie : 1° L. borealis
Locard (non Linné) = L. Adansoni d'Orb., 2° L. ignota
Locard = L. borealis L. 1
Coll. “du Muséum. — Iles Feroë (coll. Prince Charles
Bonaparte, 1869); Norvège (Robert, 1840); Suède (Malm,
1862): Lysekil (D' Jousseaume, 1916); Grande-Bretagne;
Brest (coll. Ballot, 1887); La Rochelle; Méditerranée (coll.
Petit, 1873; D' Jousseaume, 1916); Martigues (coll. Petit,
1873); Ajaccio (D' Jousseaume, 1916); Messine; Palerme.
— Coll. Locard, 190% : Port-Bail, Lannion, Brest, Lorient:
MM. Dautzenberg et H. Fischer (1906, Moll. drag:
Ouest Afriq., Rés. Camp. Sc. Prince de Monaco, fase:
XXXII, p. 90, pl. V, fig. 1-5) ont signalé du Cape
un Phacoides (Lucinoma, vestita qui se distingue du Ph.
borealis par sa laille plus faible, sa sculpture concen-
trique plus fine, non lamelleuse sur le milieu des valves,
sa lunule plus profonde, son bord cardinal large et plan
du côté postérieur.
PHACOIDES (LINGA) PENSYLVANICUS Linné.
1758. Venus pensyluanica Linné, Sysl. Nat., éd. X, p. 688.
1780. — — Poe Born, Test. Mus. Caes. Vindob.,
D'ARNDINENTIES:
1784. — - _ Caemnirz, Conch. Cab., VII, p. 12,
pl. 37, fig. 394-395.
(D ne Er AT A SEA ARE RENTE Encycl. Méthod., Vers, pl. 284
fig. 1a-c.
(1) Cependant Locard a étiqueté exactement L. borealis L. quatre autres
petites valves provenant du dragage 2 du « Talisman » dans le golfe
de Cadix.
_
1869.
186).
1372.
1900.
1901.
1901.
2:1005.
1915.
1916.
Cette espèce.
. Lucina
Phacoides{Here)—
Lucina
pensylvanica L.,
— 199 —
grandinala
speciosa
pensylvanica Rve.,
speciosa Rve.,
pensylvanica L.,
speciosa Rve.,
pensylvanica 1
speciosa Rve..
ds
Cuviir, Règne Animal, II, p. 482
LAMARCK, Anim. s. vert., V, p. 540.
SowerpyY, Gen. Shells, Lucina,
pl Alt io er
Desrayes, Encycl. Méthod., Vers,
No en).
DESHAYES, in LAMARCK, Anim. S.
vert., 2e éd., VI, p. 223.
HaANzey, Cat. Rec. Biv. Sh., p: #5.
Portez et MrcHAuD, Gal. Moll. Mus.
Douai, p. 201.
Reeve, Conch. Icon., pl. VI, fig. 29.
R£Eve, ibid., sp. 29 (note).
R£sve (non Rogers), ibid., pl. VI,
TDR:
C. B. ApamMs, Cat. Lucina West
Indian, Contrib. Conchol., p. 246.
D'ORBIGNY, in SAGRA, Hist. Cuba,
Moll., IT, p. 300.
H. et A. Anams, Gen. Rec. Moll.,
IT, p. 467.
FH. et A. ApaMs, ibid., p. 467.
CHENU, Man. Conch., Il, p. 119.
fig. 570.
Issu, Malac. Mar Rosso, p. SI.
Pretrrer, Conch. Cab., Venera-
GE&; p.04, pl 19/ñg. 10;
TRYON, Proc. Acad. Naf. Sc. Phi-
Jad., XXIV, p. 83 (excel. synon.).
DAUTZENBERG, Crois. « Chazalie »,
Moll., Mém. Soc. Zool. France,
XIII; p-1898:
DaLL, Synops. Lucinacea, Proc.
US. Nat. Mus., XXIIF, p. 807.
DAïr et SIMPSON, Moll. Porto-
Rico, Bull. U. $S, Fish Comm.,
XX, p. 495.
Dazr, Tert. Fauna Florida, p. 1368.
Lamy, Bull. Mus. Hist. nat., XXI,
p. 134.
Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull.
Mus. Hist. nat., XXII, p. 153
(note 3).
dont Lamarck a déterminé, dans la
collection du Muséum de Paris, un spécimen mesurant
ee
##x 45 imm., rapporté de l'ile Saint-Thomas par Maugé
(expédition Baudin), est le Venus pensyloaniea Linné
(1758, Syst. Nat., éd. X, p. 688) (1) : elle a comme syno
nymes Lucina grandinata Reeve (1850, Conch. Icon.,
Lucina, sp. 29) et L. speciosa Reeve (ibid.,'-pl"M
lig. 32), et elle doit être rangée, parmi les Phacoides,
dans ze sous-genre Here Gabb.
C'est une coquille très globuleuse et entièrement
blanche, ornée de lamelles concentriques wespacées eb
caduques : elle se rencontre sur la côte Atlantique des
Etats-Unis et dans la mer des Antilles (2).
Coll. du Muséum. — Un spécimen déterminé par
Lamarck : île Saint-Thomas (Maugé, Expéd. Baudin).
Antilles (Homberg, 1811); La Havane (P. Serre, 1910}
Jamaïque (D' Jousseaume, 1916); Martinique (A. Rous-
seau, 1812; Chaper, 1885); hab. ? (Featherman, 1885).
Reeve (1850, Conch. Icon. pl. VI, fig. 32) a cité la Men
Rouge comme localité pour une coquille qu'il a décrite
sous le nom de Lucina Speciosa, tout en retonnaissant sa
ressemblance très étroite avec le L. pensyloanica L.
mais, comme l’a fait remarquer M. le D' Jousseaume
(1916, Lamy, Bull. Mus. Hist. Nat., XXII, p. 153), aucun
des naturalistes qui ont exploré la Mer Rouge n’a signalé
(4) Hanley (1855, Ipsa Linn. Conch., p. 75) a fait remarquer que le
Venus pensylvanica du « Museum Ulricae » (1764, p. 504), étant une
coquille bordée de violet, est évidemment une forme tout à fait différente,
peut-être un Cyrenda.
3rocchi (1814, Conch. foss. Subapen., p. 551) a assimilé au L. pensyl-
vanica une coquille fossile qui est le L. orbicularis Deshayes [non L.]
(1836, Exp. scient. Morée, III, p. 95, pl. 22, fig. 6-8).
(2) Le Lucina obliqua Philippi (1850, Abbild. Conch., III, p. 105, pl. I,
fig. S) est une espèce incertaine, à la fois en ce qui concerne l'habitat et
les caractères : c'est, peut-être, d'après M. Dall (1901, Synopsis, p. 796
et S07) un jeune de ce Ph. pensylvanicus XL. Il ne faut pas confondre
cette forme avec le Diplodonta obliqua Philippi (1846, Zeitschr. f, Malak.,
LIT, p. 20), ni avec le Lucina obliqua Recve (1850, Conch. Icon., pl. VIE,
fig. 42), qui est une variété du /agonia orbiculata Mig.
— ot —
celle forine, de sorte que l'habitat indiqué par Reeve doit
être mis en doute (1).
Une autre espèce de Reeve, le Lucina virgo (1850,
Conch. Icon., pl. VI fig. 28), signalée par C.-B. Adams
1852, Cat. Lucina West Indian, Contrib. Conchol., p. 247)
des Indes occidentales, a été réunie par Tryon (1872, Proc.
Acad. Nat. Sc. Philad., XXIV, p. 83) au Ph. pensylva-
nicus. Pour M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 807),
c'est une forme orientale bien distincte : elle a été indi-
quée par Tausch (1884, Jahrh. Mal. Ges., XI, p. 188, fig.)
des îles du Cap Vert, c’est-à-dire de la même région que
le L. columbella auct. — Adansoni d'Orb. auquel elle
ressemble, en effet, beaucoup, comnie l’admettait Reeve
lui-même.
PHACOIDES (LINGA) AURANTIUS Deshayes.
1784. Venus pensylvanica (pars, Cuemnrrz, Conch. Cab., VII, p.14,
pl. 37, fig. 396.
1830. Lucina auranltia Drsrayes, Encycl. Méthod., Vers,
Il, p. 384.
1835. — —- DESHAYES, in LAMARCK, Anim. s.
vert., 8e éd., VI, p:. 236.
1836. — — DESHAYES, in Cuvier, Règ. Ani-
mal, Moll., pl. 104, fig. 1-1 a.
1842. — —— Desh., HANLEy, Cat. Rec. Biv., Sh., p. 77.
1850. — — —- Regve, Conch. Icon., pl. VI, fig. 31.
1852. — — _ C. B. Apams, Cat. Lucinà West
Indian, Contrib. Conchol., p. 244.
1657. - - H. et A. ApAMs, Gen. Rec. Moll..
IT, p. 467.
1869. - Pretrrer, Conch. Cab., Venera-
|: CeG, p.809, pl. 19, fe..6-7.
1901. Phacoides [Here] aurantia Desh., DaLL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 808.
Cette coquille des Antilles et peut-être aussi des Açores,
confondue par Chemnitz avec le Lucina punctata Linné
(1) Le nom spécifique speciosa avait d’ailleurs été employé dès 1836 par
Rogers (Trans. Amer. Phil. Soc., n. S., V, p. 333) pour un Jagonia du
Miocène de Virginie.
15
ü
— 202 —
[Venus], ressemble au L. pensylvanica L., mais se recon-
naît à sa coloration blanche dans lä région umbonale et
orangée vers les bords. |
Coll. du Muséum. — Antilles (Hornberg, 1841); Guade-
loupe (D' Jousseaume, 1916); Saint-Thomas (coll. Pelil,
1873; de la Seiglière, 1905).
Aux Antilles et dans le golfe du Mexique se trouve
également un autre Phacoides : le Ph. (Here) sombre:
rensis Dall [Lucina] (1886, Rep. « Blake » Moll., Bull.
Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XII, p. 264; 1899,
Proc. U. S. Nat. Mus., XIL p. 263, pl: XIV, fig. 43; 1908
Synopsis Lucinacea, p. 808), dont la coquille très globu-
leuse, couverte de lamelles concentriques saillantes,
ressemble en miniature (environ 6 mm. de diamètre) au
Ph. Adansoni d'Orb., du Sénégal.
Sur la côte Pacifique Américaine, M. Dall signale deux
espèces d’Here
1° Lucina {Here) Richtofeni Gabb (1866, Paleont. Cali-
forn., IT, p. 29, pl. VII, fig. 49 a-b; 1901, Daill, Syn. Luce
nacea, p. 805, 810, 827, pl. XL, fig. 7-9), espèce pliocène
vivant actuellement dans le golfe de Californie et avant
pour forme jeune le Lucina excavata Carpenter [non
d'Orbignyl] (1) (1853-57, Cat. Reigen Coll. Mazatlan Moll,
p. 98; 1857, Rep. Moll. West Coast North Amer., p. 248
et 308).
2 Lucina mazatlanica Carpenter (1855-57, Cat. Reigen
Coll. Mazatlan Moll., p. 99 et 530); 1857, Rep. Moll. W:
Coast N. Amer., p. 248 et 308; 1901, Dall, Syn. Lucinacea,
(1) Le Lucina excavata d'Orbigny (1850, Prodr, Paléont., II, p. 241) est
le Cytherea excavata Morton (1834) du Crétacé du New-Jersey.
D'autre part, d'après M. Dall, la forme déterminée dans la plupart
des collections Ouest-Américaines comme L. excavata est, non pas
l'espèce de Carpenter, mais le Ph. {Cavilucina; lamprus Dall.
p. 811), de Mazatlan, qui paraît allié au P. sombrerensis
de l'Atlantique.
— 205 —
PHACOIDES (LANGA) ADANSONI d'Orbigny.
1826. Lucina columbella (Lk.) auct., SowerBy, Gen. Shells, Lucina,
DST EE 10:
1630 — —- — Desxayes, Encycl. Méthod., Vers,
IT 0.283:
1835. _- — _- DESHAYES, in LAMARCK, Anim. &.
vert., 2e éd., VI, p. 230.
1539. — Adansoni D'ORBIGNY (non Reeve), Mol. Cana-
ries, Il, p.107, pl. 7, fig. 26-27.
1843-50. — columbella (Lk.) auct., DEsHAYES, Tr. élém. Conch., I,
SSD. D See C0 DIE;
fig. 4-6,
1550. — — — R&EvE, Conch. Icon, pl. VI,
fig. 30.
1853. — — — Dunxer, Ind. Moll. Guin. Tams,
p. 54.
1842-56. — —- — HANLey, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 77
et 348, pl. IX, fig. 2.
1857. — _ — H. et A. Apams, Gen: Rec. Moll.,
IT, p.467.
1885. — — _ E.-A. Smirx, Rep. « Challenger »,
Lamellibr., p. 173.
1555. Linga — — pk GREGORIO, Bull. Soc. Malac.
Hal x pere
1901. Phacoides (Here) Adansoni Dar, Synops. Lucinacea, Proc.
d'Orb., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 807.
1910. L.{Linga) columbella (Lk.) auct., DAUTZENBERG, Contr. faune malac.
Afriq. occ., Act. Soc. Linn. Bor-
deaux, LXIV, p. 150.
1912. — — — DAUIZENBERG, Miss. Gruvel côte
occ. Afriq., Moll. mar., Ann.
Inst. Océanogr., V, p. 100.
La coquille vivant actuellement au Sénégal, et aussi
aux Antilles, à laquelle d'Orbigny à donné le nom de
L. Adansoni (1), était identifiée complètement par
Deshayes au L. columbella LKk. des faluns de Touraine :
(1) I1 ne faut pas confondre avec cette espèce le L. Adansoni Reeve=
senegalensis Rve., qui est un Diplodontu.
&
— 204 —
pour MM. Cossmann et Peyrot (1911, Conch. Néog.
Aquitaine, Act. Soc. Linn. Bordeaux, LXV, p. 323), elle
serait probablement une mutation de cette espèce fossile,
qui appartient au groupe des Linga dans le genre Pha-
coides.
Très globuleuse et fort épaisse, cette coquille est ornée
de nombreuses lamelles concentriques, fragiles el
caduques.
Nous avons vu plus haut que cette forme bombée, pour:
vue d’un sillon apico-postérieur, a été confondue par
Locard avec le L. borealis L: (tandis qu’il regardait la
véritable espèce Linnéenne de ce nom comme consti-
tuant une nouvelle espèce sous lappellation de L.
ignola) (4).
Coll. du Muséum. — Canaries (coll. Petit, 1873); Cap
Vert (de Cessac, 1874); Mauritanie (A. Gruvel, 1908):
Sénégal (Eudeloux, 1835: À. Gruvel, 1908; D' Jousseaume,
1916): îles Bissagos (L. Gain, 1913): hab. ? (Roussel, 1841:
Coll, Cloué, 1850).
A
PHACOIDES (LINGA) DESPECTUS E.-A. Smiüth.
IS02, Lucina coltumbella SOWERBY (non Lk.), Mar. Shells
South Africa, p. 61.
190%. — despecla E.-A. Sir, Mar: Shells Port
Alfred, Journ. of Malac., XI,
p. 40.
1906. — — E.-A. SmMir, South Afric. Mar.
Moll., Ann. Natal. Gov. Mus,.,
PADAUE
1915. Phacoides — Sin., BARTSCH, Rep. Turton “Coll "N;
Afric. Mar. Moll., Smilhson.
Inst, U. S. Nat: Mus-Bull 91°
D'Al5e
(1) Deshayes à signalé des mers de Sumatra un Lucina vitrea (4844,
Mag. Z001. Guérin-Ménev., 2e s., VI, pl. 106) et un L. gibbia (184%, ibid.,
DL. 107) qui paraissent être des Phacoiîdes : tous deux sont ornés de stries
concentriques, mais le premier possède des valves aplaties et transpa-
rentes, tandis que le second à une coquille convexe se rapprochant -du
L. columbella
+
— 205 —
Cette espèce, de Port Alfred, est voisine du Ph. Adan-
soni d'Orb. = columbella (LKk.) aucl., mais sa coquille
plus mince est ornée de sitries concentriques plus serrées
et offre une coloration rose.
Coll. du Muséum. — Port Alfred (Commandant Tur-
ton, 1905).
PHACOIDES (PLEUROLUCINA) UNDATUS Carpenter.
IS6. Lucina undala CARPENTER (non Lk.), P. Z. S. L.,
Deer
1901. Phacoides {Pleurolucina) un- Dar, Synops. Lucinacea, Proc.
data Cpr., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 811 et
826, pl. XXXIX, fig. 14.
1909. Lucina /Phacoides) undala Cpr., LAMY, Pélécyp. Diguet g. Califor-
nie. Journ de lConchyl,NIENIT,
P. 239.
Le Lucina undata Carpenter (non Lamarck) (1), du
golfe de Californie, est une coquille convexe dont toute
la surface est ornée de rides concentriques serrées : en
avant il y a une grande lunule, puis la partie médiane
des valves présente quatre côtes rayonnantes très larges,
enfin la région postérieure constitue une expansion ali-
forme : chaque valve se trouve ainsi divisés en six parties.
Coll. du Muséum. — Basse-Californie (L. Diguet, 1905),
Panama {D' Jousseaume, 1916).
Ce L. undata appartient à la section Pieurolucina Dal,
qui a pour type le Lucina leucocyma Dall (1886, Rep.
« Blake » Moll., Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll.
(1) Le Lucina undata Lk.= Venus undata Pennant est, d'après Lamarck
lui-même, le type du genre Mysia Leach=ZLucinopsis Forbes et Hanley,
qui fait partie de la famille des Veneridae.
D'autre part Stoliczka (1871, Cretac. Pelecyp. South India, Mem. Geol.
Surv. India, III, p. 257, pl. XIII, fig. 14) a donné le nom de Lucina
undata à une petite espèce du Crétacé de l'Inde, dont la coquille, à
aspect de Diplodonta, est oxnée de stries concentriques presque obsolètes,
eine
Cambr., XII, p. 264; 1889, Proc. U. S. Nat’Mus” XII,
p. 263, pl. XIV, fig. 6-7; 1901, Syn. Lucinacea, p. 805 el
808), espèce de l'Atlantique Américain (Caroline du Nord
et Cuba) à petite coquille blanche, dont la surface pré-
sente quatre larges côtes arrondies.
PHACOIDES (CAVILUCGINA) TRISULCATUS Conrad.
1841. Lucina trisulcata Conrap, Americ. Journ. Sc. Arts,
XLI, p. 346.
1846. — — Conrap, ibid., 2e s., I, p. 404.
1843. — multistriala Conrap, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi-
lad., I, p. 307.
1862. Codakia — Conrap, ibid., XIV, p. 577.
1901. Phacoides [Cavilucina) tri- Darr, Synops. Lucinacea, Proc.
sulcatus Conr., U. S. Nat. Mus., XXIII, p.808:
1903. Phacoides (Cavilucina) tri- Darr, Tert. Fauna Florida, p. 1370.
sulcatus Conr.,
Var. blandus Dall.
1901. Phacoides [Cavilucina) tri- DarLzL et Simpson, Moll. Porto-
sulcatus Conr. var. blandus Dall, Rico, Bull. U. S. Fish Comm.
XX D. 403 pl 58 MISES
1901. Phacoides /Cavilucina) tri Darr, Synopsis Lucinacea, p. SOS.
sulcatus Conr. var. blandus Dall,
Le Lucina trisulcata Conr. typique est un fossile du
Miocène de la Caroline du Nord. |
Quant à la forme vivant actuellement dans l'Atlantique
Américain, depuis le Cap Hatteras jusqu’au Brésil, qui a
- été désignée sous ce nom, elle constitue, pour M. Dall,
une variété blandus, dont la couleur est d'ailleurs
variable, blanche, jaune ou orangée.
C'est une coquille subtriangulaire, oblique, plus haute
que large, à sommets postérieurs et à surface ornée de
fines stries concentriques, avec trois ou quatre sillons
plus profonds, qui semblent correspondre à des arrêts
de croissance.
Coll. du Muséum. — Hab. ? (1).
(4) Dans la collection du Muséum, certains des échantillons de
L. trisulcata proviennent du Musée des Colonies et ont été trouvés
rt —
PHACOIDES (CAVILUCINA) LINGUALIS Carpenter.
1864. Lucina lingualis CARPENTER, Ann, Mag. Nat. Hist.
3e s., XIII, p. 314
1864. — — CARPENTER, Suppl. Rep. Moll. W.
Coast N. America, p: 618.
1901. Phacoides {Cavilucina) lin- Dar, Synops. Lurinacea, Proc.
gualis Cpr., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 811
et 827, pl. XXXIX, fig. 7.
D'après M. Dall, cette espèce est sur la côte Pacifique
(golfe de Californie et Mexique) l’'analogue du Ph. trisul-
calus.
Coll. du Muséum. — Basse-Californie (1. Diguet, 1914).
PHACOIDES (CAVILUCINA) PROLONGATUS Carpenter.
1855-57. Lucina prolongata CARPENTER, Cat. Reigen Coll, Ma-
zatlan, Moll., p. 100.
1837. — — CARPENTER, Rep. Moll. West Coast
North America, p. 248 et 308.
1901. Phacoides [Cavilucina) pro- Dazr, Synops. Lucinacea, Proc.
longala Cpr., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 811.
Le Ph. prolongatus Carp., du cap San Lucas, constitue
pour M. Dall une forme en miniature du Ph. lingualis :
elle lui paraît s’en distinguer par sa laille plus faible,
par son contour plus oblique et proportionnellement
plus haut, avec sommets plus proéminents (1).
Coll. du Muséum. — Basse-Californie (L. Diguet, 1914).
probablement aux Antilles. Mais d'autres étaient mentionnés comme
recueillis aux Séchelles par Dufo (1840 : cette indication est très
vraisemblablement erronée et due à une confusion d’étiquette.
(1) Le Lucina inconspicua E.-A. Smith (1890, P. Z. S. L., p. 30%, pl. XXII,
fig. 6), de Sainte-Hélène, rappelle, par son aspect extérieur, le L. prolon-
gata Cpr.: c’est également une coquille striée concentriquement, plus
haute que large, à sommets aigus recourbés en avant,
PHACOIDES (CAVILUCINA) LAMPRUS Dall.
1901. Phacoides (Cavilucina) lamprus DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXII, p. 808;
811, 827, pl. XXXIX, fig. 9:
Le Ph. lamprus, qui d'après M. Dall, est le Lucina
excavata de la plupart des auteurs (non d'Orbigny, nec
Carpenter) (1), est une espèce du gœfe de Californie à
coquille dosinioïde, orbiculaire et solide, avec petite
lunule développée surtout sur la valve droite : la sculp-
ture est formée de fins cordons concentriques et de
microscopiques stries radiales; le bord inférieur des
valves est très finement crénelé; la couleur varie du
blanc à l'orange.
Coll. du Muséum. — Basse-Californie (L. Diguet, 1914);
hab. ? (D' Jousseaume 1916).
PHACOIDES (CAVILUCINA) FIELDINGI H. Adams.
IS70. Lucina Fieldingi H. Apams, Shells Red Sea, P.Z;
SE, 1p. 1916 PI XEVIDIEATERIE
1870. — — HA, Mac ANDREWw, Rep. Test. Moll.
Suez, Ann. Mag. Nat: Hist,
48 S., VI, p.448:
1886. — — A.-H. Cookr, Test. Moll. Suez,
Ann. Mac. Nat._Fist Nous
XVIII, p-"98.
1916. Phacoides [Cavilucina) Fiel- Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull.
dingi H. Ad., Mus. Hist. nal., XXIT, p.193:
Le Lucina Fieldingi H. Adams, de la mer Rouge, est
une coquille arrondie dont, en général, le côté antérieur
est subanguleux et le côté postérieur circulaire; l’orne-
(1) L. excavqta Carpenter (1855-57, Cat. Mazatlan Moll., p. 98) est le
jeune du Ph. /Here) Richtofeni Gabb (voir plus haut, p. 209).
Quant au L. excavata d'Orbigny (1850, Prodr. Paléont., IL, p. 241)
c'est une forme du Crétacé des Etats-Unis décrite par Morton (1834)
comme Cytherea,
ED
mentation consiste en côtes concentriques serrées et en
stries rayonnantes tellement fines que la Sculpture con-
centrique est seule apparente à Pœil nu.
Cette espèce, ayant un ligament marginal et visible
extérieurement, est un: Phacoides et comme, par son
contour, sa Sculpture, sa lunule, sa charnière, elle se
rapproche beaucoup du Ph. trisuleatus Conrad var. blan-
dus Dall, des Antilles, elle peut être rangée, À côté de
celui-ci, dans la section Cavilucina (1).
Coll. du Muséum. — Suez, Souakim, Djibouti
(D' Jousseaume, 1916).
PHACOIDES (CAVILUCGINA) VALIDUS E.-A, Smith.
1904. Lucina valida E.-A. SMmirH, Mar. Shells Port
Alfred, Journ. of Malac., XI,
p.40; pl, fig: 19:
1906. -— — E.-A. SMmirm, South Afric. Mar.
Moll., Ann. Natal Gov. Mus.. I,
p. 67.
1915. Phacoides— Sm.. 3ARISCH, Rep... Turion" coll:
\fric. Mar. Moll., Smilhson,
Inst. US Nat. Mus.. Bull: 91,
p. 104.
Cette petite espèce, de Port Alfred [Colonie du Cap},
à coquille subpiriforme, ornée de lignes rayonnantes
très fines et de stries concentriques serrées, avec deux
ou trois sillons indiquant des périodes d'arrêt dans la
croissance, était rangée par E.-A. Smith dans le même
groupe que le L. pecten Lk. : ce serait donc un Jagonia;
elle me paraît plutôt être voisine du Ph. trisulcatus Conr.
et, par suite, se rattacher également aux Cavilucina.
Coll. du Muséum. — Port Alfred (Commandant Tur-
ton, 1905).
4) De ce ZL. Fieldingi me parait pouvoir être rapprochée une espèce
du golfe de Siam, le Lucina (Phacoides) Dalli Lynge (1909, Danish EXp.
Siam., Mar. Lamellibr., Mém. Acad. R. Sc. Lettr. Danemark, 7% Ss., V,
P. 171. pl. III, fig. 9-12), qui se caractérise surtout par la présence d'au
moins deux dépressions radiales sur le côté antérieur,
— 210
PHACOIDES (PARVILUCINA) CRENELLA Dall.
1857. Lucina multilineata (?: Tuomey et HoLMESs, Pleioc. Foss.
S'ACar ol" p'M01 Di eN\ITITIR
fig. 16-17.
1889. — crenulala DaLz (non S. Wood, nec Conrad),
BulL U/ SNat /MUS "nor
p. 50.
1901. Phacoides (Parvilucina) crenella Dar, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 810
et 825, pl. XXXIX, fig. 2.
1903. Phacoides {Parvilucina) mul Dar, Tert. Fauna Florida, p. 1384.
lilineatus T. et H."?\,
Le L. crenella Dall est une forme vivante de l’Atlan-
tique Américain (Virginie, Floride, Cuba), qui a été con-
fondue avec le L. crenulata Conrad (1834) (1840) (1), fossile
miocène, tandis qu'elle est probablement identique avec
L. multihineata Tuomey et Holmes, forme pliocène et
pleistocène.
C'est une coquille renflée, équilatérale, à ornementa-
tion concentrique formée de fins cordons, à sculpture
radiaie faible et souvent même presque enticrement obso-
lète, à bord interne de valves crénelé.
Coll. du Muséum. — Charleston [Caroline du Sud]
(D' Jousseaume, 1916).
Le Ph. crenella a pour analogue dans le Pacifique le
Phacoides (Parvilucina) approrzimatus Dall (1901, Syn.,
Lucinacea, p. 813 et 828, pl. XXXIX,. fig. 4), du golfe de
Californie, petite espèce ornée de nombreuses costules
radiales et de lignes concentriques faibles et espacées;
en remontant vers le nord, on trouve une variété chez
laquelle les costules radiales tendent à devenir obsolètes
sur le milieu des valves, la sculpture concentrique étant
alors plus saillante.
(4) Le L. crenulata S. Wood (1850, Crag Moll. Biv., p. 140, pl. XII, fig. 7)
est aussi une autre espèce fossile distincte,
ds.
nr ll —
Dans le Pacifique septentrional, de la Californie à
l'Alaska, se rencontre une autre espèce de taille plus
grande, le Phacoides (Parvilucina) tenuisculplus Car-
penter (1864, Suppl. Rep. Moll. W. Coast N. America,
p. 602, 611, 642; 1865, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., XVII,
p. 57; 1901, Dall, Syn. Lucinacea, p. 806 et 828, pl. XI;
1909.
PHACOIDES (BELLUCINA) SEMPERIANUS Issel.
He 5).
ERA ae 0 Jo DOS CERTES RS
1$50. Lucina pisum
1857. : — — Rve.
1861. L. (Myrtea) seminula
1862. — =
1869. Lucina Semperiana
1871. _ _ Iss.,
1885. — — —
1885. L. (Codakia] pisum Rve.,
189$. Lucina pisum
1898. L. |Cyclas) Semperiana 1ss.,
1901. Phacoides [Bellucina eucosmia
1901. Lucina pisum Rve.,
1903. Ph. 1Bellucina) eucosmia
1905. Lucina pisum Rve.,
1909. Phacoides eucosmia Dall.,
SaviGNy, Descr. Egypte, Hist.
Nat. Planches, II, Coquilles,
DIAMANT
REEvVE (non Sow.. nec d'Orhb., nec
PMAMÉNCLMICON, DIX
fig. 66 a-b.
H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll.,
IP D 267:
Goucp (non Desh., nec Smith),
Proc. Boston Soc. Nat. Hist.,
VIII, p. 3%.
Gour.p, Olia Conch., p. 174.
Issez, Malac. Mar Rosso, p. S2.
P. Fiscuer, Journ. de Conchyl.,
END Al
E. A. Smrrx, Rep. « Challenger »,
Lamellibr., p. 181.
E. A. Smir, ibid., p. d81:
MELvILL et STANDEN (non Phil.)
Mar. Moll. Madras, Journ. of
Conchol., IX, p. ®.
MELviLL et STANDEN, ibid., p. 85.
Dazr, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 806.
DazL, ibid., p. S16.
Dazr.,, Tert. Fauna Florida, p. 1362.
HiparGo, Cat. Mol. test. Filipinas,
Rev. R. Acad. Cienc. Madrid.
AD ALU
Hgprey, Moll. Hope Isl., Proc.
Linn. Soc. N. S. Wales, XXXIV,
p. 426, pl. XXXVII, fig. 16.
Hepcey, Mar. Fauna Queensland,
Austral. Assoc, Adv. SC., p. 347,
He
1909. L. {Phacoîdes] pisum Rve.. LyxGe, Danish Exped. Siam, Mar.
Lamellibr., Mém. Acad. R. Sc.
Letlr. Danemark, 7 s., V, p.172.
1909. - Semperiana 1ss., Lany, Coq. mar. Geay Madagas-
car, Mém. Soc. Zool. France,
XXII, p. 345.
1919. . — N. Opaner, Contr. faune malac.
Madagascar, Ark. f. Zool., XIT,
0 Oh
L'appellation de Lucina pisum a été employée quatre
fois pour des espèces différentes :
1° En 1836 par Sowerby (Trans. Geolog. Soc. London,
2e s. IV, p. 241, pl. 16, fig. 14) pour un fossile Cénoma:
nien qui doit conserver ce HnOM ;
2 En 1841 par d'Orbigny (Paléont. franc., Terr.-Crét,,
Atlas, II, pl. 281, fig. 3-5) pour une forme Néocomienne
dont il a changé le nom en L. Cornueliana (ibid., vol. TI,
p. 116):
3 En avril 1850 par Philippi (Abbild. Conch., I
p. 105, pl. IE fig. 9) pour un Divaricella de Mazatlan que
M. Dall a proposé de nommer D. perparvula;
9 En août 4850 par. Réeeve (Conch-"Icon "pie
lig. 66 a-b) pour une coquille de Port-Essington el de
SINLapour.
D'après E.-A. Smith, ce L. pisum Rve. constitue avec
L. Semperiana Issel et L. seminula Gould un groupe de
trois espèces qui ont une forme {très semblable avec une
forte dépression sur le côté postérieur des valves, mais-
qui différeraent par le développement de leur sculpture
cancellée.
Tandis que dans L. Semperiana et L. seminula les
costules radiales seraient moins fortes que les rides con-
centriques, elles seraient dans L. pisum aussi et même
plus développées que celles-ci; mais les figures données
par Reeve pour ce L. pisium montrent nettement la prédo-
Minance des rides concentriques sur les côtes radiales
= 919 —
et je crois qu'on peut accepter l'opinion de P. Fischer qui
identtiait le L. pisum Rve. au L. Semperiana, nom attri-
bué par Issel à la coquille figurée par Savignv, pl. VII
men12.
D'autre part M. Dall fait L. Serinula Gid. synonyme de
L. pisuin Rve., pour lequel, sans tenir compte de Fassi-
muilation faite par le D' Fischer, il propose le nom spéci-
lique d'eucosmia.
M. Hedley admet cette opinion de M. Dall, mais il
regarde le L. seminula de E. Smith comme différent de
l'espèce de Gould et il propose pour lui le nom de rugosa.
Le L, pisum Rve. — Seminula Gould (4; = Semperiana
Issel = eucosmin Dall, répandu dans l'Océan Indien,
depuis la Mer Rouge jusqu’en Australie, est une coquille
cordiforme, globuleuse, atteignant une taille de 7 mm.
à région antérieure courte et à région poslérieure pour-
vue d'un sillon.
Coll. du Muséum. — Mer Rouge (Botta, 1837); Suez
(coll. Vassel, 1904); Suez, Aden, Djibouti (D' Jousseaume,
1896-1916); Tuléar (Geay, 1905); Ceylan (D' Jousseaume,
1916): Philippines (D' Jousseaume, 1916).
PHACOIDES (BELLUCINA) RUGOSUS Hedlev.
1885. Lucina (Codakia) Seminula E. A. Smira (non Deshayes, nec
| Gould), Rep. « Challenger »,
Lamellibr., p. 180, pl. XII,
fig. 5-5 &.
LOU —" "/Phucoites;": — LyY\GEe, Danish Exped. Siam, Mar.
Lamellibr., Mém. Acad: R. $c.
Lettr. Danemark, %s.. V, p.174.
1909. Phacoides rugosus HEpzeYy, Moll. Hope Isl.. Proc.
Linn. Soc. N.S. Wales, XXXIW,
p. 427, pl. XXXVII, fig. 17.
(1) Le nom de ZLucina Seminulum avait été attribué dès 1S5S par
Deshayes (Descr. Anim. s. vert. Bass. Paris, I, p. 673, pl. 44, fig. 5-8) à un
fossile du Bassin de Paris.
— 214 —
1917. Phacoides rugosus Hedl., N. ODHaNER, Res. Swedish Scient.
Exp. Australia, K. Svenska Ve-
tensk. Handl., LIT, p. 24.
Nous avons vu que le nom de Lucina Seminulum, déjà
employé par Deshayes (1858) pour un fossile du Bassin
de Paris, à élé donné par Gould en 1861 à une forme de
Hong-Kong réunie par M. Dall au L. pisun Reeve (nos
Phil.):
Quant à la coquille figurée par E.-A. Smith comme
L. seminula, elle constitue une espèce distincte pour
M. Hedley, qui a proposé de l'appeler L. rugosa.
C'est une petite coquille Australienne, dont la taille ne
dépasse pas 2 mm. 5, et qui est peu convexe, inéquilaté-
rale à région antérieure plus développée et concave près
des sommets : les rides concentriques y sont beaucoup
plus fortes que les côtes radiales.
Coll. du Muséum. — Chine (D' Jousseaume, 1916
Queensland (Australian Museum, 1907).
M. Ch. Hedley (1909, Moll. Hope Islands, Proc. Linn.
Soc. N. S. Wales, XXXIV, p. 427, pl. XXXVITL fig.18)
a signalé également du Queensland un Phacoides spera-
bilis, chez lequel, au contraire, la sculpture concentrique
est plus faible que la radiale.
Il y à aussi prédominance de l’ornementation radiale
chez le Lucina {Phacoides) pulchellu Lynge [non C.-B.
Adams, nec Grzybowski] (1909, Danish Exp. Siam, Mém.
AC. R. Sc. Lettr. Danemark, % s., V, p. 173, pl. I,
fig. 13-15) (1), petite espèce du golfe de Siam appartenant
au même groupe que le L. Semperiana, mais en différant
par l'absence de forte dépression sur le côté postérieur.
(1) Le Lucina pulchella C.-B. Adams (1845, Proc. Boston Soc. Nat. Hist.
IT, p. 10) est le Strigilla pisifornis L.; le Lucina pulchella Grzybowski
(1899, Neues Jahrb. f. Miner. Geol. u. Palaeont., XII, bp. 610) est un fossile
tertiaire du Pérou.
— 215 —
PHACOIDES (BELLUCINA) LAMOTHEI Daulzenberg.
1912. Lucina Lamothe DAUTZENBERG, Miss. Gruvel côte
occ. Afrig., Moll. mar., Ann.
Inst. Océanogr., V, p.100, pl. IT,
fig. 50-54,
1915. - _- Dautz., LE B. TOoMLIN et SHACKLEFORD,
Mar. Moll. Säo Thomé, Journ. of
Conchol., XIV, p. 2%.
M. Dautzenberg a signalé de la côte occidentale
d'Afrique sous ie nom de L. Lamothei une petite coquille
qui ne peut être comparée qu'au L.pisum Rve. [= Sem-
periana Issel] : mais sa forme est moins globuleuse et sa
sculpture, consistant en lamelles concentriques qui sont
séparées par des intervalles ornés de costules rayon-
nantes, est moins forte.
Coll. du Muséum. — Rio Grande [Guinée Portugaise|
(L. Gain, 1913).
PHACOIDES (BELLUCINA) CANCELLARIS Philippi.
1846. Lucina cancellaris Pauippr, Zeitschr. f. Malak., Hi,
Id ile
1895-57. — — Phil., CARPENTER, Cat. Reigen Coll. Ma-
zallan Moll., p. 99 et 534.
1557. — — _- CARPENTER, Rep. Moll. West Coast
North America, p. 224, 248, 308.
ISGL. CodakialCtena;— —- Mürcx, Malak. Blätt., VII, p. 201.
186%. Lucina — — CARPENTER, Suppl. Rep., p. 620.
1901. Phacoides (Bellucina) can- DaLr, Synops. Lucinacea, Proc.
cellaris Phil., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 814
et 829, pl. XXXIX, fig. 11.
1903. Phacoides ([Bellucina) can- DaLz. Tert. Fauna Florida, p. 1387.
cellaris Phil.,
Cette espèce, de la Basse-Californie, est élégamment
sculptée d’un petit nombre de côtes rayonnantes apla-
lies, séparées par des intervalles étroits et croisées par
des costules concentriques filiformes qui passent par-
— 216 —
dessus les intervalles; sur l'aréa dorsale postérieure, il
y a des nodules lamelleux proéminents.
Le Ph. cancellaris a pour analogue sur la côte Atlan-
lique (de la Caroline du Nord au Brésil) le Phacoides .
(Bellucina) amiantus Dall (1901, Synopsis Lucinacea,
p. 810 et 826, pl. XXXIX, fig. 10) [—=Lucina cosiata
Holmes, 1860 (non d'Orbigny, 1846, nec Tuomey ctl
Holmes.,.1855,. nec. Gabb. 1873), P:.PI. Fosses 1tar0ie
pe 2S, pl. VI, fig. 2] qui possède une evquille plus trans-
verse, avec des côtes ravonnantes plus nombreuses
(environ 12) et des costules concentriques filformes plus
serrées vers le bord ventral.
Je rapporte au Ph. cancellaris plusieurs valves qui,
dans la collection de M. le D' Jousseaume, élaient indi-
quées comme provenant de Charleston (Caroline du Sud) :
mais celle indication me paraît erronée, car elles ressem-
blent beaucoup plus à la figure donnée par M. Dall pour
le Ph. cancellaris qu'à celle du Ph. amiantus.
Genre MYRTEA Turton, 1822.
Le genre Myrtea Turton, 1822 | = Ortygia\Brown, 1827
= Cyrachæa Leach (1847), 1852], dont le type est Venus
spinifera Montagu, a les caractères suivants :
Coquille allongée, ovale ou subrectangulaire, un peu
comprimée, à surface ornée de lamelles concentriques
qui, par leur rencontre avec les carènes limitant la lunule
et le corselel, rendent le bord dorsal épineux.
\réas dorsales antérieure el postérieure obsolètes.
Lunule lancéolée, creuse, plus large sur la valve gauche
que sur la droite; corselelt long et étroit.
Ligament et résilium assez profondément insérés dans
une rainure dans le corselet, sans être internes.
Dans la valve droite, il y à une simple dent cardinale
IE
[3 b], la dent cardinale antérieure étant normalement
absente, et deux dents latérales proéminentes [LA 7 et
L Pl. Dans la valve gauche, on trouve deux dents cardi-
Charniere de Myrtea spinijera Montagu.
nales [4 b et 2 a] et les dents latérales TL A 11 et LA 1v;
LP et LP iv] sont à peine indiquées et fréquemment
obsolètes.
Impression musculaire antérieure à digilation assez
courte.
Bord interne des valves entier.
M. Dall admet dans ce genre deux sections :
Section Myriæa s. str., type : L. spinijera Mig. —
Coquille de taille modérée, avec une ornementation uni-
quement concentrique.
Section Eulopia Dall, 1901, type : L. sagrinata Dall. —
Coquille petite, avec sculpture vermiculée et radiale entre
les lamelles concentriques plus fortes.
MYRTEA SPINIFERA Montagu.
1803. Venus spinifera MoxraGu, Test. Brit., p.577, pl. 17,
II LE
1822. Myrtea — Mig., Turron, Conch. Insul. Britann.,
D'1193:
1825. Lucina hiatelloides Basreror, Descr. géol. bass. tert.
S.-0. France, Mém. Soc. Hist.
nat PArIS IL D: 187% DIN,
fig. 13.
1836. — — Bast., Paizippr, Enum. Moll. Sicil., I,
n° 32:
1842. — spinifera Mig., Hanzey, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 78.
16
1 A8 —
1844. Lucina Spinifera Mig.,
L — Spinosa (sic)
7. Cyrachaea spinifera Mig.,
1543-00. Lucina — ==
1843-50. — lupinus
1590. — sSpinifera Mig.,
1550. — hialelloides Phil.,
1892. Cyrachaea spinifera Mtg.,
1557. L.{Myrteu, — 231
1863-69. Lucina == ee
1872. Myrlea — te
1881. Lucina — =
1595. _ ae
LC PEN ee
1901. Myrlaea _ —
TARA D -
115 1 HRMIES L "
Le Venus spinifera Mig.
(1) Tryon (1872, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., XXIV, p. 89) donne comme
ornala Goldfüss
autre synonyme Astarte
D. 195, pl. 135, fig. 9)..
— Lucina hiatelloides Bast.
= L. Spinosa Phil. (1), qui est le type du genre Myrtea
Paiztppi, Enum. Moll. Sicil., Ii,
D129:
Pairippi, ibid., p. 268 et 270.
LEACH, in Gray, Ann. Mag. Nat.
His, XX DE 7e
DESHAYES, ‘Tr. élém. Conch:,M1;
26. D.,11D. 784061 NL DIRES
fig. 3-5.
DEsHAYES (non Brocchi)}, ibid.,
Explic., planches, p. 11.
R&EvE, Conch. Icon, pl. MIE
fig. 39. :
R£EVE, ibid., pl. X, fig. 39 b.
LsAcH, Synops. Moll. Gr. Bril.,
p. 314.
H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll.,
Il, p. 468.
Jerrreys, Brit. Conch., IL, p.240;
V, p. 1%, pl. XXXII, fig. 6-6a.
TRrYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi-
lad., XXIV, p. 88.
JsFFREYs, Moll. « Lightning » a.
POrCupine "EXD NP WASME
p. 701.
Locarp, Prodr, malac.
Moll. mar., p. 462.
Locarp, Coq. mar. côtes France,
p. 312.
E.-A. Suirx, Nat. Hist. « Investi-
galor », Moll. Bay Bengal, Ann.
Mag. Nat. Hist., 6e s., XVI, p. 12.
BUCQUOY, DAUTZENBERG, DOLLEUS,
Moll. Roussillon, Il, p. 805. |
Locarp, Coq. mar. au large des
côtes de France, p. 148.
DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat., Mus., XXIII, p. 805.
DaALL, Tert. Fauna Florida, p. 1356.
DAUTZENBERG et H. Fiscner, Moll.
drag. Ouest. Afriq., Rés. Camp.
Sc. Pce de Monaco, fasc. XXXII,
p.91:
franc.’
(1844, Petref. German, II,
4
21010 —
Turton, possède une coquille ovale, transverse, compri-
mée, ornée de stries concentriques lamelleuses, serrées,
devenant épineuses sur le bord postérieur (1).
Cette espèce vit dans la Méditerranée et dans l'Océan
Atlantique, depuis les côtes de la Norvège jusqu'aux îles
du Cap Vert : elle a été, de plus, signalée par E.-A. Smith
(1895) comme avant été draguée au large de Trincomali
(Ceylan).
M. de Monterosato (1878, Enum. e Sinon. Conch.
Medit., p. 69) donne, avec un point d'interrogation,
comme synonyme du L. spinifera le Venus Duminyi
Requien (1848, Cat. Coq. Corse, p. 24) et il admet une
variété minor, qui serait le Venus Busschaerdi Requien
(Gibid., p. 24). Mais, d’après MM. Bucquoy, Dautzenberg,
Dollfus (1893, Moll. Roussillon, IL p. 386), ces deux
espèces de Requien constituent à peine des variétés du
Venus fasciata Da Costa.
Coll. du Muséum. — Bohusland (Malm, 1862); Lysekil
(D5. Jousseaume, 1916); Angleterre (Forbes, 18 ?;
Damon. 1867; coll. Petit, 1873); Loire-Inférieure (coll.
Petit, 1873); Le Croisic (coll. Petit, 1873); Méditerranée
(coll. Petit, 1873; D' Jousseaume, 1916); Marseille, Corse
(D' Jousseaume, 1916); Naples (coll. Petit, 1873); Palerme;
Adriatique (coll. Petit, 1873). — Coll. Locard, 1905
Belle-Ile, Cette, Marseille, Sanarv, Toulon, Saint-Raphaël,
Antibes, Nice.
«
(1) Brusina (1864, Conch. Dalmat. ined. Atti Soc. Zool. Botan. Vienna,
XV, p. 37) a signalé de Brevilacqua [Dalmatie] un Lucina tenuilamella,
* qu'il reconnaît lui-même avoir l'aspect du L. Spinifera Mtg.
M. R. Sturany (1896, Zool. Ergebn. « Pola », Denkschr. K. Akad. Wiss.
Wien, LXIII, p. 16, pl. I, fig. 22) à, d'après une unique valve droite
_ recueillie à Alexandrie, décrit un Lucina amorpha, qui pourrait paraître
un exemplaire déformé de Z. spinifera Mtg., mais ce serait une espèce
distincte : le contour est tout autre, la lunule est étroite et profonde,
la région postérieure présente un pli enfoncé correspondant à une
sinuosité du bord ventral comme dans le genre Axinus et il y a environ
66 stries concentriques (au lieu d’une quarantaine).
— 280 —
Le genre Myrtea, qui n'a aucun représentant sur la
côte Pacifique de l'Amérique, comprend quatre espèces
Est-Américaines (1901, Dall, Synopsis Lucinacea, p. 801 :
1° M. lens Verrill el Smith [Loripes] (1880, Amer. Journ.
Sc. XX, p. 400; 1880, Proc. U. S. Nat. Mus., IIT, p: 400);
du Massachusetts, des Antilles et du Brésil (1);
20 M. compressa Dall [Loripes| (1881, Bull. Mus. Comp.
Zool. Harv. Coll. Cambr., IX, p. 135; 1886, ibid., p.266;
pl. XIV, fig, 2:4889, Bull. U. S. Nat”Mus/\n#31°p°"e
pl. XIV, fig. 2), des Antilles, qui pourrait n'être qu'une
variété très transverse et comprimée du M. lens;
3° M. pristiphora Dall et Simpson (1902, Moll. Porto-
Rico, Bull. U. S. Fish Comm., XX [19001], p. 493, pl. 55,
fig.4-6), des Antilles;
4° M. sagrinata Dall [Lucina] (1886, Rep. « Blake »,
Bull. Mus. Comp. Zool. Harv. Coll. Cambr., XII, p. 265;
1889, Proc. U. S. Nat. Mus., XII, p. 263, pl. XIV, 6814},
de la Floride et du Yucatan, pris par Dall pour type de sa
section Æulopia (1901, Syn. Lucinacea, Proc. U. S. Nai.
Mus., XXIIT, p. 804 et 805).
Avec cette dernière espèce M. Dall associe le L. (Myr-
tea) fabula Reeve (1850, Conch. Icon., pl. XI, fig. 69), des
Philippines (1905, Hidalgo, Cat. Mol. test. Filipinas, Rev.
R. Acad. Cienc. Madrid, XIII, p. 10).
Une autre forme des Philippines, qui serait voisine de
ce L. fahula, a été décrite récemment par E.-A. Smith
(1916, Pelecyp. Philippines. Proc. Malac. Soc. London,
XIT, p. 18, pl. I, fig. 9-10) sous le nom de Lucina trans-
versa [non Bronn|].
Tate (1887, Trans. R. Soc. South Australia, IX, p. 96)
(1) I1 existait déjà un Lucina lens Rômer (1841, Verstein. Norddeutsch.
Kreide Geb., p. 73, pl. IX, fig. 14), du Crétacé d'Allemagne, et un Lucinda
lens H. C. Lea (1845, Trans. Amer. Phil. Soc., IX, D. 14, pl. XXXIV,
fig. 19), du miocène de Virginie, qui, d'ailleurs, est synonyme de
Phacoides (Parvilucina) crenulatus Conrad,
NOT
Ar lan
a indiqué également d'Australie ce L. fabula Rve et il en
faisait synonyme le L. Brazieri Sow. : M. Ch. Hedley
(1902, Scient. Res. Exp. « Thetis » Moll. Mem. Austral.
Mus., p. 319) regarde ces deux assertions comme dou-
teuses et il tient pour distinct le L. /Myrtea) Brazieri
Sowerby [ellina] (1883, P. Z. S. L:, p. 31, pl. VIL fig. 2),
de la Nouvelle-Galles du Sud, qu'il propose (1918, Journ.
R. Soc: N. S. Wales, LT [1917], p. 18) d'appeler Myrtea
botanica (1).
MM. Gatliff et Gabriel (1911, Proc. R. Soc. Victoria,
n.s., XXIV, p. 189 et 199, pl. XLVII, fig. 8-12) ont signalé
de Victoria [Australie] un L. (Myrtea) Mayi, qui est une
forme alliée au L. Brazieri, bien qu’en différant par l’exis-
tence d'une sculpture radiale et par des lamelles plus
tranchantes.
M. Ch. Hedley (1911, Zool. Res. « Endeavour », Moll.,
p. 9 et 99, pl. XVII, fig. 5-8) a décrit un Myrtea bractea,
de South Australia, qui est une espèce voisine des W.
Brazieri et Mayi, mais plus renflée, avec des côtes con-
centriques plus serrées eb sans ornementation radiale.
D'autre part, E.-A. Smith (1885, Rep. « Challenger »
Lamellibr., p. 175, pl. XIILfig. 3-3 à) a fait connaître,
d'après une unique valve droite, un Lucina cristata (2), du
Nord de l'Australie : M. Ch. Hedley (1909, Mar. Fauna
Queensland, Austral. Assoc. Adv. Sc., p. 347) a fait de
cette espèce un Codakia; mais, en raison de la sculpture,
qui consiste en stries concentriques serrées devenant
lamelleuses sur le côté postérieur, et surtout à cause de
la constitution de la charnière qui, dans la valve droite,
ne présente qu’une seule dent cardinale, avec une dent
latérale de part et d'autre, je crois que cette forme serait
mieux placée dans les Myrlea.
(4) IL ne faut pas confondre, en effet, cette espèce avec le Tellina
Brazieri Sowerby (1869, Conch. Icon., XVII, pl. LV, fig. 323).
(2) Le nom de ZLucina cristata avait été donné dès 1842 par Recluz à
une espèce qui est un Tellidora,
— 222 —
C'est également au genre Myrtea que M. Ch. Hedley
(1909, Moll. Hope Islands, Proc. Linn. Soc N. $. Wales,
XXXIV, p. 428) rapporte une espèce du golfe de Siam,
de la Nouvelle-Guinée et du Queensland qui a été décrite
par E.-A. Smith sous le nom de Lucina (Loripes) deside-
rata (1885, Rep. « Challenger », p. 185, pl. AIIT, fig. 10-
10 a; 1909, Lynge, Danish Exped. Siam, Mar. Lamellibr.,
p. 171) et qui ressemble à un Cryptodon = Thyasira par
l'existence d’une dépression radiale sur le côté postérieur.
Plusieurs Myrltea ont été indiqués du Japon par A.
Adams (1862, Ann. Mag. Nat. Hist., 3° s., IX, p.225
M. gibba, M. reticulata, M. Jimbriatula, M. lamellata,
M, plicatula, M. obesula, M. decussata, M. circinata, M.
delicatula : toutes ces espèces sont restées inconnues à
Dunker (1882, Index Moll. Mar. Japon, p. 217).
A. Adams a également décrit (1865, P. Z. S: E:,p..225)
un L. {Myrtea) Layardi de Cevlan.
Ed. L.
(A suivre).
FT
— 3b$ —
BIBLIOGRAPHIE
Report on the Turton collection of South
African marine Mollusks, with additional
notes on other South African Shells con-
tained in the United States National Museum,
by Paul Bartsch ||).
Ce travail renferme l'étude des collections faites en 1902,
1904, 1905 et 1911 par M. le lieutenant-colonel W. H. Turton à
Port-Alfred (Colonie du Cap) et de quelques autres coquilles
sud-africaines, comprenant notamment les types d'espèces de
Gould recueillies au cap de Bonne-Espérance par W. Stimpson,
en 1853. Voici la liste des formes nouvelles :
Slyliola ajricana, Mangilia dina,
Acleocina Smilhi, — _ gisna.
Cylichna africana, nisga,
Haminea alfredensis, helqa,
Ringicula Turloni, = Benjanuni,
1. africa, aralu,
Cylindrobulla Turloni,
Conus lavendulus, ——
eUCOSMi,
herilda,
— alfredensis,. — nympha,
Clionclla Sybarilica, — hummerosda,
— nereid, Cylthara ima,
— elisabelthæ, Daphnella alfredensis,
— Turtoni,
Clavatula haliplex,
— halistrepta,
:— helena,
Drillia Signa,
— lara,
— halidoma,
(1) Smithsonian
Instilution,
Donovania Stimpsoni,
Cancellaria Dalli,
Marginella eucosmia,
= UGOSINI,
— Turtoni,
— cleo,
lepta,
National
United Slates
Bulletin 91, pp. I-XII, 1-305, pl. 1-54, 1915.
Museuin,
— D0ù —
Marginella alfredensis, Pyramidella (Orinella) ima,
— almo, — (Aclæopyramis) norna,
Milra helena, — (Syrnola) pyrrha,
— ima, — — )'OJANEs
— carifa, - — larpeia,
Fasciolaria alfredensis, nn.spp.,| — —— hera,
Cominella porcata multilirata |Turbonilla (Plycheulimella)
n. subsp., eTrnd,
— alfredensis, — (Pselliogyra) adaba,
Euthria Turloni, — (Strioturbonilla) Secura,
Colubraria aljredensis, — (Pyrgolampros) angea,
Bullia æpynota, — (Pyrgiscus) helena,
— . lard, =" —A\OSSA,
— aljredensis, — -— lritonia,
— almo, nn. spp., . — zenobia,
Columbella (Seminella) alfre-| — - nait,
densis n. subsp., = — tejunta,
— (Anachis) io, — — 4apSa,
Murex alfredensis, — (Cingulina) aglaia,
Sistrum alfredensis, — callista,
Epilonium africanum, (Careliopsis) carifa,
aglaia, — (Mormula) cijara,
Acrilla thalia, Odostomia{Odosiomella)farica,
Graphis africana, — (Egilina) Turloni,
Melanella carifa, — (Pyrgulina) arfica,
- icafra, -—— (Miralda) agana,
alfredensis, — _ (Menestho) carija,
— . … 10; V,! — — Tijaca,
— farica, — — ficara,
thalia, — (Evalea) æthra,
— asser, — — ge,
— acrifa, AC,
— cifara, — — ACTE,
- irafca, —— _ {Odostonica) irajca,
Subeulima magnifica, —— — icafra, nn. spp.,
Niso alfredensis, Eugyrina gemnifera lepta n:
Pyramidella (Orinella) africana | subsp.,
— — alfredensis, Nictylochus alfredensis,
és
Annplhiperas Snithi,
Triphoris atea,
— helena,
— … Smilhi,
— elsa,
— miilda,
— oreada,
CO ITICONT,
— capensis,
— madrid,
— sabila,
— ning,
NO,
Cerilhiopsis (Cerilkiopsis)
{redensis,
ernu«,
nine,
— — nisaba,
— — saba,
Seila aljredensis,
— africand,
— Smilhi,
Eumeta bia,
Turritella Slimpsoni, nn. spp.,
Littorina africana tryphena n.
subsp.,
Cithna africana,
Alabina alfredensis,
— africana,
Diala africana,
— capensis,
— almo;°
Heliacus africanus,
Nodulus ajricanus,
Sabanæa pyrrha,
— thalia,
Amphilhalamus Turtoni
— africanus,
=
— 225 —
Alvania nemo,
— aljredensis,
— “iii
on ml 4 101
Rissoina calia,
CUCOSMTL:
Microselia gisna,
AE;
mo helQt,
UT
Barlevia Smilhi,
Fenella almo,
Assiminea capensis,
Nalica Slimpsoni,
— alfredensis,
— _ africanda,
— nemo,
— saldontiana,
Vanilioro africana,
Phasianella africana,
Leptothyra africana,
—— carmine«,
— _ alfredensis,
Clanculus alfredensis,
Gibbula thalia,
CC ILCTU
-—— aglaia,
— MmCdUuSa,
— rifaca,
Calliostoma eucos mia,
africana,
Cynisca gloriosa,
— alfredensis,
africana,
Teinostoma alfredensis,
Vitrinella rifaca,
— cifara,
— ficara,
17
— 9)
À ln
Vitrinella facira,
—_ {Docomphala) arifca,
‘yclostrema aifredensis,
un fu
‘yclostremella farica,
_— africand,
Caporbis (nov. gen.) ajricanu,
Pondorbis mov. gen.) alfreden-
sis,
Discopsis aljredensis,
— africana,
Turtloni,
Leplogyra africun«,
Haliotis alfredensis,
Puncturella africana,nn: SPR:;
Dinoplax gigas alfredensis n:
subsp.,
Barbalia aljredensis,
cafrid,
Atrina aljredensis,
Hochstelteria aljredensis,
param oœat,
Phiobrya ajriCanu,
Lima ujricanda,
Crenella aljredensis,
\Modiolaria ajrican«,
im,
Cuna concentricu,
Vencricardia african«,
Condylocardia 10,
Carditopsis alfredensis,
Digitaria africana,
Bo
Diplodonta africana,
almo,
Felaniella alfredensis,
Ungulina alfredensis,
Scintillu Turtoni,
Erycina alfredensis,
— ima,
— carifa,
— rifaca,
Bornia farica,
— arfica,
-_ {Pythina) africana,
Rochejortliæ enora,
— CLS,
TU,
helena,
— 10,
— farma,
Lasea Turloni,
Circe alfredensis.
Anomalocardie dfredensis, nn:
SPP;
Fellina abinellu alfredensis n:
subsp.,
Abra africanx,
Theora alfredensis,
Solen aljrecdensis,
Eastonia african«,
Mactra aljredensis,
Pholus aljredensis, nn. spp:
Ed. L.
Contribution à la faune malacologique de
Madagascar, par Nils Hj. Odhner (1)
M. W. Kaudern, de Stockholm, à recueilli en 1911-12 à
(1) Extrait de Arxiv for Zoologi, utgifvet
sakademien, vol. XII, n° 6, DD. 1-52, pl. 1-4.
of K. Svenska Vetenskap-
Stockholm, 1919.
if
Madagascar 200 espèces de Mollusques marins, dont plusieurs
nouvelles : 7? provenant de la côte Nord-Ouest (Majunga)
Diplodonta subcostata, Siphonaria madagascariensis,
Scintilla symmetrica, ISchnochilon rufopunctatus,
Donax elegans, Acanthochiles aberrans, nn.
Pyramidella (Elusa) subgla- spp.
bra,
et 10 de la côte Est (Tamalave et Fénérive)
Nucula Tugosa, Cirsotrema Soror,
Yoldia divaricala, Ovula insculpta,
Lucina elongala, Mitra (Turricula) interpunc-
Donax productus, tata,
Phasianell& zigzaq, Choneplax indicus nn. spp.
Minolia variegata,
Le genre Choneplax n'était connu jusqu'ici que dans les
Indes Occidentales.
Parmi quelques formes terrestres capturées à Tamatave,
deux sont nouvelles : Nanina (Xesla) hova n. sp. et Vaginula
ocellata n. sp.; en même temps que cette dernière a été
trouvé le V. elegans Heynemann et ces deux Vaginules appar-
tiennent à un groupe nouveau Vallicaulis n. subg. du genre
Eleutheracaulis Simroth.
Enfin dans une grotte funéraire aux environs de Catsèpe
(près Majunga) quelques fossiles ont été recueillis, dont trois
formes nouvelles : Ampelila bizonalis, Cyclotus mamillaris,
Omphalotropis auralta nn. Spp.
Mollusca of the Southwestern States : The
Black Range, New Mexico, by H. A. Pilsbry and
J. H. Ferriss (1).
La faune malacologique du Black Range, qui se trouve à la
limite des Grant et Sierra Counties dans le Nouveau-Mexique,
(4) Extrait des Proceedings of the Academy of Natural Sciences of
Philadelphia, vol. LXIX, pp. 83-107, pl. VII-X, 1917.
M
= 228 —
est caractérisée par un grand développement des Ashmunella,
l'absence des Sonorella, la présence des Oreohelix Metcalfei,
O. Swopei, O. Cooperi et, sur les parties élevées, par une
abondance de petites coquilles canadiennes, Vertigo, Pupilla,
Vitrina, Thysanophora Ingersolli.
Plusieurs formes nouvelles sont à signaler :
Ashmunella ietrodon fragilis n. subsp.,
— — animoTuUmMm —
— Cockerelli n. Sp.,
— — peroblusa n. subsp.
— = argenticola un
— Binneyi n. Sp.,
—- mendaxz —
Oreohelix Swopei ==
— Metcalfei concentrica n. subsp.,
— _ radiata —
— — acutidiscus =
— hermosensis —
— — cuchillensis —
Pupilla Blandi nithodes
ENT
Marine Molilusks of Hawaïi, I-I (1) et IV-VII (2),
by Henry A. Pilsbry.
L'étude des Mollusques provenant de ses récoltes person-
nelles et de celles de M. D. Thaanum, de M. Fr. Stearns, du
Professeur Wm. Alanson Bryan et de Mrs. Bryan, a conduit
M. Pilsbry à faire la revision des espèces de Hawaïi appar-
tenant à quelques groupes : les Phasianellidæ, les Tecti-
branches, les Melanellidæ (— Eulimidæ), les Pyramidellidæ,
les OStreidæ, et à décrire plusieurs formes nouvelles :
Phasianella variabilis Pse. kahoolawensis n. subsp.,
— — trizonalis n. mut.,
(4) Extrait des Proceedings of the Academy of Natural Sciences of
Philadelphia, vol. LXIX, pp. 207-230, pl. XIV-XV et 13 figs. dans le texte,
1917.
(2) Zbid., vol. LXIX [1917], pp. 309-333, pl. XX-XXII et 34 figs dans le
texte, 1918,
5: og —
Phasianella Bryani n. sp.,
— mololkïaiensis n. sp.,
— Thaanumi n. sp.,
Alcyna Kuhnsi nr. sp.,
== — huinerosa n. subsp.
— liapioianiæ n. sp.,
— _ Subangulala PSe. flammulata n. var.,
— — virgala n. subsp.,
Pupa (= Solidula) Thaanumi n. sp.,
Acteocina honoluluensis n. sp.,
Atys Kuhnsi n. sn.,
— COrTnula n. Sp.,
Haminea aperta Pse. oahuensis n. subsp.,
— curla À. Ad. tomaculum n. subsp.,
Melanella (= Eulima) Thaanumi n. sp.,
= Robillardiana n. sp. file Maurice |,
= Cumingi A. Ad. medipacijica n. subsp.,
— vafra n. nom. (= infleza Pse. non Blainv.),
= pisorum n. nom. (= exilis Pse non Gabh) files Viti},
== kahoolawensis n. sp.,
== Bryani n. sp.,
mimus n. Sp.,
= kanaka n. sp.,
— ima n. sp.,
= Letsonæ n. sp.,
— lunala n. sn.,
Subularia delicala n. sn.,
Turbonilla (Chemnitzia) obleclamentum n. sp.,
=: Es kahoolawvensis n. sp.,
— (Turbonilla) kauaivnsis n. sp.,
+ (Evalelta) Elizabethæ n. sp.,
— = laysanensis n. sp.,
— {Lancella) viliensis n. sp.,
— — — clavus n. subsp.,
Odostomia (Odostomella) patricia n. sp.,
= (Chrysallida) Stearnsiella n. sp.,
— {Miralda) syrtites n. sn.,
<+ — Paul-Bartschi n. sp.
"0
Odostomia {Miralda ?) pupu n. Sp.,
‘Evalina) waikikiensis n. sn.,
— haleivensis n. sp.,
eclecla n. Sp.,
— — -— nemaloderma n. subsn.,
(Cyclodosltomia) sula n. sp.,
— LelSonæ n. Sp.,
== ‘Odostomia) kahoolawensis n. sp.,
— — loxocephala n. sp.,
— Gulichki n. sp.,
— (Nesiodostomia) prima n. Sp.,
_- — secundu n. sp.,
— — terlia n. Sp.,
= — quarla n. Sp.,
Strombus hawaiensis n. sp.,
Nerilina Bryanæ n. sp.,
Ostrea Bryani n. sn.,
— sandwichensis Sow. margarilæ n, subsp. [fossile],
Tellina (Scutarcopayia n. sect.) Elirabelhæ n. sp.,
— eæculla Gld. hawaiensis n. subsp.,
Codakio Thaanimi n. se.
Ed RE
On the generic position of « Sonorella wol-
cottiana » Bartsch, by H. A. Pilsbry (|).
L'étude de l'appareil génital du Sonorella wolcottiana con-
duit M. Pilsbry à ranger dans le genre Micrarionta cette
espèce de Palm Springs (Californie) qui paraît appartenir
à un groupe qui, par adaptation à un milieu aride, a pris
l'apparence des Sonorella désertiques.
Ed. L.
4) Extrait des Proceedings of the Academy of Natural Sciences of
Pliitadelphia, vol LXX, pp. 139-140, 1918.
A
PTE
REVUE
DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES
Proceedings of the Maiacological Society of
London, Edited by B. B. \Woodward.
Vol. XIII, Parts II and IV, April 1919.
Contents. : J. R. LE B. TOMEIN. À Systematic list of the fossil
Marginellidæ (Concluded) [M. microglaphyra, Orlmanni, pari-
siensis, Seguenzæ, transnominala, trochiscus, thomensis, Bar-
nardi nn. nom., li. cineracea Dall var. tetraplycla n. n.] (Fig.).
— J. Cosmo MELvILL. Descriplion of Balhyloma regnans n. sp.,
from the Indian Ocean (Fig.). — J. C. MELvILL. Description of
Morumn præclarum n. sp., with remarks on the recent species
of the genus (Fig.). — H. SuTer. Biological notes on Alcithoë
H. et A. Adams (Figs.) — G. B. Sowergy. Notes on Magilus
and its allies, substituting the generic name Magilopsis n. n.
for Leptoconchus Lamarcki Deshayes. — H. ©. N. SHAW.
Note on à unpublished reprint of a paper by J. W. Brazier
published in the « Sydney Mail », 2nd december 1871. —
R. BULLEN NEWTON. On Raelomya n. g., a new genus of
Pelecypoda, from fhe lertiary rocks of Egypt and Southern
Nigeria (PI. I). —" W. T. Wggsrer. Notes on the red variety
of Planorbis corneus L. and some cther freshwater Mollusca.
— A. S$S. KENNARD and B. B. WoopWaRp. On the first discovery
in England of Helicodonta obvrotutt Müll — A. REYNELL.
Wood's « Index testaceologicus », Supplementary Note. —
A. H. Cooke. The radula in Thais, Drupa, Morula, Concho-
lepas, Cronia, lopas, and the allied genera (Figs.).
The Nautilus, à quarterly devoted to the interests of
Conchologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W. Johnson.
Vol. XXXIII, n° 4, April 1920.
Contents : JAs. H. FERRISS. The Navajo Nation. — ARTHUR
JACOT. On the Marine Mollusea of Slaten Island, N. Y. — GEO.
AE de CR CS OR td 7 Gun, 7
Évs
— 232 —
H. Crapr. Vitrea (Paravitrea) mullidentala and lamellidens
(PL I). -— JUNIUS HENDERSON. The Nomenclature and syste-
inatic positions of some North American fossils and recent
Mollusks. II. — FRANK C. BAKER. À new Planorbis from Illi-
nois [PI pseudotrivolvis n. sp. — IFRANK C. BAKER. À new
form of Amnicola [A. Winkleyi Leighloni n. var.] from the
Ohio Pleistocene deposits with notes on a Physa from the
same formation. — L. G. FRIERSON. Lasmigona viridis Rali-
nesque, 1820. — S. STILLMAN BERRY. T'urrilidæ versus Tur-
ridæ. —- J. R. LE B. TOMLIN. On certain of Link's names in
the Mitridæ [Mitra adornata, M. polymorpha nn. nom.] —
Mrs. Ipa S. Orproyp. New Species of West Coast Shells [Tri-
tonalia Fraseri n. sp., Vancouver Island, Pecten Kincaidi
n. Sp., P. islandicus pugelensis n. var., Puget Sound] (PI. IV).
—- GEO. H. CLarr, Herbert Huntington Smith (Obituary). —
Notes : GEO. H. CLapP, Vertigo ovala and V. Hebardi in Flo-
rida ; — C. W. JoHNsON, Liüorina irrorata Say ; — C. W.
JOHNSON, Fasciolaria papillosa Sow.; — Fr. C. BAKER, Physa
Smithiana n. nom. for Physa Smithü; — JUN. HENDERSON,
Anodontoides Ferussacianus Lea.
La Directrice-Gérante : Me H. FISCHER.
Hinp. Oberthur, Rennes-Paris (3746-20).
14 PUBLIÉ, DE 1861 À 1898, par
Ru” | CROSSE & FISCHER fe hi
4 ‘48 PT 5 ET, DE 1899 À 1916, PAR
H. FISCHER, Ph. DAUTZENBERG & G. F, DOLLFUS
de CONTINUÉ PAR
De MADAME H. FISCHER
a SOUS LA DIRECTION SCIENTIFIQUE DE
Ph. DAUTZENBERG, G. F. DOLLFUS & Ed. LAMY
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3 En raison de l'élévation persistante des frais d'impression,
pr qui sont actuellement plus que triplés, la Direction du Journal
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NA
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de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) leur seront comptés
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» À À
a
EXPLICATION DE LA PLANCHE IV
BIG Me Melanopsis fâsensis Plry., Lype, de Fès.
PER ES — Douttei Plrv. var. decorata P., de Fès.
SE où — — var. perornata P:,-de“Fès:
4 à 6... — Ricardi Plry., types. dewres:
Tree — VAT CMUIOMAP- RUE ÈS:
Snletoots — acutula Plry., types, de Fès.
ADS: -- compacta Plry., type, d’Aït Taleb.
ILES — — juv., d’Aït Taleb.
1 = Marteli Plry., type, d'Aïn Sfa.
1 ASE — fâsensis Plry. var. cristata, de Fès.
PEER — marocana Chemn., var. media P., de Fès.
1hP re - pseudoferussaci Plry. var. minor P.,.
de Fès.
foret — pseudoferussaci Plry. var. minor P.
d’Aït Brahim.
17 à 19. — Edrissiana Plry., types, de Fès.
POP _ excoriata Plry., type, d’Aït Brahim.
21-22 … _ — var. fesfiva P., d'Aït Brahim.
PR) 0e — torquilla Plry., lypes, de Fès.
CORRE — — juv., de Fes.
Toutes ces figures sont grandeur naturelle.
Journal de Conchyliologie, 1920. P.
14
23 24 25
Imp. Catala frères, Paris.
20 21 22
P. Pallary, phot.
| Melanopsis du Maroc
FA
Journal de Conchyliologie, 1920. PL.
2
P. Pallary, phot. Imp. Catala frères, Paris.
Margaritana marocana Plry
L ASE RE
fi | li Le MN We
i PEN: 11 Ce LAN IN PT FAR: À
à L'ORRTE #4 p8 fie 4 ODA PAR OPA RAS ES SR
_F4
.
À PENDANT L'AGE DU RENNE
PAR
Edouard PIETTE
Un fort volume in-40 de 112 pages, avec 128 figures dans le texte, 1 portrail
1 hors texte et 100 planches hors texte en couleur dessinées par M. J. PILLOY.
* Edité chez MASSON et Gi, 120, boulevard Saint-Germain, Paris
Prix : 100 francs
…._ Le nom d'Édouard Piette est universellement connu par les fouilles métho
diques que ce regretté préhistorien a entreprises, de 1871 à 1897, dans les
… grottes préhistoriques les plus importantes des Pyrénées. Les objets d'art et
les instruments récoltés au prix de ces longues recherches et donnés par lui
“au Musée de Saint-Germain, forment une collection d’une valeur scientifique
— inestimable; elle sera publiée dans une série de volumes dont l’Art pendant
“L'âge du Renne est en quelque sorte la préface.
_ L'introduction de cet ouvrage est imprimée telle que Piette l’a écrite
“l'auteur y expose ses idées sur la classification des assises préhistoriques,
m ainsi que l’histoire et la critique des principales découvertes dues à ses préde-
- cesseurs; on y trouve de nombreux aperçus fort intéressants sur les condi-
tions climatériques, la faune, l'existence des hommes en ces temps lointains.
La mort a empêché E. Piette de rédiger la partie qu'il comptait consacrer à la
- description générale des grottes pyrénéennes et à l’histoire de l'Art. C’est
pour suppléer à cette lacune que ses exécuteurs testamentaires ont donné un
“court historique de ses fouilles et ont fait réimprimer deux articles sur l'Art
- publiés précédemment par lui dans l'Anthropologie. Ce texte est complété par
…_ des explications détaillées des planches, où Piette à fait connaître les condi-
… tions d'âge et de gisement de chaque objet. "
… r'histoire de l’art préhistorique est des plus captivantes : l’auteur a pu
” reconstituer avec certitude l’évolution de la sculpture et de la gravure pen-
— dant la longue durée de l'âge de la pierre; il à montré que la sculpture, plus
conforme à la nature, s’est épanouie jusqu'à un état surprenant de perfection
dès les temps les plus reculés de l'humanité: le bas-relief, plus conventionnel
“est venu ensuite, et le dessin, terme extrême de l’abaissement graduel des
reliefs, est enfin le dernier en date. Cet art, dont nous suivons, grâce à Piette
… toute la filiation, a produit de réels chefs-d'œuvre dont la belle expression fait
songer à l’époque grecque. Plus tard, dans les temps néolithiques, l'art à son
… déclin ne s’est plus manifesté que par des œuvres enfantines. .
A | Edouard Piette à fait figurer dans les belles planches en couleur dues à
M. J. Pilloy les pièces artistiques les plus remarquables de sa collection, ainsi
…que des objets d’autres provenances. A côté des sculptures en ivoire ou en
bois de renne, des bas-reliefs, des gravures sur os, des dessins sur pierre
“représentant des animaux, parfois des figures humaines, on y trouve des
“représentations d'un art symbolique ornemental, ainsi que des outils ornés
de motifs gravés.
L'Art pendant l'âag2 du Renne est l'œuvre la plus importante qui ait paru
puis de longues années dans le domaine de l'ethnographie préhistorique;
éclaire d’un jour tout nouveau l'histoire primitive de l'Art dont elle nous
Mosrenire éclosion sur notre vieux sol national.
TABLE DES MATIÈRES
CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON
Récoltes malacologiques du capitaine Paul Martel dans
la partie septentrionale du Maroc (Suite), par P.
PALEARNS EME PAR
Un Mollusque nouveau de France, par: A:'BAVAY NUS
Sables littoraux de Madagascar. : Marginelles, par A.
Bavay
naturelle de Paris (2° partie), par Ed. Lamy.........
Bibliographie #4 ice Le se rie ee AR TR
Revue des Publications périodiques
tete po ete ie fee letle 1e le relate te
Le Journal paraît par trimestre.
PRIX DE L’ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) :
Pour Paris et pour les départements (reçu franco)...
Pour PEtranger (Union postale) id.
ste pete Se le nel es MST
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Prix de l’Index des volumes XXI à XL id.
Ë v":
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ment, payable d'avance, à Mme H. FISCHER, directrice du:
Journal, boulevard Saint-Michel, 51, à Paris (5e arr.). |
Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de >
Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bureau ||
du Journal.
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Les correspondances ayant un caractère exclusivement scien=
tifique, ainsi que les offres et demandes d'échange de coquilles |"
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CROSSE & FISCHER
ET, DE 1899 À 1916, PAR
. FISCHER, Ph. DAUTZENBERG & G. F. DORE
CONTINUÉ PAR nn
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SOUS LA DIRECTION SCIENTIFIQUE DE
Ph. DAUTZENBERG, G. F. DOLLFUS & Ed. LAMY
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Le Journal paraît par trimestre.
1°" Lot : Une collection de Mollusques terrestres et fluviatiles
d'Europe. | VA
Belle série dont les 9/10‘ sont délerminés ; le reste pouvant être
très facilement classé avec les échantillons déterminés. *#04
Gelte collection, à laquelle ont contribué la plupart des malaco- à
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JOURNAL
DE
CONCHYLIOLOGIE
3° Trimestre 1920
RÉVISION DES LUCINACEA VIVANTS
DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE
DE PARIS
Par Edouard Lamy.
[8 Partie.;
Genre CODOKIA Scopoli, 1777 (emend.)
Scopoli, en 1777, a donné au Chama Codok Adan-
son—=? Venus orbicularis Linné le nom de genre Coda-
kia, qui à été rectifié en Codokia par P. Fischer (1887,
Man. de Conchyl., p. 1143) et qui a pour synonymes Len-
tillaria Schumacher, 1817 ! déformé en Lenticularia par
Gray, 1847, et en Lintellaria par Bucquoy, Dautzenberg,
Dollfus, 1898], Orbiculus Megerle von Mühlfeld, 1811
[non Orbicula Lamark, 1799] et Antilla de Gregorio,
1885 [non Antillia Duncan, 1864].
Ce genre se caractérise ainsi :
Grande coquille solide, suborbiculaire, relativement
comprimée, à sculpture plus ou moins distinctement
treillissée, formée de stries concentriques et de sillons
#ayonnants; valves blanches extérieurement et colorées
intérieurement surtout vers le bord.
MT
Pas d’aréas buccale et anale.
Sommets petits.
Lunule déprimée très petite.
Pas de corselet.
Ligament et résilium grands, profondément enfon-
cés entre les valves, s'attachant sur des nymphes.
fhibles, aplaties, presque horizontales; le ligament est
revêtu d'une couche externe calcaire et il est masqué-
à l'extérieur par le rebord du contour dorsal.
Charnière portant sur chaque valve deux dents car-
dinales [2 a et 4 b, 3 a et 3 b], non bifides, dont l’anté-
Charnière de Codokia o0rbicularis Linné.
rieure dans la valve droile [3 a] est souvent supprimée:
chez l'adulte à cause de l’excavation formée par la
lunule. !
Deux dents latérales antérieures dans la valve
gauche [LA 11 et LA 1v], une seule à droite [LA 1]. Pas.
de dents latérales postérieures ou seulement des traces :
[LPur et LParv, LPr|.
Impression musculaire antérieure à digitation large
et peu allongée.
Bord des valves entier.
A côté des Codokia se place le sous-genre Jagonia
Récluz, 1869 [= Clena Mürch, 1860 (non Ctenia Lepelle-
lier et Serville, 1825)], qui a pour type le Pectunculus
Jagon Adanson et qui se caractérise ainsi
Coquille plutôt petite, assez légère, suborbiculaire .
fréquemment renflée, inéquilatérale, à côté antérieur:
plus allongé, à sculpture treillissée, dont l’ornementa-
tion radiale est habituellement plus prononcée que dans
Codokia.
Sommets saillants.
Lunule relativement grande.
Corselet non distinct.
Ligament et résillum externes sur une nymphe
étroite; le ligament n’est pas revêtu de matière calcaire.
Charnière ide Codokia (Jagonia) jagon Adanson.
Charnière portant sur chaque valve deux dents cardi-
nales.
Dents latérales antérieures saillantes et dents laté-
rales postérieures distinctes, plus marquées que dans
Codokia.
Bord interne des valves habituellement crénelé.
CODOKIA ORBIGULARIS Linné.
1757. Chama codok ? ADANSON, Hist. nat. Sénégal, Coq.
D225, pl. 16, .fig.,3.
1758. Venus orbicularis LINNÉ, Syst. Nat., ed. X, p. 688.
1767. — tigerina (pars) LINNÉ, Syst. .Nat., ed. XII, p.
1133 et 1134.
1818. Cytherea — [ee LAMARCK, Anim. s. vert, V,
p- 984.
1842. Lucina = Desh., HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 78.
1850. — tigerina REEVE (non IL. nec Sowerby,
nec Carpenter, nec Deshayes),
Conch. Icon., pl. I, fig. 3.
1852. — exasperata C. B. ADAMS (non Rve.), Cat. Lu-
cina West Indian, Contr. Con-
chol., p. 244.
1852, — tigerina C. B. ApaMs, ibid., p. 247.
DR LR
D'ORBIGNY (non L.), in SAGRA,
Hist. Cuba, Moll,, I, p. 297.
HaANLEY, Ipsa Linn. Conch., p. 13.
GouLp, Proc. Boston Soc. Nat.
Hist., VIII, p. 282.
GouLp, Otia Conchol., p. 239.
1853. Lucina tigerrina
1855. Venus tigerina L. (pars),
1862. Lucina pusilla
ASC ==
TS punctata PouLSsEN (non L., nec Say), Ca-
tal. West India Shells, p. 15.
1885. L. (Codakia) tigerina E-A. SMITH (non LL), Rep.”
« Challenger » Lamellibr,
DATE
1900. — — DAUTZENBERG (non L.), Crois. :
« Chazalie » Moll., Mém. Soc.
Zool. France, XII, 1p. 268.
DALL et SimpsON, Moll. Porto-
Rico, Bull. U. $. Fish Comm,
XX [19001], p. 491.
4901. Chama codok Adans. DaLL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXII, p. 798.
1901. Codakia orbicularis L. DALL, ibid., p. 799.
1901. Codakia orbicularis L.,
1903. — = DALL, Tert. Fauna Florida, p.
1347.
1915. Cytherea tigerina Lk. (pars), LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XXI,
p. 199.
Ainsi que le fait remarquer Hanley (1855, Tpsa Linn.
Conch., p. 73), Linné, après avoir regardé (1758, Syst.
Nat., éd. X, p. 688) une forme tropicale, le Venus orbi-
cularis, comme une espèce distincte, l’a ensuite (1766,
Syst. Nat. éd. XII, p. 1134) à tort réunie à son Venus
tigerina (1758, Syst. Nat., éd. X, p. 688; 1766, ibid., éd.
XII, p. 4133 et 1134), de l'Océan Indien.
D'ailleurs, sous l'appellation de Lucina tigerina, trois
formes de localités différentes, mais appartenant toutes
au genre Codokia Scopoli, ont été confondues : 1° le
L, ligerina Linné [—L. exasperata Reeve], de l'Océan
Indo-Pacifique; 2° le L. colpoica Dall, du golfe de Cali-
fornie; 3° le L. orbicularis Linné, des Antilles.
in particulier, dans la collection du Muséum de Pa-
ris, Lamarck a étiqueté Cytherea tigerina trois cartons
comprenant quatre spécimens : or, si l’un de ces échan-
Aro er, CA \ = WTA
#00 05 + dE Ê d
5, 0e
tillons, qui a 90X78 mm. et qui appartient à sa variété
[3], doit être identifié au Lucina exasperata Reeve, c'est-
à-dire au véritable ZL. tigerina Linné, les trois autres
individus, mesurant respectivement 48X43 (1), 92X73
(2), 81X72 mm., me paraissent être des L. orbicularis L.
Ce nom de Z. orbicularis Linné (3) à été, en effet,
réservé par M. Dall (1901, Proc. U. S. Nat. Mus., XXII,
p. 799) pour une coquille des Antilles, qui est proba-
blement (1903, Dall, Tert. Fauna Florida, p. 1345) aussi
la forme du Sénégal appelée Chama Codok par Adan-
son (1757, Hist. nat. Sénégal, Coq., p. 223, pl. 16, fig. 3).
Le L. orbicularis se caractérise par sa forme trans-
versalement oblongue, par sa sculpture décussée où les
côtes rayonnantes sont prédominantes et qui, sur l’aréa
dorsale, devient plus fine et souvent épineuse, enfin par
sa lunule courte, cordiforme, très déprimée (4). 2
Coll. du Muséum. — Trois coquilles déterminées par
Lamarck Cytherea tigerina.
Bélize [Honduras] (Bocourt, 1875); Cuba (P. Serre,
1910); Santiago de Cuba (de Boury, 1913); Guadeloupe
(Beauperthuis, 1841; coll. Petit, 1873); Martinique (Beau-
perthuis, 1841); Bahia (P. Serre, 1912) ; hab.? (coll.
Roissy, 1847; Künckel d'Herculais, 1894; de la Seiglière,
1905; D' Jousseaume, 1916).
I1 existe dans le golfe du Mexique un autre Codokia
que M. Dall avait assimilé en 1881 (Bull. Mus. Comp.
(1) Pour cet exemplaire, Lamarck ajoute cette annotation « coquille
accidentellement difforme » : la valve gauche présente, en effet, une
dépression submédiane donnant lieu à un pli saillant sur la valve droite.
(2) Ce grand individu porte l'indication « var. [2] », variété caracté-
risée par Lamarck comime « ênlus penitus. alba »,.
(3) L’appellation L. orbicularis a été employée de nouveau par Des-
hayes (1836, Exp. IScient. Morée, p. 95, pl. 22, fig. 6-8) et par Sowerby
(1837, Trans. Lond. Geol. Soc., IV, p. 341, pl. 16, fig. 13) pour deux
autres espèces qui sont des coquilles fossiles,
(4) D’après (M. Dafll, le Z. pusüla Gould est Je stade népionique de ce
L. orbicularis.
28 —
Zool. Harv. Coll. IX, p. 185) au Lucina icterica Rve.,
puis en 1886 (Rep. « Blake » Moll. ibid., XII, p. 265) au
L. lenticula Rve., mais dont il a fait en 1901 (Synopsis
Lucinacea, p. 799 et 821, pl. XLII, fig. 4), sous le nom de
Codakia cubana, une espèce distincte, à coquille petite
et mince, avec une sculpture obsolète.
CODOKIA DISTINGUENDA Tryon.
1855-57. Lucina (Codokia) tige- (CARPENTER (non (L., nec Reeve),
rina Cat. Reigen coll. Mazatlan
Moll., p. 96.
1855-57. — punctata CARPENTER (non L., nec Say),
ibid.,.p:.97: 1
1857. L. (Codakia) tigerina (CARPENTER, Rep. Moll. West
Coast North America p. 248,
282, 308, 363. pe
1857. Lucina punctata CARPENTER, jibid., p. 187, 232,
248, 307, 351, 352.
1864. — tigerina CARPENTER, Suppl. Rep., p. 577
et 667. QU
1864 — punctata CARPENTER, ibid., p. 561.
1872. L. (Codakia) distinguenda . TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc, Phi-
lad., XXII, p. 130, pl. 6, fig. 3: è
1881. Lucina — [Tr.] P. Fischer, Man. Conch:, p.469.
1894. — tigerina STEARNS (non L.), Shells Lower
California, Proc. U. S. Nat.
Mus., XVII, .p. 149°
4895." — _ MABILLE (non L.), Moll. Basse
: Californie, Bull. Soc. Philom.
Paris; 8457 2VIL Sn 0;
1901. Codakia colpoica DaLL, Synops, Lucinacea, Proc.
Ü. S..Nat. Mus., XXIII,.p: 79%,
801, 821, pl. XLI, fig. 4.
1909. L.(Codakia) — Dall., LAMY, Pélécyp. Diguet g. de Ca-
lifornie, Journ. de Conchyl,
LVII, p. 238.
M. Dall (1901) à attribué l'appellation de L. colpoica
à la coquille du golfe de Californie confondue par Car-
penter avec le L. tigerina L.
Mais Tryon (1872) avait déjà proposé le nom de Z
— 239 —
{Codakia) distinguenda pour cette espèce qui est dans la
province Panamique la forme représentative du L, tige-
rina de la mer Caraïbe, c’est-à-dire du L. orbicularis L.
Le L. colpoica=—distinguenda ressemble beaucoup à
<e L. orbicularis : mais les valves sont plus aplaties, les
côtes rayonnantes sont plus grêles, la partie dorsale de
la coquille étant même presque lisse, et surtout la lunule
æst assez longue et étroite.
Col. du Muséum. — Basse Californie (L. Diguet,
1905).
CoDOKIA TIGERINA Linné.
P'ANRE
4758. Venus tigerina LINNÉ (non Rve., nec Cpr.), Syst.
Nat., ed. X, p.688.
4766. — — (pars) LINNÉ, Syst. Nat., ed. XII p.
1133 et 1134.
ORNE ee CERN OER DE CIO Encyclop. Méthod., pl. 227, fig.
5 4 a-b.
AS818. Cytherea tigerina (pars) LAMARCK, Anim. s. vert. V, p.
584.
4826. Lucina — LK., DESHAYES, Dict. iclass. hist. nat.,
IX, 1p. 530.
18300 — — DESHAYES, Encyclop. Méthod,
| ‘ Vers, II, p. 384.
z 4839, Cytherea — — DESHAYES, in LAMARCK, Anim. S.
vert., 2° éd. VI, p. 514.
1835. Lucina == = DESHAYES, ibid., p. 574 (note).
4843-50. — — — DESHAYES, Tr. élém. Conth., I,
2 p., p.194, pl. 16, fig. 4, >,
1844. Cytherea — — PorTrEz et MicHaUD, Gal. Moll.
Mus. Douai, II, p. 230.
"à 1850. Lucina exasperata REEVE, Coneh. Icon. pl. I, fig. 4.
1855. Venus tigerina L. (pars), HANLEY, Ipsa Linn. Conch., P.
TS
1857. L. (Codakia) — — Rve., : H. et À. ADAMS, Gen. Rec. Moll.
1 II, p. 468.
4 1851. — tigerina L. H. et A. ADAMS, übid., p. 468.
x 41862. — exasperata RVe., CHENU, Man. Conch., p. 12, fig.
518 et 80.
4863. Lucina tigerina L., Desuayes, Cat. Moll. Réunion,
La p. 19.
— 240 —
1872. L. (Codakia) tigerina L., TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc.
Phil., XXIV, p. 87:
1880. L. (Lentillaria) tigrina (sic) Von MARTENS, in Môgius, Beitr.
1h a Meeresf. Mauritius, p. 321.
1884. L. (Codakia) exasperataRve., E.-A. SMITH, Zool. Coll. « Alert »,.
p. 507.
1886. Lucina -— — A, H. Cook, Mol. Suez, Ann.
Mag. Nat. Hist., 5° s., XVIII,
pa 99: L
1893. — == — DAUTZENBERG, Faune malac. Sé-
chelles, Bull. Soc. Zool. de:
France, XVIII, p. 84.
1ROTEU EE — — SoweErBy, Mar. Shells South.
Africa, App., p. 26.
1899 — -— — HEebLeY, Moll. Funañfuti, Men
Austral. Mus., IT, p. 496.
1901. Codakia tigerina L..
DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 798.
et 801,
1905. Lucina exasperata Rve., HibALGO, Cat. Mol. test. Filipi-
nas, Rev. R. Acad. Cienc. Ma-
drid, II, p. 10.
1906. L.(Codokia) — — Lamy, Lamellibr, Tuamotu, Bull.
Mus. hist. nat., XII, p. 212.
1906. Codakia = = HEDLEY, Mol. Mast Head Reef,
Proc. Linn. Soc. N. 5. Wales,
XXXI, p. 465.
1909. — — — HEDLEY, Mar. Fauna Queens-
land, Australl. Assoc. Adv. Sc...
p. 347.
1909, L.(Codokia) — —— Lamy, (Coq. mar. Madagascar,
Mém. Soc. Zooïl. France, XXII,
p. 344
1915. Lucina tigerina Lk. (pars), LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XXI,
p. 159.
1916. Codokia — L., LAMY, Lucines Mer Rouge, Bull.
Mu. hist. nat., XXII, p. 183.
1916. — — Gualterii Jous-
seaume mss., LAMY, ibid., p. 183.
D'après M. Dall, le nom spécifique de L. tigerina L.
[Venus] doit être conservé à l'espèce de l'Océan Indo-
Pacifique appelée L. exasperata par Reeve.
Nous avons vu que, parmi les spécimens du Muséum
de Paris déterminés par Lamarck comme Cytherea tige-
— 241 —
rina (1), un seul (mesurant 90X78 mm.) correspond bien
à la description donnée par lui pour sa variété [3]
« Lesta exasperata, subgranosa » el doit être, par suite,
identifié à ce Lucina exasperata Rve., c'est-à-dire au
véritable L. tigerina Linné.
Cette espèce, suborbiculaire et convexe, à une sculp-
ture décussée où les rides concentriques granuleuses
sont aussi développées que les côtes rayonnantes, ce
qui donne à la surface de la coquille un aspect treil-
lissé.
Elle a été représentée par Gualtieri (1742, Index Test.
Conch.) dans la figure A de sa planche 77 : aussi M. le
D' Jousseaume lui avait-il attribué dans sa collection
le nom de Codokia Guallerii mss.
Coll. du Muséum. — Une coquille déterminée par
Lamarck Cytherea tigerina.
. Mer Rouge (Lefebvre, 1837; Botta, 1837; achat Por-
tier, 1842); Massaouah, Kamaran, Djibouti, Aden, Pé-
rim (D' Jousseaume, 1916 : type du Lucina Gualtierii
Jouss. mss.); Seychelles (Dufo, 1840; Rousseau, 1841;
A. Fauvel, 1907); Zanzibar (Rousseau, 1841); Nossi-Bé
(Boivin, 1853); Madagascar (Texor de Ravisi, 1853;
Douillot, 1872); île Maurice (P. Carié, 1911); Océan In-
dien (coll. Ballot, 1887); Nouvelle-Calédonie {Balansa,
1872; Marie, 1872; abbé Lambert, 1876; coll. Cailliot,
1892; D' Jousseaume, 1916); Gambier (coll. Pelit, 1873);
Mangareva (L. G. Seurat, 1906).
CODOKIA RUGIFERA Reeve.
1835. Lucina rugifera REEVE, P. Z. S.iL., p. 68.
1850. — — REEVE, Conch. Icon., pl. I, fig. 1.
1842-56. — — Rve. HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 79
et 348, pl. 9, fig. 45.
{1) Ce Cytherea tigerina Linné, que Deshayes (1826, Dict. class. hist.
nat., IX, p. 5830) a démontré être une Lucine, ne doit pas être confondu
avec le Cytherea tigrina Lamarck (Anim. s. vert., V, p. 579), forme voi-
sine du C. castrensis Linné.
Eee
1857. L. (Codakia) rugifera Rve., H.et À. ADAMS, Gen. Rec. Mol.
Il, p. 468.
1867. — — — ANGAS, P. Z. S.1L., p. 926.
1906. = — — MELVILL ef STANDEN, Moll. Per-
sian Gulf, P, Z.S, L., p. 845:
1918. Codakia — — HEDLEY, (Check-List Mar, Fauna
N.$S. Wales, Moll., Journ. R,
Soc. N. S. Waïles, LI [1917],
p. 18.
Le L. rugifera Rve. présente une sculpture décussée
aussi développée que chez le L. exasperata, mais sa
coquille est plutôt aplatie et sa coloration est blanche
avec zones concentriques fauves.
Reeve indique la Nouvelle-Hollande comme habitat de
cette espèce : la collection du Muséum renferme un
échantillon indiqué comme « trouvé sur le sable à
Bondi Bay », localité que je n’ai pu préciser, mais pro-
bablement aussi Australienne.
Coll. du Muséum. — Bondi Bay [?] (Verreaux, 1840);
hab.? (achat Wright, 1870).
CODOKIA INTERRUPTA Lamarck.
1818. Cytherea interrupta LAMARCK, Anim. s. vert, V, p:
D84.
1835. -— —— LX., DESHAYES, in LAMARCK, Anim, s.
vert, 2° éd, VIP ele:
1835. Lucina tigerina var. DESHAYES, ibid., p. 318 (note).
1842. — — Desh. var.
interrupta LK., HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 78.
1843-50. Cytherea interruptaLk., CHENU, Ilustr. Conch., pl. XI,
fig. 1-1b.
1850. Lucina — — REEVE, Conch. Icon., pl. IT,.fg:
5 ab . :
1857. L. {Codakia) = — Het À. ApamsS, Gen. Rec. Mol,
II, p. 468.
1869. Lucina tigerina L. var in- PFEIFFER, Contch. Cab., Venera-
terrupta LkK., cea, p. 260.
1870. Codakia änterrupta Lk. MAG ANDREW, Rep. Moll. Suez,
Ann. Mag. Nat. Hist., 4-5,
VI, p. 448.
— 243 —
1885. L. (Codakia) interrupta Lk., E.-A. SMITH, Rep. « Challenger »
| Lamellibr., -p. 179.
: 1886. Lucina — — A. H. Cook, Moll. Suez, Ann.
Mag. Nat. Hist., 6° s., XVIII,
DR 0:
JE — — STURANY, Exp. « Pola » Lamrel-
libr. Roth. Meer., Denkschr. K.
Akad. Wiss. Wien, LXIX, p.
289.
MAO0S — — HibALGO, (Cat. Mol. test. Filipi-
nas, Rev. R. Acad. Cienic. Ma-
drid, IL, p. 10.
1906. Codakia — — HepLeY, Moll. Mast Head Reef,
/ Proc. Linn. Soc. N. S. Wales,
XXXI, p. 469.
‘41909. — — — HEDLEY, Mar. Fauna Queens-
land, Austr. Assoc, Adv. Sc,
p. 347.
1915. Cytherea — — Lamy, Bull. Mus. hist. nat., XXI,
p. 199.
1916. Codakia — — HEDLEY, Prelim. Index Mall.
West. Austral., Journ. R, Boc.
West. Austrai., I [1915], p. 12.
Deshayes (1835, Anim. s. vert. 2° éd., VI, p. 318) à
reconnu que le Cytherea interrupla Lamarck est une
Lucine, mais il la considérait comme une variété Séné-
galaise du Lucina tigerina Linné [Venus].
_ Reeve (1850, Conch. Icon. Lucina, pl. I, fig. 5) rejette
cette dernière opinion, qui à été acceptée par Pfeiffer
(1869, in Mart. u. Chemn. Conch. Cab., 2 éd., Veneracea,
_p. 261), et fait, avec raison, de cette forme une espèce
distincte vivant dans le détroit de Torrès.
Chez ce L. interrupta la sculpture consiste en stries
-concentriques fines et serrées, coupées par des sillons
rayonnants inéquidistants (1).
Coll. du Muséum. — Seychelles (J. Verreaux, 1844;
(1) Les figures 1 4-b de la planche 279 de l'Encyclopédie Méthodique
Sont citées par Lamarck d'abord (Anim. Ss. vert, V, p. 584) pour 1e
Cytherea interrupla, puis {ibid., p. 600), avec point d'interrogation, pour
Je Venus Dombeyi.
4
3
— 244 —
Boivin, 1853); Nossi Bé (D' Jousseaume, 1916); Moluques.
(Meder, 1842); Nouvelle-Calédonie (coll. Caïlliot, 1892;
D' Jousseaume, 1916); îles Fidji (Filhol, 1876); hab.?
{Amiral de Hell, 1846; Pornain, 1887).
CopoKkIA PUNCTATA Linné.
1758. Venus punctata LINNÉ, Syst. Nat., éd. X, p. 688:
1784. — = D CHEMNITZ, Conch. Cab., VII, p..
15, pl. 37, fig. 397-398.
APAOTE LIER An Re TS SN Re Encyel. Méthod., Vers, pl. 277,.
fig. 3 a-c.
1817. Lentillaria punctata L., SCHUMACHER, Ess. nouv. syst.
habit. Vers test., p. 148.
1818. Cytherea = = LAMARCK, Anim. s. vert, V, p.
914.
1826. Lucina == = SOWERBY, Gen. Shells, Lucina,.
pl. I, fig. 1. à
1826. — — — DESHAYES, Dict. class. hist. nat...
IX, p:-091
1830. — = _ DESHAYES, Encyci. Méthod. Vers,
II, p. 384.
1835. Cytherea — _- DESHAYES, in ILAMARCK, Anim. S.
vert., 2 éd., VI, p. 319.
1841. Lucina _- — REEVE, Conch. System. p. 82,. « |
pl. LIX, fig. 1.
1 (VAE — _- HANLEY, Cat. Reic. Biv.-Sh., p. 717.
1844. Cytherea — = POTIEZ et MicHAUD, Gal. Moll.
Mus. Douai, IL p. 223.
1847. Codakia —- — GRAY PYZ"SAL p.196
1843-50. Lucina — — DESHAYES, Tr. élém. Conch, I,
2 pp. 795, pl: 46, .fig..4-3. 1
1850. REEVE, Conch. lcon., pl. I, fig. 2.
1859. Venus — — HANLEY, Ipsa Linn. Conch., p. 19.
1857. L. (Codakia) — — H. et A. ADAMS, Gen. Rec. Mol...
Il, p. 468. |
1863. Lucina = DESHAYES, Cat. Mol. Réunion, |
p. 19. |
1869. — — = ISSEL, Malac. Mar. Rosso, p. 254. |
1 ee 42 PFEIFFER, Conch. Cab., Vencra= « |
cea, p. 262, pl. XIX, fig. 8-9. |
1880. L. (Lentillaria) — —— VON MARTENS, in MôBius, Beitr. .
Meeresf. Mauritius, p. 321. Di
4884. L. (Codakia) — — E.-A. SMITH, Zool. Coll. «Alert», |
p. 508.
|
À ; |
ETA ‘4 | , |
— 245 —
1889. Lucina. punctata L., MORLET, Cat. Coq. rec. Pavie
Siam, Journ. de Conchyliol.
XXXVII, p. 173.
S00m = — HepLeY, Moil. Funafuti, Mem.
Austral. Mus., II, p. 496.
1901. Codakia — —- DaLL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S.-Nat. Mus., XXI, p. 198.
1905. Lucina —— — HipALGO, Cat. Mol. test. Filipi-
nas, Rev. R. Acad. Ciene. Ma-
drid, III, p. 10.
4906. L.(Codokia) — — Lamy, Lamellibr. Tuamotu, Bull.
Mus. hist. nat., XII, p. 212.
1909. — —— — LYNGE, Danish Expedit. Siam,
= Mar. Lamellibr., Mém. Acad.
R. Sc. Lettr. Danemark, 1° s.
V. p. 169.
1915. Lucina — — LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XXI,
p. 160.
Le Cytherea punctata Lk. [= Venus punclata Linné
(1758, Syst. Nat., éd. X, p. 688)], dont la collection du
Muséum de Paris renferme deux spécimens déterminés
par Lamarck (ayant l’un 71*X69 mm. et l’autre, qui est
un « individu poli », 65X57 mm.), a été “econnu égale-
ment par Deshayes (1826, Dict. class. hist. nat, IX,
p. 531) pour une Lucine.
C’est une forme Indo-Pacifique dont la coquille subor-
‘biculaire offre une surface extérieure lisse, ornée seu-
lement de sillons étroits, moins nombreux et plus espa-
-cés sur la partie médiane : l’intérieur des valves est
d’un beau rose sur le bord et jaunâtre au centre avec
un grand nombre de ponctuations (1).
Coll. du Muséum. — Deux coquilles déterminées par
Lamarck.
Zanzibar (Rousseau, 1841); Seychelles (Rousseau,
1841: À. Fauvel, 1907); île Maurice (P. Carié, 1911);
(1) Hanîey (1855, Ipsa Linn. Conch., p. 75) émet l'hypothèse que 1e
Venus incrustata Linné (1758, (Syst. INat., ed. X, p. 688) a été établi pro-
‘bablement sur un individu malade et poli d’un Lucina appartenant au
groupe tigerina, peut-être d’un L. punctata L.
— 246 —
Océan Indien (coll. Ballot, 1887); Nouvelle-Calédonie
(Beaudoin, 18.? Marie, 1872; D' Jousseaume, 1916); îles
Fidji (Filhol); iles Gambier, Marutea du Sud (L.-.G
Seurat, 1906).
CopokiA COMPACTA : E.-A. Smith.
1890. Lucina (Codakia) compac- E.-A. Suit, Mar. Moll. St-Hele-
ta na,. P. Z. 6.1k:, Lp.4304 Cp
XXI fe
Cette petite espèce de Sainte-Hélène possède une:
coquille équilatérale, faiblement globuleuse, de couleur
blanche ou d’un jaune-citron pâle, ornée d’une sculp-
ture cancellée très fine, presque invisible à Fœil nu, for-
mée de stries serrées, les unes concentriques, les autres
rayonnantes.
Coll. du Muséum. — Sainte-Hélène (Cne Turton, 1892).
CODOKIA (JAGONIA) JAGON Adanson.
1757. Pectunculus jagon ADANSON, Hist. natur. Sénégal,
Cog., p. 245, -pl. 18, fig. 3:
1790. Venus eburnea GMELIN, Syst. nat, ed. XIII, p.
3292.
1808. — orbiculata MONTAGU, Test. Brit. Suppl. p.
42, pl. 29, fig, 7.
1818. Lucina pecten S LAMARCK (non auct.), Anim. s.
vert. N/D 013,
1822. Cyprina orbiculata TURTON, Conch. Ins. Britann..
p. 138.
1835. — pecten LK., DESHAYES, in LAMARCK, Anim, S.
vert., 2° éd., VI, \p. 230:
13,4 PRE a — DELESSERT, Rec. Coq. Lamarek,
pl. VI, fig. 8 a-c.
1842-56. — — — HANLEY, Caït. Rec, Biv. Sh., pr
et 348, pl. XIIT, fig. 4.
1853. ==: == — DUNKER, Ind. Moll. Guin. Tams, *
a P- 954:
1857: L.(Codakia)—" — H. et A. Apams, Gen, Rec. Mol.
II, p. 468.
RP -
s
| 1869. Jagonia jagon Adans,., RécLUz Mélang. malac., Act. Soc.
Linn. Bordeaux, XXVII, p. 39.
1891. — — — DAUTZENBERG, Voy. « Mlelita »
Moll., Mém. Soc. Zool. France,
e IV, p. 49.
1901. Codakia (Jagonia) orbicu- DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
lata Mtg., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 198.
1901. Jagonia orbiculata Mtg. var.
orbiculata Mtg., Dar, ibid., p. 799.
1910. L. (Jagonia) pecten LK,. DAUTZENBERG, Contr. faune ma-
D... lae. Afriq. oce., Act. Soc. Linn.
Bordeaux, LXIV, p. 151.
1912. — — — DAUTZENBERG, Miss. Gruvel côte
oûc. Afriq., Moll. mar. Ann.
| Inst. Océanogr., V, p. 100.
1915. Codakia(Jagonia)— — Le B. TOoMLIN et SHACKLEFORD,
: | Mar. Moll. Saô Thomé, Journ.
| of Conchol., XIV, p. 275.
1915. Lucina ARR LauY, Bull. Mus. hist. nat., XXI,
< p. 158.
Le Pectunculus jagon Adanson, pris par Récluz (1869)
| pour type de son genre Jagonia, est une coquille Séné-
» galaise, qui à été nommée par Lamarck Lucina pec-
« ten (1).
M. Dall (1901) l'identifie au Venus orbiculatla Mon-
tagu (2) qui est, pour lui, une espèce répandue aux
Acores et au Sénégal, d'une part, aux Antilles et sur la
côte Est d'Amérique, d'autre part.
I1 déclare toutefois qu'elle est très variable et il y dis-
tingue quatre variétés : orbiculala Mtg., filiata Dall,
imbricatula C. B. Adams, recurvata Dall. Il reconnait
d’ailleurs (1903, Tert. Fauna Florida, p. 1351) que cer-
taines de ces variétés sont susceptibles d’être élevées au
rang d'espèces.
Or la forme orbiculata typique qui est la seule obser-
vée sur la côte Occidentale d'Afrique et qui correspond,
. (1) Comme le dit P. Fischer (4887, Man. Conch., pp. 1143), ce Jagon
- dAdanson est le Lucina eburnea Gmelin [Venus] (non Desh., nec Rve.).
— . (2) Le nom de Venus orbiculata a été employé par Nyst pour une
espèce tertiaire de Belgique,
RASE
par suite, au Jagon d’Adanson, est aussi la seule chez
laquelle les côtes rayonnantes sont divergentes vers les
régions antérieure et postérieure du bord ventral et elle
se dis‘ingue nettement par ce caractère qui n'existe pas
dans les autres variétés : on est donc amené à partager
l'opinion de Récluz, qui considérait ce Jagonia jagon
comme une espèce bien distincte des autres Jagonia des
Antilles.
Ce J. jagon Adans.=orbiculata Mig.=pecten Lk. (4)
a été confondu par beaucoup d’auteurs, Philippi, Des-
hayes, Reeve, etc., avec le Lucina reticulata Poli, de la
Méditerranée, mais il s'en distingue, d’après M. Buc-
quoy, Dautzenberg, Dollfus (1898), par sa coquille
moins transverse, plus solide, avec une sculpture plus
grossière : les côtes rayonnantes sont fortes, peu nom-
breuses, bifurquées partout vers la moitié de la hau-
teur : en avant et en arrière, elles sont divergentes vers
le bord ventral comme paraît bien l'indiquer la figure
donnée par Delessert (1841) pour le L. pecten Lk. et, par
ce caractère, cette forme Sénégalaise, qui, selon M. Dall,
se rencontrerait aussi en Amérique, depuis la Caroline
du Nord jusqu’au Brésil, se montre très semblable au
L. divergens Phil., de l'Océan Indien.
Il faut d’ailleurs noter que le L. jagon Adans.=pec-
ten Lk. et le L. reticulata Poli = decussata Costa se
trouvent l’un et l’autre non seulement aux Canaries,
ainsi que le disent MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus,
mais aussi au Gabon (2).
Coll. du Muséum. — Cap Vert (de Cessac, 1874); Séné-
gal (A. Fauvel, 1907); Gabon (Vincent, 1890).
(1) A l'exemple ide RécCluz, je reprends l’appellation J. jagon, d'autant
plus volontiers que L. pecten 'LK. a prêté à ide nombreuses méprises et
que le nom L. orbiculata Mtg. peut être trop facilement confondu avec
L. orbicularis WL. À
(@\ M. Dautzenberg (1910) identife au Z. pecten ILk. le Lucina exiqua
Eichwald (1853, Lethæa Rossica, IT, p. 83, pl. V, fig. 1), fossile Miocène
“©t Pliocène.
ñ ST SOS PEN PP PU SU sn nie ÉÉ tu onde à
|
R
4
9
1
1
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|
— 249 —
CopokiA (JAGONIA) IMBRICATULA C. B. Adams.
sinlt ni olelelh ain is oise lohe lets) e oies, ce
4818. Lucina squamosa
1845. — imbricatula
1850 — pecten
1850 — occidentalis
1853. — imbricatulaC.B. Ad,
1856. Lucina occidentalis Rve.
4857. L. (Codakia) imbricatula
C:BSA;
(Codakia) occidentalis
Rve.,
4857. Lucina pecten [Rve.]
4857. L.
1869, Jagonia squamosa Brug.
4872. L. (Codakia) imbricatula
CB. Ad.
4879. Lucina nasuta
4890 L. (Codakia)imbricatula CB. Ad.,
4890.
4900. Z. (Codakia) occidentdlis Rvrei.,
4901. Jagonia orbiculata Mtg. var.
imbricatula IC.B. Ad.
4901. Codakia (Jagonia) orbicu-
lata Mig.
Encycl. Méthod., Vers, pl. 285,
fig. 3 a-c.
LAMARCK (non ILKk., 1806, nec
Conrad), Anim. s. vert, V,
D. 542.
C. B. ADpaAMS, Proc. Boston Soc.
Nat. Hist., Il, p. 10.
IREEVE (non Lk.), Conch. Icon.
Sp. 34.
REEVE, Conch. Icon, pl. VII,
fig. 34 et 35.a-b (errata).
PETiIT, Suppl. Cat. Coq. Guade-
loupe, Journal de Conchyl.
EVE ere
HANLEY, Cat.
p. 348.
H. et A. ADAMS, Gen. Rec. Moll.
II, p. 468.
Rec, Biv. Sh.
H. et A. ADAMS, ibid., p. 468.
CARPENTER, Rep. Moll West
Coast North America, p. 364.
P. FISCHER, Cat. coq. rec. Beau
Guadeloupe, Revue GColoniale,
XVIII, p. 501.
RÉGLUZ, Mélang. malac., Act.
Soc. Linn. Bordeaux, XXVII
p. 40.
TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi-
lad., XXIV, p. 86.
GuppY, Mar. Invert. Fauna gulf
Paria, Journ. of Conchol. I,
p. 165.
Œ.-A. SMITH, Mar. Moll. St. He-
lena, P. Z.S. IL.,1p.. 318.
E.-A. Smirx, Mar. Moll. Ascen-
sion, P. Z. S. IL., p. 320.
DAUTZENBERG, (Crois. « (Chaza-
lie » Moll., Mém. Soc. Zool.
France, XIII, p. 251.
DaLL, Synopsis Lucinacea, Proc.
U. $. Nat. Mus., XXIII, p. 800.
DaLL et SimpsON, Moll. Porto
Rico, Bull. U. S. Fish Comm.
XX [1900], p. 491.
2
— 250 —
1903. Codakia (Jagonia) orbicu- DALL, Tert. Fauna Florida,
lata Mig. : p. 1350.
1915. Lucina squamosa LK., LAMY, Bull, Mus. hist. nat., XXI,
p. 194.
Var. filiata Dall.
1847. Lucina pcctinata C. B. ApAMS (non Gmel, nec:
Carp.), Proc. Boston Soc. Nat.
Hist., II, p. 228.
1850. — obliqua REEVE (non Desh., nec Phil),
Conch. Icon. pl. VIII, fig. #2.
1892. — pectinata IC. B. ApAMs, Cat. Lucina West.
Indian, Contrib. Conchol.,
p. 245.
1857. L. (Codakäa) obliqua Rve., H. et A. ADpAMS, Gen. Rec. Moll,
II, p. 468.
1869. Jagonia pectinula (sic) C.B. RÉCLUZ, Mélang. malac., Act.
Ad., Soc. Linn. Bordeaux, XXVII.
p. 41.
1885. Lucina pecten E.-A. SMITH (non Lk.), Rep.
« (Challenger » Lamellibr.,
D: 1Mi92
1900. — reticulata VERRILL et BUSH (non Poli), AG
dit. Mar. Molll Bermudas,
Trans. Connect. Acad. Sc., X,-
p. 519.
1901. Jagonia orbiculata Mig. var,
filiata DALL, Synops. Lucinacea, p. 800.
Var. recurvata Dall.
1901. Jagonia orbiculata Mig. var.
recurvata DaALL, Synops. Lucinacea, p. 800.
Pour les Jagonia des Antilles Récluz admettait 4 es--
pèces : J. squamosa Bruguière, J. muricata Chemnitz,.
J. pectinella C. B. Adams, J. pectinula C. B. Adams : ce:
dernier nom est évidemment un japsus pour pectinata.
Le Lucina muricata (Spengler) Chemnitz = L. scabra:
Lamarck (non Chemnitz) est, comme nous l'avons vu:
plus haut, p.182, un Phacoides du sous-genre Lucinisca..
Le Lucina pectinella C. B. Adams (1852, Cat. Lucinaæ
L
#
He Tire
West Indian, Contrib. Conchol., p. 246) est, d’après
M. Dall qui l’a figuré (1901, Synopsis Lucinacea, p. 800;
1901, Dall et Simpson, Moll. Porto Rico, Bull. U. $. Fish
Comm., XX, p. 492, pl. 58, fig. 9), une petite espèce bien
distincte des autres Jagonia par l'absence de dent car-
dinale antérieure droite et il se rattache peut-être aussi
aux Phacoides plutôt qu'aux Jagonia.
La dénomination de Lucina squamosa a été attribuée
successivement par Lamarck (et non par Bruguière) à
deux espèces différentes appartenant d’ailleurs, l’une et
l’autre, au groupe des Jagonia.
En 1806 (Ann. Mus., VII, p. 241; 1808, ibid., XII, pl. 4?,
fig. 10), il avait appelé Lucina squamosa une forme fos-
sile de l’Oligocène du Bassin de Paris, laquelle doit
conserver ce nom (1).
En 1818, dans les « Animaux sans vertèbres », V,
p. 542, il donne cette même appellation à une coquille
vivante que Deshayes (1835, Anim. s. vert., 2° éd., VI,
p. 228, note) pensait pouvoir être le Lucina reticulata
(Poli) Payraudeau.
Mais, tandis que l’espèce de Poli est Méditerranéenne,
celle de Lamarck correspondant aux figures 3 a-c de la
planche 285 de l'Encyclopédie Méthodique, est, comme
l’a fait remarquer Philippi (1850, Abbild. Conch., IT,
p. 104), une forme exotique, à laquelle Récluz identifie
le L. imbricatula C. B. Adams et le L. pecten Reeve (non
Lk.) — L. occidentalis Reeve (1850, Conch. Icon., pl. VIT,
fig. 34 et 25 a-b), des Antilles : elle correspond donc à la
variété imbricatula admise par M. Dall pour le L. orbi-
culata Mig.
Ayant considéré le Jagon du Sénégal comme distinct,
nous ferons de cette forme des Antilles une espèce sous
(1) Conrad a employé le nom de Lucina squamosa 1840, Foss. Med.
Tert., P. 38, pl. XX, fig. 1) pour une forme fossile des Etats-Unis, qui est
le Codakia (Jagonia) speciosa Rogers.
le nom de L. imbricatula C. B. Ad. [= L. squamosa La-
rarck, 1818 (non 1806, nec Deshayes) = L. pecten Rve.
(non Lk.) = L. occidentalis Rve.] (1). Elle sera caracté-
risée par ses côtes fortes, subsquameuses, mais non
divergentes (2).
D'autre part, Récluz dit que le L. pectinata C. B. Ad.
(dont il déforme le nom en pectinula) ressemble beau-
coup au L. squamosa Brug. = imbricatula CG. B. Ad,
mais il le rapproche aussi du L. obliqua Rve., et la figure
donnée par Reeve pour cette espèce représente très bien,
d'après M. Dall, sa variété filiata (3) : nous rattacherons
done au L. imbricatula cette variété filiata Dall [= L.
pectinata C. B. Adams (non Gmelin, nec Carpenter) —
L. obliqua Reeve {non Defrance, nec Goldfuss, nec Phi-
lippi)] (4) qui est une forme des eaux profondes, depuis
la Floride jusqu’à Cuba, et qui est caractérisée par son
contour oblique, ainsi que par sa sculpture peu accen-
tuée, consistant en côtes rayonnantes non divergentes et
en stries concentriques très fines.
Enfin le L. imbricatula aura pour autre variété la var.
recurvata Dall, du détroit de la Floride, à coquille plus
renflée, avec côtes rayonnantes se recourbant en are
dans la région dorsale pour venir rencontrer à angle
droit le bord de la coquille.
(1) (Le ZL. nasuta Guüuppy (1879, Mar. Invert., Fauna gulf Paria, Journ.
of Conchol., IT, p. 165) serait la même espèce, d’après M. Dall qui pense
dailleurs que ce nom est une erreur pour L. nassula Conrad (forme
très différente appartenant au genre Phacoides).
(2) A ce L. imbricatula (C. B. Ad. (= pecten Rve. — occidentalis Rve.)
E.-A Smith (1890, P. Z. S. L., p. 313 et 320) a identifié une forme des
îles de Sainte-Hélène et de l’Ascension. \
(3) Deshayes (1863, Cat. Moll. Réunion, p. 20) a identifié, au contraire,
au L. obliqua 'Rve. une coquille de la Réunion.
(4) L'identité du L. obliqua Rve. avec de L. pectinata Ad. a été admise
par M. Verrill et Miss Bush (1900, Trans. Connect. Acad. SC., X, p. 549).
Quant au L. obliqua Philippi (1850, Abbild. Conch., III, p. 105, Lucina,-
pi. II, fig. 8), M. Dal (1901, Syn. Lucinacea, p. 807) suppose que c’est
peut-être un stade jeune de L. pensylvanica L.
Le L. obliqua Defrance ((1823, Diction. Sc. Nat., XXVII, D: 275) et le
L. obliqua GoWfuss (1841, Abb. Beschr. Petref. Deutsch. II p.:228
DI. 146, fig. 14) sont des espèces fossiles, As
se
fe
n …. Ar
ei ou 8 Re
Li
se LUS de e jé
ande imttEitich etre dt inbiipln intact int ue dus à
— 253 —
Coll. du Muséum. — Colon (D' Jousseaume, 1916);
Antilles (D° Jousseaume, 1916); Cuba (P. Serre, 1910);
Santiago de Cuba (de Boury, 1913); Guadeloupe (coll.
Petit, 1873); Bahia (P. Serre, 1912); hab.? (Audouin et
Edwards, 1828; coll. Petit, 1873; Musée des Colonies,
1900; D’ Jousseaume, 1916).
CopokiA (JAGONIA) MEXICANA Dall.
- 4850. Lucina fibula (pars) REEVE, Conch. Icon. pl. VII,
fig. 33 (tantum).
1855-57.— pectinata CARPENTER (non Gmel., nec C.
B. Ad.), Cat. Reigen Coll. Ma-
zatlan Moll., p. 98.
1856. — bella CARPENTER (non Conrad), P, Z.
S. L., p.248.
1857 — = (CARPENTER (non Conrad), Rep.
Moll. West Coast North Ame-
riCa, D. 107, 294,1307..8941.
1857. — fibula Rve. (pars), CARPENTER, ibid., Pp. 187.
1857 — pectinata CARPENTER (non Gmel., nec C. B.
Ad.), ibid., p. 248, 308, 364.
1861. Codakia (Ctena) pectinata
Carp., MôrcH, Malak. Blätt., VII, p. 201.
1864. Lucina (Ctena) pectinata CARPENTER, Suppl. Rep., p. 537.
1864. — bella CARPENTER (non Conr.), ibid.
p. 616, 642, 665.
1901. Codakia(Jagonia) m’ricana DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., p. 801 et 822,
pl. XL, fig. 16.
1909. Lucinaæ = — LAMY, Pélécyp. g. Californie,
Journ. de ‘€Conchyl., LVII,
pD'239:
Le nom de Jagonia mexicana à été donné par M. Dall
à une forme du golfe de Californie : le Lucina pectinata
Carpenter (non Gmelin, nec C. B. Adams) = L. fibula
Rve. pars — L. bella Carpenter (non Conrad).
Cette espèce ressemble beaucoup au L. imbricatulu
C. B. Ad. : cependant la sculpture est plus régulière,
plus élégante, et surtout la lunule est plus étroite, plus
longue, moins déprimée.
à — 4. PERL PT
Hg a a ts pe |
SAT
— 254 —
Coll. du Muséum. — Colombie (coll. Petit, 1873); Basse
Californie (L. Diguet, 1905).
Deux autres Jagonia ont été signalés du Pacifique
Américain :
1° Codokia (Jagonia) galapagana Dall (1901, Syn. Luci-
nacea, p. 801 et 823, pl. XL, fig. 4), des îles Galapagos,
qui, par ses côtes radiales un peu annelées et fasciculées
vers le bord, se distingue facilement du J. mexicana à.
côtes entières;
2° C, (Jagonia) chiquita Dall (1901, ibid., p. 801 et 833,
pl. XL, fig. 3), de Basse-Californie, qui est le plus petit
(une dizaine de millimètres) des Jagonia Ouest-Améri-
cains et dont la coquille, à contour suborbiculaire, est
ornée de côtes filiformes, les unes concentriques, subla-
melleuses, assez serrées, les autres radiales, fines, sou-
vent presque obsolètes.
YODOKIA (JAGONIA) DIVERGENS Philippi—BELLA Conrad.
1837. Lucina bella CONRAD (non Carpenter), Journ.
Acad. Nat. Sc. Philad., VII,
p"294 ph MO Mn ete
1848. — fibula ADAMS et REEVE, Zool. Voy.
« Samarang », Moll., p. 89,
pl. XXIV, fig. 5.
1850. — divergens PuHiLrppr, Abbild. Conch.,, Il,
p. 103, pl. IL, fig. 4.
1850. — fibula (pars) REEVE, Conch. Icon. VI, Lucina,
pl. VII, fig. 37 et 38 (fantum).
1850. — ramulosa GouLp, Proc. Boston Soc. Nat.
Hist., IIL, p. 255.
1852, — — GouLp,U.S.Explor. Exp. Wilkes,
Moll., p. 415, pl. 36, fig. 523 a-b.
1855. L, (Codakia) munda À, ADAMS, P: Z::5, L.,p 220,
1857. — fibula Ad. et H. et A. ApaMsS, Gen. Rec. Moll.
Rve., II, p. 468.
1857. — ramulosa Gld., H. et A. ADAMS, ibid., p. 468.
1861. Lucina fibula Ad. et Rve., DUNKER, Moll. Japon. p. 28.
:
4
Léa. ss
4862. L. {Codakia) ramulosa
4863. Lucina Reevei
4869. Jagonia bella Conr.,
4869. Lucina Reevei
4870. Codakia —
4871. Lucina divergens Phil.
4871. — — —
1872. L. (Codakia) bella Conr.,
4874. Lucina divergens Phil.
4877. L. (Codakia) fibula Rve.,
4880. L. (Lentillaria) divergens
Phil.
4880. = Reevei Desh.,
1882. L.(Codakia) divergens Phil.
4886. Lucina fibula Rve.,
1889. ZL. (Lentillaria) divergens
Phit.,
1891. Lucina divergens Phil,
14899. — — —
4901. — fibula Rve.,
4901. Codakia (Jagonia) bella
Conr.,
1904 — bella Conr.,
4904 — delicatula
— 255 —
GouLp, Otia Conch., p. 82 et 246.
DESHAYES, ICat. Moll. Réunion,
p. 19, pl. III, fig. 8-9.
RÉCLUZ, Mélang. malac., Act.
Soc. Linn. Bordeaux, XXVII,
p. 41.
ISSEL, Malac. Mar. Rosso, p. 83
et 255.
Mac ANDREW, Rep. Moll. Test.
Suez, Ann. Mag. Nat. Hist.
4°, NI, (p. 448.
VON MARTENS et LANGKAVEL, Do-
num Bismark., p. 63.
LIiSCHKE, Japan. Meer. Conch,.
NP D.192:
TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi-
lad., XXIV, tp. 66.
LIiSCHKE, Japan. Meer. Conch.
II, p. 106.
ANGAS, P: Z SNL, p.492:
VON MARTENS, in MôBIus, Beitr.
Meeresf. Mauritius, p. 321.
VON MARTENS, ibid., p. 321.
DuxKkeRr, Ind. Moll. Mar. Japon.
p. 216.
A. H. Cooke, Test. Moll. Suez,
Ann. Mag. Nat. Hist, 5° s.,
XVIII, p- 99:
VON MARTENS, Shells Mergui,
Journ. Linn. Soc. Lond., Zoo!l.
XXI, p. 209.
P. FISCHER, Coq. Ig. Persique,
Journ. de (Conchyl., XXXIX,
p. 230.
HEDLEY, Moll. Funafuti, Mem.
Austral. Mus. IL, p. 491.
STURANY, Exp. « Pola », Lamel-
libr. Roth. Meer., Denkschr.
K. Akad. Wiss. Wien, LXIX,
p. 29.
DALL, Synopsis Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 798.
PizsBrRY, Proc. Acad. Nat. Sc.
Philad., LVI, p. 555.
PrLsBrY, ibid., p. 959, pl. 41,
fig. 15-16.
— 256 —
14905. Lucina fibula ve, - HipALGO, Cat. Mol. test. Filipi-—
nas, Rev. R. Acad. Cienc. Ma-
drid, IL, :p. 10.
1906. Loripes (Codakia) diver- Lamy, Lamellibr. Tuamotu, Bull.
gens Phil. Mus. hist. nat., XII, p. 213.
1906. Lucina (Codakia)fibula Rve., MELVILL et STANDEN, Moll. Per—
sian Gulf, P. Z. S. L., p. 815:
1906. Codakia bella Conr., HeDLeY, Moll. Mast Head Reef,
Proc. Linn. Soc. IN. S. Wales,
XXXI, ip. 465.
1909. — Reevei Desh, ‘HEDLeY, Moll. Hope Islands,
Proc. Linn. Soc. N. S. Wales,
XXXIV, p. 426.
1909. — bella Conr. HeDLeY, Mar. Fauna Queens-
land, Austral. Assoc. Adv. Sc.
p. 347.
1909. — Reevei Desh. HEDLEY, ibid., p. 347.
1909. L.(Codakia)divergens Phil, LYNGE, Danish Exped. Siam, Mar.
Lamellibr., Mém. Acad. R. Sc.
Lettr. Danemark, "1° ss. Me
Pa 10;
1916. Cod. (Jagonia) — — LAMY, Lucines Mer Rouge, Bull.
$ Mus. hist. nat., XXII, p. 184.
1918. Codakia bella Conr., HEDLEY, Check-List Mar. Fauna
N.S. Wales, Moll., Journ. Roy.
Soc. N. S. Wales, LI [1917];
Dale
En 1837, Conrad {Journ. Acad. Nat. Sc. Philad., VIH,
p. 254, pl. 19, fig. 11) à décrit un Lucina bella d’après des
spécimens qui auraient été trouvés par Nuttall à San
Diego (Californie) : M. Dall (1901, Synops. Lucinacea,
p. 798) pense que ces échantillons avaient été, au con-
traire, « probablement » recueillis aux îles Sandwich et
que L. bella à pour synonyme Z. divergens Phil., du
Pacifique. Mais l'identité de ces deux espèces est regar-
dée comme douteuse par M. Lynge (1909, Danish Exped.
Siam, Mar. Lamellibr., p .170).
Quant à la forme Californienne que Carpenter appe-
las «alt
Te
lait L. pectinata (non Gmelin, nec C. B. Adams) et qu'il
adméttait pouvoir être le L. bella, elle est assimilée par
M. Dall à son Jagonia mezxicana.
D'autre part, sous l’appellation de L. fibula, Adams et
Reeve ont représenté en 1848 (Zool. Voy. « Samarang »,
Moll., p. 80, pl. XXIV, fig. 5) une coquille de la Mer de
Chine identique au L. divergens Phil.; mais en décri-
vant cette espèce en 1850, dans la Conchologia Iconica,
Reeve lui à réuni une forme de la Colombie occidentale ;
par suite, tel qu'il l’a alors figuré dans la planche VII
de cet ouvrage, ce L. fibula correspond, comme le dit
M. Dall (1901, loc. cit., p. 799, 801 et 822) en partie
(fig. 33) au L. mericana et en partie (fig. 37 et 38 a-b) au
L. divergens : le nom de L. fibula s'applique donc à ces
deux espèces différentes et, de plus, la diagnose publiée
par Reeve est, ainsi que l’a fait remarquer von Martens
(1899, Journ. Linn. Soc. Zool., XXI, p. 209), postérieure
de quelques mois à la description donnée par Philippi :
en conséquence, il est préférable d'adopter la dénomina-
tion de divergens Phil. pour la forme de la Mer de
Chine : elle est d’ailleurs répandue dans tout l'Océan
Indo-Pacifique, depuis la Mer Rouge jusqu'aux Tua-
motu (1).
Ce L. divergens Ph. à également pour synonymes,
d’après M. Dall (1901, loc. cit, p. 791), L. ramulosa
Gould (1852) et, selon M. Lynge (1909, loc. cit., p. 170),
L. (Codakia) munda A. Adams (1885) (2).
Enfin, d’après A.-H. Cooke (1886, Ann. Mag. Nat. Hist.
1) C’est probablement à cette espèce que se rapporte la forme Sud-
Africaine appelée ZL. (Codakia) pecten LKk. par Sowerby (1897, Mar.
Shells South Africa, App., p. 26).
(2) M. Hedley (1913, Stud. Austral, Moll., Pt. XI, Proc. Linn. Soc.
N. S. Wales, XXXVIII, p. 267) déclare Île Codakin munda A. Adams
impossible à identifier, car il m’a pu trouver au British Museum auçur
exemplaire de cette espèce, qui n'a jamais été figurée.
— 258 —
5 s.. XVIII, p. 99), ce sont des L. fibula de la Mer
Rouge qui ont été déterminés par Mac Andrew (1870,
Ann. Mag. Nat. Hist., 4 s., VI, p. 448) L. Reevei Desh. et il
semble bien que réellement la forme de la Réunion
décrite sous ce dernier nom par Deshayes (1863, Cat.
Moll. Réunion, p. 19, pl. XXX, fig. 8-9) comme ayant des
côtes dichotomisées, divergentes en avant et en arrière,
est aussi à assimiler au L. divergens Phil. (1).
Cette espèce de Philippi possède en effet une coquille
-orbiculaire à sculpture décussée très forte, où les côtes
rayonnantes incurvées se dichotomisent à une distance
‘plus ou moins éloignée du bord, et sont divergentes sur
les régions antérieure et postérieure des. valves (2).
Coll. du Muséum. — Suez (Lefebvre, 1837); Suez,
Djeddah, Souakim, Massouah, Périm, Aden, Djibouti
(D' Jousseaume, 1916); Seychelles; Madagascar (Boi-
vin, 1853); île Bourbon (Maillard, 1863; Vassal, +869);
Mascate (Leclancher, 1844) ; Philippines (D' Jousseaume,
1916) ; Manille ; Japon (D° Jousseaume, 1916) ; Nou-
(1) Une autre forme de la Réunion décrite par Deshayes (1863, Loc. cit.,
P. 20, pl. XXX, flg. 4-7), le L. minuata (ou plutôt minula, comme ce nom
est correctement écrit p. 144 du même ouvrage), paraît encore extrê-
amiement voisine : en tout cas, L. Maillard, qui avait recueilli les co-
quilles étudiées par Deshayes dans ce travail, a donné au Muséum de
Paris une Coquille étiquetée « Z. minuta? », qui n’est autre qu’un exem-
“plaire de L. Reevei. — L’appellation Lucina minuta avait (déjà été em-
ployée par Deshayes en 1824 (Descript. coq. foss. envir. Paris, p. 104,
æl. XVII, fig. 15-16) pour une petite coquille fossile.
y (2) La forme représentée par Savigny dans les figures 9 {-4 de sa
planche VIII (1817, Descr. Egypte, Planches Moll,) est probablement un
Stade jeune soit de Z. tigerina L., soit plutôt de L. divergens.Phil.
M. J.-C. Melvill (1899, Moll. Arabian Sea, Ann. Mag. Nat. Hist., 7e s.,,
IV, D. 98, pl. IT, fig. 8) a signalé de Gwadur (Mer d’Oman) un Z {Codakia)
angela allé au L. fibula Al. et Rve., mais en différant par sa forme
plus orbiculaire et presque équilatérale et par ses côtes divergeant du
milieu ides valves vers le côté antérieur.
1 Tssel (1869, Malac. Mar. Rosso, p. 85) signale de la Mer Rouge un
ÆLucina Rüppelli « Reeve », dont il fait un Codakia; M. le Dr Jousseaume,
dans ses notes manuscrites, attribue cette espèce à « Rœmer » : je n'ai
pu trouver de renseignements sur cette forme dans aucun ouvrage.
Il en est de même pour un Z. (Codakia) insculpta Raeve qui est cité
Par H. et A. Adams dans leur Genera (D. 468) et dont il n’est fait aueune
mention dans la Conchologia Iconica.
|
| | — 259 —
à elle-Calédonie (Marie, 1871; abbé Lambert, 1876; L.-J.
Bouge, 1912; D' Jousseaume, 1916); îles Gambier (coll.
Petit, 1873) ; Tuamotu, Marutea (L.-G. Seurat, 1906) ;
îles Sandwich (Ballieu, 1875); hab.? (Gaudichaud, 1837;
Powis, 1842).
e
CopoxiA (JAGONIA) RETICULATA Poli — DEGUSSATA Costa.
4798. Tellina reticulala Pozr (non Linné, nec Chemnitz,
nec Lamarck), Test. Utr. Sicil.,
II, p. 48, pl. XX, fig. 14.
» 4826. Lucina — Poli, PAYRAUDEAU, Cat. Moll. Gorse,
p. 43.
14830, — squamosa Desxayes (non [Lk.), Encyclap.
Méthod., Vers, II, p. 376.
4833. .— — Desxayÿes (non Lk.), Expl. Sc.
Morée, III, p. 95.
41834 — yecten (pars) p'ORBIGNY (non [Lk.), Hist. nat.
Canaries, Moll. p. 108.
. 4835. — squamosa Desuayes (non Lk.), in La-
MARCK, Anim. s. vert. 2e éd.
VI, p. 228.
1836-44. — pecten Purzippr (non Lk.), Enum. Moll.
ni Sicil., I, p. 31, pl. III, fig. 14;
4 ; II, p. 24.
…_ 41842, — squamosa Haney (nan Lk.), Cat. Rec. Biv.
n Sh., p. 16.
4843. — decussaia O. G. Cosra, Cat. Test. viv. Mare
Taranto, Atti R. Accad. St
Napoli, V, p. 23, Pl. I, fig.
4 a-b.
«184%. — pecten (pars) PorTrez et MicHauD, Gal. Moll.
ee. Mus. Douai, p. 203.
—…._ 1848. — — Desxayes (non Lk.), Exp. scient.
; ; Algér., Moll. Aceph., pl. LXXXI,
. fig. 1-3.
— 1843-50. — — Desxayes (non Lk.), Tr. élém.
ns Conch., I, 2 p., p. 185.
4850, — reticulata Poli, Purippr, Abbild. Conch., IT,
s p. 404, Lucina, pl. Il, fig. 6.
1850. — pecten Parzræpi (non Lk.), ibid., p. 104.
4850. — _ REeve (non Lk.), Conch. Icon.
& Ù RAT pL'X; NE. 08.
_. a
3 ;
SE |
+
» !
— 260 —
1856. Lucina pecten. HANLEY (non Lk.), Cat. Rec. Biv."
Sh., p. 348, pl. 14, fig. 17.
14867. — =. HipALGO (non Lk.), Cat. Moll._
test. mar. Espagne, Journ. de:
Conchyl., XV, p. 157. 4
1867. — reticulata Poli, HipALGO, ibid., p. 43.
1869. Jagonia — — RÉCLUZ, Mélanges malac., Act
Soc. Linn. Bordeaux, XXVII,
p. 40.
1870. Lucina — — HIDALGO, Mol. mar. Espâna,
p- 146, pl fig |
1872. L. (Codakia)— = TRYON, Proc. Acad. Nat. Se. Phi=" |
lad., XXIV, p. 87. 1
1872. Lucina ——— — DI MONTEROSATO, Not. Coneh.
foss. Mte Pellegrino, p. 38.
1875. L.(Jagonia)— = DI MONTEROSATO, Nuova Riv. |!
Conch. Medit., p. 44
1871. _— — — DI MONTEROSATO, (Cat Conch.
foss. Mte Pellegrino, Boll. R.
Com. (Geol., p. 5.
1878. — — — DI MONTEROSATO, Enum. e sinon.
Conech. Medit., p. 69. |
1886. Lucina -— — LOGARD, Prodr. malac. franç”
Moll. mar., p. 464. 4
GR 2 ze Pa. LocaRD, Coq. mar. côtes France, |
D. 314, fig. 29%.
1898. Jagonia —- —— BucQuoY,DAUTZENBERG,DOLLFUS,
Moll. Roussillon, I, p. 635,
pl. XC, fig. 8-14.
1901. Codakia (Jagonia) decus- DALL, Synops. Lucinacea, Proc
sata ‘Costa, U. S. Nat..Mus., XXIII, p. 198:
1917. Jagonia decussata Costa, Dr MONTEROSATO, Moll. Tripoli=
tania, Boll. Soc. Zool. Ital
SUP AVOlEAIN END AE
Le véritable Tellina reticulata Linné (1767, Syst. Nat,
éd. XII, p. 1119) est une forme restée incertaine, que
M. Dall (1900, Tert. Fauna Florida, p. 991) regarde
comme une espèce orientale. |
D'autre part, sous le nom de Lucina reliculata“
Lamarck (1818, Anim s. vert, V, p. 542) paraît avoir
confondu deux espèces, ainsi que l’a fait remarquer
Deshayes (1836; Anim. s. vert., 2° éd., VI, p.227": ?
— 261 —
è
$ ‘L'une, qui correspondrait à la figure 118 de Chemnitz
(1782, Conch. Cab. VI, p. 124, pl XII) citée par
Lamarck, serait un Amphidesme des Antilles : aussi
“Philippi (1850, Abbild. Conch., II, p. 104) et M. Dall
(1901, Synops. Lucinacea, Proc. U.S. Nat. Mur., XXII,
| p. 798) ont-ils fait du Lucina reticulata Lamarck une
espèce de Semele (S. proficua Pult.).
L'autre serait une Lucine Européenne dont l'identité
“demeure douteuse : d’après MM. Bucquoy, Dautzenberg,
Dollfus (1898, Moll. Roussillon, IT, p. 638), ce serait pro-
bablement le Lucina (Phacoides) borealis Linné, et, en
“out cas, ce n’est certainement pas le Lucina (Jagonia)
reticulata Poli [Tellina].
-Quant à ce Tellina reticulata Poli (non Linné, nec
“Chemnitz), qui est le Lucina reticulata de Payraudeau,
“«’e’t une espèce Européenne bien reconnaissable, ornée
“de côtes nombreuses, fines, bifurquées seulement sur les
régions latérales, mais elle doit être désignée, d’après
EM: Dali (1901, Proc. U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 798), sous
l'appellation de Jagonia decussata O. G. Costa.
…_ Comme on l’a vu plus haut, le L. ypecten Lamarck
{= L. orbiculata Montagu — L. jagon Adanson], con-
fondu avec ce L. reticulata (Poli) Payr. par beaucoup
“d'auteurs, est un Mollusque exotique (Sénégal) tout à
fait différent de l’espèce de Poli [— pecten auct. (non
D Lk.)] : celle-ci habite surtout la Méditerranée et les
côtes océaniques de France, bien qu'elle ait été signalée
aussi aux Canaries et même à San Thomé (1).
—… MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus admettent pour
Ce J. reticulata Poli deux variétés de coloration : flavida
“et cœrulans Monterosato (1878, Enum. e sinon. Conch.
edit. p. 59).
RE
1) Dans ces localités Africaines, elle vit donc en compagnie (Au véri-
UE :
“tablé L. pecten LKk — L. jagon Adans., ainsi que nous l'avons fait re-
marquer plus haut.
Coll. du Muséum.— Arcachon (coll. Petit, 1873); Agdex
St-Raphaël; Cannes (coll. Petit, 1873); Antibes (Gay,
1860; coll. Petit, 1873); Corse (Payraudeau, 1827); Ajac--
cio (D' Jousseaume, 1916); Naples (Coëta, 1852); Sicile:
(coll. Petit, 1873); Palerme (de Monterosato, 1872);
Adriatique (coll. Petit, 1873); Cherchell (de la Seiglière,.
1905); Gabon (D' Jousseaume, 1916). — Coll. Locard,.
1905 : Arcachon, Hendaye, Banyuls-sur-Mer, Palavas,
Cette, Marseille, Sanarv, St-Henri, Porquerolles, St--
Tropez, St-Raphaël, Canne”, Ajaccio, Bastia, Tizzano,,
Oran, Beni-Saf, Sfax (1).
CODOKkIA (JAGONIA) COSTATA d’Orbigny.
1846. Lucina costata D'ORBIGNY (non Tuomey et Hol--
mes, nec (Gabb), Voy. Amér..
mérid., Moll., p. 586.
1847 — ornata C. B. ADAMS mss. (non Agassiz,.
1845, nec Reeve, 1850) [feste:
Dal].
1850. — textilis PHicippr (non Guppy), Abbild..
Gonch., IT, p. 104, Lucina,.
pl. IL, fig. 7. 2
1850. — Antillgrum REEVE (non Gabb), Conch. Icon. .
pl. X, fig. 37. |
1852. — — Rve, C. B. Apams, Cat. Lucina West” |
Indian, Contrib. Conch., p. 2438.
1853. — costata D'ORBIGNY, in SAGRA, Hist, Cuba, |
Moll., II, p. 296, pl. XXVIL
tig. 40-42.
1857. L. (Codakia)Antillarum Rve., H. et A. ApaMs, Gen. Rec. Moll..
II, p. 468.
18957. Lucina — — P. FISCHER, Cat. Coq. rec. Beaw
Guadeloupe, Revue Coloniale,-
XVIII, p. 501.
— DALL, Rep. « Blake » Moll., Bull.
Mus. Comp. Zoo]. Harv. Coll..
Cambr., XII, p. 264.
1886. — —
(1) Comme je l'ai dit plus haut, on constate, en consultant la collection
de Locard, que la soi-disant espèce 1des côtes ide France nommée SsuC-
Cessivement par lui Lucina carnaria (1886, Prodr. malac. franc., Moll.
MAT., P. 465), puis Lucina mirabilis (1892, Coq. mar. côtes France, tp, 314):
est le S{rigilla carnaria Linné, des Indes Occidentales.
£
— 263 —
1900. L. (Myrtea) costata d'Orb., DAUTZENBERG, Crois, « (Chaza-
lie » Moll., Mém. Soc. Zool.
France, XIIT, p. 256.
1901. Codakia (Jagonia) costa- DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
ta d'Orb., U. S. Nat. Mus., XXII, p. 800.
1901. Codakin (Jagonia) costa- DALL et SIMPSON, Moll. Porto
ta d'Orb., Rico, Bull. U. S. Fish Comm.
XX, p. 492.
Le L. textilis, considéré déjà par Philippi comme se
rapprochant du L. costafa. d'Orb., lui est réuni par:
M. Dall, qui admet pour autres synonymes L. Antillarum
Reeve et L. ornata C. B. Adams mss. (non Agassiz, nec:
Reeve) (1).
Le L, costata d'Orb. est une coquille cunéiforme, ren-
flée, ornée de côtes rayonnantes fasciculées, souvent
alternativement plus grandes et plus petites, croisées.
par de fines stries concentriques (2).
C’est une espèce de l'Atlantique Américain, depuis la
Caroline du Nord jusqu’au Brésil.
Coll. du Muséum. — Floride {coll. Petit, 1873); An-
tlles (de la Seiglière, 1905; D' Jousseaume, 1916); Cuba
(P. Serre, 1910) ; Santiago de Cuba {de Boury, 1913) ;
Pointe-à-Pitre [Guadeloupe] ; Martinique (Rousseau,
1842; D' Jousseaume, 1916); Bahia (P. Serre, 1912).
Près du J. costata d'Orb. M. Dall (1901, Synopsis Luci-
(1) L. ornata Agassiz, 1845, «est un fossile miocène (d'Europe; L. ornala
Reeve, 1850, est un Divaricella de l'ile Maurice.
, D'autre part, le nom de L. costata a été donné : 1° par Tuomey et
Holmes (1856, Pleioc. Foss. S. Carol., p. 60, pl. XVIII, fig. 12-18) à une
forme Miocène des Etats-Unis, devenue le Phacoides Tuomeyi Dall (1903,
flert. Fauna Florida, p. 1385, pl. 52, flg. 1); 2° par Gabb (1873, Geol.
St-Domingo, p. 251) à ‘un fossile Oligocène de la Jamaïque qui est le
fagonia textilis Guppy [non Phil.] (1896, Proc. U. S. Nat. Mus., XIX,
p. 326, pl. XXX, fig. 1).
Enfin une autre forme Oligocène (de la Jamaïque, rattachée par GuppY
Lomme variété au L. pecten et ‘appelée L. Antillarum par Gabb (1873,
doc. cit., p. 251) est, pour M. Dall, une espèce distincte, sous le nom de-
Jagonia Vendryesi (1908, Tert. Fauna Florida, p. 1348, pl. 52, fig. 4).
1 (2) Tryon (1872, Proc. Acad. Nat. Sc. Philaid., XXIV, p. 87) avait -crw
- pouvoir assimiler ce L. costata A'Orb. au L, tigerina LL. : ce rappro-
Chement est inexplicable.
GR
nacea, p. 800 et 822, pl. XXXIX, fig. 6; 1905, Tert. Fauna
Florida, p. 1351) place une petite espèce de Porto Rico,
intermédiaire entre les Jagonia typiques et les Parvi-
lucina, le Codakia (Jagonia) portoricana à coquille plus
renflée, avec une sculpture plus fine et plus uniforme.
Une forme des Bermudes, qui paraît également appar-
tenir au même groupe a été décrite par Verrill et Miss
Bush (1900, Addit. Mar. Moll. Bermudes, Trans. Connect.
Acad. Sc, X, p. 518, pl. LXIIL, fig. 12-13) Sous le nom
Lucina nux, déformé en L. lux dans le Zoological
Record for 1900 (Moll., p. 88) : c’est une petite coquille
obliquement ovale, plus haute que large, à sculpture
cancellée, formée de stries concentriques croisant une
douzaine de côtes radiales, fréquemment dédoublées,
qui sont séparées par des intervalles pourvus de trois à
cinq fines costules.
Le L. (Codokia) quadrata Angas (1877, P. Z. $. L,
p. 176 et 192, pl. XXVI, fig. 24), des environs de Sydney,
e & une coquille très inéquilatérale, qui est ornée de très
fines stries concentriques et de larges côtes rayonnantes
aplaties et chez laquelle le bord Ra EUnE des valves ne
présente pas de denticulations.
Le L. (Codokia) hawaïiensis E. A, Smith (1885, Rep.
« Challenger » Lamellibr., p. 183, pl. XIII, fig. 8-8 a), des
iles Sandwich, rappelle par sa forme le L. quadrata
Ang., mais il offre une sculpture différente, les stries
concenhiques étant plus espacées et les côtes rayon-
nantes plus distinctes, et surtout il possède des denticu-
lations sur le bord interne des valves.
Le L. (Codokia) levukana E.-A. Smith (1885, « Chal- |
lenger », p. 181, pl. XIII, fig. 6-6 a), des îles Fidji, se
distingue également du L. quadrata par le bord des
valves finement denticulé : c’est une petite coquille (2 à.
3 mm.) à contour oblique, à région antérieure formant
-995-—
une large expansion et à sculpture concentrique plus
<éveloppée que la radiale.
Le L. (Codokia) congenita E.-A. Smith (1885, « Chal-
lenger », p. 182, pl. XII, fig. 7-7 a), du Nord de l’Aus-
tralie, ressemble beaucoup à levukana, mais avec la
formé moins oblique, l'expansion du côté antérieur
moins grande, les côtes concentriques plus développées,
les denticulations du bord interne moins nombreuses et
plus fortes.
M. Ch. Hedley (1899, Moll. Funafuti, Mem. Austral.
Mus., III, p. 497, fig. 51) a décrit comme forme voisine
de congenita un L. (Codakia) oblonga de Funafuti et du
Queensland.
Le L. (Codokia) fijiensis E.-A Smith (1885, « Chal-
lenger », p. 184, pl. XIII, fig. 9-9 a), des îles Fiji, se dif-
férencie de levukana en ce que c’est, au contraire, la
sculpture rayonnante qui e°t plus accentuée que la con-
centrique.
Selon M. Lynge (1909, Danish Exp. Siam, Mar. Lamel-
libr., p. 171), très près de ce L. fijiensis se place le L. pisi-
dium Dunker (1860, Malak. Blätt., VI, p. 227; 1861, Moll.
Japan, p. 28, pl. III, fig. 9), forme Japonaise et Austra-
lienne (1915, Hedley, Proc. Linn. Soc. N. $S. Wales,
LXXIX, p. 699, pl. 79, fig. 25-28) à laquelle Lischke (1871,
Japan. Meer. Conch., II, p. 132) identifie le Lucina (Coda-
kia) parvula Gould (1861, Proc. Boston Soc. Nat. His,
VIII, p. 36; 1862, Otia Conchol., p. 174).
Trois autres espèce: de Codokia ont encore été dé-
crites :
L. (Codakia) ambigua Brazier ‘1898, Proc. Linn. Soc.
N. S. Wales, XXIII, p. 272), de Victoria;
L. (Codakia) minima Tenison Woods (1876, Proc. R.
Soc. Tasman., p. 162), du golfe de Siam, de Singapour,
d'Australie (Victoria) et de Tasmanie, auquel M. Lynge
3
= 966 =
(1909, Danish Exp. Siam, Mar. Lamellibr., p: 171) iden—
tifie le L. (Codakia) Tatei Angas a P. Z::5:1L:,:p1868:
pl. 54, fig. 19)5
L. (Codakia) tumida Preston (1907, Ann. Soc. R. Malac.
Bruxelles, XLI, p. 73, fig.), des Philippines (1).
Genre DIVARICELLA von Martens, 1880.
Le genre Divaricella von Martens, 1880 [ = Cyclas
Mürch, 1853, non Lamarck, 1799, = Egraca\(pars) Leach,
1852], qui a pour type Lucina angulifera v. Mart. = or-
nata Rve., se caractérise ainsi :
Coquille plus ou moins orbiculaire et généralement
assez convexe; valves ornées de stries divergentes angu-
leuses à double inflexion.
Aréas dorsales antérieure et postérieure habituelle-
ment absentes.
Lunule petite et profondément déprimée, asymé-
trique, plus développée dans la valve droite.
Pas de corselet.
Deux dents cardinales dans chaque valve.
Dents latérales variables : antérieures ordinairement
faibles, mais présentes et cituées près des cardinales;
postérieures obsolètes dans quelques espèces.
Impressions musculaires lucinoïdes.
Bord interne des valves crénelé.
Ce genre se subdivise en 3 sections : ,
Section Divaricella s. str., type : L. angulifera v. Mart.
— Coquille suborbiculaire, subglobuleuse, subéquilaté-
rale, ornée de stries faisant un angle sur une ligne
radiale partant des sommets. Aréas dorsales pas indi-
quées. Sommets pas nets. Ligament et résilium réunis,
(1) Le nom spécifique fumida avait été déjà employé par Reeve pour:
un Lucina s. str., d'habitat inconnu, et peut-être par A. Adams pour Un.
Loripes (voir p. 82).
— 267 —
profondément enfoncés dans un sillon, mais non in-
ternes. Deux dents cardinales [2 a et 4 b; 3a et 3 b]
dans chaque valve. Dents latérales variables : les anté-
rieures faibles plus ou moins rapprochée” des cardi-
noles, les postérieures éloignées et habituellement obso-
lètes.
Section Pompholigina Dall, 1901, type: L. gibba
Gray. — Coquille extrêmement renflée. Aréas dorsales
indiquées. Ligament externe. Dents cyclodontes. Bord
interne non crénelé.
Section Lucinella Monterosato, 1883, type : L. commu-
tata Phil = divaricata L. — Coquille semblable à Diva-
ricella, mais ligament obsolète et résilium complètement
interne dans une fossette oblique comme dans Semele.
DIVARIGELLA QUADRISULGATA d'Orbigny.
1782. Tellina divaricata CHEMNITZ (non Linné), Conch.
Cab., VI, p. 134, pl. 13, fig. 129.
IL OA ARR IARRNE EN EEE Encyel. Méthod., Vers, pl. 285,
fig. 4 a-b.
1815. Tellina divaricata Woop (non L.), Gener. Conchol.,
P. 195, pl. 46, fig. 6.
TOATOURE — (pars) DILLWYN (non L.), Deser. Cat.
Rec. Sh., I, p. 102.
1818. Lucina — (—) LAMARCK (non L.), Anim. s. vert.
ND pAAE
1824 — — Uk, SAY (non L.), Journ, Acad. Nat.
Sc. Philad., IV, p. 148.
ST — — — DESHAYES (non L.), in LAMARCK,
Anim. &. vert, 2% éd, VI,
p. 226.
1841. — —— — GOULD (non L.), Rep. Invert.
Massachus., ed, I, p. 70.
1942 00, — — (pars) HANLEY (non L.), Cat. Rec. Biv.
Sh:, p. 75.
1846. — quadrisulcata D'ORBIGNY, Voy. Amér. mérid.,
Moll., p. 584.
1850. L. (Loripes) — d'Orb., MôrcH, Cat. Conch. Kierulf,
p. 23.
Te
1851. Lucina sirigilla
— amçcricana
— Conradi
— quadrisulcata
1853. Cyclas —
1851. L.
(Cyclas) divaricata
1863. Lucina quadripartita (ap-
sus)
1869. Lucina quadrisuleata d'Orb.
1812: L.
— dentata
(Cyclas) —
1873. Lucina —
1873. Cyclas ——
1878. Lucina quadrisulcata d'Orb.
1883.
1883.
1883.
1883.
1885.
1886. L.
— commutata Dunker
mss.,
— americana C.B. Ad,
— divaricata LXK.,
— quadrisulcata d'Orb.,
— strigilla Stimps.
— quadrisulcata d'Orb.,
(Divaricella) quadrisul-
cata d'Orb.,
STIMPSON, Sheils New England,
DE e
C. B. Apams (non Defrance), Cat.
Lucina West Indian, Contrib.
Conch., p. 248:
D'ORBIGNY, Prodr. Paléoni.
TT, D: AE VpDI MR EE eSO
D'ORBIGNY, ên SAGRA, Hist. Cuba,
Moll.,: p. 294, pl "XXMIT,
fig. 34-36.
MôrcH, Cat. Conch. Yoldi, I,
p- 32.
H. et A. ApaMmsS (non L.), Gen.
Rec. Moll., Il, p. 467.
CHENU {non L.), Man. Concb.
Il, p. 120, fig. 572.
JEFFREYS, Brit. Conch., II, p. 286.
PFEIFFER, Conch. Cab., Venera-
cea, p. 268, pl. 42, fig. 1.
GouLp (non Wood), Rep. Invert.
Massachus., ed. Il, mp. 99,
fig. 405.
TRYON (non Wd.), Proc. Acad.
Nat. Sc. Philad., XXIV, p. 85.
TRYON (non Wd.), Amer. Mar.
Conch, p. 169, pl XXXTI/,
OUT :
VERRILL (non Wd.), Rep. Invert.
Anim. Vineyard Sd.,, p. 686,
pl. XXIX, fig. 211.
ARANGO, Contr. fauna malac.
Cuba, p. 256,
ARANGO (non Phil.), ibid., p. 256.
BRAZIER, Proc. Linn. Soc. N.S.
Wales, VIII, p. 229.
BRAZIER, ibid., p. 229.
BRAZIER, ibid., p. 229.
BRAZIER, ibid., p. 229.
E.-A. SMITH, Rep. « Challenger »
Lamellibr., p. 171.
DALL, Rep. « Blake » Moll., Bull.
Mus. Comp. Zool. Harv. Coll.
Cambr., XII, p. 266:
ar pdd sé
— 269 —
1889. L. (Divaricella) quadrisut- DALL, Bull. U. 8. Nat. Mus, n°
cata d'Orb. 317, p. 90.
1900. L. {(Divaricella) quadrisul- DAUTZENBERG, Crois, « Chaza-
cata d'Orb., lie » Moll., Mém. Soc. Zool.
France, XIII, p. 256.
1901. Divaricella quadrisulcata DALL, Synops. Lucinacea, Proe.
d'Orb., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 815.
1901. Divaricella quadrisulcata DALL et SimpsON, Moll. Porto
d'Orb., Rico, Bull. U. S. Fish Comm.
XX, p. 49%.
1903. Divaricella quadrisulcata DALL, Tert. Fauna Florida,
dOrb., p. 1389.
1915. Lucina divaricata LK., LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XXI,
p. 139.
Sous l'appellation de Tellina divaricata Chemnitz à
figuré une forme plus grande et moins convexe que la
véritable espèce Linnéenne de ce nom : c'est le Divari-
cella quadrisulcata d'Orbigny, qui se rencontre dans la
mer des Antilles et sur la côte Américaine depuis le
Massachu etts jusqu’au Brésil.
La même confusion a été faite par Lamarck : en par-
ticulier, dans la collection du Muséum, il à déterminé
Charnière de DivariceNa quadrisulcata d'Orbigny.
comme L. divaricata une coquille d'aspect subfossile,
qui, correspondant aux figures de l'Encyclopédie Métho-
dique (pl. 285, fig. 4 a-b) citées par lui et ayant la taille
qu’il indique (30 mm. de largeur), est un spécimen de ce
L. quadrisulcata d'Orb.
Chez cette espèce de d'Orbigny, les valves convexes
et ornées de stries divariquées assez écartées sont pour-
vues de 4 sillons rayonnant sur la région antérieure;
— 270 —
la lunule est asymétrique et plus développée sur le côté
droit; il y a dans la valve droite un petit denticule
latéral [LA 1] qui est rapproché des dents cardinales et
qui s'adapte entre deux tubercules [L A 11 et L A 1v] sur
la valve gauche; la cicatrice musculaire antérieure est
courte; le bord interne des valves, qui paraît lisse à l'œil
nu, est pourvu de fines crénelures. |
Coll. du Muséum. — Une coquille subfossile déter-
minée par Lamarck L. divaricata.
Beaufort (Sanderson Smith, 1840) ; Charleston (D' Jous-
seaume, 1916; Antilles (D' Jousseaume, 1916) ; La
Havane (P. Serre, 1910); Bahia (Duyrivel, 1841; coll.
Petit, 1873; P. Serre, 1912); hab.? (Featherman, 1885).
DIVARICELLA ORNATA Reeve.
1850. Lucina ornata IREEVE (non Agassiz, nec C. B,
Adams), Conch. Icon., pl. VAI,
fig. 48.
1857. L. (Cyclas) — Rve. H. et A. ADAMS, Gen. Rec. Moll.
TND 261:
1869. L. quadrisulcata d'Orb. var. PFEIFFER, (Conch. Cab., Venera-
A (7), cea, p. 269.
1870. L. (Cyclas) quadrimacula- Mac ANDREW, Rep. Mol]. Test,
ta (lapsus) Suez, Ann. Mag. Nat. Hist.,
4 s., VI, p. 448. LR:
1871. Lucina ornatissima P. FiscHER (non d'Orb.), Faune
conch. Suez, Journ. de Con-
chyl., XIX, p 246
1877. L. (Cyclas) ornata Rve., ANGAS, P. Z. S. IL, p.192:
1880. L. (Divaricella) angulifera von MARTENS, in MôBius, Beitr.
Meeresf. Mauritius, p. 324,
pl. XXII, fig. 14-14 a.
1883. Lucina ornata Rve., BRAZIER, Proc. Linn. Soc. N. S.
Wales, VIII, p. 229.
1884, L. (Divaricella) ornata Rve., E.-A. SmiTH, Zool. Coll. « Alert »,
p. 103.
1885. Lucina _— — E.-A. Surr, Rep. « Challenger »
Lamellibr., p. 1717.
1886. — quadrisulcata d'Orb., A.-H. CookE, Test. Moll. Suez,
Ann. Mag. Nat. Hist, 5°,8,
XVIII, p. 98.
— 211 —
4897. L. (Divaricella) quadrisul- SOWERBY, Mar. Sh. South Afri-
cata d'Orb., Ca, ADP. p. 26.
-4901. — — — STURANY, Exp. « Pola », Lamel-
: libr. Roth. Meer., Denkschr. K.
Akad. Wiss. Wien, [LXIX,
p. 285.
1901. Divaricella angulifera Mart., DaLL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXII, p. 844.
1903. — ornata Rve;, DALL, Tert. Fauna Florida,
Pp. 1387 et 1388.
1909. — angulifera v.Mart., HEDLEY, Mar. Fauna Queens-
land, Austral. Ass. Adv. Se.
… p. 347.
1916. D. quadrisulcata d'Orb. f. Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull.
ornata Rve., Mus. hist. nat. XXII, p. 185
et 187.
1916. Divaricella angulifera Mart., HEDLEY, Prelim. Ind. Moll. West.
Austral., Journ. R. Soc. West.
Austral., I [1915], p. 12.
1918. _— — — “HEDLEY, Moll. IN. West. Austr.
Proc. R. Geogr. Soc. Austra-
lasia, 1916-17, p. 4.
1919. Lucina — — NN. ODHNER, Contr. faune malac.
Madagascar, Ark. f. Zool., XII,
p. 26.
Une coquille de la Mer Rouge a été identifiée au L.
quadrisulcata d'Orb. par Mac Andrew (1) et par M. Stu-
rany (2) : j'ai montré (1916) que, contrairement à l’avis
du D’ Jousseaume, il n’y a là aucune erreur de détermi-
nation. En comparant des individus recueillis dans la
Mer Rouge et aux Seychelles avec de nombreux exem-
plaires provenant de Cuba et de Bahia, j'ai constaté chez
les uns comme les autres l’existence des mêmes carac-
tères et je ne peux donc que me ranger sur ce point à
l'opinion d’A.-H. Cooke (1886) qui admet l'identification
. (1) Ainsi que le dit A. H. Cooke, le nom quadrimaculata employé par
(Mac Andrew est certainement un lapsus.
(2) C’est évidemment la même forme pour laquelle P. Fischer (1871,
Journ. de Conchyl., XIX, p. 216) renvoie À la figure 47 a de Reeve
11850, Conch. Icon., pl. VIII) tout en l'appelant L. ornatissima d'Orb, :
mais, d’après ce que d’Orbigny (1846, Voy. Amér. mérid., Moll., p. 584)
jdit de son espèce, ce nom est bien plutôt synonyme de L. Macandreæ
H. Adams, ainsi que l’a supposé E.-A. Smith.
— 272 —
de cette forme de la Mer Rouge avec le L. quadrisulcata
d'Orb. des Antilles.
Par contre, il est dans l’erreur quand il affirme qu'il
y à identité également avec L. Cumingi A. Ad. et Ang. :
cette dernière espèce offre des caractères nettement dis-
tinctifs, ainsi que nous le verrons plus loin.
En conséquence, quelque surprenante que puisse
paraître cette conclusion, la forme de la Mer Rouge et
des Seychelles s'éloigne notablement de ce L. Cumingti
qui a pourtant une distribution géographique plutôt ana-
logue et se rapproche complètement du L. quadrisul-
cata, d'habitat bien plus différent (1).
Toutefois, comme le nom de L. angulifera à été attri-
bué par von Martens (1880) à une espèce de la Mer
Rouge, des Seychelles, de Maurice et de la Nouvelle
Galles du Sud, dont la description, malheureusement
trop insuffisante, peut cependant s'appliquer à la forme:
qui nous occupe et comme, d'autre part, il est synonyme,
d’après E.-A. Smith (1855, Rep. « Challenger » Lamel-
Hbr., p. 177) et M. Dall {1901, Proc: :U.:S.:Nat. Mus.,
XXIII, p. 814), de L. ornata Reeve (1850, Conch. Icon.
pl. VIII, fig. 48) (2), peut-être y aurait-il lieu de con-
server cette appellation d’ornata Rve. pour cette coquille
Africaine, à titre de simple forme géographique de L.
quadrisulcata d'Orb. (3) ?
Coll. du Muséum. — Mer Rouge, Suez (D' Jousseaume,
1916); Seychelles (Rousseau, 1841).
(4) Von Schrenck (1859-67, Reis. Amur-Land, II, Zool. Moll., p. 519) &
identifié au L. quadrisulcata d'Orb. une espèce de la Manche de Tartarie.
(2) Le nom de L. ornala avait été employé antérieurement : 1° par
Agassiz (1845, Iconogr. Coq. tert., Nouv. Mém. Soc. Helvét. Sc. Nat eV
P. 64) pour un fossile miocène d'Aquitaine, auquel Deshayes (1850, Tr.
élém. (ConCh., I, 2e p., p. 784) a cru pouvoir identifier une forme vivante.
du Sénégal; 20 par C. B. Adams (1847, mss., {este Dall) pour une espèce-
des Antilles, qui est le Jagonia costata d'Orb.
(3) Pfeiffer (1869, Conch. Cab Veneracea, p. 269) rattachait (d’ailleurs.
déjà, bien qu'avec doute, au L. quadrisulcata 1e L. ornata comme va-
riété A.
EP
G.-B. Sowerby (1897, Mar. Sh. S. Africa, App., p. 26)
a adopté le nom de L. quadrisulcata pour une coquille-
Sud-Africaine assimilée par E.-A. Smith (1903, Proc.
Malac. Soc. London, V, p. 399) à une espèce que Vanatta
(1901, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., LIII, p. 184, pl. V.
fig. 10-11) a décrite sous le nom de L, (Divaricella) Dal-
liana comme se distinguant du L. quadrisulcata d'Orb.
par l'existence d’une bande lisse dans la région où les
stries présentent leur angle de divergence : mais ce
caractère, ne s’observant que dans les exemplaires com-
plètement adultes, correspond peut-être simplement à
‘un phénomène d'usure, et alors il s'agirait encore de la
forme précédente.
Une autre espèce de l’Afrique du Sud désrile par:
G.-B. Sowerby le L. {Divaricella) l'ratula (1889, Journ..
of Conchol., VI, p. 155, pl. I, fig. 5; 1892, Mar. Shells
South Africa, p. 61, pl. IL, fig. 63) a également le bord
crénelé, mais les stries sont extrêmement fines et à
peine visibles à l'œil nu.
Enfin . d'Orbigny (1846, Voy. Amér. mérid., Moll.,
p. 584) a mentionné un-L. sechellensis, à coquille trans-
verse assez courte, tronquée aux deux extrémités ef
ornée de côtes larges et élevées, mais il lui attribue un
bord entièrement lisse, caractère par lequel celte espèce
se rapprocherait, au contraire, du L. Cumingi.
DIVARICELLA EBURNEA Reeve.
1850. Lucina eburnca REEVE (non Gmelin, nec Des--
hayes), Conch. Icon. pl, VII.
, < fig. 49.
1855-57. — — Rve,. CARPENTER, Cat. Reigen coll.
Mazatlan Moll., p. 101.
1857. L.(Cyclas)— —— H. et A. Apaus, Gen. Rec. Moll.
; IT, p.467.
1857. Lucina —- — CARPENTER, Rep. Moll. West.
Coast North America, p. 187.
248, 308.
— 274 —
1864. Lucina eburnea Rve., CARPENTER, Suppl. Rép. p. 537
: et 620. ARAUE
1869. — quadrisulcata d'Orb. PFEIFFER, Conch. Cab. Venera-
var. B, cea, p. 269.
14883. —. eburnea Rve., BRAZIER, Proc. Linn. Soc. N. S.
Wales, VIII, p. 229.
1501 — — — E.-A."SmiTH, Rep. « Challenger »
Lamellibr., p. 178.
1894. L. (Divaricella) dentata STEARNS (non Wood), Shells
Lower California, Proc. U. S.
Nat. Mus., XVII, p. 148.
1901. Divaricella eburnea Rve., DALL, Syvnops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXII, p. 845.
Pfeiffer rattachait le L. eburnea Rve., du Pacifique
Américain, comme variété au L. quadrisulcata d'Orb.,
des Antilles (1), et E.-A. Smith ne trouve aucun tarac-
tère bien précis permettant de les séparer : la forme et
la convexité de la coquille, la lunule, la sculpture, la
dentition, les fines crénelures du bord des valves sont
tout à fait semblables.
Cependant M. Dall maintient les deux espèces dis-
tinctes : le L. eburnea aurait une lunule plus courte,
plus large et cordiforme, des dents latérales bién déve-
loppées à tout âge, une sculpture plus arquée (2).
Coll. du Muséum. — La Paz (Môrch, 1869) ; Chili
{Neveu-Lemaire, 1903). ne
Un autre Divaricella de la côte Pacifique Américaine
(de Mazatlan à Acapulco), le D. perparvula Dall (1901,
Synopsis Lucinacea, p. 815 et 829, pl. XXXIX, fig. 8) —
Lucina pisum Philippi [non Sow., nec d'Orb., nec Rve.]
(1) Sowerby (1897, Mar. Shells South Africa, APD., p. 26) identifie. le
L. eburnea Rve. à la coquille Sud-Africaine qu’il nomme L. quadrisul-
cala d'Orb.
(2) Comme le dit P. Fischer (1887, Man. Conchyl., p. 1443), il y'a un
Lucina eburnea Gmelin [Venus], qui est le Jagon d’Adanson.
D'autre part il existe aussi un Lucina eburnea Andrzejowski (1885,
Deshayes, Bull. Soc. (Géol. France, VI, p. 3%M), qui est un fossile ter-
tiaire de Podolie, et un Loripes eburnea Conrad (1847, Proc. Acad Nat.
SC. Philad., III, p. 293), de l’Eocène du Mississippi.
AG ds
(1850, Abbild. Conch., IF, p. 105, pl. I, fig. 9) (1), est une
petite espèce (8 mm. de diamètre) qui se distingue des
stades jeunes du L. eburnea par une coquille plus ren-
flée et par des stries plus espacées.
DIVARICELLA DENTATA Wood.
4815. Tellina dentata Woop, Gener. Conchol., p. 195,
pl. 46, fig. 7 (non Lucina den-
tata Defrance, 1823).
1817. — DILLWYN, Descer. Cat. Rec. Sh,
Tp:1103.
4825. Lucina divaricata var. ? Gray, Ann. Philos., IX, p. 136.
1842, — — var. den-
tata Wd. HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 76.
1846. — serrata D'ORBIGNY, Voy. Amér. mérid,
Moll., p. 584.
1848. — Chemnitzi Puaizippr, Zeitschr. f. Malak., V,
"a De ON LS
4850. — divaricata REEVE (non L. nec Chemn.),
| : Conch. Icon., pl. VIII, fig. 47.
4852. — Chemnitzi Phil. C. B. Apams, Cat. Lucina West
Indian, Contrib. Conch., p.244.
4852.- — pilula C. B. ApaMs, ibid., p. 244.
1853. — serrata D'ORBIGNY, in SAGRA, Hist. Cuba,
Mol, Il, p. 295, pl. XXVI,
fig. 37-39.
4883. — dentata Wd. BRAZIER, Proc. Linn. Soc. N, S.
Wales, VIII, p. 229.
1883. — Chemnitzi Phil. BRAZIER, ibid., p. 229.
1883. — pilula C.B. Ad. BRAZIER, ibid., p. 229.
4883. — serrata d'Orb. BRAZIER, ibid., p. 229.
1885. — dentata Wa. E.-A. SmiTH, Rep. « Challenger »
Lamellibr., p. 177.
41889. L. (Divaricella) dentata Wd., DALL, Bull. U. S. Nat. Mus,
n° 37, p. 50, pl. LILI, fig. 6.
1900. — — —— MDAUTZENBERG, Croïs. « Chaza-
x lie » Moll. Mém. Soc. Zool.
, France, XIII, p. 2957.
1901. _— — — Dar, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus.,-XXIII, p. 815.
(1) Pour les L. pisum Sow., d’Orb., Rve., voir plus haut, p. 2#2.
7976.
Sous le nom de L. divaricata Reeve a représenté (1850,
Conch. Icon., pl. VIII, fig. 47) une coquille qui, différente:
à la fois des deux espèces appelées ain”i par Linné et
par Chemnitz, est le Lucina dentata Wood [Tellina]
— [, serrata d'Orbigny = Chemnitzi Philippi = pilula:
C. B. Adam, des Antilles (1).
Chez ce L. dentata (2), qui offre une sculpture très.
semblable au L. quadrisulcata d'Orb. et qui a également
une cicatrice musculaire antérieure courte, il n'existe:
qu'un seul sillon sur le côté antérieur, il n’y a, à droite:
comme à gauche, aucune trace de denticule antérieur et
le bord de, valves est pourvu de larges dents correspon-
dant aux stries divergentes (3).
Deshayes, dans son Traité élémentaire de Conchy-
liologie (1843-50) a figuré pl. 16, fig. 9-11, sous le nom de:
Lucina divaricata Lk. (explic. planche:, p. 10) rectifié
par lui en L. dentata (Wood) Desh. (2° p., p. 796), une-
forme qu'il mentionne de Nouvelle Zélande et qui,
d’après cet habitat, serait plutôt le L. Cumingi A. Ad.
et Ang. : mais l'existence d’un bord des valves crénelé:
et l'impression musculaire antérieure dessinée courte-
(bien que décrite comme allongée) laissent supposer
qu'il s’agit bien du L. dentata et que l'indication de:
localité est erronée.
Coll. du Muséum. — Antilles (B” de Vielcastel, 18.2) ;:
zuba (D Jousseaume, 1916); hab.? (Featherman, 1885).
(1) Brazier (1883, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, VIII, p. 229), qui
réunit au L. dentata, comme espèce unique, presque tous les Divaricalla,.
lui assimile en particulier un Lucina Lamarcki Dunker, des Antilles.
(2) ‘Le même nom spécifique Lucina dentata a été employé par De-
france (1823, Diet. sc. natur., XXVII, p. 275) pour un fossile de Pontle-
voy et par Basterot (1825, Mém. Soc. hist. nat. Paris, If, p. 87) pour un:
fossile de Dax.
(3) E.-A. Smith (1885) regardait comme étant peut-être synonyme «de-
L. dentata le L. strigilla Stimpson (1851) que M. Dall (1901), d’après.
l'examen du type, identifie au L. quadrisulcata d’Orpb.
1843. Lucina divaricata
41863. L. (Cyclas) Cumingi
41865. Lucina Cumingi Ad.et Ang,
1873. — divaricata
4877. L. (Cyclas) Cumingi Ad. et
Ang.,
1878. Lucina divaricata
1880. — —
41883. — Cumingi Ad.et Ang.
1884. L. (Divaricella) Cumingi
Ad. et Ang.
4885. L. (Divaricella) Cumingi
Ad. et Ang.
4885. Lucina dentata
1904. Divaricalla Cumingi Ad. et
Ang.
41906.
10e
1913.
1918.
— 277 —
DIVARICELLA CUMINGI A. Adams et Angas.
in DIEr-
Zealand,
GRAY (non Lamarck),
FENBACH, Trav. New
IT ‘p.
A. ADAMS et ANGAS, P. Z. S. L.
p. 426, pl. XXXVII, fig. 20.
ANGAS, Mar. Moll. South, Aus-
tral., P..7.S,.;.p. 691:
HUTTON (non Lk.), Cat. Mar.
Moll. New Zealand, p. 74.
251.
ANGAS,°P: 7°1S.,1%., p.192:
HUTTON (non Lk.), Rév. Coq.
Nouv. Zélande, Journ. de Con-
CV XXI p "51
HUTTON {non Lk.), Man. New
Zealand Moll., p. 155.
BRAZIER, Proc. Linn. Soc. N.S.
Wales, VIII, p. 229.
E.-A. Suit, Zool. Coll. « Alert»,
p. 508.
E.-A. SMITH, Rep. « Challenger »
Lamellibr., p. 177.
HUTTON (non Wood), Rev. Rec.
Lamellibr. New Zealand, Proc.
Linn. Soc. N. S. Wales, IX
[1884], p. 525.
HUTTON, Ind. Faunæ N. Zea-
jandep 92:
HEDLEY, Res. Dredg. ‘Contin.
Shelf New Zealand, Trans. N,
Zeal. Inst., XXXVIII, p. 73.
HEDLEY, Zool. Res. « Endea-
vour », Moll., p. 92.
SuTER, Man. New Zealand Mol].
p. 913, pl. 58, fig. 18.
HEDLEY, Check-List Mar. Fauna
N. S. Wales, Moll., Journ. R.
Soc. N. S. Wales, LI [1917],
p. 18.
Var. Huttoniana Vanat{a.
4901. L. (Divaricella) Huttoniana VANATTA, Proc. Acad. Nat. Se.
Philad., LIL, p.
fig. 14-15.
184, pl. V,
1913. D. Cumingi Ad. et Ang. var. SUTER, Man. New Zealand Moll.,
Huttoniana Van. p. 914.
Le L. Cumingi, trouvé à Ceylan, en Australie et en
Nouvelle-Zélande, est, à l’état adulte, la plus grande
espèce du genre Divaricella : elle offre, comme le dit.
E.-A. Smith, des caractères absolument distinctifs : sa
coquille orbiculaire, presque équilatérale, à côté anté-
rieur arrondi, à côté postérieur tronqué et quadrangu-
laire, présente une lunule étroite lancéolée et un liga-
ment externe; il y a, dans la valve droite, un denticule
latéral antérieur [L Ar] assez écarté des dents cardi-
V.D.
nales; la cicatrice musculaire antérieure est très allon-
gée; le bord interne des valves est entièrement lisse.
M. Suter (1913) rattache au D. Cumingi le L. (Divari-
cella) Hulloniana Vanatta comme variété beaucoup
moins globuleuse, à texture plus délicate, avec des som-
mets moins élevés et une longue lunule étroite.
Coll. du Muséum. — Nouvelle-Irlande (Quoy et Gai-
mard, 1829); Australie (J. Verreaux, 1844); Nouvelle-
Zélande (H. Filhol, 1875); hab.? (D' Jousseaume, 1916).
DIVARICELLA MACANDREÆ H. Adams.
1870. Lucina (Cyclas) Macan- H. ApaMs, Shells Red Sea, P. Z.
dreæ S. L., ,p. 194 0pT XVII
fig. 15.
Lin) is.
—. 219 —
1870. Lucina (Cyclas) Macan- MAC ANDREW, Rep. Test. Moll.
dreæ H. Ad. Suez, Ann. Mag. Nat. Hist.
4e s., NI, p. 448.
1885. Lucina Macandreæ H. Ad, E.-A. SmiTH, Rep. « Challenger »
Lamellibr., p. 177.
1896 0 — — — A.-H. COokE, Test. Moll. Suez,
Ann. Mag. Nat. Hist., 5 6.
XVIII, p. 99.
1888. Cyclas — - JOUSSEAUME, Moll. rec. Faurot
Mer Rouge, Mém. Soc. Zool.
France, I, p. 210.
1901. Lucina — — STURANY, Exp. « Pola », Lamel-
| libr. Roth. Meer., Denksehr.
K. Akad. Wiss. Wien, LXIX,
p. 284.
1909. Divaricella — — HEDLEY, Mar. Fauna Queens-
land, Austral. Assoc, Adv. Sc...
p. 341.
1916. — = — LAMY, Lucines Mer Rouge, Bull,
Mus. hist. nat., XXII, p. 187.
‘Le L. Macandreæ H. Ad., du golfe de Suez et lu
Queensland, est regardé par E.-A. Smith (1885) comme
pouvant être identique au L. ornatissima d'Orbigny
(1846, Voy. Amér. mér., Moll., p. 584), forme insuffisam-
ment décrite de l’île de France (1).
Cette espèce a des sommets assez élevés, une lunule
un peu grande, une dent simple assez grosse dans la
valve droite, une cicatrice musculaire antérieure large.
Elle est surtout bien caractérisée par ses côtes diver-
gentes nombreuses, assez étroites, granuleuses ou den-
telées, fortement saillantes, séparées par des sillons très
profonds et divariquées suivant un angle très aigu
(environ 25°).
Coll. du Muséum. — Massaouah, Kamaran, Djibouti
(D' Jousseaume, 1916).
(1) Nous avons vu pilus (haut (p. 271) qu’on me peut guère accepter
l'opinion de P. Fischer (1871, Journ. de (Conch., XIX, p. 216) qui fait
correspondre à la figure 47 à ide Reeve ce L. ornatissima d'Orb., à côtes
divergentes très élevées et formant chacune une forte saillie séparée
par un profond sillon. |
— 280 —
DIVARICELLA IRPEX E.-A. Smith.
1585. Lucina 'Divaricella) irpex
E.-A. SMITH, Rep. « Challenger »,
Lamellibr., p. 176, pl.. XIIX,
fig. 4-44.
Cette espèce du Nord de l’Australie est la seule qui
soit voisine du L. Macandreæ : elle se distingue surtout
en ce que l’angle de divergence des côtes y est beaucoup
moins aigu, Car il atteint environ 45°.
Coll. du Muséum. — Hab.? (D' Jousseaume, 1916).
DIVARICELLA (LUCINELLA) DIVARICATA Linné.
. Tellina divaricata
digitaria
J. =
3. Cardium arcuatum
8. Lucina divaricata L. (pars)
2. Strigilla divaricata L.,
29, Cardium discors
. Lucina divaricata LK.,
9. Tellina digitaria
1829.
1830.
dy
Lucina divaricata (pars)
1835.
1836-44— commutata
trifaria
divaricata L.,
commutata Phil.
LINNÉ, Syst. Nat., ed. X, p. 671.
Por (non L.), Test. Utr. Sicil.,
p. 47, pl. 15, fig. 25.
MONTAGU, Test. Brit, p.85»,
Di LTPANENRe
LAMARCK, Anim. S. vert, VW,
p. 541.
TURTON, Conch. Insul. Britann,,
PAU:
DE GERVILLE (non Mtg.), Cat.
Coq. Manche, p. 18.
PAYRAUDEAU, Cat. Moll. Corse,
p42:
O. G. ‘COSTA (non L.), Cat. Sist.
Test. p'12%22;
O. G. COSTA, ibid:, p. 14, 22:
DESHAYES, Encyel. Méth., Vers,
II, p. 376.
DESHAYES, in LAMARCK, Anim. S.
vert., 2° éd., VI, p. 226.
Puizrppr, Enum. Moll. Sicil., I,
p.32, pl. IT, fig. 15; Il,-p. 85.
KRYNICKI, Bull. Soc. Imp. Natur.
Moscou, X, p. 62.
HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 79.
POTIEZ et MIcHAUD, Gal. Moll.
Mus. Douai, Il, p. 198.
MIDDENDORFF, Beitr. Malac. Ros-
sica, III, Mém. Acad. Imp. Sc.
Saint-Pétersbourg, 6° s., VI,
p. 566.
"FE A
ST de ue
dE Er A
ef fhovere à
— 281 —
1850. Lucina commutata
4850. — . arcuata Mig.
4852. — divaricata L.,
4852. Egraca — —
14855. Tellina — ==
4856. Lucina undularia
1857. L. (Cyclas) arcuata Mig.
1863-69. Loripes divaricatus L..
1867. Lucina — —
1869. — = Dee
4870. — _ Li
1870. Cyclas — —
4872. L. (Cyclas) — LE
4872. Loripes — —-
2819: — — —
PuiLippr, Abbild. Conch. II,
p- 105.
REEVE, Conch. Icon, pl. XI,
fig. 61.
LEACH, Synops. Moll. Gr. Brit.
p: 311;
LEACH, ibid., p. 311.
HaANLEY, Ipsa Linn. Conch., p. 44.
S. Woop, Crag Moll., p. 844.
H. et A. ADpAMS, Gen. Rec. Moll.
ITE, p.467.
JEFFREYS, Brit. Conch., Il, p. 285 ;
V, p: 119, pl. XXXII, fig. 5.
HiIDALGO, Cat. Moll. test. mar.
Espagne, Journ. de Conchyl.
XV,“ p.-48.
PFEIFFER, Conch. Cab., Venera-
cea, p. 210, pl. 42, fig. 12-44.
HiDALGO, Mol. mar. Espana,
p. 147, pl: 74, fig. %
STOLICZKA, Cretac. Pelecyp. S.
India, Mem. Geol. Surv. India,
ID 252:
TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi-
lad., XXIV, p. 85.
DI MONTEROSATO, Not. Conch.
foss. Mte Pellegrino, p. 23
et 38.
DI MONTEROSATO, Nuova Riv.
Conch. Medit., p. 13.
4875. Lucina pellucida Caruana DI MONTEROSATO, ibid., p. 13.
18717. Loripes divaricatus L.,
JRITIRNE — —
4881. Loripes — -
4883. Lucineila commutata Phil.
DI MONTEROSATO, Conch. Civita-
vecchia, Ann. Mus. Civ. St.
Nat. Genova, IX, p. 413.
DI MONTEROSATO, (Cat. Conch.
foss. Mte Pellegrino, Boll. R.
Com. Geol., p. 5.
pi MONTEROSATO, Enum. e sinon.
Conch. Medit., p. 69.
JEFFREYS, Moll, « Lightning »
a « Porcupine » Exp. P. Z.
SOI DEA lOUr
p1 MONTEROSATO,Conch. litt. Me-
dit., Nat. Sicil., III, p. 91.
p1 MONTEROSATO, Nomenc]. gen.
e spec., p. 18.
4
— 282 —
1886. Lucina commutata Phil, LOCARD, Prodr. malac. franç:
Moll. mar. p. 463.
1891. L. (Divaricella) — — Di MONTEROSATO, Moll. foss.
quatern. S. Flavia, Nat. Sicil..
X, De. ;
1892. Lucina — — LOCARD, Coq. mar. côtes France.
p. 314.
1898. — — — LOcARD, Exp. scient. « Travail--
leur » et « Talisman », Moll.
test. II, p. 280.
1898. Divaricella divaricata L.. BUCQUOY,DAUTZENBERG,/DOLLFUS,.
Moll. Roussillon, II, p. 629,
pl. XC, fig. 1-7.
1901. D. (Lucinella) — — DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
U.S. Nat. Mus., XXIII, p. 815.
1915. Divaricella — — LE B. TOMLIN et SHACKLEFORD,
Mar. Moll. Sâo Thomé, Journ.
of Conchol., XIV, p. 275.
Le Tellina divaricata Linné (1758, Syst. Nat., éd. X,
p. 677) est une Lucine Européenne, qui est le type du
sous-genre Lucinella Monterosato et qui à pour syno-
nymes Tellina digitaria Poli (non Linné), Cardium
arcuatum Montagu (1), Lucina commutata Philippi,
L. trifaria Krynicki, L. undularia S. Wood, L. pellucidæ
Caruana.
Nous avons vu plus haut qu'avec cette espèce Lamarck
a confondu une forme vivante de l'Atlantique Améri-
cain, qui avait été figurée par Chemnitz (1782, Conch..
Cab., VI, p. 134, pl. 13, fig. 129) sous ce nom de Tellina
divaricala, mais qui, plus grande et moins convexe, est
le Lucina quadrisulcata d'Orbigny (1846, Voy. Amér.
mérid., Moll., p. 584) : en particulier dans la collection
(1) Le Cardium arcualum Mtg a été identifié par quelques auteurs à
l’Astafle (Digilaria) digitaria Linné [Tellinal, mais Jeffreys (1879, Jour.
Of Conchol., IT, p. 3) s’est assuré, par l'examen du type, que cette es-
pèce de Montagu est le Divaricella divaricata Linné, auquel Poli a
donné à tort le nom de Tellina digitaria. — Quant au Cardium discors-
Mig., assimilé aussi par certains auteurs au Tellina divaricata L., ce
n’est autre chose, suivant “AM. Bucquoy, Dautzenbeng, Dollfus (1898, MOIL.
Roussillon, T1, p. 633) que le Tellina (Strigilla) pisiformis Linné, des
Antilles,
me |
s
OR
du Mu éum, une coquille déterminée par Lamarck
L. divaricata, est un individu de ce Divaricella quadri-
sulcata d'Orb.
D'autre part, Lamarck, en 1806 (Mém. foss. envir.
Paris, Ann. Mus., VII, p. 239), regardait comme l’ana-
logue parfait du L. divaricata une Lucine fossile du
Bas in de Paris reconnue bien distincte par Agassiz
(1845, Iconogr. Coq. tert., Nouv. Mém. Soc. Helvét. Sc.
Nat., VII, p. 64), qui l’a appelée L. pulchella.
Quant à la forme figurée par Reeve (1850, Conch. Icon.,
pl. VII, fig. 47) sous le nom de L. divaricata, c'est encore
une autre espèce : le Lucina dentata Wood [Tellina] —
L. serrata d'Orbigny, des Antilles.
Le véritable Lucina divaricata Linné, qui se trouve
dans la Méditerranée et dans l’Atlantique depuis l’An-
gleterre jusqu'aux Canaries (1), et mêmie à San Thomé
(Le B. Tomlin et Shackleford, 1915), possède une
coquille arrondie, bien renflée, ornée de stries flexueuses
qui descendent obliquement du milieu de la coquille en
se courbant vers chaque côté : 1l y a une fossette liga-
mentaire tout à fait interne et courte en arrière des
sommets, ce qui à motivé l’adoption de la section Luci-
nella Monterosato.
. MM. Bucquoy, Dautzenberg, Dollfus (1898, Moll. Rous-
sillon, I, p. 634, pl. XI, fig. 6-7) admettent une variété
elata, plus haute en proportion de sa largeur.
Coll. du Muséum. — Brest (D' Jousseaume, 1916);
Carnac (Bévalet, 1835); Loire-Inférieure; Méditerranée
(D' Jousseaume, 1916); St-Raphaël; Corse (D' Jous-
seaume, 1916); Naples (coll. Petit, 1873); Sicile (coll.
Petit, 1873); Palerme (D' Jousseaume, 1916). — Coll.
{1) Cette espèce a été mentionnée par Tenison Woods de la Tasmanie
et de l'Australie du Sud, indication fort probablement erronée due à
une confusion avec une autre ferme.
sp. es
Locard, 1905 : Brest, Concarneau, Piriac, Sanary, Por-
querolles, St-Raphaël, Oran.
Chemnitz a repréenté dans la figure 130 du Conchy-
lien-Cabinet (1782, VI, pl. 13) comme variété de son Tel-
lina divaricata (non L.) une coquille soi-disant des Indes
Occidentales, qui a été assimilée par Hanley (1842, Cat.
Rec. Biv. Sh., p. 78) au Lucina sphæroides Conrad (1831,
Journ. Acad. Nat. Sc. Philad., VI, p. 262, pl. 11, fig. 9-10)
d'Afrique et par Reeve (1859, Conch. Icon. pl. IX, fig. 54),
puis par Pfeiffer (1869, Conch. Cab., Veneracea, p. 270,
pl. 42, fig. 2) au Lucina gibba Gray (1825, Annal- Philos.,
IX, p. 136) (1), qui a été indiqué de l'Afrique occidentale -
par Marrat (1877, Journ. of Conchol. I, p. 238).
Ce L. gibba Gr., de l'Afrique occidentale, a été pris par
M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 814) pour type de
sa section Pompholigina dans le genre Divaricella.
Genre VATICINARIA Dail.
E.-A. Smith (1885, Rep. « Challenger » Lamellibr.
p. 189 et 192, pl. XIV, fig. 2-2 a et fig. 5-5 a) a rapporté
au genre Cryptodon Turton=Arinus Sowerby=Thya-
sira Leach deux Pélécypodes abyssaux, à charnière
édentule, le Cr. Moseleyi, du milieu de l'Atlantique
méridional, et le Cr. luzonicus, des Philippines : en se
basant sur les caractères anatomiques étudiés par
M. Pelseneer, M. Dall (1907, Synopsis Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 830) a proposé de les consi-
dérer comme formant un genre particulier Vaticinaria
qui s’éloignerait des Thyasiridæ et des Diplodontidæ et
(1) Le même nom spécifique a été employé par A. Adams pour un
Myrtea du Japon, M. gibba (1862, Ann. Mag. Nat. Hist., 3° s., IX, p. 295).
D'autre part, sous de nom de Lucina gibbia Deshayes (1844, Mag. Zoo!.
Guérin-Menev., 2 s., VI, pl. 107) a fait connaître une coquille de Su-
matra qui paraît être un Phacoides voisin du L. columbella LK.
— 285 —
devrait plutôt être rattaché à la famille des Lucinidæ,
dont il constituerait un représentant dégénéré par la vie
abyssale.
Dans ce groupe M. Ch. Hedley admet que pourrait être
rangée également une forme draguée à l’est de Sydney
et décrite par lui sous le nom de Lucina induta (1907,
Rec. Austral. Mus., VI, p. 363, pl. LXVI, fig. 11-12) (1).
Famille des CORBIDÆ
Ce groupe, qui ne renferme que le genre Corbis
Cuvier, est étroitement allié aux Lucinidæ, dont il dif-
fère par la coquille épaisse et transversalement ovale.
xenre CORBIS Cuvier, 1817.
Le genre Corbis Cuvier, 1817 [— Gafrarium (pars) Bol-
ten, 1798, = Fimbria Megerle von Mühlfeld, 1811, non
Bohadsh, 1761, — /dothæa Schumacher, 1817, non Fabri-
cius, 1793], qui à pour type le Venus fimbriata L., pré-
ente les caractères suivants
Coquille équivalve, ovale, transverse, subéquilatérale,
bombée, épaisse, close, non épidermée, ornée d’un
réseau formé de lamelles ou de sillons concentriques et
de stries rayonnantes.
Crochets saillants, rapprochés.
Lunule ovale, lancéolée, assez profondément creusée.
Corselet déprimé, allongé, étroit.
Ligament en partie externe, en partie enfoncé entre
les bords du corselet.
Charnière composée, sur chaque valve, de deux dents
cardinales [2 a et 4 b, 3 a et 3 b], courtes, épaisses, iné-
gales, et de deux dents latérales, l’antérieure [L A 1,
(1) L’appellation Lucina induta avait été déjà employée par Stoliczka
(1887, von Martens, Journ. Linn. Soc. Lonid. Z001., XXI, p. 174) pour une
forme voisine du L. Philippinarum Hanl. — corrugata Desh,
— 286 —
LA 1] assez proéminente et rapprochée des cardinales,
la postérieure [LP 11, LP1] très allongée.
Charnière de Corbis fimbriata Linné.
Impressions musculaires inégales, écartées, l’anté-
rieure ovale, inclinée en dedans, mais non prolongée à
l'intérieur de la ligne palléale, la postérieure plus
courte, subarrondie.
Impression palléale simple, profonde.
Un sillon oblique ‘dans la cavité umbonale.
Bords crénelés ou denticulés.
CORBIS FIMBRIATA Linné.
AO SD, RS PAM ET ER ER TER, LISTER, Hist. Conch., pl. 1056,
fig. 1.
4758. Venus fimbriata LINNÉ, Syst. Nat. ed. X, p. 687.
1780. — — L., BorN, Test. Mus. Caes. Vind.,
p. 69, pl. V, fig. 4.
1784. — — — CHEMNITZ, Conch. Cab., VI, p. 3,
fig. 8 et p. 52, pl. 43, fig. 448-
449 ®
ATOTATR SEA NOR EE ANRT AE Encyel. Méthod., Vers, pl. 286,
fig. 3 a-c.
1811. Fimbria magna MEGERLE VON MüHLFELD, Entw.
neu. Syst. Schalthierg., p. 52.
4817. Idothæa perforata SCHUMACHER, Essai nouv. syst.
habit. Vers test. p. 161, pl. 18,
fes,
1817. Corbis fimbriata L., CUVIER, Reg. Anim., p. 481.
1818. — — — LAMARCK, Anim. s. vert, V,
p. 536.
1852. Lucina — — BLAIN VILLE, Man. Malac., p. 551,
pl. 72, fg."4.
1826. Corbis — — SowerB, Gen. Shells, Corbis,
DIT.
1905.
41909.
4915.
Le RES
. Corbis fimbriata LKk.,
. Fimbria
. Gafrarium —
2. Corbis
. Fimbria
2. Corbis
C'av.,
DESHAYES, Encyel. Méthod., Vers,
II, p>6°
DESHAYES in LAMARCK, Anim, s.
vert, 2° éd., VI, p. 218:
REEVE, ‘Conch. System. I, p. 81,
pl. LVII. s
HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 74.
GRAY, P° 2° STL.,1p. 14195:
H. et A. ApAMS, Gen. Rec. Moll.
II, p. 470, pl. 114, fig. 3-3 a.
ICHENU, Man. (Conch., Il, p. 122,
fig. 584.
PFEIFFER, Conch, Cab., Venera-
CEGUD 218 pl 21, fig. 1-2: z
SowEerBY,in REEVE,Conch. Icon.
XNIII, «Corbis, pl. I, fig. 1.
HEDLEY, Moll. Funafuti, Mem.
Austral. Mus., II, p. 497.
DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXI, p. 816.
HipALGO, Cat. Mol. test. Filipi-
nas, Rev. R. Acad. Cienc. Ma-
drid, II, p. 9.
HEDLEY, Mar. Fauna Queens-
land, Austral. Ass. Adv. Se.
P- 341.
LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XXI,
p.433.
Cette espèce de Polynésie possède une coquille trans-
versalement ovale, à sommets presque centraux, renflée,
épaisse, blanche, parfois rose pâle ou orangée : ur les
côtés, ornée de rides transversales onduleuses, lamel-
leuses dans le jeune âge, et de côtes rayonnantes iné-
gales, s’effaçant vers le bord ventral et séparées par des
intervalles pourvus de stries longitudinales assez fines.
Coll. du Muséum. — Un exemplaire déterminé par
Lamarck. È
Iles Andaman (D' Jousseaume, 1920); Nouvelle-Calé-
donie (Balansa, 1872; Marie, 1872; abbé Lambert, 1876
(1) ; coll. Ballot, 1887; coll. Caïlliot, 1892; D' Jousseaume,
(1) Cet échantillon était étiqueté Corbis rugosa Jousseaume.
ee
1920) ; îles Fidji (H. Filhol, 1876); Tonga-Tabou (Quoy
et Gaimard, 1829).
CoRBIS ELEGANS Deshayes.
1836. Corbis elegans DESHAYES,in (CUVIER,Règ. Anim. .
Moll:; pl 102, fig.4:
1841. — Sowerbyi REEVE, P. Z. $S. iL., p. 85.
1841, — — REEVE, Conch. Syst, I, p. 81,
pi. LVIII.
1842. — — Rve. HaNLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 75.
1843-53. Corbis elegans DESHAYES, Tr. élém. Conch., I,
2° p., p. 800 et 803, pl. 15,
fig. 7-9.
1843-50. — — Desh, ICHENU, Illustr. Conchyl., Corbis,
pl nefiern2:
1857. — Sowerbyi Rve. H. et A. ApaMs, ibid., p. 470.
1872. Corbis — _— SOWERBY in 'REEVE, Conch. Icon.,
XVIII, Corbis, pl. I, fig. 2 a-b.
1905. — elegans Desh., HipALGO, Cat. Mol. test. Filipi-
nas, Rev.iR. Acad. Cienc. Ma-
drid, ILENp-19;
1909. — — — HEDLEY, Mar. Fauna Queens-
land, Austral. Assoc. Adv. Sc...
p. 341.
Deshayes identifie à son Corbis elegans le C. Sowerbyi
Reeve (1841), tandis que Sowerby (in Reeve, Conch.
Icon., sp. 1) fait de l'espèce de Deshayes une variété
du C. fimbriata.
Cette forme des Philippines et du Queensland est une
coquille blanche, teintée radialement de rose, subéqui-
latérale, à côté antérieur un peu plus long et plus large:
que le postérieur, ornée de nombreuses lamelles con-
centriques séparées par des intervalles pourvus de stries
rayonnantes.
Coll. du Muséum. — Iles Aroe [près de la Nouvelle-
Guinée] (Meder, 1842); Australie (achat Wright, 1873).
Quatre autres espèces de Corbis ont été décrites :
— 289 —
Gafrarium (Corbis) cælatum A. Adams (1853, P, Z.
S. L., p. 69), des Philippines (1905, Hidalgo, Cat. Mol.
test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, III, p. 9).
Gafrarium (Corbis) scitulum A. Adams (1853, P. Z.
5. L., p. 70), de Puerto Gallaro (île de Mindoro, Philip-
pines).
Corbis despecta Hedley [Chione] (1904, Stud. Austral.
Moll., Pt. VIII, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXIX,
p. 193, pl. X, fig. 35-38; 1911, Zool. Res. Fish. Exper.
« Endeavour », Moll., p. 100), de la Nouvelle Galles du
Sud : coquille très petite (3 mm.), ovalo-triangulaire,
équilatérale, dépourvue de sculpture radiale, ornée d’une
vingtaine de lamelles espacées dont les intervalles sont
pourvus de stries concentriques microscopiques.
Corbis percostata Hedley (1911, Zool. Res. « Endea-
vour », p. 92 et 99, pl. XVII, fig. 9-12), de South-Aus-
tralia : coquille petite (4 mm.), allongée transversale-
ment, inéquilatérale, ornée d’une trentaine de côtes
concentriques, lamelleuses, saillantes, rerrées.
Famille des THYASIRIDÆ.
La famille des Thyasiridæ ou Cryptodontidæ ren-
ferme des coquilles trigones, arrondies, qui sont habi-
tuellement pourvues d’une dépression radiale posté-
rieure et dont la charnière est complètement édentule
ou présente, dans la valve droite, une pseudo-dent car-
dinale obsolète (1).
Cette famille comprend trois genres : Thyasira Leach
(= Axinus J. Sowerby — Cryplodon Turton), Lepta-
æinus Verrill et Bush, Axinopsis G. O. Sars (2).
(1) Le genre Montacuta a des branches lucinoïdes et des digitations
hépatiques semblables à celles de Thyasira.
(2) Le genre Megaxinus, établi par Brugnone pour le Lucina trans-
versa Bronn et considéré par M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, D. 784
comme très voisin de Thyasira, a été placé par P. Fischer, puis par
MM. Cossmann et Peyrot dans les Lucinidæ (voir plus haut, p. 93).
E,
Genre THYASIRA Leach, 1818.
Le genre Thyasira Leach, in Lamarck, 1818, — Thya-
tira (pars) Leach, 1847 (non Hübner, 1816) (1) [= Axinus
J. Sowerby, 1821 (non Azxina Kirby, 1817) = Cryptodon
Turton, 1822 (non Conrad, 1837) — Bequania Leach, in
Brown, 1827 — Ptychina Philippi, 1836 — Clausina Jef-
freys, 1837 (non Brown, 1827) — Conchocele Gabb, 1866],
qui à pour type Tellina fleruosa Mtg., se caractérise
ainsi :
Coquille arrondie ou subtrigone, inéquilatérale, sub-
globuleuse, tantôt mince, tantôt subsolide, lisse, blanche,
terreuse. 1
Surface des valves présentant sur la partie postérieure |
une ou deux dépressions qui s'étendent des crochets aux
bords de la coquille, mais qui, dans les formes jeunes et
les espèces minuscules, sont fréquemment obsolètes ou |
-absentes. |
Sommets petits, aigus, courbés en avant.
Une petite lunule large, courte, subovale, parfois
indistincte, mais très souvent profondément déprimée,
plus développée dans la valve droite où elle forme une
saillie dentiforme s'adaptant dans un alvéole de la
valve gauche.
Ligament et résilium juxtaposés et unis, allongés et
subégaux, le premier visible extérieurement, le second
logé entre les bords des valves dans un sillon du bord
Cardinal.
Pas de nymphes ligamentaires.
Charnière complètement édentule : il existe seule-
(1) Le nom générique écrit Thyasira par Lamarck, et déformé en Thia-
tyra, Thiatira, Thiatisa, devrait, comme l’a fait Leach (1847, Gray, Ann.
Mag. Nat. Hist., XX, p. 272), être orthographié Thyatira [Ouorerpa, Thya-
tire, ville de Lydie] : mais, sous cette forme correcte, il a été employé,
antérieurement à Leach, par Hübner pour un Lépidoptère.
— 291 —
ment, dans certaines grandes espèces, la petite pseudo-
Charnière de Thyasira flexuosa Montagu (valve droite).
dent formée par la saïllie de la lunule.
Impressions musculaires superficielles, allongées,
lucinoïdes.
Ligne palléale entière.
Bord des valves simple.
Ce genre se subdivise en trois sections
1° Section Thyasira s. str., tYpe T. flexuosa Mtg. —
‘Coquille avec aréas dorsales, l’antérieure, plus ou moins
marquée, la postérieure sillonnée ou plissée, également
plus ou moins distinctement (1).
2° Section Philis P. Fischer, 1861, comprenant une
‘seule espèce : P. Cumingi P. Fischer (1861, Journ. de
Conchyl., IX, p. 346, pl. XVI, fig. 8-9; 1887, Man. de
‘Conchyl., p. 1098), des Moluques. — Cette coquille, chez
qui la lunule est profondément excavée et se prolonge à
l’intérieur pour constituer une fossette en forme de cuil-
Jleron subsphérique, est reliée aux autres Thyasira par
(1) Weinkauff (1867, Conch. Mittelm., L, p. 172) a donné le nom
d'Axinus abyssicolus au Kelia abyssicola Forbes (1844, Rep. Moll. Ægean
‘Sea, p. 192) : cette forme, regardée par deffreys comme un stade très
ÿeune ‘de d’Isocardia cor L., est une espèce bien distincte, qui
appartient au genre Kellyella M. Sars et dont le nom tombe en syno-
nymie de KX. müiaris Philippi (1912, Dautzenberg et H. Fischer, Moll.
« Hirondelle » et « Princesse Alice » Mers du Nord, Rés. Camp. Sc.
Prince de Monaco, fasc. XXXVII, p. 431).
Deux espèces abyssales placées par E.-A. Smith dans le genre Cryp-
todon, Cr. Moseleyi et Cr. Luzonicus, ne sont pas, en réalité, des Thyasi-
-ridæ, mais ont été rangées par M. Dall dans un genre particulier, Vatici-
naria; qui se-rattacherait plutôt à la famille des Lucinidæ (voir plus haut,
D. 284).
des espèces intermédiaires (1901, Dall, Synopsis Luci-
nacea, p. 784).
3° Section Axinulus Verrill et Bush, 1898, type : 4.
brevis V. et B. — Coquille petite, ovale ou oblongue, à
aréas dorsales obsolètes. — Le genre Axinodon Verrill
et Bush, 1898 (type : À. ellipticus V. B:), paraît à M. Dall
(1901, Loc. cit., p. 784) ne différer par aucun caractère
essentiel.
THYASIRA FLEXUOSA Montagu.
1801. Venus sinuosa (?)
1803. Tellina flexuosa
1818. Amphidesma fletuosa Mtg.,
1818. Thyasira Leach,
1818. Lucina Sinuata
1819. Tellina fletuosa Mig.
1822. Cryptodon —
1835. Amphidesma flexuosa Mig.
1835. Lucina sinuata
1836-44. Ptychina biplicata
1840. Cryptodon bisinuatus
sinuosa
1849. Avinus sinualus
1846. fletuosus Mtg.,
1847. Thyatira
1847. Thyasira
1843-50, Lucina angulata (pars)
1850. [leæuosa Mig.
DOoNOvAN (non Pennant), Nat.
Hist. Brit. Shells, II, pl. XLII,
fige.
MonTAGU, Test. Brit., p. 72.
LAMARCK, Anim. S. vert, Ne
p. 492.
LAMARCK, ibid., p. 492.
LAMARCK, ibid., p. 543.
TURTON, Conch. Dict., p. 177.
TURTN, Conch. Dith. Ins. Brit
p. 121, pl. VIT, fig. 9-10.
DESHAYES, in ILAMARCGK, Anim. 8.
vert., Ra éd, VI, p.128.
DESHAYES, ibid., p. 230.
Puizippr, Enum. Moll. Sicil., I,
D'AIDE
S. Woop, Ann. Mag. Nat. Hist..
NT prRAN
HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 11.
THorpPE (non Rômer), Brit. Mar.
Conch., p. 74.
Purzrppr, Zeitschr, f. Malak. II,
DEA
LOVÉN, Index Moll, lit, Sceandin.
occident. p. 192.
LEACH, in GRAY, Ann. Mag. Nat.
Hist.,. XX, p. 272.
GRAY, P. Z. S.L,, p.195:
DESHAYES, Tr. élém. Conch, I,
2 pp: 180!
REEVE, ‘Conch.
fig. 20 a-b.
Icon, pl. XI,
4 1853. Cryptodon bisinuatus
418517. fletuosus
41862.
| 4863-69. Arinus
_ 4864. Cryptodon
| 4868. Thyatira
4872. Cryptodon
4873.
| 1878. Avinus
» 1881.
sus Mig.
. ATinus
. Cryptodon
. ATINUS
. Thyasira =
— 293 — | 1
Mig.
. Cryptodon (Atinus) fleæuo-
. Cryptodon fl:ruosus Mte.,
Woop,. Crag Moll, Il, p. 134,
pl. XI, fig. 20 a-b.
H. et A. ApaMs, Gen. Rec. Moll.
M, p. 470, pl. 114, fig, 2-24.
CHENU, Man. Conch., Il, p. 121,
fig. 583.
JEFFREYS, Brit. Conch., II, p. 247,
DIN TR ET ONE Vin An Ts
pl. XXXIIL, fig. 1-1 a.
CARPENTER, Suppl. Rep. Moll.
W. Coast NN. Amer., p. 611,
643, 682.
MÔRCH, Faun.
p. 38.
TRYON, Proc. Acad. Nat. Se. Phi-
lad:, XXIV, p. 91.
HuTron, Cat. Mar. Moll. New
Zealand, p. 75.
G.'0. Sars, Moll. Reg. Arct. Nor-
veg., p. 59, pl. 19, fig. 4 a-b.
JEFREYS, Moll « Lightning » a.
« Porcupine » Exp. P. Z. S.
D pari0e
DunKkeRr, Ind. Moll. Mar. Japon,
p. 218.
E.-A. SuirH, Rep. « Challenger »
Lamellibr., p. 192.
DaLL, Rep. « Blake » Moll. Bull.
Mus. Comp. Zoo!l., XII, p. 267.
LOCARD, Prodr. malac. franc.
Moll. mar. p. 466.
P. FiscHer, Man. Conch., p. 1098,
pl. XIX, fig. 7.
LOCARD, Coq. mar. côtes France,
p. 316, fig. 29%.
BRAZIER, Proc. Linn. Soc. N.S.
Wales, IX [1894], p: 725.
LocarDp, Exp. Scient. « Travail-
leur » et « Talisman », Mol.
test., II, p. 288.
BucouoY, DAUTZENBERG,DOLLFUS,
Moll. du Roussillon, II, p. 805.
LOcaRD, Coq. mar. au large des
côtes de France, p. 148.
Dar, Syrops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXII, p. 784.
Moll. Island,
— 294 —
1902. Axinus fleæuosus Mig.
1903. Thyasira
1906.
Rte
1911.
1913.
LKk.,
1914. Amphidesma
1915. Lucina sinuata (Mtg.) Lk.,
1918. Thyasira flexuosa Mtg.,
LAMY,
HEpLEY, Scient. Res. Exp. « The
tis », Mem. Austral. Mus., IV,
p. 320.
DALL, Tert. Fauna Florida,
p. 1339.
HEDLEY, Res. dredg. Contin.
Shelf New Zealand, Trans. N.
Zealand Inst., XXX VIII [1905],
p. 13.
DAUTZENBERG et H. FISCHER,. -
Mol. Miss. Bénard Mers du
Nord, Journ. de Conchy1., LIX,.
p. 42.
HEDLEY, Zool. Res. «
vour » Moll., p. 92.
SUTER, Man. New Zealand Moll..
p. 919, pl. 63, fig. 11.
Rév. Scrobiculariidæ,
Journ. de Conchyl., ILXI,
[1913], p. 322.
Lamy, Bull. Mus. hist. nat., XXI,
p. 157.
HEDLEY, Check-List Mar. Fauna
N. S. Wales, Mall. Journ. R.
Soc. IN. S. Wales, LI [1917].
DAME
Endea--
Après avoir d’abord (Anim. s. vert., V. p. 492) placé le
Tellina fleruosa Maton et Rackett (1807, Trans. Soc.
Linn. London, VII, p. 56) parmi les Amphidesma,
Lamarck cite à nouveau (loc. cit, p. 543) cette espèce
comme étant synonyme de Tellina sinuaia Montagu
mss., qu'il range dans le genre Lucina.
En réalité, sous les noms d'Amphidesma flexuosa et
de Lucina sinuata, il s’agit effectivement d’une seule et
même forme, le Tellina flexuosa Montagu (1803, Test.
Brit., p. 72), qui, comme l'indique Lamarck lui-même,
est le type du genre Thyasira Leach et est devenue, par
suite, pour les auteurs modernes, Thyasira flexuosa Mtg.
La même espèce a aussi. pour synonymes Pty-
china biplicata Philippi (1) et Cryptodon bisinuatus-
S. Wood (2).
Elle possède une coquille trigone-arrondie, plus haute-
que longue; le côté antérieur est obliquement tronqué et
forme un angle presque droit avec le bord dorsal, la
région postérieure présente un large sillon partant du
crochet et il y en a parfois un deuxième, plus faible et
peu net, près de l’aréa ligamentaire.
Cette espèce est répandue dans la Méditerranée et
dans l'Atlantique, aussi bien du Spitzberg aux Açores:
que du Groenland au golfe du Mexique; de plus, elle a
été signalée au Japon (3), en Australie, en Tasmanie et
en Nouvelle-Zélande (4).
Jeffreys a décrit deux variétés polygona et rotunda.
La variété polygona, où les valves présentent trois ou
quatre carènes obsolètes donnant à la coquille un con-
(1) Deshayes (1850, Tr. élém. Conch., I, @e p., p. 780) a identifié au
Ptychina biplicata Ph., vivant dans la Méditerranée, l’Arinus angulatus-
J. Sowerby (1821, Min. Conch. Gr. Brit., IV, p. 11, pl. 315), fossile ter-
tiaire.
(2) M. Dall (1904, Synopsis Lucinaceñ, p. 784) donne comme autre
synonyme Venus sinuosa Donovan (1801, Brit. Bh., II, pl. XILII, fig. 2) :
mais, d’après MM.\Bucoquoy, Dautzenberg, (Dollfus (1898, Moll. Roussillon, .
II, p. 391 et 744), cette coquille de Donovan semble être, ainsi que le
dit Jeffreys (1881, (P. Z. S. L., p. 702), le Thracia distorta Montagu [Mya].
Quant au Venus sinuosa Pennant (1877, Brit. Zoo, IV, p. 95, pl. LV,.
fig. 51 À) il est fort douteux : pour certains auteurs €’est une monstruo-
sité \du Tapes aureus Gm. ou (du T. pullastra Mig. var. perforans Mig. .
pour d’autres c’est une déformation du Lucinopsis undata Pennant.
(3) Plusieurs autres espèces japonaises te Cryptodon ont été décrites
par A. Adams (1862, Ann. Mag. Nat. Hist., 3° &., IX, p. 227) : C. japonicus,
C. manchuricus, C. oblongus, C. plicatus!, C. sulcatus, C. {Clausina) sub-
quadratus, C. (Clausina) suborbicularis; elles n’ont pas été retrouvées
par Dunker (1882, Index Moll. Mar. Japon., p. 217).
(4 Une autre espèce Néo-Zélandaise a été décrite par M. H. Suter
(1913, Man. New Zealand Moll., p. 919, pl. 53, flg. 8) : le Thyasira ota-
goensis, chez qui l'extrémité antérieure est beaucoup plus longue que
la postérieure, tandis qu’elle est la plus courte chez flexruosa.
Cooper (1864, Carpenter, Suppl. Rep. Moll. West Coast North America,
p. 611) a appliqué le nom de Cryptodon flexuosus à une forme de Cata-
lina Island [Californie], que M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 790)
regarde comme pouvant être son Th. barbarensis [Cryptodon] (1889,
Proc. U. S. Nat. Mus., XII, pl. VIII, flg. 9), du golfe de Californie.
En même temps que ce Cr. flexuosus, Carpenter a signalé de la côte
Ouest-Américaine (1864, Suppl. Rep., p. 602 et 643; 1865, Proc. Acad.
Nat.iSc. Philad., XVEH, p. 57) un Cryptodon serricatus, de Vancouver.
er PR
tour anguleux, est regardée par M. Dall comme syno-
nyme de T. trisinuata d'Orb., qui est une espèce bien
distincte. La variété rotunda, qui ressemble par son
contour à l’'Axinopsis orbiculata Sars, mais qui ne pos-
sède pas de dent cardinale, constitue également une
bonne espèce : le Thyasira rotunda Jeffr. (1901, Dall,
Synopsis Lucinacea, p. 787), forme abyssale de l’Atlan-
tique septentrional.
Locard a admis, en outre, des variétés major, minor,
elongata, exrcavata.
M. Sturany a figuré une variété striata à forte stria-
tion transversale.
Enfin l'Axinus Sarsi et l'Arinus Gouldi de Philippi
présentent avec le T. flexuosa des différences si peu
importantes qu'ils ne sont pour plusieurs auteurs que
des variétés.
Coll. du Muséum. — Mer de Kara (D' Jousseaume,
1916); Nouvelle-Zemble (Ch. Bénard, 1908); Lysekil
[Suède] (D' Jousseaume, 1916); Angleterre (Damon,
1856; coll. Petit, 1873); Granville (Audouin et Edwards,
1828); Tarente (Costa, 1852); dragages du « Travail-
leur » (1880-82) dans le golfe de Gascogne, à l’ouest du
Portugal et du Maroc. — Coll. Locard, 1905 : Cattegat,
Brest, Royan, Cap Breton, St-Raphaël. ñ
THYASIRA Sarsr Philippi.
1845. Atinus Sarsi PuiLippi, Krit. Bemerk. Trochus
u. Aævinus, Zeitschr. f. Malak.,
Ip 191
1846. - — —. Phil, LOVÉN, Index Moll. lit. Scandi-
Nav. OCC:, .p.14028
1850. Lucina —- Lov. REEVE, ‘(Conch. Icon, pl. IX,
fig. 52,
1857. Cryptodon Sarsi Phil. H. et A. ApamMs, Gen. Rec. Mol!.
IT, p. 470.
1868. Thyatira — — MôrcH, Faun. Moll. Insul. Fæ-
TÜANS, D 229;
— 297 —
1878. Avinus Sarsi Phil, G. 0. SarsS, Moll. Reg. Arct. Nor-
veg., p. 60, pl. 19, fig. 5 a-b.
1879. — NoRMAN, Journ. of Conchol., I,
p. 43.
1880. Cryptodon — — VeRRILL, Proc. U. S. Nat. Mus,,
III, p. 399.
19014. Thyasira — — DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 786.
41912. —— — — DAUTZENBERG et H. FIiSCHER,
Drag. « “Hirondelle » et
« Princesse Alice » Mers du
Nord, Rés. Camp. Sc. Prince
de Monaco, fase. XXXVII,
p. 486.
Le Th. Sarsi qui se rencontre au Spitzberg, en Nor-
vège, en Islande et au Groenland, se distingue, selon
MM. Dautzenberg et H. Fischer, du T. flexuosa Mig. par
sa taille plus forte (pouvant atteindre 20 mm. de hau-
teur), par sa forme moins trigone, plus arrondie et par
la présence de deux plis distincts, au lieu d’un seul, sur
la région postérieure de chaque valve.
Coll. du Muséum. — Mer de Kara (D' Jousseaume,
1916); Norvège (coll. Petit, 1873); Bergen (D° Jous-
seaume, 1916); Bohusland (Malm, 1862).
M. Verrill avait, en 1880 (Proc. U. S. Nat. Mus, III,
p. 399), identifié au T. Sarsi une valve recueillie au cap
Cod [Massachusetts] qu'il a reconnu postérieurement
être un stade jeune d’une espèce distincte, le T. insignis
[Cryptodon] (1898, Verrill et Bush, Revis. deep-wat. Moll.
Atlant. N. Amer., Proc. U. S. Nat. Mus., XX, p. 785,
pl. XCL, fig. 1-2).
Une autre espèce du Massachusetts et'de la Nouvelle
Ecosse, le Th. plana Verrill et Bush [Cryptodon] (1898,
loc. cit., p. 788, pl. LXXX VIII, fig. 3-4; 1901, Dall, Synop-
sis Lucinacea, p. 786) ressemble au jeune du T. Sarsi,
sans atteindre la taille de l’adulte. — I] ne faut pas con-
»
— 298 —
fondre avec cette coquille Américaine l’Axinus pla-
natus Jeffreys (1882, Ann. Mag. Nat. Hist., 5° s., X, p. 29}
de la Méditerranée.
De la côte Est des Etats-Unis ont été signalées deux
autres espèces : le Th. ovoidea Dall [Cryptodon] (1889,
Proc. U. S. Nat. Mus., XII, pl. XIV, fig. 3 ; 1901, Synops-
Lucinacea, p. 785) de la Caroline du Nord, et le Th. pli-
cata Verrill [Cryptodon] (1885, Trans. Conn. Acad., VI,
pp. 437 et 450; 1898, Verrill et Bush, Proc. U. S. Nat.
Mus., XX, p. 786, pl. LXXXIX, fig. 6), de Marthas
Vineyard. — Il existait déjà un Cryptodon plicatus A.
Adams, du Japon.
THYASIRA GouULDI Philippi.
1841. Lucina flezuosa GOoULD (non Mtg.), Rep. Invert.
Massachus. ed. I, p. 71. fig. 52.
1845. Arinus Gouldi PuiLrppi, Zeitschr. f. Malak., II,,
Du.
1847. Tyatira hyalina BECK mss. (fide Mürch).
1891. Thyasira Gouldi Phil. STIMPSON, Shells New England.
DNANE
1857. — — —_— MôRCH, Moll. Grünlard, in Rink's:
Greenland, IT, p. 91.
1857. _— hyalina Beck, MôRCH, ibid., p. 91.
1857. Cryptodon Gouldi Phil. H. et A. ADAMS, Gen. Rec. Moll..
Il, p. 470.
1871. == == = GouLp, Rep. Invert. Massachus...
ad. IT, p. 100, fig. 406.
1873. — — — VERRILL, Rep. Invert. Anim. Vi--
neyard Sd., p. 686, pl. XXIX,.
fig. +243;
1879. Thyasira — — MÔRCH, Prodr. Faun.Moll. Grœn--
land., p. 131.
1877. Atinus —- — E.-A. SMITH, Ann. Mag. Nat. His£:,.
4e s., XX, p=141:
1878. — — — G. 0. Sars, Moll. Reg. Arct. Nor-
veg., p. 60, pl. 19, fig. 6 a-b.
1885. Cryptodon — — E.-A, SMITH, Rep. « Challenger ».
Lamellïibr., p. 194.
1889. — — ee DazLz, Bull. U. S. Nat. Mus,
n° 37, p. 50, pl. LVIII, fig. 2.
— 299 —
1898. Axvinus Gouldi Phil. LOCARD, Exp. Sc. « Travail-
leur » et « Talisman », Mall.
test., IT, p.292.
1901. Thyasira — —- DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 786:
et 790.
1912. — — —— DAUTZENBERG et H. FISCHER,
Moll. « Hirondelle » et « Prin-
cesse Alice » Mers du Nord,
Rés. Camp. Sc. Prince de Mo-
naco, fase. XXXVII, p. 485.
. Le T. Gouldi Phil. diffère du T. flexuosa Mtg. par la
taille plus faible, la forme plus oblique, les deux plis de
la région postérieure plus courts, la lunule convexe,
enfin par la présence d’un léger sillon sur la région
antérieure.
Cette espèce vit à la fois dans l'Atlantique, de la Nor-
vège au Portugal et du Groenland au Connecticut (1), et
dans le Pacifique, de la Mer de Behring à Puget-
Sound (2).
Coll. du Muséum. — Hab.? (D' Jousseaume, 1916) ;
dragages du « Travailleur » (1881) à l’ouest du Portugal.
THYASIRA BONGRAINI Lamy.
# 1910. Axinus Bongraini. LAMY, Pélécyp. Miss. Charcot,
Bull. Mus. hist. nat, XVI,
p. 389.
1911. — — LAMY, 2° Expéd. Antarct. Franç.
du D' Charcot, Pélécyp., p.17,
EE ed à Fe
il sise dé Se init dns
(4) M. Verril et Miss Bush (1898, Proc. U. IS. Nat. Mus. XX, p. 798,
d pl. XCI, fig. 5-6) ont décrit un T7. equatis [Cryptodon], de la Nouvelle
Ecosse et de la baie de Chesapeake, qui ressemble un peu au T. Gouldi,
mais qui est moins long proportionnellement à la hauteur, possède une
forme assez renflée, équilatérale et ne présente qu’une seule ondulationr
postérieure faible.
(2) Une autre forme Pacifique, vivant du golfe de l'Alaska À Puget
Sound et se rencontrant également dans le tertiaire de Californie, est
le Th. bisecta Conrad [Venus] (1849, Geol. Wilkes Expl. Exp., p. 724,
pl. XVII, fig. 10; 1904, Dal, Synopsis Lucinacea, p. 789 et 817, pl. XL,
fe, S et XLII, flg. 5; 1919, Nautiius, <xXXII, p. 192} — Cyprina bisecta
— 300 —
Gette forme Antarctique, pourvue presque dorsale-
ment d'un seul pli peu marqué, est voisine de certains
Thyasira des mers septentrionales : elle diffère du Th.
flexuosa Mtg. par son bord antérieur arrondi et non pas
anguleux et du Th. Sarsi Phil. par son contour plus
triangulaire.
Coll. du Muséum. — Ile Petermann (2° Expédition
Antarctique Française du D' Charcot, 1908-1910).
Le Cryptodon marionensis E.-A. Smith (1885, Rep.
« Challenger » Lamellibr., p. 194, pl. XIV, fig. 6-6 a),
présentant sur le côté postérieur deux impressions
radiales qui sont peu profondes, surtout l’inférieure, est,
dans les mers australes, la forme représentative du Th.
flexuosa Mtg., mais est moins convexe que celui-ci.
Quant au Cryptodon falklandicus E.-A. Smith (1885,
ibid., p. 190, pl. XIV, fig. 3-3 -a), des îles Malouines, et
des Orcades du Sud (1907, Melvill et Standen, Mar. Moll.
Scott. Nat. Antarct. Exped., Trans. R. Soc. Edinburgh,
XLVI, p. 148), c'est une coquille arrondie, possédant
également deux dépressions radiales, mais l’une large
et peu profonde sur le côté postérieur, l’autre faible sur
le côté ntérieur.
M. Dall à signalé du détroit de Magellan et de la côte
occidentale de Patagonie un Thyasira fuegiensis [Cryp-
todon] (1899, Moll. « Albatross », Proc. U. S. Nat. Mus.,
XTI, p. 262, pl. XIV, fig. 2; 1901, Synopsis Lucinacea,
p. 786 et 790), qui est une grande espèce faiblement
plissée rappelant le Th. Sarsi Phil.
Une autre coquille, également de la côte occidentale
de Patagonie, le Th. magellanica Dall (1901, Synopsis
‘Conrad (1865, Aimer. Journ. of (Con@hol., I, p. 158) — Conchocele dis-
juncta Gabb (1866, Pal. Calif., IT, p. 88, pl. VII, fig. 48 a-b), qui, dépas-
sant 80 mm., est la plus grande espèce du genre Thyasira.
Tout récemment M. Dall (1916, New Northwest Amer. Biv., Proc. U. &.
Nat. Mus., LII, p. 409) a décrit encore une espèce de l'Alaska, le
Th. cygnus.
>
ds
— 301 —
Lucinacea, p. 790 et 819, pl. XLII, fig. 6), diffère de fue-
giensis par sa taille plus petite, sa forme plus élevée,
avec sillon radial postérieur situé plus près du bord
ventral.
T'HYASIRA TRISINUATA d’Orbigny.
1853. Lucina trisinuatla D'ORBIGNY, in SAGRA, Hist. Cuba,
Moll, II, p. 300, pl. XXVI,
fig. 46-49.
1857. Cryptodon — d'Orb.,, H. et A. ApaMs, Gen. Rec. Moll.
II, p. 470.
1857. Lutina fleruosa ? P. FISCHER, Cat. coq. rec. Beau
Guadeloupe, Revue Coloniale,
XVIII, p. 501.
4857. —— trisinuata d'Orb., P. FISCHER, ibid., p. 501.
1863, Axinus fleæuosus var. po-
: lygona JEFFREYS, Brit. Conch., II, p, 248.
1872. Cryptodon obesus VERRILL (non G. O. Sars), Amer.
Journ. Se., IN, p. 287, pl. VII,
fig. 2°
1873. — —— VERRILL, Rep. Invert. Anim. Vi-
neyard Sd. p. 9509 et 687,
pl. XXIX, fig. 214.
1874. El en: VERRILL, Trans. Connect, Acad.,
IE: ns AL Li fe:-11:
1880. — —- VERRILL, Proc. U. S. Nat. Mus.,
III, p. 399.
1882. — — VERRILL, Trans. Connect. Acad.
V,. p.569:
1884. — — Verr. JEFFREYS, Rep. 54 Meet. Brit.
| j Assoc. Adv. SC. p. 993.
à 1889. 722: 58 s2 Dau, *BUIL NU" SSNat. VMS,
| n° 37, p. 50, pl. LVIIL, fig. 42.
1901. Thyasira trisinuata d'Orb., DALL, Synops., Lucinacea, Proc.
U. S. Nât. Mus., XXUI, p. 786
et 790.
1901. — — — DALL et SIMPSON, Moll. Porto
s Rico, Bull. U. S. Fish Comm.
XX, p. 49.
1908. 2 = = DALL, Tert. Fauna Florida,
p. 1311.
La forme que Jeffreys (1863) rattachait au T. [leruosa
Mtg. comme variété polygona et à laquelle il réunissait
— 302 —
(1884) le Cryptodon obesus Verr. (1), est identifiée au
Lucina trisinuata d'Orb. par M. Dall, qui admet encore
comme synonyme possible le Lucina flexuosa Beau (2).
Ce T!. trisinuata se rencontrerait dans la Méditerra-
née, dans l'Atlantique, depuis le Labrador jusqu'à la
Martinique, et également dans le Pacifique, sur les côtes
de l'Alaska et de la Corée.
Dans cette espèce les valves présentent trois ou
quatre carènes obsolètes donnant à la coquille un con-
tour anguleux.
Coll. du Muséum. — Dragages du « Travarlleur »
(1880) au nord de l'Espagne.
Tout récemment (1916, New Northwest America Bi-
valv., Proc. U. S. Nat. Mus., LILI, p. 409) M. Dall a signalé
de Californie un Th. tricarinata. Antérieurement (1901,
Synops. Lucinacea, p.790 et 818, pl. XXXIX, fig. 12 et 13)
il avait indiqué des mêmes parages un Th. exrcavata,
pourvu également de trois rides radiales bien marquées,
et il a décrit (1901, loc. cit., p. 790 et 818, pl. XXXIX,
fig. 3) une forme analogue du Chili, le Th. fomeana.
THYASIRA GRANDIS Verrill.
1885. Cryptodon grandis VERRILL, Moll. New England,
Trans. Connect. Acad. Sc., VI,
p. 436, pl. XLIV, fig. 22.
1881. — obesus DALL (non Verrill), Bull. Mus.
Comp. Zool. Harv. Mus.
Cambr., IX, p. 136.
1886. —— pyriformis DALL, Rep.Moll. « Blake », Bull.
Mus. Comp. Zool. Harv. Coll.
Cambr., XII, p. 267.
(1) G. O. Sars (1878, Moll. Reg. Aret. Norveg., p. 61, pl. 19, fig. 7 a-b)
a assimilé à l’Arinus obesus une forme de Norvège (Vadsæ) que M. Dall
(1903, Tert. Fauna Florida, p. 1314) regarde comme une espèce distincte.
(2) Tryon (1872, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., XXIV, p. 83) avait cru
pouvoir réunir ce L. trisinuata d’Orb. au L. pensylvanica LL.
— 303 —
1889. Cryptodon piriformis DaALL, Rep. Moll. « Albatross »,
Proc: U:.S:. Nat: /Mus. XI];
p. 263, pl. XIV, fig. 1.
1889: : = grandis Verr. et Sm., DALL, Bull. U. S. Nat. Mus.
n° 37, p. 90, pl. XLVI, fig, 22.
1896. Schizothærus grandis Verr. LocarD, Résult, Scient, Camp.
et Sm., « Caudan », Ann. Univ. Lyon,
p. 180.
1897. Axinus piriformis Dall, DAUTZENBERG et H. FISCHER,
Drag. « Hirondelle » et « Prin-
cesse Alice », Mém. Soc. Zool.
France, X, p .214.
1898. Schizothærus grandis V.et LocarD, Expéd. Scient. « Tra-
Sm., vailleur » et « Talisman »,
Moll- test, Il, p. 222.
1898. Cryplodon — VERRIL et BusH, Revis. deep.
Wat. Moll. Atlant. N. Amar.
Proc. U::5. Nat: Mus., XX,
p. 185.
4899. Schizothærus grandis V. et LOGARD, Coq. mar. au large des
Sm., côtes de France, p. 136.
4901. Thyasira grandis Verr., DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
; U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 785.
4915. Schizothærus grandis LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XXI,
(Verr.) Loc. DrNA0
1918. Schizothærus grandis Lamy, Révis. Mactridæ, Journ.
(Verr.) Loc. de Conchyl., "LXIII [1917],
p. 380.
Locard à rapporté à la famille des Mactridæ sous le
nom de Schizothærus grandis une forme de l’Atlan-
tique (golfe de Gascogne et Ouest du Sénégal) qu'il iden-
tifiait au Cryptodon grandis Verrill, de la côte Améri-
| <aine (Floride, Yucatan). Non seulement,comme l'ont fait
remarquer M. Verrill et Miss Bush, ainsi que M. Dall,
il y là, au point de vue de la nomenclature, une confu-
sion entre Cryptodon Conrad=Schizothærus Conr.=Tre-
sus Gray et Cryptodon Turton—Thyasira Leach. Mais, de
plus, j'ai retrouvé au Muséum de Paris, dans la collec-
tion des Mollusques du « Talisman » une valve déter-
minée par Locard et, bien que cel échantillon soit brisé,
la région umbonale est suffisamment conservée pour
— 304 —
montrer que la charnière est dépourvue de dents et le:
classement générique fait par Locard dans les Mactridæ
est donc surprenant. Par contre, sa détermination spéci-
fique est très probablement exacte et il s'agirait bien de:
l'espèce de Verrill, qui à d'aileurs pour synonyme Cryp—
todon piriformis Dall, de la Floride et des Açores (1).
Cette grande forme est surtout voisine de Th. obesa
Verr. = trisinuata d'Orb., mais est plus mince et plus.
aplatie.
Coll. du Muséum. — Dragages du « Talisman » (1883),
à l’'Ouert du Sénégal.
THYASIRA GRANULOSA (Jeffreys) Monterosato.
1872. Axinus granulosus Jef- DIMONTEROSATO, Not. Conch Me
freys mss., ditpae1)
1874. Axinus granulosus Jef- D1 MONTEROSATS, Journ. de Con--
freys mess. chyl., XXII, p. 954.
1875. Axinus granulosus Jef- p1 [MONTEROSATO, Nuova Riv.
frevs mss., Conch. Medit., p. 14.
1876. Verticordia (Laevicordia) SEGUENZA, Mon. Verticord. foss.
orbiculata . plioc: Ital.,1AtHi"R "Accad Se.
fis. e math. Nap., fase. 6, p. 9
(non Axinopsis orbiculatus:
Sars).
1877. Axinus granulosus Jeff, D1 MONTEROSATO, Cat. Conch..
foss. Mte Pellegrino, Boll. R.
Com. Geol., p.\5.
Rte _ — Di MONTEROSATO, Enum. e Sinon,
Conch. Medit., p. 69.
1881. — — -— DI MONTEROSATO, Conch. Medit...
II, Nat. Sieil.; p. -2.
1881. Atinus orbiculatus Seg., JEFFREYS, Moll. « Lightning »
a. « Porcupine » Exp. P. Z.
S. L.,p, 702; 1pl :LXI, fig 5:
non Axinopsis orbiculatus
Sars).
1882. — — Monts., JEFFREYS, Moll. « Lightning »
a. « Porcupine » Exp. P. Z.
S: L., p. 689:
(1) M. Sowerby (1907, Proc. Malac. Soc. London, Vill,-p. 303, pl. XXV,.
fig. 13) à signalé des îles du Cap Vert un Cryptodon Murchlandi, co-
quille ayant une forme très semblable au T. fleruosa Mtg., mais attei-
gnant une taille de 40 mm.
— 305 —
1886. Cryptodon orbiculatus Seg:, DALL, Rep. « Blake » Moll., Bull,
Mus. Comp. Zool. Harv. Coll.
Cambr., XII, p. 267.
1886. Avinus = — LOCARD, Prodr. malac. franc.
Moll. mar., p. 467.
-1898. — — , Monts., LocaRD, Expéd. Scient. « Tra-
vailleur » et « Talisman »,
Moll. test, II, p. 290.
1599 — Seg., LOCARD, Coq. mar. au large des
côtes de France, p. 148.
1901. Thyasira granulosa Jeffr., DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 185.
Jeffreys a décrit et figuré en 1881, sous le nom
d'Axinus orbiculatus (1), une forme à laquelle il iden-
tifie son À. granulosus mss. et qu'il a cru pouvoir assi-
miler au Verticordia orbiculata Seguenza.
Cette coquille de la Méditerranée, des Canaries et des
Antilles (2), est de contour plus triangulaire que l’A.
fleruosus, avec des sommets médians, saillants et
infléchis; chaque valve présente, sur la région posté-
rieure, deux carènes assez sensibles.
Sous un fort grossissement le test serait orné de fines
co"tulations rayvonnantes obsolètes, portant de très
petites vacuoles circulaires : mais, d’après M. Dal], cette
sculpture s’observe probablement dans le véritable
Verticordia orbiculata Seg., coquille du pliocène d'Italie,
mais non dans l’Axinus granulosus, et l'assimilation de
ces deux formes, l’une fossile, l’autre vivante, est très
douteuse. k
Coll. du Muséum. — Dragages du « Travailleur »
(1880-82) dans l'Atlantique.
(1) I1 ne faut confondre cette espèce ni avec l’Axrinopsis orbiculala
G: O. Sars, type d’un autre genre, ni avec l’Arinus orbicularis S. Wood
[Ketlia}, synonyme ou variété d'Axinus cycladius S. Wood.
2) MM. Dall et Simpson (1901,IMoll. Porto-Rico, Bull, U.S. Fish Comm...
XX, p. 490: 1901, Dall, Synops. Lucinacea, p. 787 et 88, pl. XII, fig. 2)
ont signalé de Porto-Rico un Thyasira conia.
+ 906—
THYASIRA GROULINENSIS Jeffreys.
‘4847. Clausina croulinensis
1858.
1863-69. Avinus
1872.
pusilus M. Sars
mss.,
croulinensis Jef.
1885. Cryptodon
1898.
— (Jef.) Sm.
1898. Axvinus crouliensis (sic)
Jeffr.,
1899. Axinus crouliensis (sic)
Jeffr.,
1901. Thyasira croulinensis Jeftr.
1903.
4912. T'hyasira
JEFFREYS, Ann. Mag. Nat. Hist.
XX,.p.-19:
JEFFREYS, ibid., 3° s., Il, p. 122,
pl. V, fig. 2 a-c.
JEFFREYS, Brit. Conch., II, p.
250, et V, p. 180, pl. XXXIII,
fire
DI (MONTEROSATO, Not. (Conch.
foss. Mte Pellegrino, p. 24.
IMONTEROSATO, Nuova Riv.
Conch. Medit., p. 14.
MONTEROSATO, Cat. Conch.
foss. Mte Pellegrino, Boll. R.
Comit. Geol., p. 5.
DI MONTEROSATO, Enum. e Sinon.
Conch. Medit., p. 69.
G. O. Sars, Moll. Reg, Arct. Nor-
veg., p. 62, pl. 19, fig. 8 a-b.
DI
DI
G. O. Sans, übid., p. 62.
DI MONTEROSATO, Conch. Medit.,
IENATMSICUReEn Ie
JEFFREYS, Moll. « Lightning »
a. « Porcupine » Exp, P7
SL D 4108
E. A. SMITH, Rep. « Challenger »
Lamellibr., p. 193.
VERRILL et BUSH, Revis. deep.
wat. Moll. Atlant. N. Amer,
Proc: U. S. Nat: Mus., XX,
p. 786, pl. XC, fig. 3-4.
LOCARD, Exp. Scient. « Travail-
leur » et « Talisman », Moll.
test, IT, ‘p.294.
LOCARD, Coq. mar. au large des
côtes de France, p. 149.
DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXII, p. 787.
MARSHALL, Addit. to British Con-
chol., VII, p. 50.
DAUTZENBERG et H. FISCHER,
Drag. « Hirondelle » et « Prin-
cesse Alice » Mers du Nord,
Rés. Camp. Sc. Prince de Mo-
naco, fase. XXXVII, p. 486.
— 307 —
Var. altus Verri et Bush.
4898. Cryptodton croulinensis
(Jeffr.) Sm. var. altus
VERRILL et Bus, Revis. deep.
wat. Moll. Atlant. N. Amer.,
p. 787, pl. LXXXWVIIL, fig. 1-2,
Le T. croulinensis Jeffr., dont G. O. Sars fait syno-
nyme À. pusillus M. Sars, ressemble à la variété Gouldi
du T. fleruosa :
mais, comparé à cette dernière espèce,
il est de taille bien plus petite, la forme est plus ovale
<t plus oblique, la région antérieure, arrondie et non
tronquée, est beaucoup plus grande que la région posté-
rieure, dont les sillons sont peu profonds.
Cette coquille se trouve dans la Méditerranée et dans
l'Atlantique depuis le Spitzhberg jusqu'aux Açores; elle
a été signalée également au Groenland, au Massachu-
-Setts et aux Bermudes.
M. Verrill et Miss Bush (1898), ont décrit une variélé
alta, du Maine.
Coll. du Muséum. — Hammerfest [Norvège]; — dra-
gages du « Travailleur » (1880) dans l'Atlantique. —
ÆColl. Locard, 1905 : golfe de Gascogne, Palerme.
THYASIRA (AXINULUS) FERRUGINOSA Forbes.
. Cryptodon rotundatus (?)
4. Lucina ferruginosa
S. Woop, Cat. Sh. Crag., :
Mag Nat Hist,, {°° "p:
(nomen nudum).
FORBES, Rep. Moll. Ægean Sea,
p. 143.
1844. Kellia — FORBES, ibid., p. 192.
1847. Clausina ferruginosa Forb., JEFFREYS, Ann. Mag. Nat. Hist.
XX, p. 18:
1847. — abyssicola JEFFREYS (non Forbes), ibid.
p. 18.
1850. Lucina ferruginosa Forb., REEVE, Conch. Icon, pl. XI,
fig. 63.
4857. Cryptodon — — H.et A. Apams, Gen. Rec. Moll.
II, p. 470.
4863-69. Arinus — — JEFFREYS, Brit. Conch, II, p.
254; (V, p. 251, pl. XXII,
fig. 3.
— 308 —
1872. Cryptodon ferruginosus ‘
Forb.,
1872, Arinus = =
1875 — — —
1877 — — ==
1878. — — =
1878 — — —
1880. — = =
1881. — == —
1886. — ferrugineus (sic) —
1892. — ferruginosus —
1898. Cryptodon (Axinulus) fer-
ruginosus Forb.,
1898. Avinus ferrugineus (sic)
Forb.,
1898. Axinus ferrugineus (sic)
Forb.,
1899. {xinus ferrugineus (sic)
Forb.,
1901. Thyas. (Axinulus) ferru-
ginosa Forb.,
1911. Thyasira ferruginosa Forb.,
LA,
(Azinulus) ferruginosus Forb.
petité, assez convexe, ovale, un peu
TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi—
lad., XXIV, p. 9%.
DI (MONTEROSATO, Not. Gonch.
foss. Mte Pellegrino, p. 24.
DI IMONTEROSATO, Nuova. Riv.
Conch. Medit., p. 14.
DI MONTEROSATO, Cat. (Conch.
foss. Mte Pellegrino, Bol]. R.
Comit. Geol., p. 6.
DI MONTEROSATO, Enum. e Sinon.
Conch. Medit., p. 69.
G. O. Sars, Moll. Reg. Arct. Nor--
veg., p. 63, pl. 19, fig. 10 a-b..
DI MONTEROSATO, Conch. zona
abissi, Bull. Soc. Malac. Ital..
VI, p. 99.
JEFFREYS, Moll. « Lightning »
a « Porcupine » Exp. P. Z.
S: E:,1p: 108:
LOCARD, Prodr. malac.
Moll. mar., p. 466.
LOCARD, Coq. mar. côtes France,
p. 316.
VERRILL et BUSH, Revis. deep.
wat. Moll. Atlant. N. Amrer.
Proc. U. S.: Nat. Mus., XX,
p. 193, pl. LXXX VII, fig. 7-8.
LOCARD, Exp. Scient. « Travail--
leur » et « Talisman », Moll.
Test; TI, pr93:
BUCQUOY,DAUTZENBERG,DOLLFUS,.
Moll., Roussillon, IT, p. 805.
LOCARD, Coq. mar. au large des.
côtes de France, p. 150.
DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 782
et 191.
DAUTZENBERG et H. FISCHER,.
Moll. Miss: Bénard Mers du
Nord, Journ. de Conchyl., LIX,
p. 47.
est une coquille
plus longue que
franc...
— 309 —
haute : la région antérieure est arrondie; la région pos-
térieure, à plis indistincts, est prolongée, comprimée et
obliquement tronquée; les valves sont couvertes d'une
croûte ferrugineuse assez épaisse.
Jeffrevs (1863, Brit. Conch., II, p. 253) identifie à cette
espèce le Cryptodon rotundatus $S. Wood (1840) et,
d’après lui (1881, P. Z. S. L., p. 703), le jeune, qui pos-
sède une forme oblongue, est le Kellia transversa
Forbes (1844, Rep. Moll. Ægean Sea, p. 142 et 192) et
l’'Axinus oblongus Monterosato (1875, Nuova Riv. Conch.
Medit., p. 14; 1878, Enum. e sinon. Conch. Médit.
p. 69) (1) : selon M. Dall, il en est probablement de
même pour l’'Arinulus ovatus Verrill et Bush (1898,
Pret US SNA -MUs.,:XX, p.795, pl. XCI, fig. 7 el
pl. XCIII, fig. 1), qui, en outre, est anormalement modifié
par une couche excessive d'oxyde de fer.
L’A. ferruginosus se rencontre dans la Méditerranée,
dans l'Atlantique jusqu'aux Açores (2) et jusqu'à la
Caroline du Nord, et d'autre part, dans la mer de Beh-
ring et aux îles Aléoutiennes.
Colt. du Muséum. — Norvège (coll. Petit, 1873; Ch.
Bénard, 1908) ; Angleterre (coll. Petit, 1873) ; Naples
(coll. Petit, 1873); dragages du « Travailleur » (1880-81)
au nord de l'Espagne et au large de Marseille. — Coll.
Locard, 1905 : Golfe de Gascogne, Cap Breton, Palerme.
(1) M. de Monterosato (1881, Conch. Medit., II, Nat. Sicil., T, p. 50) re-
pousse cette assimilation faite par Jeffreys et maintient l’A. oblongus
comme espèce bien distincte.
Ce nom spécifique avait d’ailleurs été employé antérieurement par
A. Adams qui a décrit en 1862 (Ann. Mag. Nat. Hist., 3° s., IX, p. 227) un
Cryptodon oblongus, du Japon (1882, Dunker, Ind. Moll. Mar. Japon.,
:p. 217).
Près de son 4. oblongus, M. de Monterosato place un Arinus dülatatus
(1875, Nuova Riv. Conch. Medit., p. 44; 1878, Enum. 6 sinon. Con€h.
Medit., p. 69), de Palerme.
(2) L’Axinus dubius Dautzenberg et H. Fischer (1897, Drag. « Hiron-
delle » et « Princesse Alice », Mém. Soc. Zool. France, X, p. 215, pl. VI,
fig. 18-21), des Acores, diffère de ferruginosus par son test plus solide,
> sa’ forme plus oblique, sa région postérieure moins développée.
1881.
1898.
1899.
1901.
1912,
— 310 —
THYASIRA (AXINULUS) EUMYARIA M. Sars.
. Avinus eumyarius
Thyasira (Arinulus)
myaria Sars.,
eu-
M. Sars, Bidr. Christiania FjorŒ
Fauna,- Îl,, pi ‘84 pliene
fig. 7-10.
HipaALGOo, Mol. mar. Espana,
p. 146.
pr MONTEROSATO, Not. Gonch.
foss. Mte Pellegrino, p. 24.
Dr (MONTEROSATO, Nuova Riv.
Conch. Medit., p. 14.
JEFFREYS, Ann. Mag. Nat. Hist.
4e 5, XNIII, p. 492.
pr MONTEROSATO, (Cat. Conch.
foss. Mte Pellegrino, Boll. R,
Comit. Geol., p. 6.
br MONTEROSATO, Enum. e Sinon.
_Conch. Medit., p. 69.
G. O0. Sars, Moll. Reg. Arct. Nor—
veg., p. 62, pl. 19: fig. 9 a-b:
DI MONTEROSATO, Conch. zona:
abissi, Bull. Soc. Malac. Ital..
VI, p. 58.
JEFFREYS, Moll. « Lightning »:
a « Porcupine » Exp, P. Z-
SA D 108:
LOCARD, Prodr. malac. franc.
Moll. mar. p. 467.
DAUTZENBERG et H. .FISCHER,..
Drag. « Hirondelle » et « Prin—
cesse Alice », Mém. Soc. Zool.
France, X, p. 215.
LocaRD, Exp. Scient. « Travail
leur ».et « Talisman », Moll.
test IL p.293:
LOocARD, Coq. mar. au large des.
côtes de France, p. 150.
DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 188.
Thyasira (Leptaæinus) eu- DAUTZENBERG et H. FISCHER,
myaria Sars.,
Drag. « Hirondelle » et « Prin-
cesse Alice » Mers du Nord,
Rés. Camp. Sc. Prince de Mo-
naco, fase. XXXVII, p. 489.
L'Axinus eumyarius Sars est placé par M. Dall dans
— 311 —
la section Azinulus et par M. Melvill dans le sous—
genre Leptarimus.
Cette espèce, qui, d’après MM. Dautzenberg et H. Fis-
cher, se reconnaît à ses impressions musculaires cou-
vertes d’un dépôt calleux opaque, visible par transpa-
rence à travers le test, possède une coquille très renflée,
subtrigone, à région antérieure arrondie, à région posté-
rieure subanguleuse et dépourvue de plis; elle ressemble
un peu, par sa forme, à l’A. croulinensis, mais elle est
plus longue et non oblique, avec sommets plus pointus-
et plus saillants.
Coll. du Muséum. — Dragages du « Travailleur »
(1880) dans l'Atlantique.
L’A. intermedius Monts., qui est pour Jeffreys (1881,
P. Z. $. L., p. 703) le stade jeune d’une variété d’eumya-
rius, diffère, d’après M. de Monterosato, de l’espèce de
Sars par sa forme ovale, équilatérale et par son test plus.
mince.
THYASIRA (AXINULUS) TORTUOSA Jeffreys.
1881. Axinus tortuosus JEFFREYS, Moll. « Lightning »
a C“POrCUPINE EXD. P 2:
S. L., p. 102, pl. LXI, fig. 6.
1886. — — Jeffr., LOCARD, Prodr. malac. franc.
Moll. mar., p. 467.
D 1R081 7 — — Locarp, Expéd. Scient. « Tra-
vailleur » et « Talisman »,.
| Moll. test., II, p. 290.
1899. — — — LOCARD, Coq. mar. au large
côtes France, p. 149.
Cette espèce, draguée au large de la côte Atlantique
Espagnole, possède une coquille transverse à bord
; Lé « 12 . LA .
- antéro-dorsal fortement concave, à région antérieure
ee
plus large et presque deux fois plus longue que là pos-
térieure, qui est courte et atténuée (1).
Coll. du Muséum. — Dragages du « Travailleur .»
(1880) au Nord de l'Espagne : individus déterminés par
Jeffreys.
TayAsIRA (AXINULUS) SUBOVATA Jeffreys.
1881: Avinus subovatus à JEFFREYS, Moll. « Lightning »
a « Porcupine » Exp. P. Z.
S. L., p. 704, pl. LXI, fig. 8.
1882. Cryplodon — Jeffr., VERRILL, Trans. Connect. Acad,
V, p. 5170.
1886. Axvinus -— — LOCGARD, Prodr. malac. frane.
Moll. mar., p. 467.
1898. Arinus — — Locarp, Expéd. Scient. « Tra-
vailleur » et « Talisman »,
Moll. tést., II, p. 295.
4899. — — .— LOCARD, Coq. mar. au large
côtes France, p. 150.
Cette coquille, de petite taille, diffère de l’A. ferrugi-
nosus Forbes par son contour cunéiforme transverse
qui la rapproche de l'A. {ortuosus Jeff. : mais le bord
-antéro-dorsal est fortement déclive à partir du rommet
et non concave; la région antérieure est allongée et
atténuée, la région postérieure est courte et plus
haute (2); les sommets sont proéminents. |
Cette espèce existe dans l'Atlantique depuis les Feroë
jusqu’à l'Ouest du Sahara et sur la côte Américaine
(New England).
Coll. du Muséum. — Dragages du « Travailleur »
(1880) au Nord de l'Espagne : une valve déterminée par
Jeffreys.
(1) M. Verrill et Miss Bush (1988, Proc. U. S. Nat. Mus., XX, p. 792,
pl. LXXXVI, fig. 3-4) ont décrit un Axinulus pygmaeus qui ressemble-
rait beaucoup à l'A. fortuosus Jeffr., mais s’en distinguerait par sa
région postérieure plus anguleuse, et son bord antéro-dorsal horizontal :
pour (M. Dall (1901, Syn. Lucinacen, p. 788) cet 4. pygmaeus à l'appa-
rence d’une coquille népionique et est peut-être le jeune de l'A. ferru-
ginosus Forbes, :
(2) Jeffreys paraît avoir confondu les côtés antérieur et postérieur.
— 313 —
THYASIRA (AXINULUS) GYELADIA S. Wood.
1850. Kellia cycladia S. Woop, Crag. Moll. Biv., p. 122,
pl. XI, fig. 4 a-b.
4858. Poromya subtrigona JEFFREYS, Ann. Mag. Nat, Hist.,
3-5, D. 42» Dl Il, tip 4:
1863-69. Kellia cycladia Wd., JEFFREYS, Brit. Conch, II, p. 228;
V, p. 179, pl. XXXII, fig. 3.
4872. — — — DI 'MONTEROSATO, Not. (Gonch.
foss. Mte Pellagrino, p. 23.
1875. Axinus — — DI MONTEROSATO, Poche Note
Conch. Medit., p. 9.
4875. — —— — DI (MONTEROSATO, Nuov. Riv.
Conch. Medit., p. 14.
4876.71 — — — JEFFREYS, Ann. Mag. Nat. Hist.
4° s., XVIII, p. 491.
18717. — — — DI MONTEROSATO, (Cat. (Conch.
foss. Mte Pellegrino, p. 6.
1878. — — — DI MONTEROSATO, Enum. e sinon.
Conch. Medit., p. 69.
1881. — En — DI MONTEROSATO, Conch. Medit.,
II, Nat. Sicil., p. 3.
CAUSE — ns JEFFREYS, Moll. « Lightning »
a. « Porcupine » Exp. P. Z,
S. L., p. 104.
1889. — — — DAUTZENBERG, (Contrib. Faune
malac. Açores, p. 84.
1897. — — — DAUTZENBERG €t H. FISCHER,
Drag. « Hirondelle » et « Prin-
cesse Alice », Mém. Soc. Zool.
France, X, p. 215.
1898._— — — LocARD, Exp. Scient. « Travail-
leur » et « Talisman », Moll.
test., II, p. 295.
4901: Thyasira (Axinulus) cycla- DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
dia Wd., U.S. Nat. Mus., XXIII, p. 788.
Var. orbicularis S. Wood.
1850. Kellia orbicularis S. Woop, Crag. Moll., Biv. p.
120, pl. XII, fig. 9 a-c.
1856. Scacchia — S, Woop, Suppl. Crag. Mol.
._p. 18, pl. IX, fig. 9.
4877. Axinus — Wid,, FRIELE, Jan Mayen Moll, Nyt.
Naturv., XXII, p. 3, pl. I,
le fig. 3 a-c.
1881. — cycladius Wd, var, (
orbicularis Wd., JEFFREYS, P, Z. S. L., p. 704.
_6
— 314 —
L'A. cycladius Wd. (1) est une forme intermédiaire
entre l'A. tortuosus Jeffr. et l’A. subovatus Jeffr. : de
taille plus forte que celle de ces deux coquilles, il a la
région antérieure aussi développée que celle de l’4.
tortuosus, mais plus grande et surtout plus haute que
celle de l’A. subovatus.
Jeffreys (1863, Brit. Conch., IT, p. 228) a identifié lui-
même son Poromya subtrigona au Kellya cycladia Wd.
et il regarde aussi comme étant la même espèce, ou tout
au plus une variété, l'Axinus orbicularis Wd. [Kellia]
que Friele pensait pouvoir être l’Axinopsis orbiculata.
G. O. Sars.
M. de Monterosato a admis deux variétés albida et
sulphurea.
Cette espèce a été draguée dans la Méditerranée et
dans l’Atlantique, des Shetland aux Açores.
Coll. du Muséum. — Marseille, Palerme (coll. Locard,.
1905).
Parmi les formes rapportées par M. Verrill et Miss
Bush à leur sous-genre Azxinulus, qui a pour type À.
brevis V. et B. (1898, Revis. deep-wat. Moll. Atlant. N.
Amér., Proc. U. S. Nat. Mus., XX, p. 790, pl. LXXXIX,
fig. 7-8) (3) du Massachusetts et de la Caroline du Nord,
M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p.786, 787, 788) con-
sidère comme un véritable Thyasira s. str. l'Axinulus-
inequalis V. et B. (1898, loc. cit., p. 791, pl. XC, fig. 1-2),
de la Nouvelle-Ecosse et du Massachusetts, qui est dis-
tinctement plissé en arrière, il trouve que l’'Axinulus
(1) Tryon (1872, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., XXIV, p. 93) pensait que-
ce Kellia cycladia Wd. était peut-être identique au Scacchia ovata Phil.
D'après (M. Dall (1901, Syn. Lucinacea, D. 788) l’Arinulus ellipticus
Verrill et Rush [Axinodon] (1898, Proc. U. 8. INat. Mus., XX, p. 796,
pl. XC, fig. 5-6, et pl. XCII, fig. 1) est une espèce voisine de cet À. cy-
cladius Wd.
2) D’après M. Dall, le Cryplodon obsoletus V. et B (1898, loc. eit…
P. 739, pl. LXXXIX, fig. 1-2) est identique à cette espèce.
he —
simplexz V.et B. (1898, loc. cit., p. 791, pl. XCII, fig. 3-4),
du Maine et du Massachusetts, à l’aspect d’une coquille
népionique, qui n’appartient peut-être même pas à cette
famille, et, quant à l'Arinulus pygmæus V. et B. (1898,
loc. cit., p. 792, pl. LXXXWI, fig. 344), de la Nouvelle-
Ecosse et du Massachusetts, ce serait également un
stade népionique, peut-être du Thyasira ferruginosæ
Forb.
Par contre, 1l rattache aux Azxinulus l'Axinodon ellip-
ticus V..et B. (1898, loc. cit., p. 796, pl. XC, fig. 5-6 et
XCIL, fig. 1), du Massachusetts, qui a été décrit d'après
un spécimen unique et qui est une forme voisine de
l'A. cycladius Wd.
I place également dans ce même groupe, comme une
espèce bien distincte se rencontrant au large de la Flo-
ride, dans l'Atlantique Nord et dans la Méditerranée,
l'A: succisus Jeffr., qui était pour Jeffreys (1881, Moll.
« Lightning » à. « Porcupine » Exp., P. Z.S. L., p. 703)
une variété de son Axinus incrassalus.
Enfin M. Ch. Hedley (1907, Res. deep-sea invest. Tas-
man Sea, Rec. Austral. Mus., p. 363, pl. LXVI, fig. 4-5)
a décrit un Thyasira (Arinulus) albigena, de Sydney.
Gould (1861, Proc. Boston, Soc. Nat. Hist., VIII, p. 35;
1862, Otia Conchol., p. 173 et 174) a fait connaître deux
Cryptodon du Cap de Bonne-Espérance : C. subradiatus
et C. polygonius.
: Trois espèces du même genre ont été signalées des
mers de l'Inde par E.-A. Smtih :
Cr. investigatoris (1895, Nat. Hist. « Investigator »,Moll.
Bay Bengal, Ann. Mag. Nat. Hist., 6° s., XVI, p. 13, pl. I,
fig. 6-6 a), dragué au large de Colombo (Ceylan) (1),
(1) Cette espèce a été également signalée de l'Afrique du Sud par
M. Sowerbÿy (1904, Mar. Investig. South Africa, IV, p. 12).
— 316 —
Cr. acuticarinatus (1895, ibid., p. 14, pl. IL, fig. 7-7 a),
dragué au large de Trincomali (Ceylan),
Cr. omanensis (1906, ibid., 7° s., XVIII, p. 257), du
golfe d’'Oman.
Genre LEPTAXINUS Verrill et Bush, 1898.
Le genre Leptarinus, Chez qui la coquille est sem-
blable à celle d'Axinulus, mais possède, en outre, des
dents latérales bien développées, a été établi par Verrill
et Miss Bush (1898, Revis. deep-wat. Moll. Atlant. N.
Amer., Proc. U. S. Nat. Mus., XX, p. 796, pl LXXXIX,
fig. 3-5) pour leur L. minutus, espèce draguée sur la côte
Atlantique de l'Amérique Nord.
M. Dall (1901, Syn. Lucinacea, p. 789) rapporte à ce
groupe l’Axinus incrassatus Jeffreys (1876, Ann. Mag.
Nat. Hist., 4° s., XVIII, p. 492; 1881, Moll. « Lightning »
a. « Porcupine » Exp. P.Z.S. L., p. 703, pl. LXI, fig. 7) :
c’est une très petite coquille, plus ou moins triangulaire,
fortement inéquilatérale, à région antérieure plus longue
et largement arrondie, à région postérieure très courte
et tronquée, avec un sillon peu profond rayonnant du
sommet; de fines crénelures ont été indiquées par Jef-
freys sur la moitié postérieure du plateau cardinal,
mais elles appartiendraient probablement, d'après
M. Dall, au provinculum de la coquille embryonnaire.
Jeffreys rattachait à son espèce une variété succisa,
à côté postérieur plus brusquement tronqué, mais,
selon M. Dali, c'est une espèce bien distincte se rangeant
parmi les Axrinulus.
Genre AXINOPSIS G. O. Sars, 1878.
Le genre Axinopsis, qui était rangé par G.-0. Sars
dans la famille des Ungulinidæ (— Diplodontidæ), offre
les caractères suivants :
mor V7.
Ne TEL al '
— 317 —
Coquille petite, Suborbiculaire, inéquilatérale, un peu
renflée, plus ou moins solide, blanche.
Pas de dépression dorsale postérieure.
Sommets dirigés en avant.
Ligament étroit, marginal, interne.
Dans les différentes espèces d'Arinopsis la saillie
dentiforme formée sur la valve droite par la lunule, et
s'adaptant à un alvéole de la valve gauche, présente une
“série de modifications graduelles aboutissant à la cons-
titution d'une dent bien développée chez les formes les
plus spécialisées, qui paraissent avoir de véritables dents
cardinales, bien que non comparables dans leur origine
à celles de la plupart des Pélécypodes.
Impressions musculaires ovales allongées.
Ligne palléale simple.
Le type de ce genre est l’Axinopsis orbiculatus G.-0.
Sars (1878, Moll. Reg. Arct. Norveg., p. 63, pl. 19, fig. 11
a-d), qu'il ne faut pas confondre avec Axinus orbicu-
latus (Seg.) Jeffr. — granulosus Jeffr. : c’est une petite
coquille orbiculaire à bord antéro-dorsal fortement con-
cave : le bord cardinal offre un épaississement denti-
forme, très saillant à l’intérieur de la valve droite et plus
allongé dans la valve gauche (1).
A ce même genre ont été rapportées quatre autres
espèces :
1° Axinopsis sericatus Carpenter [Cryptodon] (1864,
Suppl. Rep. Moll. West Coast North America, p. 602 et
(4) Verrill et Miss Bush (1898, Proc. U. S. Nat. Mus., XX, p. 794,
pl. XCII, fig. 5-6) admettent une variété inequalis, de forme un peu
oblongue, avec région antérieure prolongée.
Les mêmes auteurs (1898, ibid., p. 791, pl. XCII, fig. 3-4) ont décrit
un Axinulus simplex qui ressemble beaucoup par son contour à l'Ari-
nopsis orbiculatus, mais avec un bord antéro-dorsal convexe : pour
M. Dall cette forme présente l’aspect d’une coquille népionique, qui
n’appartient peut-être même pas à cette famille,
VOTRE PR EN EP EN
— 318 —
643; 1865, Proc. Nat. Sc. Philad., XVII, p. 57; 1901, Dall,
Synopsis Lucinacea, p.791 et 819, pl. XL, fig. 2), des îles
Aléoutiennes et de Californie;
2° Axinopsis cordatus Verrill et Bush (1898, Revis.
deep-wat. Moll. Atlant. N. Amer., Proc. U. S. Nat, Mus.,
XX, p. 795, pl. XOVII, fig. 5-6), de Marthas Vineyard et
de la Caroline du Nord;
3° Axinopsis viridis Dall (1901, Syn. Lucinacea, p.791
et 819, pl. XL, fig. 1), du Japon septentrional, du détroit
de Behring et de Californie;
4° Axinopsis debilis Thiele (1912, Antarkt. Schneck.
u. Musch., Deutsche Südpolar. Exped., Bd. XIII, Zool. V,
p. 232, pl. 18, fig. 25), de l'Antarctique (Gauss-Station).
(A suivre. Ed. L.
ne mm me
— 319 —
NOTE SUR DES COQUILLES SUBFOSSILES
DE GIBRALTAR
Par Paul Fiscer.
M. l'abbé Breuil m'a communiqué (pour les déter-
miner) des coquilles de Molusques trouvées par lui dans
un tuf moustérien de Gibraltar et ayant servi de nour-
riture aux hommes préhistoriques.
Elles appartiennent à cinq espèces terrestres ou
marines
Mytilus galloprovincialis Lam.
? Meretrix chione L. (fragments).
, Patella vulgata L., présentant la forme élevée et la
PNR PT +7
sculpture qu'elle affecte généralement dans l'Océan, en
Bretagne par exemple.
Helix marmorata Fér. et Helix balearica Zglr., avec
des formes intermédiaires montrant une fois de plus
qu'il y à lieu de considérer ces deux espèces comme
devant être réunies en une seule.
Rumina decollata L., d'une variété sensiblement
allongée.
- Toutes ces formes sont encore actuellement vivantes
| dans la région de Gibraltar.
ban:
à
a
7
:
;
— 320 — ni:
BIBLIOGRAPHIE
Land-Mollusken von Celebes, von G. Bollinger (1).
Ce travail est consacré à l'étude des Mollusques terrestres
recueillis par le D' P. et le D' F. Sarasin pendant leur
voyage à Célèbes en 1902 et 1903 : il renferme la descrip-
Æion de dix formes nouvelles
Cyclotus (Pseudocyclophorus) carinornatus n. sp,
Alycæus (Stomacosmethis n. subg.) Sarasinorum n. sp.
— porcilliferus n. sp.
Macrochlamys planorbiformis n. sp.
Nanina (Xesta) citrina L. var. olivacincta n. var.
— (Hemiplecta) Wichmanni $S.$S. var. fuscominuta
n. Var.
Obba papilla Müll. forma konawensis n. f, |
Planispira zodiacus Fér. var. tuba Albers forma rubida n. f.. |
Amplidromus centrocelebensis n. sp., |
Succinea celebica n. sp.
Ed. L.
Notes on « Chrysodomus » and other Mollusks from
the North Pacific Ocean, by W. H. Dall (1).
M. Dall divise la famille des Chrysodomidæ en 13 genres :
G. Chrysodomus Swainson, avec section Sulcosipho Dal
et sous-genre Barbitonia Dall,
G. Searlesia Harmer,
G. Ecphora Conrad,
G. Colus Bolten, avec sous-genres Latisipho Dal et Ano-
malosipho Dautzenberg et H. Fischer,
G. Siphonorbis Môürch,
G. Kryptos (Jeffreys) Dautzenberg et H. Fischer,
(1) Extrait de la Revue Suisse de Zoologie, vol. XXVI, pp. 309-340.
pl. 11. Genève, 11948.
(1) Extrait des Proceedings of the United States National Museum.
VO}, 54, pp. 207-934, 1918.
— 321 —
G. Plicifusus Dall, avec sous-genres Retifusus Dall, Lati-
fusus Dall, Microfusus Dall et section Helicofusus Dall,
. Exilia Conrad,
. Volutopsius Mürch,
. Pyrulofusus Môrceh,
. Beringius Dall,
. Liomesus Stimpson,
. Ancistrolepis Dall, avec section Japelion Dall.
La description de plusieurs formes nouvelles de Gastro-
podes et de Pélécypodes accompagne ce travail :
Turris (Crassispira) rugitecta, Basse Californie,
Plicifusus (Retifusus) scissuratus, Japon,
— (Aulacofusus) rhyssoides, id.
= (Latifusus) wakasanus, id.
Colus (Latisipho) lepidus, îles Kuril,
— (Limatofusus) tahwitanus, Washington,
Searlesia constricta, Gorée,
Ancistrolepis latus, id.
Siphonalia lubrica, Japon, nn. spp.
Buccinum glaciale var. parallelum, îles Kuril, n. var.
Boreotrophon restra, Japon,
ne echinus, id.
Anachis Bartschiti, Mazatlan,
Lepeta (Cryptoctenidia n. nom.— Cryptobranchia Mid-
dend. [non Gray]) lima, Japon,
Venericardia {Cyclocardia) Morsei, Japon,
== Hirasei, id., nn. spp.
À QE À & à
Ed. L.
Notes on the Nomenclature of the Mollusks of the
Family « Turritidæ », by W. H. Dall (1).
Dans ce travail, M. Dall détermine d'abord quels sont les
types originaux et par suite les caractères des genres sui-
vants appartenant à la famille des Turritidæ = Pleuroto-
midæ :
(1) Extrait des Proceedings o[ the United States National Museum,
vol. 54, pp. 313-333, 1918.
Lens "4
“Turris (Rumphius, 1704)
Bolten, 1799,
Clavatula Lamarck, 1801,
Clavus Montfort, 1810,
Turricula Schumacher,
1817,
Mangilia Risso, 1826,
Drillia Gray, 1838,
Melatoma Swainson, 1840,
Moniliopsis Conrad, 1865.
Ancistrosyrinz Dall, 1881,
Gemmula Weïinkauff, 1876,
Bela (Leach mss.) Gray,
1847,
Bathytoma Harris et Bur-
rows, 1891,
Aforia Daïll, 1889,
Borsonella Dall, 1908,
Cythara Schumacher, 1817,
Clathurella Carpenter, 1857,
Caälliotectum Dall, 1889.
Puis il donne une liste critique de tous les noms qui ont
été appliqués aux diverses subdivisions de cette famille et
il indique un certain nombre de changements d’appellations
devenus nécessaires :
Pleurotoma sello n.n.= biseriata E. Sm. (non Conr.),
== æsara — —asperulata E. Sm. (non Lk),
— aglaia — — crassa E. Sm. (non Edw.),
_ agatho — —=flexuosa E. Sm. (non Munst.),
— alcippe — — parilis E. $Sm. (non Edw.),
— amymone — —=parva E. Sm. (non Conr.),
= antiope — —recta E. Sm. (non Ant),
— arethusa — —=reticulosa E. Sm. (non Edw.),
— roseotincta — —=roseobasis Pils. (non E. Sm.),
— berenice — — Sspinosa E. Sm. (non Defr.),
— clymene — —tenella E. Sm. (non Mayer),
== enna — —unifasciata E. Sm. (non Desh.),
— glauce — — ventricosa E. Sm. (non Desh:),
La biologie des huîtres et l’industrie ostréicole, par
J. L. Dantan (1).
Dans cette note qui reproduit une conférence faite à la |
Société scientifique d'Arcachon, l’auteur expose l’organisa-
(1) Bulletin de l'Institut Océanographique, n° 341, 16 pages et 3 N-
gures dans le texte. Monaco, 1918.
Ed. L.
ÿ
à !
M
".
ECTS
-tion et Ja biologie de l'Ostrea edulis L. notamment en ce
qui concerne la nutrition, la reproduction, la récolte du
naissain, l’engraissement et la nécessité de reconstituer les
bancs naturels.
Ed. L.
Report on Mollusca from elevated marine beds,
« Raised beaches », of Mc Murdo Sound, by Ch. Hed-
ley (1).
Dans ce travail, M. Ch. Hedley donne la liste des coquilles
subfossiles recueillies par M. R. E. Priestley dans les
plages soulevées du détroit de Me Murdo (Antarctique
‘Terre Victoria) : elle comprend 8 espèces de Lamelli-
branches et 22 de Gastéropodes, dont 3 nouvelles : Turbc-
_ nilla polaris, Trophon Priestleyi, Retusa frigida, nn. spp.
Ed. L.
Notes on the Rock-Oyster fishery of Auckland, bv
‘Ch. Hedley (1).
L'Huître des rochers d'Auckland est l'Ostrea cucullata
Born : c’est probablement l'espèce décrite et figurée par
Suter dans son Manual of New Zealand Mollusca sous les
noms d'O. corrugata et d'O. glomerata. C'est une forme tro-
-picale, qui s'étend au nord jusqu'au Japon et à l’ouest jus-
qu'à l'Inde : elle est exploitée économiquement dans la Nou-
velle Galles du Sud et le Queensland. En Nouvelle Zélande
elle est à l'extrême limite de sa distribution et doit lutter
dans ces mers froides contre des conditions défavorables.
D'après Brazier, la transplantation peut transformer l'O.
-cucullata en O. subtrigona.
Ed. L.
({) Extrait de British Antarctic Expedilion, 1907-9, of Sir E. Shac-
kleton, Geology, vol. II, Part V, pp. 85-88, avec 3 figures dans 1e
texte. London, 1919.
- (4) Extrait de The New Zealand Journal of Science and Technology,
wol. II, pp. 365-366. Wellington, 1919.
— 324 —
A review of the Australian Tun Shells, by Ch. Hed-
ley (1).
M. Ch. Hedley répartit (les espèces Australiennes du
genre Tonna Brunnich, 1772, — Dolium Lamarck, 1801, en
trois groupes
1° Coquilles de forme mince : T. perdix L. et T. canali-
culata L.;
2° Espèces à labre denticulé et réfléchi : T. costata
Menke, 1. parvula Tapp.-Can. et T. sulcosa Born;
3° Espèces à dabre simple tranchant : T. ampullqcea
Phil, T. cerevisina n. sp. [— Dolium voriegatum Rve., nor
Lk.] (avec var. haurakiensis n. var.), T. Cumingi Reeve,
T, picta Schepman, T. tetracotula n. sp. et T. variegatta
Lamarck.
Ed. LE:
British Antarctic (« Terra Nova ») Expedition,
1910 : Brachiopoda, by J. Wilfrid Jackson (1).
L'Expédition de « Terra Nova » en 1910 a recueilli 10:
Brachiopodes appartenant à deux régions distinctes : 6 sont
des formes de la Nouvelle Zélande et 4 espèces proviennent.
de Antarctique (Mer de Ross) : l’une de ces dernières, pri-
mitivement décrite sous le nom de Rhynchonella Racovitzai
Joubin, est le type d’un nouveau genre Compsothyris ;
d'autre part Magellania sulcata E.-A, Smith tombe en syno-
nymie de M. Joubini Blochmann.
Ed. L.
(1) Extrait des Records of Australian Museum, vol. XIT, p. 329-336,
pl. XXXIX-XLIV. Sydney, 1919.
(1) British Antarctic (« Terra Nova ») Expedition, 1910, Natural His-
tory Report, Zoology, vol. II, n° 8, pp. 177-202, pl. I, printed by Order
of the Trustees of the British Museum, 1918.
5 ET,
REVUE
DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES
The Journal of Conchology. Editor : J. R. Le B.
"Tomlin.
Vol. XVI, n° 4, August 1920.
Contents : W. D. RorBucx. Census Authentications, —
A. H. COOKkE. « Ground » Clausilias. — A. T. Hopwoop.
Note on Conus chytreus Melvill (PI. II). — H. C. HUGGINS.
Notes on Kentish Mollusca. — J, W. TAYLOR. The Land and
Freshwater Mollusca of Audruicq, Pas-de-Calais. — Edito-
rial Notes. — A. K. LaAwsoON. Vitrea and Pyramidula des-
troyed by Ants. — R. WiINCKWORTH. Loligo vulgaris Lam.
in British Waters. — J. Davy DEAN. Occurrence of Physa
gyrina Say in Great Britain. — H. BEEsTON. The non-ma-
rine Mollusca of Llanidudno and district.
The Nautilus, à quarterly devoted to the interests
‘of Conchologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W.
Johnson.
Vol. XXXIV, n° 1, July 1920.
Contents : Jas. H. FERRISS. The Navajo Nation (Conelu-
ed). — N. M. GRIER. On the erosion and thickness of shells
of the fresh-water Mussels. — Wm. H. DALL A new
Alaskan Chiton [Schizoplar multicolor n. sp, Bering
‘Sea]. — GEo. H. CLapp. A new species of Pyramidula from
Alabama [P. picta n. sp.] and notes on P. cumberlan-
diana with new varieties [alabama, columba nn. varr.]. —
IRWIN SPALDING. Achatinella hunting in Northwestern
‘Oahu. — WM. H. DaLz. Turritidæ vs. Turridæ. — E. G.
Vanarra. Land Shells from Beaver County, Pennsylvania.
— Notes : L. E. DANIELs, Shells from Jamestown, North
Dakota; — W. J. CROZIER, Sex-correlated coloration in Cht-
ton tuberculatus; — E. G. VANATTA, Shells of Orlando, Flo-
rida.
NOUVELLES
The Smithsonian Institution vient de faire paraître som
Bulletin 112 : Summary of the marine shellbearing Mot-
lusks of the Northwest Coast of America, from San Diego;.
California, to the Polar Sea, mostly contained in the Collec-
tion of the U. S. National Museum, with illustrations of
hitherto unfigqured species, by WM. H. DALL.
Les lecteurs du Journal de Conchyliologie peuvent obtenir-
gratis un exemplaire de cette brochure en s'adressant à.
The Director of the U. S. National Museum, Washington.
D. .C.
M. le Général DE (LAMOTHE vient de nous offrir, pour la.
collection ‘des types du Journal de Conchyliologie, le seul
exemplaire connu de l'Helir Chairi sénestre (fossile d'Hau-
terive) qui a été décrit et figuré dans ce recueil en 1908.
(p. 119).
La Directrice-Gérante : M°° H. FISCHER.
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PENDANT L'AGE DU RENNE
PAR
EpoUARD PIETTE
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Edité chez MASSON et Ci, 120, boulevard Saint-Germain, Paris
Prix : 100 francs
—
E. Le nom d'Edouard Piette est universellement connu par les fouilles Mmétho-
sa diques que ce regretté préhistorien .a entreprises, de 4871 à 1897, dans les
grottes préhistoriques les plus importantes des Pyrénées. Les objets d'art et
les instruments récoltés au prix (de cès longues recherches et donnés par lui
au Musée de Saint-Germain, forment une collection d'une valeur scientifique
inestimable; elle sera publiée dans une série de volumes (dont l'Art pendant
lPâge du Renne est en xjuelque sorte la préface. ’
L'introduction (de cet ouvrage est imprimée telle que Piette la écrite
Ë l’auteur y expose ses idées sur la classification des assises préhistoriques,
ainsi que l’histoire et la critique des principales découvertes dues à ses préde-
cesseurs; on y trouve de nombreux aperçus fort intéressants sur les condi-
tions climatériques, la faune, l'existence «des hommes en ces témps lointains.
> Ja mort à empêché E. Piette de rédiger la partie qu'il comptait ronsacrer à la
W: description générale des grottes pyrénéennes et à l’histoire de lArt. C'est
_. pour suppléer à cette lacune que ses exécuteurs testamentaires ont donné un
. court historique (de ses fouilles et ont fait réimprimer deux articles sur l'Art
publiés précédemment par lui dans l'Anthropologie. (Ce texte est complété par
: 7 PS explications détaillées (des planches, où Piette à fait connaître les condi-
tions d'âge «et de gisement (de chaque objet.
L'histoire de l’art préhistorique est des plus captivantes : l’auteur a pu
reconstituer avec certitude l’évolution de la sculpture et de da gravure pen-
> dant. la longue durée ide l’âge ide la pierre; il a montré que la sculpture, plus
… confonme à da nature, s’est épanouie jusqu'à un état surprenant ide perfection
dès les temps les plus reculés de l'humanité; le bas-relief, plus conventionnel
+ est venu ensuite, et le dessin, terme extrème de l’abaissemept graduel des
» reliefs, est enfin de dernier en date. Cet ant, dont nous suivons, grace à l'iettw
à t1outé la filiation, a produit de réels chefs-d’œuvre dont la belle expression fait
… songer à l'époque grecque. Plus tard, dans Les temps néolithiques, l’art à son
déclin ne s’est plus manifesté que par des œuvres enfantines .
% Edouard Piette,a fait flgurer dans les belles planches en couleur dues à
M:J. Pilloy les pièces artistiques les plus remarquables de sa collection, ainsi
que, des ‘objets d’autres provenances. A côté des sculppures en ivoire, ou en
> bois de renne, (des ‘bas-relifs, des gravures sur os, des idessins sur pierre
168) représentant des animaux, parfois ‘des figures humaines, on y trouve des
2
. représentations d’un art symbolique ornemental, ainsi que des outils ornés
\" de motifs igravés.
L? Art pendant l'âge du Renne est l’œuvre la plus importante qui ait paru
_ depuis ‘de longués annéés dans le domaine de l’ethnographie préhistorique;
: elle éclaire/d’un jour tout nouveau l'histoire primitive ide l’Art dont elle nous
montre la première éclosion sur notre vieux sol national.
| Revue des Publications périodiques............ 1 PEER ;
TABLE DES MATIÈRES
CONTENUES DANS :CETTE LIVRAISON Y,
“
Révision des Lucinacea vivants du Muséum d'histoire
naturelle de Paris (3° Partie), par Ed. LAMY ..:... HR
Notes sur des coquilles subfossiles de Gibraltar, par Paul
BIS CHR UE Pan PRES PILE AA Ses
Bibliperaphies St Mie Re de
NOUVelleR 2 POP EE AT SE TERRE CNRS
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Le Journal paraît par trimestre RU Rene
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Prix de l’Index des volumes XXI à XL ( ASTRA ET RER ENRES
S’adresser :
Pour les communications scientifiques et pour l'abonnement,
payable d'avance, à Me H. FisceR, directrice du Journal,
boulevard Saint-Michel, 51, à Paris (5° arr.) »
Il est rendu compte des ouvrages de Conchyliologie et de
Paléontologie dont deux exemplaires sont adressés au bureau |
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ET, DE 1899 4 1916, PAR
H. FISCHER, Ph. DAUTZENBERG & G. F. DOLLFUS
CONTINUÉ PAR
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à Ph. DAUTZENBERG, G. F. DOLLFUS & Ed. LAMY |
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DIRECTION, RÉDACTION ET ADMINISTRATION :
Me H. FISCHER |
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Classes, Ordres, Familles, Sous-Familles, Genres, Sous- Genres,
Sections et Espèces de Mollusques décrits ou cités dans le Jour-
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lie, parue en 1878, de l'Index général et systématique des ma-
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liologie, Un volume in-8° de 208 pages d'impression.
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ment (frais de port exceptés) 25 exemplaires de leurs articles
insérés dans ce Recueil. Les tirés à part qu'ils demanderont en sus
de ce nombre (spécifier sur le manuscrit) leur seront comptés
confnrmément au tarif. Le coloriage deS planches tirées à part ne
sera effectué qué sur la demande des auteurs et à leurs frais.
Les manuscrits non réclamés seront détruits après leur publication.
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Ces prix sont réduits de 25 % pour les Abonnés.
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JOURNAL
DE
CONCHYLIOLOGIE
4 Trimestre 1920
DESCRIPTION D'UNE NOUVELLE ESPÈCE
D'OLEACINA PROVENANT DU CHIRIQUI
Par Ph. DAUTZENBERG
OLEACINA (GLANDINA) FOUCGHERI n. sp.
(PINCE TIE 1780)
Testa ovalo-elongata, cornea, tenuis, fragilis, nitidis-
sima et pellucida. Spira obtusa; anfr. 5 converiusculi,
sulura simplice juncti, lævigati (lineis incrementi pa-
rum conspicuis tantum munili). Anfr. ullimus versus
aperturam a dimidia involutionis parte descendit.
Apertura vix obliqua, piriformis, dimidiam tLotius
testæ altitudinem paululum superans, superne angu-
lata, ad basin rotundata, marginibus callo tenuissimo
adnatoque junctis. Columella subrecta, perpaulum ar-
cuata, in basi anguste ac oblique truncata. Labrum
simplex regulariterque arcuatum.
Color fulvus; anfr. primi et columellæ basis satura-
tiores. Sutura linea fusca angusta inferne marginala;
labrum linea fusca angustissima intus circumscrip-
um.
— 328 —
Altit. 22, diam. maj. 11 millim. — Apertura 12 millim.
ee
alta, 5 2 millim. lata.
Coauille ovale-allongée, cornée, mince, très luisante et
transparente. Spire obtuse au sommet, composée de
cinq tours légèrement convexes, séparés par une suture
simple. Surface lisse, à l'exception de lignes d’accrois-
sement peu visibles et irrégulières. Dernier tour occu-
pant, du côté dorsal de la coquille, les deux tiers de la
hauteur, descendant vers l'ouverture à partir de la moitié
environ de son enroulement,
Ouverture à peine oblique, piriforme, dépassant un
peu la moitié de la hauteur totale de la coquille, angu-
leuse au sommet, arrondie à la base. Bords de l’ouver-
ture reliés par une callosité très mince, appliquée, un
peu moins luisante que le reste du test. Columelle
presque droite, à peine un peu arquée, étroitement et
obliquemment tronquée à la base. Labre simple, régu-
lièrement arqué.
Coloration d’un fauve doré, plus foncée au sommet de
la spire et sur la base de la columelle. La suture est
accompagnée, au-dessous, d’un filet brun foncé étroit et
le labre est aussi bordé, du côté interne, d’un filet sem-
blable.
Habitat. — Le spécimen unique recueilli au Chiriqui
par M. Boutet, nous a été aimablement offert par
M. l'abbé Foucher, à qui nous nous faisons un plaisir
de dédier cette intéressante espèce.
C'est de l'O. Underwoodi Preston, du Costarica (An-
nals and Mag. of Nat. Hist., 6th Ser., XX, 1897, p. 212,
pl. VI, fig. 9), que l'O. Foucheri se rapproche le plus,
mais il est bien plus mince et plus luisant, sa forme est
plus allongée et plus ovale, son dernier tour, plus haut,
est bien ovale et ne s’élargit pas vers le bas; sa colu-
_
— 329 —
melle est moins arquée et plus faiblement tronquée à
la base.
L'O. chiriquiensis Da Costa (Proc. Malac. Soc. of Lond.
IV, p. 66, pl. VII, fig. 2), est une coquille plus épaisse
que la nôtre, moins luisante, très finement costulée lon-
gitudinalement et possédant une striation décurrente
microscopique. Sa coloration est aussi plus claire, la
columelle est blanche et le labre est bordé de blanc.
PhD;
pe”
— 330 —
DESCRIPTION D'UNE ESPÈCE NOUVELLE
DE TRIVIA
Par Ph. DAUTZENBERG
TRIVIA COSMOI n. sp.
(P1. VI, fig. 3, 5)
Testa abbreviata, subglobosa, solida, superne aliquan-
tum nitidula, costis transversis circiter 30, a sulco dor-
sali angusto haud interruptis ornata. Spira omnino o0c-
cultata. Testa ad extremitates utrinque non profunde
emarginata. Aperltura angusta; margo columellaris in-
fra medium paululum excavatus; labrum regulariter
arcualum et extus marginatum.
Color superne et prope aperturam albus, basis vero
roseo circumdata.
Longit. 7 %, latit. 6, altit. 5 2 millim.
Habitat. — Mahé (Séchelles). 4 exemplaires adultes.
Coquille très courte, subglobuleuse, épaisse, solide, un
peu luisante du côté dorsal, mate sur les côtés et la
base, ornée de côtes transversales. On en compte une
trentaine le long du sillon; sur les côtés de la coquille il
vient s’en intercaler quelques autres, mais ensuite
quelques unes des côtes sont confluentes à proximité des
bords de l’ouverture où l’on ne compte que 23 crénelures
du côté du labre et 21 du côté columellaire. Sous une
forte loupe, les intervalles des côtes paraissent très déli-
catement chagrinées.
Le sillon dorsal, étroit, bien marqué, n’interrompt pas
les côtes transversales.
— 331 —
Spire entièrement masquée. Extrémités de la coquille
peu profondément échancrées.
Ouverture étroite. Bord columellaire un peu excavé
dans sa moitié inférieure. Labre régulièrement arqué,
dépassant très faiblement le haut et le bas du bord
columellaire, bordé du côté externe par un bourrelet
nettement limité.
Coloration blanche sur la région dorsale et le long des
bords internes de l'ouverture; extrémités de la coquille,
bourrelet externe du labre et bord columellaire teintés
d’une belle nuance rose carnéolée.
Cette jolie espèce, bien caractérisée par la teinte rose
qui entoure sa base m'a été envoyée il y a déjà long-
temps par un missionnaire. N’ayant pu l'identifier à
aucune des espèces connues, je l’ai communiquée à
MM. Melvill et Button qui se sont beaucoup occupés des
Cypræidés. Ils m'ont confirmé dans l'opinion qu'il
s'agissait bien d’une espèce nouvelle. Je me décide donc
à la décrire aujourd’hui en priant M. Cosmo Melvill d’en
accepter la dédicace ainsi que mes remerciements.
Ph. D.
CAS TÉRATOLOGIQUES
CHEZ QUELQUES GASTÉROPODES
Par Ph. DAUTZENBERG
MARGINELLA SUAVIS ET CONUS VENTRICOSUS SENESTRES
Dans un très important travail sur les variations des
Mollusques (1), notre éminent confrère M. Pelseneer
vient de publier une liste des Gastéropodes normalement
dextres, chez lesquels on a constaté des cas de sinis-
trorsité, Cette liste comprend 193 noms, mais ce nombre
doit être réduit à 190 par suite des suppressions sui-
vantes :
1. Helix myristigmea Bourguignat. Créé par Bourgui-
gnat pour remplacer Helix punctata Müller (non Born).
Mais l'espèce de Müller date de 1774 tandis que celle de
Born n’a été publiée qu’en 1780. Le nom punctata Mül-
ler doit donc subsister et myristigmea tombe en syno-
nymie.
2. Ferussacia subcylindrica Linné (Locard) fait double
emploi avec Cionella lubrica Müller. D’après Hanley et
plusieurs autres naturalistes le subcylindrica de Linné
est un Truncatula.
3. Turbinella pirum Gmelin est synonyme de Turbi-
nella rapa Linné, les deux noms ayant été basés sur les
mêmes références de Gualtieri et de Rumphius.
Par contre, nous pouvons ajouter aujourd’hui deux
noms à la liste de M. Pelseneer :
1. Marginella suavis Souverbie dont nous possédons
(1) Les variations et fleur Hhérédité chez les Mollusques, par Paul
Pelseneer, Bruxelles 1820. 1 vol, in-8° de 826 p. avec nombreuses
figures.
— 333 —
un exemplaire provenant de Lifou, récolté par le R. P.
Lambert. La coquille citée par M. Pelseneer sous le nom
sous le nom de Voluta aurantia Lk. appartient au genre
Marginella.
2. Conus ventricosus Gmelin, var. mediterranea
Hwass. M. A. Bressier, de Marseille, vient d’avoir la
grande amabilité de se dessaisir en notre faveur d’un
exemplaire senestre (Figuré PI. VI, fig. 6) dragué vivant,
par faible profondeur, à L'Estaque. C'est la première
fois que la sinistrorsité a été observée dans le genre
Conus. |
On remarquera que nous employons le nom ventri-
cosus Gmelin pour l’espèce méditerranéenne désignée
habituellement sous celui de mediterraneus. Nous avons
été amené à cette substitution par des recherches biblio-
graphiques qui nous ont démontré que le Conus ventri-
cosus Gmelin, établi en 1790 sur deux excellentes figures
de Kämmerer (Cabinet Rudolstadt, p. 91, pl. VI, fig. 3, 4),
est incontestablement la grande forme du Conus de la
Méditerranée. Le nom mediterraneus publié par Hwass
dans la ?° partie du tome II de l'Encyclopédie Métho-
dique datant de 1792 comme l’ont démontré MM. Sher-
born et Woodward (Proc. zool. Soc., 1893, p. 583), est
donc plus récent et ne peut être conservé qu’à titre de
variété, pour la forme commune, plus petite, ayant le
dernier tour plus conique et les bords latéraux presque
rectilignes.
Alors même qu’on n’admettrait pas la rectification de
nomenclature que nous proposons, il serait encore im-
possible de maintenir le nom mediterraneus pour l’es-
pèce, car il est inscrit dans l'Encyclopédie sous le n° 90
et trois pages après le Conus franciscanus Hwass, qui
ne s'applique qu'à un état un peu différent de la même
espèce.
— 334 —
DÉFORMATION SCALARIFORME CHEZ DEUX ESPÈCES
DE CYPRAEA
L'exemplaire de Cypræa annulus Linné que nous
représentons pl. VI, fig. 7, 8, a la spire saillante, ce qui
lui donne, surtout du côté dorsal, l’aspect d’une Margi-
nelle. Chez les Cypræa annulus et moneta jeunes, la
spire est plane et les tours embryonnaires seuls sont
légèrement en relief; les coquilles adultes ont la spire
si complètement recouverte par l'émail du dernier tour
qu'on ne peut en apercevoir la moindre trace.
Le Cypræa arabica Linné que nous figurons pl. VI,
fig. 9, 10, a aussi la spire très saïllante, mais ce n’est
qu'à partir du quatrième tour que la suture descend
brusquement et détermine la scalariformité.
On remarquera que chez les deux déformations que
nous venons de signaler, les bords de l’extrémité posté-
rieure de l’ouverture sont soudés de manière à suppri-
mer complètement le canal.
PhD:
he.
— 335 —-
: RÉVISION DES LUCINACEA VIVANTS
DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE
DE PARIS
Par Edouard Lamy
(4 Partie.)
Famille des DIPLODONTIDÆ ou UNGULINIDÆ.
La famille des Diplodontidæ ou Ungulinidæ renferme:
des coquilles Iucinoïdes, en général suborbiculaires,
rarement irrégulières, chez qui l'impression du muscle
adducteur antérieur est continue avec la ligne palléale
et les dents latérales de la charnière sont peu nettes ou
absentes.
Cette famille comprend trois genres : Diplodonta
Bronn (1), Ungulina Daudin, Joannisiella Dall.
Genre DIPLODONTA Bronn, 1831.
Le genre Diplodonta Bronn, 1831 (non Diplodon Spix,
1827) [= Mysia Brown, 1833, non 1827 (non Leach in
Lamarck, 1818, non Mysea Billborg, 1820) — Egeria,
pars, Leach, 1833 (non Roissy, 1805) — Mysia, pars,
Leach, 1847 (2) — Glocomene, pars, Leach, 1852 — Cycla-
(1) Le genre Taras établi par Risso pour une espèce fossile, T. anti-
quatus (1826, Hist. Nat. Europe mérid., IV, p. 344, pl. XII, fig. 167)
paraît à M. Dall (1901, -Synops. Lucinacea, p. 791) être un Diplodonta
chez lequel la dent cardinale postérieure de la valve gauche a été
brisée «et la dent correspondante de la valve droite a été prise pour
une dent latérale adjacente.
(2) Le Mysia undata Leach, in Lamarck, 1918, est Je Lucinopsis
undata Pennant. A côté de cette espèce Leach (1847, in Gray, Ann. Nat.
Hist., XX, p. 272) plaçait un Mysia Montagui qui est probablement son
Glocomene Montaguana (1852, ISynops. Moll. Gr. Brit., p. 313), qui &
pour synonymes à la fois le Diplodonta rotundata Mig. et le Luci-
nopsis undata.
— 336 —
dicama Valenciennes, 1854 = Mittrea Gray, 1857], qui a
pour type D. lupinus Brocchi = rotundata Mtg., présente
les caractères suivants
Coquille équivalve, suborbiculaire, équilatérale, par-
faitement close, lisse ou striée concentriquement, avec
épiderme peu net.
Nn lunule, ni écusson circonserits.
Ligament externe et résilium unis, submarginaux,
supportés par une nymphe plus ou moins proéminente.
Plateau cardinal se prolongeant par une rainure seu-
lement en avant.
Charnière ayant sur chaque valve deux dents cardi-
nales inégales, l’antérieure de la valve gauche [2 a] et la
postérieure de la valve droite [3 b] étant sillonnées ou
bifides.
Charnière de Diplodonta rotundata Montagu.
Dents latérales peu nettes ou absentes.
Deux impressions musculaires placées contre le pla-
teau cardinal, grandes, ovales, inégales (l’antérieure
étant plus allongée), continues avec la ligne palléale
sans former de saillie à son intérieur.
Ligne palléale simple.
Aréa palléale souvent striée radialement.
Bord interne des valves lisse.
D’après M. H, Douvillé (1912, Classification des Lamel-
libranches, Bull. Soc. Géolog. France, XII, p. 451) une
différence analogue à celle qui distingue les Crassatella
des Astarte existerait entre les Diplodonta et les Mactra :
— 997
ce qui sépare ces deux derniers genres c'est seulement
le ligament marginal chez Diplodonta et interne chez
Mactra; mais déjà dans Diplodonta on voit le cartilage
du ligament s’enfoncer bien plus profondément dans le
plancher cardinal qu’il ne le fait habituellelment, de
sorte que le ligament est déjà à moitié interne ; cette
modification du ligament entraîne en même temps la
suppression de la dent 4 b.
Aux Diplodonta s. str. peuvent être rattachées plu-
sieurs subdivisions :
1° Sous-genre Phlyctiderma Dall, 1899, type : D. se-
miaspera Phil. — Coquille semblable à Diplodonta sauf
‘que la surface, en plus de la sculpture d’accroissement
est ponctuée, pustuleuse ou subréticulée.
?
2° Sous-genre Sphærella Conrad, 1838, type : D. sub-
vexa Conrad [Miocène]. — Coquille grande, striée con-
centriquement. Une apparence de lunule indiquée par
un sillon. Sur chaque valve, deux dents cardinales, la
dent cardinale postérieure droite [3 b] beaucoup plus
transverse et plus grande que chez les Diplodonta
typiques. Impression musculaire postérieure éloignée du
plateau cardinal et à extrémité supérieure remontant au-
dessus de l'extrémité ventrale de l'impression anté-
rieure (1). |
(1) Ce sous-genre Sphærella ne comprend que deux espèces :
1° Le type, qui est un fossile miocène de Virginie : Sphærella sub-
vera (Conrad (1838, Foss. media. tert. form., p. 18, pl, 10, fig. DIR
Erycina subconvera d'Orbigny (1852, Prodr. Paléont., III, p. 115) [non
Lucina subvexa Conrad, 1848);
20 Une forme vivant dans Îles eaux profondes de l'Atlantique Amé-
ricain (Massachusetts, Caroline du Nord) : D. (Sphærella) Verrilli Dal
:(1899, Synopsis Diplodontidæ, p.'245; 1900, Tert. Fauna Florida, p. 1180;
1901, Synopsis Lucinacea, p. 792 et 795} = Diplodonta turgido Verrill
et Smith (1881, Trans. Conn. Acad., V, p. 569, pl. LVIII, fig. 42; 1889,
Dall, Bull. U. S. Nat. Mus.,, n° 37, p. 52, pl. XLV, fig. 10-11, pl. LXIV,
— 338 —
3° Sous-genre Felania Récluz, 1851, type : Venus dia-
phana Gm.— Coquille sublenticulaire, légèrement trans-
verse, équilatérale, mince, épidermée. Sommets petits.
Lunule petite, mais nettement circonserite. Ligament
externe en contact marginalement avec un grand rési-
hum inclus dans une dépression du plateau cardinal.
Deux rainures en prolongement du plateau cardinal,
l’une en avant, l’autre en arrière. Charnière de Diplo-
donta. Impressions musculaires ovales, oblongues,
subégales, la postérieure plus étendue que l’antérieure.
Impression palléale sans sinus (contrairement à l’opi-
nion de Récluz).
Cette subdivision, qui'est tout au plus un sous-genre
de Diplodonta, ne paraît renfermer, comme le fait
remarquer M. Dall (1900, Tert. Fauna Florida, p. 1179),
que les deux formes citées par Récluz : F. diaphana et
F. rosea.
Les autres formes qui avaient été rapportées à ce
groupe constituent un sous-genre bien distinct qui à.
recu de M. Dall le nom de Felaniella et dont voici les
caractères :
4° ÉD UENES Felaniella Dall, 1899, type : D. usta
Gould. — Coquille comprimée, moins équilatérale que:
Diplodonta, lisse extérieurment, avec un épiderme très
net, habituellement foncé. Ligament externe occupant
une 1° fossette dorsale reliée au sommet de la valve par:
une rainure; résilium envahissant la nymphe et déter-
fig. 136, pl. LXV, fig. 135) [non Sphærella turgida Conrad, 1848]. —
Au contraire, (le D. turgida Conrad [Sphærella] (1848, Journ. Acad.
Nat. Sc. Philad., 2e 8., I, D. 124, pl. XII, fig. 23), fossile Tertiaire du
Texas et du Mississippi, n’est pas un Sphærella, mais un Diplodontæ
SU SUTS
— 339 —
minant la formation d'une ?° fossette peu profonde sur
le plateau cardinal. Charnière de Diplodonta.
Charnière de Diplodonta (Felaniella) sericata A. Adams et Reeve,
Par la disposition de ces fossettes ligamentaires, le
sous-genre Felaniella se rapproche beaucoup des Ungu-
dlina.
Le Catalogue Pæte] (1890, IIL, p. 129) cite deux espèces
de Diplodonta, sur lesquelles je n’ai pu trouver aucun
renseignement : D. leucotina Hanl., de Bergen, D. do-
lata Ph1., de « M. ind. »
Trois espèces décrites par Gould (1861, Proc. Boston
Soc. Nat. Hist., VIII, p. 33; 1862, Otia Conch., p. 171) sans
aucune figure, restent également insuffisamment con-
nues : Mysia abbreviata, de Hong-Kong, M. figlina, du
Japon, M. dolabrata, du Cap de Bonne Espérance.
-
Sous le nom de Diplodonta incerta E.-A. Smith (1907,
Nation. Antarct. Exped. « Discovery », Lamellibr., p. 4,
pl. I, fig. 5-5a) a décrit une espèce Antarctique, que
M. J. Thiele (1912, Deutsche Südpolar. Exped., 1901-
‘ 1903, Zool., V, p. 231 et 270) fait synonyme de Cyamio-
| mactra laminifera Lamy.
L'espèce de l'Atlantique Américain décrite par
… M. Wm. H. Dall en 1881 (Bull. Mus. Comp. Zool. Harv.
* Coll. Cambr. IX, p. 136) sous l'appellation de Diplodonta
pilula à été rapportée ultérieurement par lui (1886, Rep.
MRC jus
« Blake » Moll., Bull. Mus. Comp. Zool., XII, p. 274,
pl. VIIL, fig. 13; 1902, Dall et Simpson, Moll. Porto Rico,
Bull. U. S. Fish Comm., XX [1900], p. 496) à son genre
Vesicomya.
E.-A. Smith (1881, Zool. coll. « Alert », P. Z. S. L,
p. 3%, pl V, fig. 1) a donné le nom de Diplodonta lamel-
lata à une coquille de la côte Occidentale de Patagonie,
qui est un Phacoides d’après M. Dall (1901, Synops.
Lucinacea, p. 813) (1).
DIPLODONTA ROTUNDATA Montagu.
1685. Pectunculus tenuis LisTER, Hist. Conch., pl. 297, fig.
134.
1803. Tellina rotundata MONTAGU, Test. Brit., p. 11, pl.
IT ñe03;:
1813. —- —— Mig. PULTENEY, Cat. Dorsetsh., p. 30,
pl. V, fig. 8.
1814. Venus lupinus BRoCCHI (non Linné), Conch.
foss. Subapenn., Il, p. 553,
pl. XIV, fig. 8.
1822. Lucina rotundata Mtg., TURTON, Conch. Dith., p. 114, pl.
This
1828. Psammobia — — FLEMING, Hist. Brit. Anim., p. 438.
1830. Lucina lactea DESHAYES, Encycl. Méthod., Vers,
II, p. 374 (non Tellina lactea
Linné, nec Poli).
1832. Diptodonta lupinus Brocc., BRONN, Ergebn. naturh.-ükon.
Reis., Il, p. 485 et 604.
1836-44. — — — Puizippi, Enum. Moll. Sicil.,, I,
D. SAS QD 22
1836. == dilatata Puizippl> ibid. p. 31, pl. IV,
fig. 7.
1842. Lucina rotundata Mtg., HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 76.
1844. Diplodonta — — Paizippr, Enum. Moll. Sicil., Il,
p. 24.
1847. Mysia Montagui LEACH, in Gray, Ann. Mag. Nat.
HIST OX MDEenr RE
1847 — rotundata Mig. GRAYP 714521 "D#109
(1) Le genre Diplodontina, créé par W. Stempell (1899, Fauna Chi-
Lensis, 11, Zoolog. Jahrbüch., Suppl. Bd. V, p. 232, pl. 12, fig. 18-19)
pour une «coquille (du Chili «D. tumbesiana), est voisin de Kellya et
Lasæa : il appartient à une tout autre famille, celle des Erycinidæ.
et) it, PORT le | dr $:
Fat Nr: ”
— 341 —
1843-50. Lucina rotundata Mtg., DESHAYES, Tr. élém. Conch., 1
2° p., p. 185 et 793.
LA
1850. — — — REEVE, Conch. Icon. pl. VII, fig.
36.
1852. Glocomene Montaguana. LEACH, Syn. Mall. Gr. Brit.
(pars) p. 313.
1857. Mysia lupina Brocc., H. et A. ApamMs, Gen. Rec. Moll.,
TD ATR:
1897. — rotundata Mtg., H. et A. ApaMs, ibid., p. 473, pl.
114, fig. 6 a-b.
1858. Diodonta Bartleci JEFFREYS, Ann. Mag. Nat. Hist.
3° 84/1, p.43, pl. II, fig. 2
1862. Diplodonta rotundata Turt., CHENU, Man. Conch.,, p. 1923,
fig. 591.
1863-69. — — Mig. JEFFREYS, Brit. Conch., II, p. 254,
DONS MR CV" D: 180; nl
XXXIII, fig. 4-4 a.
1867. — — — HIDALGO, Cat. Moll. test. mar.
Espagne, Journ. de Conchyli.,
XV, p. 44.
1870. — — — HiDALGO, Mol. mar. España, p.
JADE ANNE ME
1872. Mysia = — TRYON, Proc. Acad. Nat. Sc. Phi-
lad., XXIV, p. 94
1872. Diplodonta — — DI MONTEROSATO, Not. Conch.
foss. Mte Pellegrino, p. 24 et
38.
1875. — = — DI MONTEROSATO, Nuova Hiv.
Conch. Mpgdit., p. 14.
1877. — == == DI MONTEROSATO, Cat. Conch.
foss. Mte Pellegrino, Boll. R.
Com. Geol., p. 6.
1878. = ae — 1 MONTEROSATO, Enum. e sinon.
Conch. Medit., p. 69.
1881. = = — JEFFREYS, Mall. « Lightning » a.
) « Porcupine » Exp. P. Z.Ss.
L., p. 704.
1886. — — — LOGARD, Prodr. Malac. france.
Moll. mar., p. 459.
1888. — —= — CARAMAGNA, Bull. Soc. Maïlac.
Ital., XIII, p. 138.
} 1892. — — — LocarDp, Coq. mar. côtes France,
p. 315, fig. 295.
1896. — — — SHOPLAND, Journ. Bombay N. H.
Soc., X, p. 233.
1898. — — — LOCARD, Exp. Se. « Travailleur »
et « Talisman », Moll. test.
II, p. 283.
Je mer 22
1898. Diplodonta rotundata Mig., BUCQUOY, DAUTZENBERG, DOLLFUS,
Moll. Roussillon, II, p. 391,
627, 804.
1906 —- — — MELVILL et STANDEN, Moll. Per-
sian Gulf, P. Z*S01;;p:. 816:
1906 — == == DAUTZENBERG et H. FISCHER,
Moll. drag. Ouest Afriq., Camp.
Sc. Prince de Monaco, fase.
XXL IDE
1910. — — — DAUTZENBERG, Contr. faune ma-
lac. Afriq. occ., Act. Soc. Linn.
Bordeaux, LXIV, p. 139.
1912. _ — — DAUTZENBERG, Miss. Gruvel côte
occ. Afriq., Moll. mar., Ann.
Inst. Océanogr., V, p. 94.
1916. — — — Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull.
Mus. hist. nat., XXII, p. 188.
Var. subrotunda Issel
1869. Diplodonta subrotunda Issez, Maiac. Mar. Rosso, p. 253,
DANSE
1916. D. rotundata Mtg. var. Lamy, Bull. Mus. hist. nat., XXII,
subrotunda Iss., p. 188.
Le Venus lupinus Brocchi (non L.) (1) est identifié au
D. rotundata Mig. par Jeffreys (1869, Brit. Conch., V,
p. 180), par M. de Monterosato (1877, Cat. Conch. foss.
M'e Pellegrino, p. 6), ainsi que par MM. Cossmann et
Pevyrot (1911, Conch. Néog. Aquitaine, Act. Soc. Linn.
Bordeaux, LXV, p. 241) : il est, au contraire, une variété
distincte pour M. Cerulli-Irelli (1909, Fauna malac.
Mariana, p. 173) (2). |
D'après Jeffreys lui-même, son Diodonta Bartleei est
un stade jeune du D. rotundata.
Quant à la forme figurée par Locard sous le nom de,
D. intermedia Biondi (3), elle ne paraît guère être plus
(1) Le Venus lupinus Linné est un Dosinia.
(2) M. Dal (1900, Tert. Fauna Florida, p. 1179) regarde aussi le
D. lupinus Brocc. comme une espèce fossile inconnue à l'état vivant.
(3) Le Diplodonta intermedia Biondi (1859, Atti Accad. Gioënia, XIV,
p. 117; a d’aillcurs été trèe diversement internrété : Jeffrevs (1881,
— 9343 —
qu'une variété et il semble bien en être de même du
D. Berghi Dautzenberg et H. Fischer (1897, Drag.
« Hirondelle » et « Pcesse Alice », Mém. Soc. Zool.
France, X, p. 216, pl. VI, fig. 22-25) (1).
Le D. rotundata Mig. — dilatata Phil. est une coquille
convexe, mais en général peu renflée : la région anté-
rieure, subanguleuse dans le haut, est plus courte et plus
atténuée que la région postérieure qui est arrondie et
très large; le bord dorsal est concave en avant des som-
mets et rectiligne en arrière d'eux : par suite, les deux
valves se joignent suivant un contour polygonal.
Cette espèce se trouve dans la Méditerranée ef dans
l'Océan Atlantique où elle a été signalée depuis l’An-
gleterre jusqu'à Madère, aux Canaries, à l’archipel du
Cap Vert et sur la côte Occidentale d'Afrique (2).
P. Z. S. L., p. 705) le fait synonyme de D. trigonula Bronn = apicalis
Phil. et Pætel (1890, Cat. Conch. Sammi., III, p. 129) l’assimile au
Lucina fragilis Phil., tandis que M. de Monterosato (1872, Not. Conch.
foss. Mte Pellegrino, p. 24 et 38; 1875, Nuova Riv. Conch. Medit., p. 14)
le considère comme une espèce bien distincte correspondant au D.
tupinus Philippi [non Brocchi, nec Bronn] (1844, Enum. Mol. Sicil.,
II, D, 258).
1) D'après Deshayes lui-même (1835, Anim. s. vert, 92e éd., VI,
p. 228, note), c’est le D. rotundata Mig. qu’il avait nommé en 1830
dans l'Encyclopédie Méthodique (Vers, II, p. 375) Lucina lactea.
En 1898, dans les Mollusques du Roussillon, II, p. 627, MM, Buc-
quoy, Dautzenberg, Dollfus ont admis d'identité du D. rotundata Mtg.
avec l’'Amphidesma lactea Lamarck. Mais M. Dautzenberg m'a com-
muniqué une note manuscrite qu’il a prise, depuis lors, au Musée de
Genève et d’après laquelle le type de d'Amphid. lactea est probable-
ment un Syndesmya alba Wood, c’est-à-dire un Scrobiculariidé. ReQluz,
de son côté (1843, Rev. Zool. Soc. Cuwv.,. p. 293; 1869, Act. Soc. Linn.
Bordeaux, XXVII, p. 53), avait déjà affirmé, après examen du type, que
l’Amphid. lactea LK. était identique au Scrobicularia Cottardi Payr.
(2) De la côte occidentale d'Afrique deux autres Diplodonta ont été
signalés :
D. circularis Dunker (1846, Zeitschr. f. Malak., III, p. 28; 1853, Ind,
Moll. Gun. coll. Tams, p. 55, pl. VIII, fig. 11-43), de Benguela;
D. auriculata Sowerby (1905, Proc, Malac. Soc. London, VI, p. ?81,
fig. 2), de Sierra Leone, qui est caractérisé par le fait que de bord
postérieur rectiligne présente une oreillette très nette, mais qui, Sous
tous les autres rapports, se montre tellement semblable à D. rotun-
data qu'on pourrait croire à une monstruosité, si plusieurs exem-
plaires n'avaient pas été observés. 2
— 344 —
D'autre part, MM. Shopland (1896, Journ. Bombay N.
H. Soc., X. p. 233), Caramagna (1888, Bull. Soc. Malac.
Ital., XIII, p. 138), Melvill «et Standen (1906, P. Z. S. L.,
p. 816) lui ont assimilé une forme de la Mer Rouge et de
la Mer d'Oman : or, effectivement le D' Jousseaume m'a
communiqué de très nombreux spécimens provenant de
Suez, d'Aden, de Djibouti, etc., qui offrent tous les carac-
tères du D. rotundata (1).
Parmi les exemplaires de cette région, certains bien:
qu'inséparables spécifiquement du D. rotundata, ont um
contour plus arrondi et paraissent correspondre à la
figure donnée par Issel pour son D. subrotunda, qui, dès.
lors, serait à considérer comme une simple variété.
Coll. du Muséum. — Angleterre (coll. Petit, 1873; coll.
Ballot, 1887); Morbihan (D' Jousseaume, 1916); Le Pou-
liguen (D' Jousseaume, 1916); Pornichet; Corse. — Coll.
Locard, 1905 : Concarneau, Belle-Ile, Le Pouliguen, Por-
nichet, Calvi, Oran.
Dragages du « Travailleur » (1882) près des Canaries.
et du « Talisman » (1883) dans le golfe de Cadix, à
l’ouest du Sahara, et aux Açores.
Pointe de Cansado [Mauritanie] (A. Gruvel, 1908); îles.
Bissagos (L. Gain, 1913).
Suez (Lefebvre, 1837; Letourneux, 1880; D° Jous-
seaume, 1916); Souakim, Massaouah, Périm, Aden, Dji-
bouti (D' Jousseaume, 1916); Mascate (Leclancher, 1844).
Var. subrotunda Issel : Suez, Souakim, Massaouah,.
Aden {D' Jousseaume, 1916).
(1) Sous de nom de Diplodonta lateralis, ÆE.-A. Smith (1878, Phil.
Trans. R. Soc. London, CLXVIII, p. 482, pl. LI, fig. 7-7 a) a décrit,
d’après un spécimen unique provenant ‘(de l’île Rodriguez (à l’est de
l'île Maurice), une coquille qui, par sa forme très peu globuleuse,
atténuée en avant, élargie et arrondie en arrière, paraît extrèmement.
voisine du D, rotundata.
— 945 —
DIPLODONTA ORBIGULATA de Monterosato.
1896. Diplodonta orbiculata DI MONTEROSATO mss. in Collect.
1898. — — Monts., Locarp, Exp. Sc. « Travailleur »
et « Talisman », Moll. test.,
II, p. 285, pl. XIV, fig. 8-11.
1899. — Orbicula (sic) Locarp, Coq. mar. au large des
Monts. côtes de France, p. 148.
Var. labelliformis Locard
1898. Diplodonta labelliformis LOCARD, Exp. Sc. « Travailleur »
et « Talisman », Moll. test.
IT, p. 284, pl. XIII, fig. 13-17.
Le Diplodonta orbiculata Monterosato, figuré par
Locard d’après une valve draguée par le « Talisman »
dans le golfe de Gascogne, est reconnaissable à sa forme
un peu transverse, par suite plutôt ovalaire qu’orbicu-
laire, à son contour régulier et symétrique, la région
antérieure étant presque aussi développée que la pos-
térieure.
Locard à également décrit un D. labelliformis du
golfe de Cadix, chez lequel les valves ont un contour
subpolygonal transverse et sont partagées chacune en
trois zones par deux carènes très obtuses partant du
sommet : ce me paraît être une simple variété de l’orbi-
culata.
Coll. du Muséum. — Dragages du « Talisman « (1883)
dans le golfe de Gascogne.
Var. labelliformis Locard : Dragages du « Talisman »
(1883) dans le golfe de Cadix.
DIPLODONTA GLOBOSA Forskal.
1758. Tellina lactea (7?) LiNNÉ (non Poli), Syst. Nat., ed.
X p.610.
1775. Venus globosa ForskaL, Descript. Anim. Itin.
Orient., p. 122.
1784. — — Forsk. CHEMNITZ, Conch. Cab., VII, p.
36, pl. 40, fig. 430-431.
1707 NL DONNE RARE Arr
ABATLRU SEE ARRETE I OENT
1824. Lucina heteroclita
14825. —- globosa Chemn,
4827. — edentula
1842. —— globosa Chemn.,
1855. Tellina lactea L.,
1863. Lucina globosa Gray,
1865. Diplodonta Savignyi
1869. — — Vail.,
1869. Lucina globosa Forsk.,
1870. Diplodonta Savignyi Vail.,
1858-70. — bullata
1871. — Savignyi Vail.
1886. — — —
1891. — = =
1892. Loripes globosus Forsk.,
1901. Diplodonta Savignyi Vail.
1903. Tellina lactea L.,
1903. Diplodonta globosa Forsk.,
1905 — Savignyi Vail.
1905 = 2 Dur
— 346 —
Encyel. Méthod., Vers, pl. 285,
fig? 4.
SAviGNY, Descr. Egypte, Planches
Moll., pl. VII, fig. 7 1-5.
BORY DE SAINT-VINCENT, Encyel.
Méthod., Vers, 108 livr., p. 154.
Gray, Ann. Philos., IX, p. 136.
AUDOUIN (non Linné), Expl. pl.
Moll. Savigny, Descr. Egypte,
NOTE MONTE
HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 78.
HANLEY, Ipsa Linn. Conch., p. 42.
DESHAYES, Cat. Moll. Réunion,
p:n21S se
VAILLANT, Rech. faune malac.
Suez, Journ. de Conchyl., XIIT,
p. 117 et 124:
ISSEL, Malac. Mar Rosso, p. 81,
293, 308.
PFEIFFEer, Conch. Cab., Venera-
cca, p. 267, pl. 20, fig. 11-12.
Mac ANDREw, Rep. Test. Moll.
Suez, Ann. Mag. Nat. Hist.
HMS PONT AEDEALTESS |
DuxkER, Novit. Conch., p. 76, pl. |
26, fig. 1-3.
P. FISCHER, Faune conch. mar.
Suez, Journ, de Conchyl., XIX,
p. 216.
A.-H. CookE, Test. Moll. Suez,
Ann. Mag Nat Hist.,. 1008
XVIII, p. 99.
P. FiScHER, Coq. g. Persique, 1
Journ. de Conchyl., XXXIX, p. -
229.
SowErBY, Mar. Shells South Afri-
ca, p. 64, pl'IV, fig191:
STURANY, Exp. « Pola », Lamel-
libr. Roth. Meer., Denkschr. K.
Akad. Wiss. Wien, LXIX, p.
285.
DaLLz, Tert. Fauna Florida, p.
1356.
DALL, ibid., p. 13956.
SrurANY, Nachrichtsbl. Deutsch.
Malak. Ges., XXXVII, p. 139.
ANTHONY, Moll. Tadjourah, Bull.
Mus. hist. nat. XI, p. 491.
ne A
1909. Diplodonta globosa Forsk., LyNGr, Exp. Danish Siam, Mar.
Lamellibr., Mém. Acad. R. Sc.
Lettr. Danemark, 7 s., V,
=
pe 179.
1916. -— — — Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull.
Mus.. hist. nat., XXII, p. 189:
Ainsi que M. Lynge (1909, Exp. Danish Siam, p. 175)
l’a établi, d'après les types, faisant partie de la collection
Spengler et conservés au Musée de Copenhague, le
Venus globosa Forsk., de la mer Rouge, est un Diplo-
donta : il présente, en effet, comme le dit Chemnitz, qui
l’a figuré (1784, Conch. Cab., VII, p. 36, pl. 40, fig. 430-
431) (1), deux dents à chaque valve.
C'est cette espèce qui a été représentée par Savigny
dans les figures 7 de sa planche VIIT et qui a été nommée
par Vaillant Diplodonta Savignyi (2).
D'autre part, M. Dall (1903, Tert. Fauna Florida,
p. 1356) admet que le Tellina lactea Linné (1758) est ce
Diplodonta globosa Forsk.: en effet, d’après Hanley
(4855, Ipsa Linn. Conch., p. 42), il serait possible que le
tvpe de cette espèce Linnéenne, très insuffisamment
décrite, ait été représenté dans la collection de Linné par
un petit exemplaire de Venus globosa Forsk. (3).
Ce D. globosa, auquel M. Lynge identifie le D. bullata
Dkr., de Ceylan, est une coquille orbiculaire, un peu
transverse (surtout chez les individus encore jeunes),
fortement globuleuse, à région antérieure arrondie et
(1) Ce sont très probablement ces dessins de Chemnitz qui ont servi
de modèles pour les figures 1 4-b de da planche 285 de l'Encyclopédie
Méthodique : Bory de Saint Vincent (1824, Encydl. Méthod., Vers,
10° livr., p. 154) a proposé pour la coquille quilles représentent 1e
nom Lucina heteroclita qui tombe donc en synonymie de D. globosa,
(2) Quant à la forme complètement édentule identifiée au V. globosa
Forsk. par des différents auteurs qui ont étudié la faune dde la Mer
Rouge, nous avons vu plus haut (p. 82) que C'est un Lucina s. str,, qui
peut être assimilé au L. ovum Rve. — edentula L.
(3) Ce Tellina lactea Linné serait donc bien distinct du Tellina
lactea Paoli, qui est le type du genre Loripes el qui a pour synonyme
Lucina lucinalis LKk.
— 348 —
presque aussi développée que la postérieure, à bord
dorsal convexe en avant comme en arrière des sommets:
la ligne de jonction des valves est donc très nettement
ovale (1:21) té
Les exemplaires de taille moyenne ressemblent beau-
coup au D. orbiculata Monterosato et, parmi de nom-
breux échantillons rapportés de la Mer Rouge par le
D' Jousseaume, il s’en rencontre même un dont les
valves ont un contour très transverse et sont divisées
chacune en trois zones par deux Carènes extrêmement
obtuses : ce spécimen est donc fort analogue au D, label-
liformis Locard.
Coll. du Muséum. — Mer Rouge (Botta, 1837); Suez
(L. Vaillant, 1904 : types du Diplodonta Savignyi Vail.);
Suez, Aden (D' Jousseaume, 1916); golfe de Tadjourah
(Ch. Gravier, 1904).
DIPLODONTA TUMIDA H. Adams.
1870. Mysia tumida H. ApaAmMSs (non Conrad), Shells
Red2Sea, 2.12 VS L/2pD 40 IE
pl. XL VIII, fig. 16.
1870. — — H. Ad, Mac ANDREW, Rep. Test. Moll.
Suez, Ann. Mag. Nat. Hist.
4e s., NI, p. 448.
1886. — -- A.-H. (CO0KkE, Test. Moll. Suez,
Ann. Mag. Nat. Hist., 5° s.
XVIII, p. 99.
1916. Diplodonta tumida H. Ad, Lamy, Lucines Mer Rouge, Bull.
Mus. hist. nat., XXII, p. 190.
(1) Il est fort probable que d'espèce du golfe Persique et de la mer
d’'Oman, à contour cireulaire et équilatéral, appelée Diplodonta holo-
sphæra par M. J.-C. Melvill (1899, Moll. Arabian Sea, Ann., Mag. Naï.
Hist., 7e s., IV, p. 99, pl. IL, fig. 11) est identique,
Au contraire, une autre fonme des mêmes régions, décrite par
M. J.-C. Melvill (1898, Moll. Fauna Arabian Sea, Mem. a. Proc. Man-
chester Lit. a Phil. Soc., XLII, p. 32, pl. 2, fig. 11) sous de nom de
Diplodonta genethlia, se distingue par sa coquille oblique à sommets
saillants et incurvés.
— 349 —
H. Adams à signalé de la Mer Rouge sous le nom de
Mysia tumida une coquille renflée, nettement inéquila-
térale, à région antérieure très courte et arrondie, à
région postérieure plus longue et plutôt quadrangulaire,
à sommets proéminents : il lui attribue une sculpture
décussée, formée de fines stries, les unes rayonnantes,
les autres concentriques.
M. le D’ Jousseaume m'a communiqué plusieurs spé-
c<imens recueillis à Suez, Périm, Aden, Djibouti, qui me
paraissent par leur forme pouvoir être rapportés à cette
espèce : [es lignes rayonnantes n’y sont que très faible-
ment indiquées, la striation transversale est, au con-
traire, fort nette; certains de ces échantillons ont
conservé, vers le bord ventral, des restes d'épiderme et
alors ces stries concentriques se montrent au micros-
cope formées par des pustules extrêmement petites.
Je pense que ceci peut correspondre aux lignes con-
centriques de points minuscules signalés par M,CR:
Sturany comme constituant l’'ornementation de son D.
raveyensis (1901, Exp. « Pola », Lamellibr. Roth. Meer.,
Denkschr. K. Akad. Wiss. Wien, LXIX, p. 285, pl. VI,
fig. 8-11), de la Mer Rouge : lui-même reconnaît que son
espèce ressemble par sa forme au D. tumida, mais il
admet qu’elle s’en différencie par l'absence de sculpture
rayonnante; cependant les ponctuations dont il parle et
qui forment des lignes concentriques, me semblent éga-
lement pouvoir être disposées en files radiales qui
représenteraient les stries rayonnantes mentionnées par
H. Adams : je crois done qu'il est possible que D. rave-
yensis soit à réunir à D. tumida (1).
(1) Tout récemment /M. Nils Odhner (1919, Contr, faune malac. Mada-
gascar, Ark. f. Zoo!., XII, p. 9, Pl. I, fig. 2-3) a décrit un D. subcostala,
de Majunga, qui 5e rapproche du D. raveyensis par son ligament, mails
-s’en distingue par ses crochets petits, non renflés.
— 900 —
Coll. du Muséum. — Suez, Périm, Aden, Djibouti
(D' Jousseaume, 1916).
DiPLODONTA GLOBULARIS Lamarck.
1818. Lucina globularis LAMARCK, Anim. s. vert, V, p-
544.
1839. — —— Lk:, DESHAYES, in LAMARCK, Anim. 5.
vert.,-21éd., VI, p 231.
1850. _ = Eee REEVE, “Conch. Icon: pl."IK,
fig. 93.
1842-56. — — —— HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 1
et 348, pl. 14,.fig. 46
1857. Mysia — — H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll.,
IDÉES:
1873. Lucina — — VON MARTENS, Critie. List Moll.
N. Zealand, p. 46.
1873. Mysia = = HUTTON, Cat. Mar Moll. N. Zea-
land, p. 79.
1878. Diplodonta — — HUTTON, Rév. Coq. N. Zélande,
Journ. de Conchyl., XXMI:
Dole
1S80. — — — HUTTON, Man. N. Zealand Mol},
p. 156. |
1885. Mysia = — HUTTON, Rev. Rec. Lamellibr. N.
Zealand, Proc. Linn. Soc. N.S.
Wales, IX [1884], p. 529.
190%: Diplodonta — — HUTTON, Index Faunæ N. Zelan-
diæ, p. 92
1904. — -— —— PRITCHARD et GATLIFF, Proc. R.
Soc. Victor. 2° s:, XVII, p. 224:
1913. 2 — — SUTER, Man. N. Zealand Moll,
p:#916 "pl 258 fe 9;
1915. Lucina — —— LAMY, Bull. Mus. hist. nat., XXI,
p- 159:
A cause de la disposition de la charnière (dans chaque
valve deux dents cardinales, dont l’antérieure à gauche
et la postérieure à droïte sont bifides), cette espèce a
été placée avec raison par Reeve parmi les formes
appartenant au genre Diplodonta, dans lequel elle a été
rangée par Hutton. |
mue »
— 301 —
Le type (figuré ci-dessous), conservé avec l'étiquette
originale de Lamarck dans la collection du Muséum de
Lücina globularis Lamarck (type : valve gauche grossie 2 fois).
-Paris et mesurant 13 mm. de largeur comme de hau-
teur, a été rapporté du Port du Roi George (Australie)
par Péron.
Cette espèce Australienne et Néo-Zélandaise possède
une coquille orbiculaire, très mince, fortement renflée,
avec sommets saillants, et ornée seulement de fines
lignes d’accroissement.
Coll. du Muséum. — Type de Lamarck : Port du Roi
George [Australie] (Péron, 1803)
van Diemen (Quoy et Gaïmard, 1829) ; Tasmanie
(achat Vimont, 1874); Nouvelle-Zélande (H. Filhol, 1875).
Il ne faut confondre ni avec le D. globosa Forsk., ni
avec le D. globularis Lk., une Le Australienne nom-
mée par À. Adams (1855, P. Z. S >, 226) Diplodonta
globulosa, mais dont H. et A. Rn (1857, Gen. Rec.
Moll., II, p. 469) ont fait un Loripes. M. Hedley (1913,
Stud. Austral. Mus., Pt. XI, p. 267), qui n’a trouvé au
British Museum aucun spécimen de cette espèce, d’ail-
leurs non figurée, la déclare méconnaissable (1), tandis
(4) D’après Angas (1867, P. Z. S. IL., p. 927), ce Mysia globulosa A.
Ad. aurait ressemblé au Diplodonta janeirensis Rve.
— 352 —
que MM. Gatliff et Gabriel (1912, Cat. Victorian Moll.
Proc. R. Soc. Victoria, n. s., XXV, p. 172) lui identifiaient
le D. striata Hutton.
Hutton (1878, Révis. Coq. N°" Zélande, Journ. de Con-
chyl., XX VI, p. 51; 1885, Rev. Rec. Lamellibr. N. Zealand,
Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, IX [1884], p. 525) a
donné ce nom de Diplodonta striata à une forme Néo-
.Zélandaise que Reeve, tout en la rangeant parmi les Di-
plodonta, avait appelée Lucina novo-zelandica, malgré
l'existence antérieure d’un Diplodonta zelandica Gray.
Ce D. striata Hutt. — novo-zelandica Rve. (non Gr.) a
une coquille globuleuse, inéquilatérale, pourvue de rides
concentriques un peu irrégulières, mais distinctes,
lamelleuses près des bords.
DIPLODONTA ZELANDICA Gray.
1835. Lucina z°landica GraY, Cat. Shells, in YATE, AcC-
count of New Zealand, Ap-
pend., p. 309.
1842. — zelanica (sic) Gr. HANLEY, Cat. Rec. Biv. Sh., p. 78.
1843 — _ zelandica GRAY, in DIEFFENBACH, Trav.
New Zealand, II, p. 256.
1843. — inculta GouULD, Proc. Boston Soc. Nat.
Hist., III, p. 255.
1852. — SE GouLp, U. S. Expl. Exp. Wilkes,
Moll., p. 412, pl. XXXVI, fig.
924 a-b.
1862. Mysia — GouLp, Otia Conch., p. 82 et 246.
1 zelandica Gr. HuTTON, Cat. Mar. Moll. Zealand,
p. 79.
1874. Diplodonta — _ E.-A. SmiTx, Zool. Voy. « Ere-
bus » à. « Terror », Moll.
p. 6, pl. 3, fig. 8.
1877. — tasmanica TEN. Woops, Proc. R. Soc. Tas-
man. [1876], p. 158.
1878. ui Zelandica Gr. HurTon, Rev. Coq. Nlle Zélande,
Journ. de Conchyl, XXVI,
Do 1
1880. — _— — HUTTON, Man. New. Zealand
Moll., p. 156.
4 a à Er FR
— 353 —
4885. Mysia neozelanica (sic) Gr., HUTTON, Rev. Rec. Lamellibr.
N. Zealand, Proc. Linn. Soc.
N.S. Wales, IX, [1884], p. 525.
1901. Diplodonta tasmanica Wd., Tare et May, Proc. Linn. Soc.
N. S. Wales, XXVI, p. 432,
Di 27 De 02:
41904. — zelandica Gr. HEDLEY, Stud. Austr. Moli., Pt.
VIRP Proc Uinn. Soc: "N"S:
Wales, XXIX, p. 196.
1907: — = = SUTER, Trans. N. Zealand Inst.
XXXIX, p. 261.
‘1908. — = _ HEDLEY et May, Moll. Cape Pil-
lar, Rec. Austral. Mus., VII,
p. 114.
1015: — — — SUTER, Man. New Zealand Moll.
p. 917, pl. 63, fig. 10.
Contrairement au D. novo-zelandica Rve.— striata
Huit. le Diplodonta zelandica Gray [Lucina], qui,
d’après M. Hedley (1904) et M. Suter (1913), a pour
synonymes Lucina inculta Gould et Diplodonta tasma-
nica Ten.-Woods, possède une coquille lenticulaire,
assez peu convexe, subéquilatérale, munie seulement de
fines lignes d’accroissement : elle est de couleur
blanche, quelquefois légèrement carnéolée.
Cette espèce se trouve en Nouvelle-Zélande, Tasmanie
æt Australie.
Coll. du Muséum. — Hab. ? (Hombron et Jacquinot
[Voyage de l’« Astrolabe », Expéd. d'Urville], 1841).
Le Diplodonta amboinensis E.-A. Smith (1885, Rep.
« Challenger » Lamellibr., p. 199, pl. XIV, fig. 12-12 a),
-du golfe du Siam et des îles Moluques, est également
“une forme ayant d’étroites affinités avec le D. rotundata
Mtg., ainsi que l’a reconnu M. Lynge (1909, Danish
Exped. Siam, Mar. Lamellibr., p. 174).
Le Diplodonta subgranulosa E.-A. Smith (1885, « Chal-
Jenger », p. 195, pl. XIV, fig. 7-7 a), des Philippines, est
re
une petite espèce caractérisée par sa forme très inéqui-
latérale, beaucoup plus étroite en avant qu’en arrière et.
par sa sculpture très finement granuleuse, qui lui donne
un aspect chagriné.
Une autre espèce des Philippines (1905, Hidalgo, Cat.
Mol. test. Filipinas, Rev. R. Acad. Cienc. Madrid, IN,
p. 11), décrite par L. Rousseau (1854, Voy. Pôle Sud,
« Astrolabe.» et « Zélée », V, p: 116, pl. 26, fig. 3-3 d)
sous le nom de Cycladicama luciniformis Valenciennes
(Cat. Mus.), ressemble, d’après von Martens (1887, Journ.
Linn. Soc. Lond. Zool., XXI, p. 174), par ses caractères
extérieurs, aux Lucina Philippinarum Hanl. et Lucina
induta Stoliczka, mais possède des dents distinctes,
tandis que la charnière est édentule dans ces deux
formes.
Le D' P. Fischer (1860, Journ. de Conchyl;,, VIII,
p. 376, pl. XIII, fig. 3) a décrit un Diplodonta pacifica,
de l'Océan Pacifique, qui, selon lui, serait très voisin de
ce €. luciniformis Val. ou peut-être même identique.
Du Nord de l'Australie (Cape York) E.-A. Smith a
signalé quatre petites espèces, dont trois ont un contour
arrondi :
L'une, D. corpulenta (1885, Rep. « Challenger », p. 196,
pl. XIV, fig. 9-9 a), possède une coquille globuleuse à
région antérieure plus haute et plus obtuse que la pos-
térieure ;
Les deux autres ont, au contraire, la région posté-
rieure plus largement développée que l’antérieure, mais
la coquille est assez globuleuse chez D. subglobosa (1855,
loc. eit., p. 197, pl. XIV, fig. 10-10 a) (1), tandis qu’elle
(1) Le nom de subglobosa avait été donné antérieurement par C. B.
Adams (1847, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., II, p. 298) à un Lucina amé-
ricain, qui, d’après M. Dall (1899, Journ. of Conchol., IX, p. 244), est le:
Diplodonta punctata Say.
LA ÉRÈLE
— 355 —
est plutôt comprimée chez D. scalpta (1885, loc. cit.
p. 196, pl. XIV, fig. 8-8 a), qui est orné de rides filiformes
opaques et présente, à l’intérieur des deux valves, un
sillon peu profond sur le bord dorsal antérieur.
Enfin, la 4 espèce, le D. conspicua (1885, loc. cit,
p. 198, pl. XIV, fig. 11-11 a), est remarquable par son
contour subtriangulaire, avec sommets aigus, et par
. l'existence de denticules, sur le bord interne des valves,
au nombre de cinq à neuf vers le milieu du côté anté-
rieur et de trois à cinq sur le côté postérieur, d’après
M. Lynge (1909, Exp. Danish Siam, Mar. Lamellibr.
p. 175), qui indique cette forme également dans le golfe
de Siam.
Deux autres espèces du Queensland ont été encore
décrites par E.-A. Smith :
Diplodonta subcrassa (1884, Zool. Coll. « Alert »,
p. 104, pl. VII, fig. I-I 1), du détroit de Torrès;
Diplodonta sublateralis (1884, ibid., p. 104, pl. VIT,
fig. K), également du détroit de Torrès (1).
Dans la même région se rencontrent encore :
Diplodonta ethima Melvill et Standen (1899, Rep. Moll.
Torres Str., Journ. Linn. Soc. Lond. Zool., XXVII, p. 197,
pl. 11, fig. 17-17 a), du détroit de Torrès;
Diplodonta Adamsi Angas [Mysia (Felania)] (1867,
P. Z. S. L., p. 910, pl. XLIV, fig. 9), de Port Jackson.
D'après MM. Gatliff et Gabriel (1912, Proc. R. Soc.
Victoria, n. s., XXV, p. 173) le Diplodonta jacksoniensis
Angas [Mysia (Felania)] (1867, P. Z. 5. : Es, De 080;
pl. XLIV, fig. 10), de Port Jackson et de Port Western,
(1) L'espèce primitivement décrite par E.-A. Smith (1881, Zool. Coll.
4 Alert »,.P. Z. 13. L., D. 38, pl. V, fig. 1-1C) Sous le nom de Diplo-
donta lamellata est, d’après M. Dal (1901, Synops. Lucinacea, D. 813),
un Phacoides.
— 306 —
diffère de cette dernière espèce par sa forme oblique, sa
couleur rose-chair pâle et son plateau cardinal plus.
large.
Des Mers de l'Inde plusieurs espèces ont été signa--
IÉes
Mysia indica Deshayes (1857, H. et A. Adams, Gen.
Rec. Moll. II, p. 473), de l'Inde;
Diplodonta Nevilli Sowerby (1905, Ann. Mag. Nat. Hist.
7°:s., XVI, p. 195), de Ceylan;
D. insulsa Preston (1908, Rec. Indian Mus., II, p. 207).
des îles Andaman;
D. satparaënsis et D. barhampurensis Preston (1915,.
Rec. Ind. Mus., XI, p. 302), de l’Inde orientale.
DiPLODONTA ORBELLA Gould.
1851. Lucina orbella GouLp, Proc. Boston Soc. Nat.
HIS END VENT 90:
1856. Diplodonta orbella Gld., CARPENTER, P. Z. S. L., p. 202°
et 218. |
1857. Lucina —- GouLp, Journ. Nat. Hist. Soc.
Boston, VI, p. 395, pl. XV,.
fig. 3.
1857. Diplodonta — Gld. CARPENTER, Rep. Moll. West.
Coast North America, p. 197,
227, 229, 232, 284, 308, 349,.
391,392.
1862. L. (Diplodonta) orbella GouLp, Otia Conchol., p. 212.
1864. Mysia (Sphærella) tumida CARPENTER (non H. Adams).
Conrad mss., Suppl. Rep. p. 526, 544, 592,.
643, 645.
1864. Diplodonta orbella Gld., CARPENTER, ibid., p. 526, 536,
540, 544, 592, 627, 643.
1894. == — STEARNS, Shells Lower Califor--
nia, Proc. U. S. Nat. Mus;
XVII, p. 149.
1899. — —— —— DALL, Synops. Diplodontidæ,
Journ. of Conchol., IX, p. 245.
1900. — — — DALL, Tert. Fauna Florida, p.…
1189.
— 397 —
1901. Diplondonta orbella, Gld., DALL, Synops. Lucinacea, Proe.
U. S. Nat. Mus., XXII, p. 795.
1907. = —= == BERRY, Nautilus, XXI, p. 20.
1907. = = == M. Suiru, Nautilus, XXI, p. 56.
1909. == == = LAMY, Pélécyp. g. Californie,
Journ. de Conchyl., LVII, p.
238.
Le D. orbella Gld. avait d’abord (1855-57, Cat. Mazatlan
Moll., p. 102) été confondu par Carpenter, sous le nom
de D. semiaspera Phil., ävec d’autres espèces apparte-
nant au sous-genre Phlyctiderma, mais postérieurement
(1864) il l’a reconnue comme une espèce distincte à
coquille lisse et plus grande.
Cette forme, qui à pour synonyme Mysia tumida
Conrad (non H. Adams) (1), se rencontre sur la côte:
Pacifique Américaine, depuis l'Alaska jusqu’au golfe de
Californie.
Lischke considérait comme une variété une forme:
Japonaise qui constitue une espèce différente, le D. japo-
nica Pilsbry.
Coll. du Muséum. — Basse Californie (L. Diguet, 1894).
D’après M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 795) on
peut comparer à ce D. orbella le Diplodonta subrugosa
« Philippi » : en réalité cette espèce, de localité incon-
nue, est de Dunker (1848, Zeitschr. f. Malak., V, p. 183;
1858, Novit. Conch., p. 15, pl. IV. fig. 10-12).
Une autre espèce Ouest-Américaine (Californie, Ma-
zatlan, Panama, Acapulco), le Diplodonta subquadrata
Carpenter (1855, P. Z. S. L. p. 230; 1857, Rep. Moll. W.
() Le Diplodonta tumida H. Adams [Mysia] est une forme de la Mer
Rouge (voir plus haut, p, 349).
D'autre part Temple Prime (1860, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., VII,
p. 345) range, avec point d'interrogation, dans Je genre Cyrenella
Deshayes — Cyrenoida Joannis un Mysia tumida Nutt. 41850, Jay, Catal.
Shells, 6d. IV, p. 33), d'habitat inconnu.
— 358 —
Coast N. America, p. 287 et 308; 1864, Suppl. Rep., p. 260),
est plus comprimée et plus mince que le D. orbella Gld.
et offre un contour différent (1).
DIPLODONTA INCONSPIGUA Philippi.
J
1845. Diplodonta inconspicua Puizippr, Wiegmann's Archiv.
Naturg., XI ter Jahrg., Bd. I,
p. 93.
1848-54. — — Phil. HUPÉ, in Gax, Hist. Chile, Zool.
VIII, p. 357, pl. VIII, fig. 4.
1857. Mysia — — H.et A. ADpAMS, Gen. Rec. Moll,
IT; p. 473!
1899. Diplodonta — — STEMPELL, Fauna Chilensis, II,
Zoo!l. Jahrbüch., Suppl.-Bd. V,
DA
1901. — — — DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
$ U:S. Nat. Mus., XXIII, p.796.
1909. = — — DaALL, Shells Peru, Proc. U. S.
Nat. Mus., XXXVII, p: 263.
Celte espèce du Chili possède une coquille suborbi-
culaire, renflée et globuleuse, assez épaisse, inéquilaté-
rale, à côté antérieur très court, à côté postérieur plus
long et régulièrement arrondi, recouverte d’un épiderme
grossier Jaunâltre. Ë
Coll. du Muséum. — Chincha [Pérou] (coll. Petit,
1873); Chili (Gay, 1840); Coquimbo (coll. Petit, 1873);
île Chiloé (Gay, 1840).
D’après M. Dall (1901, Syn. Lucinacea, p. 796), le D.
inconspicua à pour forme analogue dans le Pacifique
(1) D’après M. Dall (1904, Syn. Lucinacea, p. 795), Carpenter à pris
par erreur dans sa description pour une dent latérale de bord du
plateau cardinal excavé et c’est probablement cette espèce qu'il a
voulu désigner sous le nom de D. undata ‘dans son Catalogue des
Mollusques ‘de Mazatllan (1855-57, p. 103). ï
I ne faut confondre avec ce D. subquadrata Cpr. ni le D. sub-
quadrata Gabb (1873, (Geol. St Domingo, p. 252), fossile tertiaire de
Saint-Domingue (Antilles) pour lequel M. Dall à proposé Je nom de
D. Gabbi Dall (1900, Tert. Fauna Florida, p. 1183), ni le Joannisiella
Subquadrata Hedley, d'Australie.
— 309 —
Nord (îles Aléoutiennes) le D. (Torelli Jeffreys var. ?)
aleutica Dall (1901, ibid. , P. 795 et 820, pl. XLII, fig. 8
DiPLODONTA TORELLI Jeffrey ysS.
1876. Diplodonta Torelli JEFFREYS, Ann. Mag. Nat. Hist.
15 45, X VII, (D: 1408:
1901. == — Jeffr, Dar, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXII, p.196.
DAUTZENBERG @t H. FISCHER, Moll.
« Hirondelle » «et « Princesse
Alice » Mers du Nord, Rés.
Camp. sc. Prince Ce Monaco,
fasc. XXXVIII, p. 484, pl. XI,
fig. 29-33.
sISUITE — — Le
Le D. Torelli Jeffr., auquel M. Dall rattache son D.
aleutica, diffère du D. rotundata Mtg. par les caractères
suivants : taille plus forte, test moins épais, forme sub-
quadrangulaire, plus transversale, valves moins. ren-
flées, nombreuses stries concentriques serrées, parfois
«onfluentes, ligament plus fort et plus saillant, et sur-
tout épiderme gris-verdâtre, à reflets soyeux.
Coll. du Muséum. — Spitzherg (Normand, 18. ?).
A ce D. Torelli Jeffr. ressemble un peu, d'après
M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 793), le Lusina
leucophæota Reeve (1850, Conch. Icon. pl. X, fig. 59),
qui, d'autre part, serait probablement (1901, ibid., p. 794)
identique au Diplodonta Portesiana d'Orbigny [Lucina]
(4846, Voy. Amér. mérid., Moll. p. 586,.pl. LXXXIV.
fig. 12-13), du Brésil, tandis que, pour Stempell (1902,
Fauna Chilensis, IL, Zool. Jahrb., Suppl.-Bd. V, p. 233),
cette espèce de Reeve est synonyme du D. inconspicua
Phil.
_— 360 —
DIPLODONTA PUNCTATA Say.
1822. Amphidesma punctata . SAY, Journ. Acad. Nat. Sc. Phi--
lad., II, p. 308.
1846. Lucina quaraniana D'ORBIGNY, VOy. Amér. mérid..
MOD MO S0 nl EATAEXENTN ES
fig. 10-11.
1847 — subglobosa C. B. ApaMS (non E.-A. SMITH),
Proc. Boston Soc. Nat. Hist.
IT, p. 298 (nomen nudum).
1848. — venezucelensis DUNKER, Zeitschr. f. Malak., V,
p. 184.
1850. — jancirensis REEVE, Conch. Icon. pl. VIIL.
fig. 43.
1850. Diplodonta brasiliensis MiTTRE, Journ. de Conchyl., I,
p. 240, pl. XII, fig. 1-5 (non.
Lucina brasiliana d'Orb., nec
L. brasiliensis Phil.,).
1852. Lucina jancirensis Rve., C. B. Apams, Cat. Lucina West
Indian, ‘Contribut. Conchol.
p. 245.
1854. Diplodonta Philipp HUPÉ, in Gay, Hist. Chile, Zoo!l,
VIT NDS 9 TT ADI er RSE
1857. Mysia brasiliensis Mitt., H. et A. ApAMs (non Phil.), Gen.
Rec. Moll., II, p. 473, pl. 114,
fig. 6 a-b. (1).
1857. —— janeirensis Rve., H. et A. ADAMS, ibid., p. 473. |
1857. — subglobosa C. B. Ad., H. et A. ADAMS, ibid., p. 473.
1857. — venezuelensis Dkr., H. et A. ADAMS, ;bid., p. 473.
1857. Mittrea brasiliensis Mitt., M. E. Gray, Fig. Moll. Anim. V,
PINS5 pl S506 ele |
1858. Diplodonta venezuelensis DunKker, Novit. Conch., p. 15,
pl. IV, fig. 1-9.
(4) Comme lTlindique la légende ‘de cette planche 114, la coquille-
représentée par H. et A. Adams est celle figurée par Mittre en 1850
dans le Journal de Conchyliologie (I, pl. XII, fig. 4) et n’est pas le
Lucina brasiliensis Phil. = brasiliana d’Orb.
Avec ce Diplodonta brasiliensis Mittre (1850) il ne faut pas, en effet,.
confondre Lucina brasiliana dOrb., nom sous lequel d’Orbigny (1846,
Voy. Amér. mérid.) a figuré, pl. 84, fig. 18-20, la coquille qu’il a
décrite en l’appelant Lucinida cryptella (p. 558). Philippi (1850, Abbild.
Conch., III, p. 102, pl. II, fig. 3), qui fait remarquer que ce sous-
genre Lucinida coïncide complètement avec Loripes Poli, identifie d’ail-
leurs Son Lucina brasiliensis (1848, Zeitschr. f. Malak., V, p. 150) à cette
espèce de d’Orbigny «et cette synonvmie, d’abord non admise par-
M. Daïll (1901, Syn. Lucinacea, p. 804), a été ensuite acceptée par lui
(1903, Tert. Fauna Florida, pl. VI, p. 1355).
ay, or En RPM ASE ENRr CES )
EUR, SN 4 ù 1 NT Cave 4
ie ju 361 >
1862. Diplodonta brasiliensis CHENU, (non Phil.), Man. Conch
Mitt., p. 193, fig. 590. ,
1881. — Venezuelensis Dkr., DALL, Bull. Mus. Comp. Zoo!
Harv. Coll. Camb., IX, p. 136.
1881. — orbella GABB (non Gould), Journ. Acad.
Nat. Sc. Philad., 2 s., VIII,
P. 376.
1886. —" venezuelensis Dkr., Dar, Rep. « Blake » Moll., Bull.
Mus. Comp. Zool. Harv. Coll.
Camb., XII, p. 263.
1889. Mysia pellucida. HEILPRIN, Bermuda Is]. Proc
Acad. Nat. Sc. Philad., XLI,
p.: 179-190, pl. 17, fig. 3.
1899. Diplodonta punctata Say, DaLL, Synops. Diplodontidæ
Journ. of Conchol., IX, P. 244.
1899. Lucina guaraniana d'Orb., DALL, ibid., p. 246.
1900. Diplodonta punctata Say, Da, Tert, Fauna Florida, p.
1187.
1901. — — — DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 793
et 795.
1909. — = _ DALL, Shells Peru, Proc. U. S.
| Nat. Mus., XXX VII, p. 263.
Le D. punctata Say a, d’après M. Dall, de nombreux
synonymes : D. quaraniana d'Orb., D. venezuelensis
Dkr., D. janeirensis Rve., D. brasiliensis Mitt., D. sub-
globosa C. B. Aid. (1), D. Philipp Hupé, D. pellucida
Heilprin.
Cette espèce, qui doit son nom spécifique à des ponc-
tuations visibles, en général, à l’intérieur des valves,
possède une coquille peu globuleuse, qui, souvent
presque orbiculaire chez le jeune, est chez l'adulte atté-
nuée en avant, plus large en arrière : elle est ornée de
lignes d’accroissement et, en outre, de stries radiales
microscopiques.
Elle se rencontre à la fois dans l'Atlantique, du Cap
(1) Ce nom Diplodonta subglobosa a été repris postérieurement par
E.-A. Smith (1885, Rep. « Chaïlenger » Lamellibr., p. 197, Pl. XIV,
fig. 16-10ea) pour une petite espèce du Nord de l'Australie.
— 362 —
Hatteras (Caroline du Nord) à Rio de Janeiro et dans le
Pacifique, de l’île Chiloé au détroit de Magellan.
Coll. du Muséum. — Brésil (coll. Petit, 1873); Bahia
(P. Serre, 1912); hab.? (Musée des Colonies, 1900).
DIPLODONTA NUCLEIFORMIS Wagner.
1838. Mysia nucleiformis WAGNER, Journ, Acad. Nat. Sc.
Philad., VIIL, p. 52, pL. I, fig. 4.
1845. Loripes elevata ConRAD, Foss. Med. Tert., p. 73,
ç DIRES
1845. Cytherea sphærica H. C. LEA, Trans. Amer. Phil.
SOC, 2 15 IX SD 24 DIE
fig "22.
1858. Diplodonta elevata CONRAD, Proc. Acad. Nat. Sc:
Philad., IX, p. 166.
1875. Mysia carolinensis CONRAD, in KERR, Rep. Geol., N.
Carol. App. p. 21, pl. 4 fig. 6:
1899. Diplod.nucleiformis Wagn., DALL, Synops. Diplodontidæ,
Journ. of Conchol. IX, p. 244.
1900. — — — DALL, Tert. Fauna Florida,
p. 1185.
1901. — — — DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S: Nat. Mus., XXIII, p. 193.
1902. — — —= DaALL et SIMPSON, Moll. Porto-
Rico, Bull. U. S. Fish Comm.
XX [1900], p. 495.
Cette forme miocène et oligocène de l'Est des Etats-
Unis, dont M. Dall fait synonymes Loripes elevata Conr.,
Cytherea sphærica Lea et Mysia carolinensis Conr., vit
actuellement au Cap Hatteras, à Porto Rico et à Saint
Thomas.
C'est une espèce suborbiculaire, globuleuse, solide,
lisse, de taille moyenne, n’offrant d’ailleurs aucun carac-
tère bien distinctif.
Coll. du Muséum. — Bahia (P. Serre, 1912).
Cond de it
KEY
— 363 —
DIPLODONTA PATAGONIGA d'Orbigny.
1842. Lucina patagonica D'ORBIGNY, Voy. Amér. mérid.,
Paléont., p. 161.
ASAOMRE = D'ORBIGNY, VOy. Amér. mérid.,
Moll., p. 587, pl. LXXXIV,
fig. 16-17.
1899 — — d'Orb., DaLz, Synops. Diplodontidæ,
Journ. of. Conchol. IX, p. 246.
1901. Diplodonta — — DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 794.
LOUE —= == — VON IHERING, Moll. foss. tert.
Argentine, Anal. Mus. nac.
Buenos-Aires, XIV, p. 452.
Cette espèce, qui se rencontre depuis Rio-Janeiro jus-
qu’à la baïe de San Blas [Patagonie], se reconnaît à sa,
coquille transverse, elliptique, inéquilatérale, à côté
antérieur court et rétréci, à côté postérieur plus déve-
loppé et arrondi : elle est ornée de rides concentriques
irrégulières.
Coll. du Muséum. — Amérique du Sud (d’Orbigny,
1834).
DiPLODONTA APICALIS Philippi.
1836-44. Diplodonta apicalis Puizrepr, Enum. Moll. Sicil., 1,
D: 21; plAV. fe t6 IL D 24:
1836. Lucina trigona Scaccx1, Cat. Conch. Regn. Nea-
DOl = D-16:
1857. Mysia apicalis Phil. H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll.
Ip. TS:
1857. — trigonula . H. et A. Apams (non Bronn),
ibid., p. 473.
18795. Diplodonta trigonula pr MONTEROSATO (non Bronn),
Nuova Riv. Conch. Medit.
1871. — — Dee
pi MONTEROSATO (non Bronn),
Conch. Civitavecchia, Ann...
Mus. Civ. St. Nat. Genova, IX,
1878. — apicalis Phil. p. 413.
pr MONTEROSATO, Enum. e Sinon.
1878. — trigonula auct., Conch. Medit., p. 70.
pr MONTEROSATO (non Bronn),
ibid., p. 70.
Lu "offpes
1881. Diplodonta trigonula auct., JEFFREYS, Moll. « Lightning » a.
« Porcupine » Exp. P. Z. S.L.
p. 705.
1885. — apicalis Phil. E.-A. SMITH, Rep. « Challenger »
Lamellibr., p. 200.
1886. —— — — LOCARD, Prodr. malac. franc.
Moll. mar., p. 460.
1892. — NT LOCARD, Coq mar. côtes France,
p. 319.
1897. —— — — DAUTZENBERG et H. FISCHER,
Drag. « Hirondelle » et « Prin-
cesse Alice », Mém. : Soc.
Zool: ‘France, X, p.216:
1898. — — — BUCQUOY, DAUTZENBERG, DOLLFUS,
. Moll. Roussillon, II, p. 804.
1900. D. (Felaniella) — — DALL, Tert. Fauna Florida,
p. 1180.
Le D. apicalis Phil. était pour Hoœrnes (1870, Foss.
Moll. Wiener. Beck., II, p. 218) le stade jeune d’une
forme miocène, le D. trigonula Bronn (1832, Ergebn.
naturh.-ükon. Reis. IT, p. 485 et 604) : MM. Cossmann et
Peyrot (1911, Conch. Néogén. Aquit., Act. Soc. Linn.
Bordeaux, LXV, p. 247) le regardent comme étant tout
au moins une race amoindrie, à l’époque actuelle, de
celte espèce fossile, qu'ils placent, en raison de sa char-
nière très normale, dans les Diplodonta s. str., tandis
que ce serait, d’après M. Dall, un Felaniella.
Jeffreys (1881, P. Z. S. L., p. 705) cite comme syno-
nymes du D. trigonula Br. = apicalis Ph. le Lucina tri-
gona Scacchi (1836, Cat. Conch. R. Neapol., p. 6), le
Lucina astartea Nyst (1845, Descr. coq. terr. tert. Bel-
gique, p. 121, pl. 3, fig. 4) et le D. intermedia Biondi
(1859, Atti Accad. Gioënia, XIV, p. 117).
Coll. du Muséum. — Corse (D' Jousseaume, 1916) ;
Naples (Tiberi, in coll. Petit, 1873); Sicile (coll. Petit,
1873); Palerme (D' Jousseaume, 1916). — Coll. Locard,
1905 : Livourne, Palerme.
—140) 1
DIPLODONTA JOUSSEAUMEIL n. Sp.
Testa trigono-orbiculata, tenuis, valde ventricosa,
alba sub epidermide tenui griseo-flavd, inequilateralis,
latere antico breviore, attenuato, superne valde decti vi,
latere postico excavalo, margine ventrali arcuato ; carina
ab apice decurrens depressionem posticam separal.
Valvæ striis incrementi concentrice notatæ. Umbones
prominuli, antrorsum incurvati. Lunula nulla. Ligamen-
tum breve, angustum. Cardo dentibus centralibus duo-
bus munitus, quorum unus bifidus et magis prominens,
posticus in valva dextra, anticus in sinistra. Impressio-
nes musculares conspicuæ.
Diam. antero-post. : 20 mm.; diam. umbono-ventr. :
Lmm.:erass.:15.mm.. 5.
Coquille triangulo-orbiculaire, mince, très renflée,
blanche sous un mince épiderme jaune-grisâtre, iné-
quilatérale, à côté antérieur court et rétréci, avec bord
supérieur déclive, à côté postérieur excavé, à bord ven-
tral arqué; une carène descendant du sommet sépare,
sur chaque valve, une dépression postérieure. La sur-
face externe présente seulement des stries d’accroisse-
ment. Sommets un peu saillants, inclinés en avant. Pas
de lunule. Ligament court et étroit. Charnière normale
de Diplodonta, avec deux dents centrales dont l’une, qui
est la postérieure sur la valve droite et l’antérieure sur
la valve gauche, est bifide et plus saillante. Impressions
musculaires bien marquées.
Cette espèce, de l'Afrique Occidentale, est représentée
dans les collections du Muséum par une valve droite
{16X14X6 mm.) provenant de l'ile du Prince (coll. Rang,
1837), par une coquille de petite taille (13X12X9 mm.)
recueillie dans l'estuaire du Gabon (D° Jousseaume, 1916)
et par un individu plus grand (20 X 17: X 45 mm eo
AE
d'habitat inconnu (D°' Jousseaume, 1916), qui a servi de
type pour la description ci-dessus.
Diplodonta Jousseaumei Ed. Lamy (grossi de 4).
Cette forme se distingue nettement des autres Diplo-
donta par la dépression de sa région postérieure déter-
minant une concavité sur le bord de la coquille : le seul
Diplodonta offrant quelque analogie est le D. auriculata
Sow., mais celui-ci est décrit comme fort semblable au
D. rotundata Mig., tandis que le D. Jousseaumei offre un
contour différent surtout par la région antérieure courte
et rétrécie.
De l'Afrique du Sud (Port Alfred) ont été signalées.
par M. Bartsch deux espèces à coquille transverse,
mince, semi-translucide, avec une sculpture concen-
trique bien. marquée et une très fine striation radiale :
Diplodonta africana (1915, Rep. Turton coll. S. African.
Mar. Moll., Smithson. Inst. U. S. Nat. Mus., Bull. 91,
p. 195, pl. 47, fig. 5, pl. 53, fig. 9-10) et D. almo (1915,
ibid., p. 195, pl. 47, fig. 1, pl. 54, fig. 2).
DipLODONTA (PHLYGTIDERMA) SEMIASPERA Philippi.
1836. Diplodonta semiaspera Puicippr (non Carpenter, nec
Dunker), Wiegmann’s Archiv.
Naturg.. I; biL225, pi
fig. 2 a-d.
1845. Lucina granulosa C. B. ApaAMs, Proc. Boston Soc.
N'a ME STS ALI NDER0
Lun el 0 Lea f "F3 b! FC LJ
— 367 —
1846. Lucina semireticulata D'ORBIGNY, Voy. Amér. mérid,
(pars) Moll., p. 585.
1846. Diplodonta semiaspera PuiLippr, Abbild, Conch. II,
p293: :
1852. Lucina granulosa C. B. Apams, Cat. Lucina West
Indian, Contrib. Conchol. p.
249.
1853. — semireticulata (pars) D'ORBIGNY, in SAGRA, Hist. Cuba,
Mol IT, p297
1853. Diplodonta granulosa DUNKkER, Zeitschr., f. Malak., X,
DÉMMIRElE
1857. Mysia semiaspera Phil. H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll.
IT, p. 473.
1889. Diptodonta — = DALz, Bull. U. S. Nat. Mus, n°
ds Das
1899. D. (Phlyctid ma) scnüas- Dar, Synops. Diplodontidæ,
DETUP IT, Journ. of Conchol., IX, p. 245.
1900. D. (Phiyct dzrma) semias- Dazz, Tert. Fauna Florida,
pera Piil., p. 1180 et 1188.
1901. v. (Phlyctidcrma) semias- DaALL, Synops. Lucinacea, Proc.
pera Phil. J. S: Naät. Mus., XXIII, p. 192
£ et 194.
Le D. semiaspera Phil., espèce de la côte Atlantique
Américaine, depuis le Cap Hatteras jusqu’au Brésil, est
le type du sous-genre Phlyctiderma caractérisé par une
sculpture pustuleuse : il a pour synonymes, d’après
M. Dall, Lucina granulosa C. B. Adams et Diplodonta
granulosa Dunker (1).
Sous l'appellation de D. semireticulata, d'Orbigny
(1846) réunissait avec ce D. semiaspera des Antilles une
forme de l'Argentine qu’il a figurée et à laquelle, par
suite, M. Dall réserve la dénomination de D. semireti-
culata.
D'autre part, Carpenter a d’abord (1855-57, Cat. Maza-
tlan Moll., p. 102) compris sous le nom de D. semiaspera
un ensemble complexe de diverses espèces, D. orbella
(1) Pour Lischke (1871, Japan. Meer. Conch., II, p. 135) ce D. granu-
losa Dunker était une variété très petite et un peu plus aplatie de
D. semiaspera.
LH
Gid., D. semiaspera Phil, D. semireticulata d’Orb.
D. cælata Rve., et il a admis une variété discrepans qui
est indéterminable; plus tard (1864, Suppl. Rep., p. 544)
il a reconnu que D. orbella Gld. est une espèce distincte
qui est lisse, et, quant aux Phlyctiderma du Pacifique,
M. Dall admet deux espèces, son D. semirugosa et le
D. cælata Rve.
Enfin Dunker a appelé D. semiaspera une coquille
Japonaise qui est une espèce distincte, le D. japonica
Pilsbrv.
Le véritable D. semiaspera Phil., des Indes Occiden-
tales, est une petite coquille globuleuse, dont la sculp-
ture consiste habituellement en pustules ou granules
séparés.
Coll. du Muséum. — Haïti (Ricord, 18 ?); Santiago de
Cuba (de Boury, 1913) ; La Trinidad (P. Serre, 1915) ;
Cayenne (Pengi, 1882); Bahia (P. Serre, 1912).
DIPLODONTA (PHLYCTIDERMA) SEMIRETICULATA d'Orbigny.
1846. Lucina scmir:ticulata D'ORBIGNY (non 1853), Voy.
Amér.mérid., p. 9585, pl. 84,
fig. 7-9.
1864 — semireflecta (lapsus) KREBS, West Indian Mar. Shells,
p: 105:
1899. D. (Phlyctiderma) platensis DALL, Synops. Diplodontidæ,
Journ. of Conchol. IX, p. 245
et 246.
1900. D. (Phiyctiderma) semire- DALL, Tert. Fauna Florida,
ticulata d'Orb.. p. 1180.
1901. D. (Phlyctiderma) scmire- DaLL, Synops. Lucinacea, Proc.
ticulata d'Orb., U. S. Nat. Mus., XXIII, p.194;
1907. D. semiaspera subsp. sSemi- VON IHERING, Moll. foss. tert.
reticulata dOrb., Argentine, Anal. Mus. Nacion.
Buenos-Aires, XIV,.p. 452.
Ainsi qu'il vient d’être dit, cette coquille de l’Argen-
tine était confondue par d’Orbigny avec le D. semias-
pera Phil., des Antilles, mais c’est plus spécialement
elle qu'il a figurée sous le nom de D. semireticulata.
er:
— 369 —
Cette forme, que M. von Ihering considère comme
une sous-espèce de semiaspera, est plus grande, moins
globuleuse, avec une sculpture offrant plutôt l’aspect
d’une réticulation.
Coll. du Muséum. — Amérique du Sud (d’Orbigny,
1834).
Trois autres espèces de la côte Est-Américaine sont
rangées par M. Dall (1901, Synopsis Lucinacea, p. 794)
dans le sous-genre Phlyctiderma :
1° Lucina soror C. B. Adams (1852, Cat. Lucina West
Indian, Contrib. Conchol., p. 247) = Lucina kiawahensis
Holmes (1858, Post-P1I. Foss. S. Carol., p. 29, pl. 6, fig. 5),
forme du pleistocène de la Caroline du Sud et vivant
actuellement à la Jamaïque et sur les côtes du Texas;
2° Diplodonta (Phlyctiderma) puncturella Dall (1899,
Synopsis Diplodontidæ, p. 245 et 246; 1900, Tert. Fauna
Florida, p. 1183, pl. 45, fig. 26), des Antilles (Jamaïque,
Porto-Rico, Saint-Thomas) (1);
3° D. (Phlyctiderma) notata Dall et Simpson (1901,
Moll. Porto-Rico, Bull. U. S. Fish Comm., XX, p. 495),
de Floride et de Porto-Rico.
DIPLODONTA (PHLYCTIDERMA) SEMIRUGOSA Dall.
4857. Diplod. semiaspera (pars) CARPENTER (non Phil), Cat. Rei-
gen Coll. Mazatlan Moll., p.
102.
14857. — — (—) CARPENTER, Rep. Molll West
Coast North America, p. 224,
248, 297, 308, 363, 366.
1899. D. (Phlyctiderma) semiru- DALL, Synops. Diplodontidæ,
gosa Journ..of Conchol., IX, p. 246.
1901. D. (Phlyctiderma) semiru- DaALL, Synops. Lucinacea, Proc.
gosa U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 796.
(1) Cette espèce ne doit pas être confondue avec un fossile Au mio-
<ène de Virginie, le Lucina punctulata H. C. Lea (1845, Amer, Phil.
1S0c., 2 s., IX, p. 240, pd. 34, fig. 18), qui est également un Phlycti-
«derma.
— 310 —
Parmi les diverses formes confondues par Carpenter-
sous l’appellation de D. semiaspera (1), M. Dall admet.
comme première espèce de Phlyctiderma habitant le
Pacifique, du golfe de Californie à Panama, une coquille
pour laquelle il propose le nom de D. semirugosa et qui,
plus globuleuse que le D. semiaspera des Indes Occi-
dentales, offre une sculpture différente.
Coll. du Muséum.— Basse Californie (L. Diguet, 1914).
DIPLODONTA (PHLYCTIDERMA) GÆLATA Reeve.
1850. Lucina cælata REEVE, Conch. Icon., pl. VI, fig.
27 a-b.
1897. Mysia — Rve., H. et A. ApaMsS, Gen. Rec. Moll.,
Il, p. 413:
1857. Lucina — -- LiSCHKE, Japan. Meer. Conch..
Il, p. 136.
1899. D. (Phlyctiderma) cælata DALL, Synops. Diplodontidæ,
Rve., Journ. of Conchol., IX, p. 246.
1901. D. (Phlyctiderma) cælata DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
Rve., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 196.
1909. Diplodonta cælata Rve., DALL, Shells Peru, Proc. U. S.
Nat. Mus., XXX VII, p. 263.
Cette forme, rangée déjà par Reeve (1850, Conch. Icon.,
Lucina, sp. 27 et sp. 36) dans les Diplodonta, constitue
dans le Pacifique une deuxième espèce de Phlyctiderma
plus méridionale (Baie de Guayaquil), qui diffère du D.
semirugosa Dall par son ligament presque interne, sa
taille plus grande et sa sculpture plus grossière.
Coll. du Muséum. — Payta [Pérou].
(1) A son D. semiaspera Carpenter rattachait une variété discrepans-
(4855-57, Cat. Mazatlan, p. 103), de Mazatlan, qui, d’après M. Dall
(1899, Synopsis Diplodontidæ, p. 245; 1901, Synopsis Lucinacea, p. 797);
est une forme indéterminable.
D'autre part, Carpenter (1857, Rep. Moll. West Coast North America,
p. 366) indique comme forme Ouest Africaine, correspondant au D.
semiaspera le Diplodonta circularis Dunker (1853, Index Moll. Guin.
Tams, Pp. 55, pl. VIII, fig. 11-13), de Benguela.
— 311 —
DiPLODONTA (PHLYCTIDERMA) JAPONICA Pilsbry.
41867. Diplodonta sp. LISCHKE, Malak. Blätt., XIV,
0 Sly
1871. —— orbella LIiSCHKE (non Gould), Japan.
Meer. Conchyl. II, p. 133.
1882. — semiaspera DUNKER (non Phil. nec Cpr.),
Ind. Moll. Mar. Japon., p. 218.
18955 = japonica PizsBrY, Cat. Mar. Moll. Japan
coll. Stearns, p. 130.
1900. D. (Phlyctiderma) japonica Da, Tert. Fauna Florida,
Pise p. 1180.
1901. D. (Phlyctiderma) japonica DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
Pils., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 796.
En 1867 Lischke avait signalé de la baie de Yedo un
Diplodonta sp. allié à D. cælata Rve. et en 1871 il ratta-
chait cette coquille Japonaise comme variété au D. or-
bella Gld. et la tenait pour différente du D. semiaspera
Phil., tandis que Dunker adoptait ce dernier nom.
Pour M. Dall (1901), cette espèce appelée par Dunker
D. semiaspera est le D. japonica Pilsbry.
Coll. du Muséum. — Japon (D' Jousseaume, 1916).
DIPLODONTA (FELANIA) DIAPHANA Gmelin.
1754. Chama felan ADANSON, Hist. nat. Sénégal,
Cod 2rAplLA6 exe
1790. Venus diaphana GMELIN, Syst. Nat, ed. XIII,
p. 3292.
1843-50. Chama felan Adans. DESHAYES, Tr. élém. Conchyl.
T2PEpD-Vp- 16228
1843-50. Cyclina — = DESHAYES, ibid., p. 626.
1850. Lucina Adansoni REEVE (non d'Orb.), Conch. Icon.,
pl. IX, fig. 51.
1850, — senegalensis REEVE, ibid., sp. 51 (errata).
4851. Felania diaphana Gmel., RÉCLUZ, Journ. de Conchyl. II,
De MAR DL OUT RUE
IREUERE rosca RÉCLUZ, ibid., p. 12, pl. IL, fig.
10-12.
1857. Mysia (Felania) diaphana H. et A. ApaAMS, Gen. Rec. Moll.
Gmel., 120413.
1857. Mysia (Felania) rosea Récl., H. et A. ADAMS, ibid., p. 473.
1862. Felania rosea Réel. CHENU, Man. Conch., Il, p. 124,
fig. 592-593.
1862. — diaphana Gmel., RôMER, Malak. Blätt., VIII, p. 31.
AUDI == == DAUTZENBERG, Crois. « Chazalie »
Moll., Mém. Soc. Zool. France,
XII, pe 251:
1901. — — a DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S: Nat. Mus., XXII], p.192:
1910 — —- DAUTZENBERG, Contr. fauna ma--
lac. Afriq. occ., Act. Soc. Linn.
L Bordeaux, LXIV, p. 139.
1911. D. (Fclania) — — G. F. DoLLrus, Coq. quatern.
mar. Sénégal, Mém. Soc. Géol.
France, Paléont., XVIII, p. 56,
pl. IV, fig 11-12.
1911. Felania —- — DAUTZENBERG, Miss. Gruvel côte-
occ. Afriq., Moll. mar., Ann.
Inst. Océanogr., V, p. 94.
Le Chama felan du Sénégal est une grande coquille
orbiculaire blanche sous un épiderme mince corné bril-
lant, le plus souvent avec une teinte ferrugineuse au
milieu de valves : la surface du test bossuée est ornée
de fines stries concentriques.
Coll. du Muséum. — Mauritanie (A. Gruvel, 1908) ;
Baie du Lévrier (L. Gain, 1913); Sénégal (D' Jousseaume,
1916) ; Gambie (Eudeloux, 1835) ; Guinée (D°' Jous-
seaume, 1916) ; Conakry (Dybowski, 1896) ; Gabon
(Aubry-Lecomte, 1853; D' Jousseaume, 1916); îles Bis-
sagos (L. Gain, 1913).
(4) MM. Melvill et Standen (1906, Moll. Pertian Gulf,,P. Z. S. L.,
p. 816) ont cru pouvoir identifier au Felania diaphana une coquille de
Karachi (Mer d’Oman).
Le Diplodonta Gruneri Dunker (1846, Zeitschr f. Malak., III, p. 28;
1853, Ind. Moll. Guin. coll. Tams, p. 55, pl. VIII fig. 14-16), que
Paëetel (1890, Cat. Conch. Samml., III, p. 130) range parmi les Felania,
ne semble guère pouvoir se distinguer du F. diaphana.
De même, de Lucina friabilis Reeve (1850, Conch, Icon., pl. IX, fig. 57),
placé par H. et A. Adams (1857, Gen. Rec. Moll., II, p. 473) dans le
sous-genre Felania, à côté du F. diaphana Gm,., paraît, en effet, fort
voisin de cette dernière espèce et, en raison de sa couleur « 7osaceo-
alba », pourmait correspondre au F. rosea RécCluz, simple synonyme \e-
diaphana.
— 313 —
Six autres espèces ont été décrites comme des Fela-
nia, mais sont peut-être des Felaniella :
Felania subradiata Sowerby (1892, Mar. Shells South.
Africa, p. 62, pl. II, fig. 73) de Port Elizabeth (Colonie
du Cap);
Felania minor Sowerby (1903, Ann. Mag. Nat. Hist.,
78, XII, p.501), du Japon;
Diplodonta (Felania) crebristriata Sowerby (1905, Ann.
Mag. Nat. Hist., 7° s., XVI, p. 191), de Ceylan (?);
Diplodonta (Felania) Annandalei, chilkaënsis et ovalis
Preston (1914, Rec. Indian Mus., X, p. 307-308), de l'Inde.
DIPLODONTA (FELANIELLA) CANDEANA d’Orbigny.
1853. Lucina Candeana D'ORBIGNY, in SAGRA, Hist. Cuba,
Moll., II, p: 299, pl. XXVII,
fig. 43-45. ;
1857. — — d'Orb., CARPENTER, Rep. Molll West
Coast North America, p. 364.
1857. 0 — — — P. Fiscuer, Cat. Coq. rec. Beau
Guadelcupe, Revue Coloniale,
XVIII, p. 501.
1899. D. (Felanäella) Candeana DALL, Synops. Diplodontidæ,
d'Orb., Journ. of. Conchol., IX, p. 244.
1901. D. (Felaniella) Candeana DALL, SYnops. Lucinacea, Proc.
d'Orb., U. S. Nat. Mus., XXIII, jp. 194..
Le Lucina Candeana d'Orb., de la Floride, des
Antilles et du Brésil, est un Diplodonta rangé par
M. Dall dans son sous-genre Felaniella.
C’est une coquille ovale-arrondie, comprimée, blanche,
mince, à côté antérieur court, étroit, subtronqué, à côté
postérieur allongé et arrondi, ornée de fines stries con-
centriques très régulières.
— 374 —
Coll. du Muséum. — Charleston [Caroline du Sud]
(D' Jousseaume, 1916); Cuba (P. Serre, 1910); Santiago |
de Cuba (de Boury, 1913); Guadeloupe (coll. Petit, 1873).
DIPLODONTA (FELANIELLA) SERICATA À. Adams et Reeve.
1848. Lucina sericata
1850. — cornea
1850. — nitens
1850. — sericata
1859-57. Diplodonta serricata (sic)
Rve. (?)
1857. Felania serricata Rve.,
. Lucina (Mysia) cornea Rve.,
. Felania
tellinoides
017. Mysia (Felania) cornea Rve.,
nitens
sericata
. Felania serricata (sic) Rve.,
1860.
1861.
tellinoides Rve.
Ungulina (Felania) cornea
Rve.,
1863. Felania tellinoides
1864.
1864.
1894.
serricata Rve.
D.(Felania) —
1899. D. (Felaniella) cornea Rve.,
1899.
1899.
sericata
nitens
A. ApaMsS et REEVE, Zool. Voy.
« Samarang », Moll., p. 80, pl.
XXIV, fig. 6.
REEVE, Conch:" Icon, pl. IX
fig. 25. \
REEVE, ibid, pl. IX, fig. 50.
REEVE, ibid., pl. IX, fig. 55.
CARPENTER, Cat. Reigen Coll. Ma-
zatlan Moll., p. 104.
CARPENTER, Rep. Moll. West
Coast North America, p. 248,
308, 364. =:
CARPENTER, ibid, p. 187.
CARPENTER, ibid., p. 308.
(CARPENTER (non Rve), ibid. p.
308.
H. et A. ADAMS, Gen. Rec. Moll,
Il, p. 473.
H. et A. ApAMS, ibid., p. 473.
H. et A. ADAMS, ibid., p. 473.
CARPENTER, Check (List Shells N. |
,Amer. West Coast, Smithson.
Miscell. Coll. p. 4. |
CARPENTER, ibid., p. 4.
MôürcH, Malak. Blätt., VII, p. 201.
CARPENTER (non Rve), Shells Pa-
nama, P7Z4S "I, D. 800. |
CARPENTER (non Rve.), Suppl.
Rep., p. 537, 668.
CARPENTER, ibid., p. 544.
STEARNS, Shells Lower Califor-
Ia, Proc AU S:0Nat AMUSS
XVII, p. 149. |
DALL, Synops. Diplodontidæ,
Journ. of Conchol., IX, p. 245.
DALL, ibid., p. 246.
DALL, ibid., p. 246.
câls
— 375 —
1901. D. (Felaniella) sericata. DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
Rve., U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 796.
1909. Diplodonta — — DaLz, Shells Peru, Proc. U. S.
Nat. Mus., XXXVII, p. 263.
Sous le nom de Lucina sericata, Adams et Reeve ont
figuré en 1848 (Voy. « Samarang » Moll. p. 80, pl. XXIV,
fig. 6) une coquille qu'ils signalaient des Philippines ;
puis Reeve l’a décrite en 1850 dans la Conchologia Ico-
nica sans aucune mention de localité.
Il considère alors cette espèce comme formant, avec
son Lucina cornea, du golfe de Nicoya, et ses L. nitens
et tellinoides, de la baie de Guyaquil, un genre voisin de
Diplodonta par l'existence d'une dent bifide, mais carac-
térisé par la présence d’un épiderme corné brillant.
M. J. G. Hidalgo (1905, Cat. Mol. test. Filipinas, Rev.
R. Acad. Cienc. Madrid, III, p. 11) confirme l'habitat
indiqué par Adams et Réeve, mais, étant donné qu'il fait
de cette coquille des Philippines un Lucina et non un
Diplodonta, il est probable qu'il à eu en vue une tout
autre espèce.
Carpenter, au contraire, regarde le L. serricata (sic)
comme une forme Ouest-Américaine (1), mais, après
avoir admis en 1857 (Rep. Moll. W. Coast N. America,
p. 364) qu'il y aurait peut-être lieu de l'identifier au L.
Candeana d'Orb., des Antilles, il dit en 1864 (Suppl. Rep.
p. 544) qu’elle semble se rattacher au même genre
Miltha que le L. Childreni.
Ainsi que le fait remarquer M. Dall (1901, Synops.
Lucinacea, p. 812), Carpenter paraît donc avoir con-
fondu deux espèces :
L'une, qui serait le L. tellinoides Rve., appartiendrait
au genre Pseudomiltha et ressemblerait beaucoup au
(1) Carpenter (1864, Suppl. Re@p., p. 602 et 643; 1865, Proc. Acad.
Nat. Sc. Philad., XVII, p. 57) a repris le même nom spécifique pour un
Cryptodon [= Thyasira] : Cr. serricatus, de Vancouver.
— 376 —
Ps. floridana Conrad, de l'Atlantique (voir plus haut,
p. 95).
L'autre, voisine du L. Candeana, serait un Felaniella :
M. Dall lui réunit les L. cornea et nitens Rve., et l’assi-
mile au L. sericata Rve., qui serait donc une espèce du
Pacifique Américain, et non des Philippines.
Ce L. sericata est une coquille orbiculaire, un peu plus
haute que longue, inclinée obliquement sur le côté pos-
térieur, mince, comprimée, striée concentriquement,
blanche, semi-pellucide et couverte d’un épiderme corné
brillant, olivâtre-pâle.
Coll. du Muséum. — Basse Californie (L. Diguet, 1914);
Mazatlan (D' Jousseaume, 1916); hab. ?
La section Felaniella a été créée en 1899 {Synops.
Diplodontidæ, Journ. of Conchol., IX, p. 244) par
M. Dall, qui a pris pour type le Mysia (Felania) usta
Gould (1861, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., VIII, p. 31 ;
1862, Otia Conchol., p. 170), du Japon.
Outre les D. apicalis Phil, Candeana d'Orb., sericata
Rve., il a placé dans cette section trois espèces vi-
vantes (1) :
1° Le Diplodonta obliqua Philippi (1846, Zeitschr. f.
Malak., III, p. 20 (2), = Lucina calculus Reeve (1850,
Conch. Icon., pl. XI, fig. 68), du Pacifique Américain
[du cap Saint-Lucas à Guayaquil] (1899, Dall, Synopsis:
(1) Dans de groupe des Felaniella, M. Dal (1901, Syn. Lucinacea.
p. 810) place le Lucina radians Deshayes (1843, in Melleville, Ann. Sc.
Geolog., p. 34, pl. 1, fig. 13-14) qui est un Diplodonta fossile de
France appelé Lucina subradians par d’Orbigny (1850, Prodr. Paleont.,.
IT, p. 805) : il existait en effet déjà un Lucina radians Conrad (1841,
Amer, Journ. BC, XLI, p. 847 — Lucina radiata Conrad (1845, Foss.
mediall. tert., p. 70, pl. XL., fig. 3), qui est un Phacoides vivant actuel-
lement ‘à Porto-Rico (1902, Dall et Simpson, Moll. Porto-Rico, Bull.
U. S. Fish Comm., XX, p. 494).
(2) Ce Diplodonta obliqua Philippi 41846) ne doit pas être confondu
avec le Lucina obliqua Philippi (1850, Abbild. Conch., III, p. 105,
pl. II, fig. 8), forme d'habitat incertain (Amérique Occidentale ?) et de
caractères insuffisamment définis, qui, d’après M. Dall (1901, Synopsis
LE
— 311 —
Diplodontidæ, p. 245; 1901, Synopsis Lucinacea, p. 796);
2° Le Lucina Vilardeboæna d'Orbigny (1846, Voy.
Amér. mérid., Moll., p. 587, pl. 84, fig. 14-15), du Brésil
et de l'Argentine (1899, Dall, Syn. Diplodontidæ, p. 244;
1901, Syn. Lucinacea, p. 794) (1);
3° Le Diplodonta (Felaniella) artemidis Dall (1909,
Shells Peru, Proc. U. S. Nat. Mus., XXXVII, p. 156 et
263, pl. 28, fig. 8), du Pérou.
Enfin M. Bartsch (1915, Rep. Turton coll. S. Afric.
Mar. Moll., Smithson. Inst. U. S. Nat. Mus., Bull. 91
p. 195, pl. 48, fig. 5, pl. 53, fig. 7-8) a rapporté au même
groupe une coquille de Port Alfred (Afrique du Sud)
qu'il a décrite sous le nom de Felaniella alfredensis.
Genre UNGULINA Daudin, 1802.
Le genre Ungulina Daudin, in Bosc, 1802 = Clotho
Basterot, 1825, non Walckenaer, 1805, non Faujas de
Saint-Fond, 1808, dont le type est U. rubra (Daudin)
Roissy = oblonga Lamarck, offre les caractères sui-
vants :
Coquille équivalve, suborbiculaire (devenant avec
Lucinacea, p. 796 et 807), pourrait être un jeune de Phacoides pen-
sylvanicus L. — Quant au Lucina obliqua Reeve (1850, Conch. Icon.,
pl. VIII, fig. 42), c’est le Jagonia orbiculata Mig. var. filiata Dail.
D'autre part, Gould (1861, Proc. Boston Soc. Nat. Hist., VIII, p. 32;
1862, Otia Conchol., p. 171) a décrit un Mysia obliqua, de Loo Choo
(Sud du Japon), qu’il regarde lui-même comme pouvant être un très
petit spécimen de Cyrenoida coreensis Adams et Reeve (1848, Zool,
Voy. « Samarang », Moll., p. 80, pl. XXIV, fig. 14). Tryon, après avoir
admis (1872, Proc. Acad. Nat. Sç. Philad., XXIV, p. 93) cette assimi-
lation. au C. coreensis Ad. et Rve., a cru devoir néanmoins (ibid.,
p. 94) proposer pour €e M. obliqua Gld. (non Phil.) le nom nouveau
de M, Gouldi.
(4) M. von Ihering (1907, Mol, foss. tent. Argentine, Anal. Mus. Nac.
Buenos-Aires, XIV, p. (290 et 383) réunit à cette espèce un fossile
nominé par Borchert Diplodonta platensis (1901, Molluskenf. Parana-
Stufe, NeueS Jahrb. Miner. Geol. u. Pal., p. 46, pl. IV, fig. 4-6) [non
Dall] et lui rattache comme var. camaronesia une forme tertiaire de
Patagonie.
— 3178 —
l’âge parfois longitudinale), subéquilatérale, close, irré-
gulière, Surface lisse ou ornée de stries d’accroissement,
Epiderme plus ou moins épais.
Sommets petits, un peu saillants, tournés en avant.
Aucune trace ni de lunule, ni de corselet.
Ligament externe formant, en arrière de la nymphe,
une expansion qui revêt une 1" fossette reliée par une
rainure au sommet de la valve. Résilium grand, interne,
envahissant la nymphe et reposant dans une ?° fossette
peu profonde qui s'étend vers le bord ventral du plateau
cardinal et atteint la dent 4 b, dont le développement se
trouve même empêché dans certains individus.
Charnière composée, sur chaque valve, de deux dents
cardinales, petites, inégales, divergentes, dont l’anté-
rieure à gauche [2 a] et la postérieure à droite [36]
sont bifides. Pas de dents latérales.
Charnière de Ungulina rubra (Daudin) Roissy.
Impressions musculaires grandes, subégales, longues,
très étroites, écartées, l’antérieure ne se détachant pas
de la ligne palléale.
Impression palléale simple, submarginale.
Bord des valves simple, lisse, mince, tranchant.
Animal vivant dans des trous de rochers.
{
UNGULINA RUBRA (Daudin) Roissy.
1782. Tellina cuncata Spengler, CHEMNITz (non d'Orb.), Conch.
Cab., VI,.p. 135, pl. 13, fig. 131.
1802. Onguline laque Daudin, Bosc, Hist. nat. coq., III, p. 77,
pl'20; fe. 1-2. s
’
:
pe: %
=
LC ES
ds ti
1805. Ungulina
1818. =
1818. —
1830. ——
1832. —
1835. —=
1835. =
1842. =
1843-50. —
— 9379 —
rubra Daudin,
oblonga
transversa
— LES
oblonga =
transvecrsa —
rubra Daud.,
1843-50. Lucina oblonga IXKk.,
1853. Ungulina
1857. —
rubra Roissy,
transversa Lk
rubra Daud.,
,
oblonga Lk.,
rubra Daud.,
—, Roissy,
Cuneata Spgir.,
rubra Roissy,
5
e
DE Roissy, in Sonnini-Buffon,
Hist. Nat. Moll, VI, p. 375,
pl. LXVI, fig. 4.
LAMARCK, Anim. s. vert, V,
P. 487.
LAMARCK, jbid., p. 487.
CUVIER, Règne Anim. III, p. 149.
DESHAYES, Encyel, Méthod.. Vers,
Il, p. 665.
DESHAYES, in LAMARCGK, Anim. Se
vert.,.2° éd., VI, D'122:
DESHAYES, ibid., p. 122.
DUVERNOY, Ann. Sc. Natur., 2 8.,
XVII, p. 110, pl. 5 B, fig. 1-3.
DESHAYES, Tr. élém. Conch., I,
2e p., p. 811, pl. 15, fig. 11-14.
DESHAYES, ibid., Expl. planches,
p. 10.
DUNKER, Ind. Moli. Guin. Tams,
P. 56, pl. VIII, fig. 20-22.
H. et A. ADAMS, Gen. Rec. Moll
P. 471, pl. 114, fig. 4-4 a.
H. et À. Apams, ibid., p. 471.
M. E. Gray, Fig. Moll. Anim. V,
P. 35, pl. 356, fig. 3.
CHENU, Man. Conch., II, p. 122
fig. 586.
HIDALGO, Cat, Moll. test. mar. Es-
Pagne, Journ. de Conchyl.,
XV, p. 159.
HIDALGO, Mol. mar. España, p.
147, pl. 49, fig. 77.
DI MONTEROSATO, Enum. e Sinon.
Conch. Medit., D'10:
DI MONTEROSATO, Coq. Maroc.
Journ. de Conchy1. XXX VII,
P. 24.
DALL, Synops. Lucinacea, Proe.
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 792.
DALL, ibid. P. 793.
DAUTZENBERG, Centrib. faune ma-
lac. Afriq. occ., Act. Soc. Linn.
Borceaux, LXIV, p. 139.
DAUTZENBERG, Miss. Gruvel côte
OCC. Afriq., Moll. mar. Ann.
Inst. Océanogr., V, P. 94.
C'
— 380 —
Lamarck a donné à l'Ungulina rubra Daudin le nom
d'U. oblonga et il reconnait lui-même que son U. trans-
versa, dont le type (mesurant 21 Xi8mm> est au
Muséum, n'en est qu'une variété.
M. Dall est d'avis de reprendre pour celle espèce le
nom spécifique cuneata Spengler.
M. de Monterosato (1878 et 1889) donne comme autres
synonymes Modiola sinuata et M. ovata Calcara (fos-
siles d'Altavilla).
Cette espèce, qui se trouve sur les côtes occidentales
d'Espagne, du Maroc, du Sénégal et de Loanda (1), pos-
sède une coquille de forme très variable, tantôt orbicu-
laire, tantôt subtransverse, quelquefois longitudinale
la couleur externe passe, suivant les individus, d'un
brun rougeâtre au brun le plus foncé ; l’intérieur des
valves est d’un rouge de laque.
Coll. du Muséum. — Mauritanie (A. Gruvel, 1908) ;
Sénégal (Rang, 1837; Amiral de Hell, 1846; coll. Ballot,
1887; D' Jousseaume, 1916); Dakar (A. Chevalier, 1900);
Gorée (coll. Petit, 1873).
UNGULINA ALBA Rang.
1802. Ungulina alba RANG, Atlas Moll. pl. 44, fig. 1-2
[teste Tryon|].
1853. — — Rang, Dunker, Ind. Moll. Guin. Tams,
p. 56, pl. VII, fig. 17-19.
1857. — — — H. et A. ApaAMs, Gen. Rec. Moll.,
IL pra |
1872. — — — TRYoN, Proc. Acad. Nat. Bc. Phi-
lad., XXIV, p. 92.
1871. — — — MaRRAT, Journ. of Conchol. I,
p. 238.
1880. — = —= DonrN, Seeconch. West Africa,
Jahrp. Malak. Ges., VIT, P. 169.
e dans les Indes Occidentales a été
signalée par Conrad (4833, Amer. Journ, SC., XXIII, p. 345), mais elle
n’a jamais été confirmée et peut être regardée comme insuffisamment
établie, ainsi que ie dit M. Dall (1901, Synopsis Lucinaeea, p. 793).
(1) La présence de cette espèc
— 381 —
1891. Ungulina alba Rang, DAUTZENBERG, Voy. « Melita »
Moll., Mém. Soc. Zool. France,
IV, p. 48.
1912. — — — DAUTZENBERG, Miss. Gruvel côte
occ. Afriq., Moll. mar., Ann.
Inst. Océanogr., V, p. 94.
1945 — — — LE B. TOMLIN et SHACKLEFORD,
Mar. Moll. Säo Thomé, Journ.
of Conchol., XIV, p. 274.
Cette espèce, qui vit sur la côte Ouest d'Afrique, du
Sénégal à Loanda, se distingue de U. rubra par sa colo-
ration blanche (1).
Coll, du Muséum. — Sénégal (Rang, 1837; Amiral de
Hell, 1846 ; coll. Cloué, 1850 ; Tessier, 1860 ; D' Jous-
seaume, 1916) ; Gorée (coll. Petit, 1873) ; Conakry
(Dybowski, 1896) ; Gabon (coll. Ballot, 1887) (2).
Genre JOANNISIELLA Dall, 1895.
Le genre Joannisiella Dall, 1895 — Joannisia Dall,
1895 (non Monterosato, 1884, nec Kieffer, 1894), qui a
pour type Cyrenella oblonga Sow., renferme des formes
d’estuaire qui possèdent une charnière de Diplodonta,
{1) Outre les U. oblonga TK. et transversa LK., Duvernoy (1842, Ann.
Sc. Natur., 2 s., XVIII, p. 1143) a mentionné, comme faisant partie de
la collection du Muséum de Paris, une 3e espèce, U. Rangü, repré-
sentée par de petits exemplaires décolorés et sans épiderme : il
s'agissait probablement de spécimens d’'U. alba.
(2) Avec l’appellation d’'Ungulina luticola, Valenciennes (1846, Voy.
« Vénus », Atlas Zool., pl. 24, fig. 5) a figuré une coquille qui, d'après
Carpenter (1864, Suppl, Rep. Moll. West Coast North America, p. 529),
pourrait être un très mauvais exemplaire (de Petricola robusta Sowerby
(1834, P. Z. iS. L., p. 47), de Panama, tandis que, pour M. Dalll (1900,
Tert. Fauna Florida, p. 11455), cest un spécimen usé de Petricola car-
ditoides Conrad.
M. Bartsch (14915, Rep. Turton coll. $S. Afric. Mar. Moll., Smithson,
Tnst. U. :S. ‘Nat. Mus., Bull. 91, p. 196, pl. 43, fig. 1-2, pl. 54, fig. 1
et 10) a rapporté au genre Ungulina, sous le nom d’U. alfredensis, une
coquille de Port-Alfred (Colonie du Cap) à contour transverse et à
surface externe chagrinée : mais les figures qu’il donne pour la char-
nière de cette espèce ne paraissent aucunement justifier cette position
générique.
NT po
avec un résilium profondément immergé : il y a, dans
chaque valve, deux dents cardinales [2 a et 4b ; 3a et
Charnière de Joannisiella oblonga Hanley,
3 b], non soudées en haut, dont la plus grande [2 a, 3b]
est bifide.
JOANNISIELLA OBLONGA Hanley.
1842-56. Cyrenoida oblonga HANLEY, Cat. Rec. Biv. Shells,.
p. 303, pl. 15, fig. 6.
1854. Cyrenella — Sow. mss., DESHAYES, iP. Z. S. L., p. 340.
1857. Mysia nt — H. et A. ApAMs, Gen. Rec. Moll.
IT pas:
1860. Cyrenella — — TEMPLE PRIME, Proc. Boston Soc.
Nat. Hist., VII, p. 346.
1895. Joannisia — — DALL, Contr. Tert. Fauna Flo-
rida, Trans. Wagn. Fr. Inst.
Sc. Philad., III, p. 546.
1895. Joannisiella — — DaLr, Nautilus, IX, p. 78.
1901. —- — — DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 792.
1909. D. (Joannisiella) oblonga. LyNGE, Danish Exped. Siam, Mar.
Hanl. Lamellibr., Mém. Acad. R. Sc.
Lettr. Danemark, 7 s; V,
p'4n6:
Cette espèce des Philippines a été prise par M. Dall
pour type de son genre Joannisiella : elle possède une
coquille ovale à région antérieure courte et régulière-
ment arrondie, à région postérieure subquadrangulaire
et pourvue d’une dépression radiale.
Coll. du Muséum. — Philippines (Cuming, 1843; Baër,
1900).
— 383 —
JOANNISIELLA CUMINGI Hanley.
1842-56. Cyrenoida Cumingi HANLEY, Cat. Rec. Biv. Shells,.
p. 353, pl. 15, fig. 5.
1857. Mysia — Sow., H. et A. Apams, Gen. Rec. Moll.
IT, p. 473. à
1860. Cyrenella — — TEMPLE PRIME, Proc. Boston Soc.
Nat. Hist., VII, p. 345.
D’après Hanlev lui-même, cette espèce, également des
Philippines, à la même charnière que le Cyrenoida
oblonga : elle doit donc être rangée aussi dans les Joqgi-
nisiella.
Elle possède une coquille subovale, recouverte d’un
épiderme jaune pâle, à région antérieure atténuée et
subanguleuse avec bord dorsal oblique, à région posté-
rieure arrondie avec dépression radiale à peine indi-
quée (1).
Coll. du Muséum. — Philippines (Cuming, 1843).
JOANNISIELLA SPHÆRICULA Deshayes.
1854. Cyrenella sphæricula DESHAYES, P. Z.(S. L., p. 340.
1857. Mysia — Desh., H. et A. ApAMS, Gen. Rec. Moll.
DEMO Ter
1867. — = ANGAS PE 7 SM DO 2e
1872. — — — CTRYON EP rOC ALAN ASC PIN
lad., XXIV, p. 95.
1904. Diplodonta — — . PRITCHARD et GATLIFF, Proc. R.
Soc. Victor. 2215, XVII, p. 224.
1906. — — — MELVILL et STANDEN, Moll. Per-
sian Gulf, P.Z. S:L:, p. 816-
1906. Joannisiella — — HEDLEY, Stud. Austral. Moll., Pt.
IX MProC CIN SOC ANS
Wales, XXX [1905], p. 544
pi. XXXII, fig: 18-24.
1909. — — — HEDLEY, Mar. Fauna Queensland,
Austral. Ass. Adv. SC. p. 347.
,
(1) Deshayes (1825, Descr. coq. foss. «envir. Paris, I, p. 146, pl. XXII,
fig. 12-13; 1850, Tr. élém. Conch., I, 2 p., p. 818, pl. 14 bis, fig. 10-12)
a décrit comme ayant beaucoup d’analogie avec le C. Cumingi une
coquille fossile du Bassin de Paris, le Cyrenella lucinoides Desh.
[Venus], qui a plutôt la forme du Joannisiella sphæricula Desh.
— 384 —
1918. Joannisiella sphæricula HEDLEY, Check-List Mar. Fauna
Desh., N. S. Wales, Moll., Journ. R.
Soc. IN. S. Wales, LI [1917]
D'49;
Cette espèce Australienne (Queensland et Victoria), à
coquille mince, renflée, revêtue d’une épiderme brunâtre,
a été classée par M. Hedley dans le genre Joannisiella.
Coll. du Muséum. — Nouvelle Zélande [?] (D' Jous-
seaume, 1916).
Au genre Joannisiella appartiennent également deux
espèces ayant d’ailleurs une forme très semblable au
J. sphæricula :
1° J. moretonensis Deshayes [Cyrenella] (1854, P. Z.
S. L., p. 341; 1913, Hedley, Stud. Austral. Mus., Pt. XT,
Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, XXXVIII, p. 267, pl. XVI,
fig. 11-15), du Queensland et de Bornéo (1);
2° J. subquadrata Hedley (1915, Stud. Austral. Mus.
Pt. XII, ibid., XXXIX {1914}, p. 699, pl. LXXX, fig. 33-36),
du golfe de Carpentarie.
Famille des CYRENELLIDÆ.
Cette famille, qui ne renferme que le genre Cyrenella
Deshayes — Cyrenoida Joannis, comprend des formes
d'eaux saumâtres à coquille de Diplodonta, mais avec
une charnière tout à fait spéciale.
(1) Deshayes (1854, P. Z. S. L., p. 340-341) a décrit comme appar-
tenant au genre Cyrenella quatre autres formes : C. Philippinarum
Sow. mss. et C. pisiformis Desh., des Philippines, C. Lenticularis Desh.
d'habitat inconnu, C. senegalensis Desh., du Sénégal.
Quant au Cyrenella alata Adams et Reeve [Cyrenoida] (1848, Zoo!l.
Voy. « Samarang » Moll., p. 80, pl. XXIV, fig. 12, ide Corée et ‘du Japon,
MM. Melvill et Standen (1906, Moll. Persian Gulf, P. Z. S. L., p. 816) font
‘de cette espèce un Diplodonta.
RE POSE ESS EN RE = LR SSS, ct D de Le
— 385 —
Genre CYRENOIDA Joannis, 1835.
Le genre Cyrenoida Joannis, 1835 = Cyrenella Des-
hayes, 1835 — Cyrenoides Sowerby, 1839 = Cyrenodonta
H. et A. Adams, 1857, dont le type est C. Dupontæ
Joann., possède les caractères suivants (1)
Coquille équivalve, parfaitement close, suborbiculaire,
Subéquilatérale, renflée, mince, faiblement striée con-
centriquement, couverte d’un épiderme brunâtre ou jJau-
nâtre.
Crochets dirigés en avant, souvent érodés.
Lunule non circonserite.
Corselet dans quelques espèces grand et limité par un
angle obtus.
Ligament externe allongé enveloppant un résilium
plus petit, appuyés sur des nymphes très aplaties et
-obliques.
En avant des sommets, la charnière comprend des
lamelles cardinales [une à gauche (2 + LA :r), deux à
droite (3+LA 111 et 1+LA 1) dont la plus ventrale est plus
Charnière 1de Cyrenoida Dupontæ Joannis
courte et plus comprimée] allongées en forme de 7, cha-
cune représentant en puissance une latérale et une car-
dinale qui n’atteignent jamais le stade de différencia-
(1) Deshayes (1850, Tr. élém. Conchyl., I, 2° p., p. 814) réclame la
priorité pour Cyrenella, qui remonterait à 1833; cependant en 1835
(Mag. Zooï. Guérin, VIII, pi. 70) il donne « mai 1835 » comme la date
où ce nom aurait paru dans les Procès-verbaux de la Société Philoma-
thique ‘de Paris, maïs ceux-ci ne semblent pas avoir été jamais publiés,
tandis que Cyrenoida Joannis est de juin 1835 (Mag. Zool. Guérin, VIII,
pl. 64).
tion. Il n’y a absolument aucune indication de dents
latérales postérieures (1).
Impressions musculaires grandes, allongées et écar-
tées.
Ligne d'impression palléale entière.
Bord interne des valves mince, simple et tranchant.
CYRENOIDA DUPONTÆ Joannis,
1839. Cyrcnoida Dupontia
1835. Cyrcnella sp.
1839. Cyrenoides Dupontia Joan.
1843-50. Cyrenella Dupontiana
DE JOANNIS, Mag. Zool. Guérin,
VIII, pl. 64.
DESHAYES, jibid., pl. 70.
SoWwERBY, Conch. Man., p. 37 et.
149 eme
DESHAYES,; Tr. élém. Conch,., I,
Joan. 2° p., p. 817, pl. 14 bis, fig. 13-
19
1856. Cyrenoida Dupontia Joan., HANLEY, Cat. Rec. Biv. Shells,
PU892,Dl Mb SITE
H. et A. ApaMs, Gen. Rec. Moli.,
II, p. 453, pl. 111, fig. 5 a-b.
TEMPLE PRIME, Proc. Boston Soc.
Nat. Hist., VII, p. 346.
1897. — — —
1860. Cyrenella — —-
1862. — == —= CHENU, Man. Conch., Il, p. 106,
fig. 482.
1887. — Dupontiæ — P. FISCHER, Man. Conch., p. 1096,
DINAN ES A0!
DaLL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 817.
Dupontæ — Dazz, Tert. Fauna Florida,
p. 1335.
1901. Cyrenoida Dupontia —
1903. —
Cette espèce, qui habite les eaux douces du Sénégal,
possède une coquille orbiculaire, renflée, d’un blanc
(4) D’après F. Bernard (1895, 1re Note devel. coq. Lamellibr., Bull.
Soc. (Géolog. France, 3e s. XXIII, p. 124), dans dla valve gauche la
partie courte et verticale de la lamelle serait, semble-t-il, assimilable
à 20, la partie longue et horizontale à 2 a, en prolongement d’une
dent LA; il admet même l'existence d’une dent 4 b peu développée,
correspondant probablement à une saillie extrêmement faible visible
seulement chez cercatns individus: dans la valve droite la lamelle
ventnale correspondrait à 1, en continuité avec LA 1, et la lamelle dor-
sale représenterait 3 a et 3 b.
— 387 —
bleuâtre à l’intérieur et d’un blanc jaunâtre à l'extérieur,
avec un épiderme brun foncé.
Coll. du Muséum. — Sénégal (Robert, 1836; coll. Bal-
lot, 1887); Gabon (coll. de Folin, 1896); Rivière Ma-
yumba. |
D’Aïlly (1896, Contr. Moll. Kameroun, Bihang K.
Svenska Vet. Akad. Handl., XXII, p. 131, pl. V, fig. 24-
30) à fait connaître sous le nom de Cyrenella rosea une
forme du Cameroun différant du C. Dupontæ par la
taille beaucoup plus petite.(15X13 mm.), par les dents
relativement très grandes et par la couleur rose dont
sont teintés les sommets.
Von Martens (1891, Sitzungsber. Gesellsch. Naturf. Fr.
Berlin, p. 18) a également décrit, mais dans une simple
diagnose, un Cyrenoida rhodopyga du Congo.
CYRENOIDA AMERICANA Morelet.
1851. Cyrenoides amçericanus MORELET, Test. Noviss. Cubae,
; TÉNp 026:
1854. Cyrenella -— Mor., SHUTILEWORTH, Diagn. neuer
Moll., n° VII, Mittheil. Na-
turf. Gesellsch. Bern, p. 163.
1857. Mysia _ — H. et À. ApAMS, Gen. Rec. Moll,,
Mo ATX
1860. Cyrenrlla —- — TEMPLE PRIME, Proc. Boston Soc.
Nat. Hist., VIT, p. 345.
1890. En D — CROSSE, Faune malac. terr. fluv.
Cuba, Journal de Conchyl,
NXXXVIIL p 328:
1901. Cyrenoida am'ricana Mor. DALL, Synops. Lucinacea, Proc.
U. S. Nat. Mus., XXIII, p. 817.
1901. — — — DALL et SimPsoN, Moll. Porto
Rico, Bull. U. S. Fish Comm.
NORD LORD OS RERO:
Cette espèce de Cuba et de Porto-Rico possède une
coquille plus transverse que le C. Dupontæ, avec une
— 388 —
charnière plus délicate et des sommets moins saillants.
Coll. du Muséum. — Cuba (P. Serre, 1910) (1).
M. Dall (1896, Nautilus, X, p. 52; 1901, Synopsis Luci-.
nacea, p. 817 et 829, pl. XLII, fig. 7) a signalé de Géorgie:
et de Floride un Cyrenoida floridana à coquille plus.
petite, plus délicate et moins quadrangulaire que C..
americana.
Ed. L.
(1) I ne faut pas confondre avec cette espèce le Mysia americana
Conrad (1838, Foss. medial. tert. form., p. 30, pl. 16, fig. 2), que
M. Dall (1900, Tert. Fauna Florida, p. 1186) fait synonyme de Diplo-
donta acclinis Conrad, du Pliocène de Floride : il regarde d’ailleurs
cette forme fossile comme différente du ZLucina americana Defrance-
(1823, Diet. Sc. Natur., XXVII, p. 276), auquel elle était identifiée par:
Bronn (1848, Index palæont., I, p. 769) et par d’Orbigny (1852, Prodr.
de Paléont. III, p. 117).
— 389 —
BIBLIOGRAPHIE
Two new Land Shells of the « Epiphragmophora
Traskii » Group, by Paul Bartsch (1).
Ces deux formes nouvelles sont l'Epiphragmophora cuya-
macensis Lowei et l'E. Traskii isidroensis nn. subspp., de
Californie,
Ed. L.
New Marine Shelis from Panama, by P. Bartsch (2).
Cette note renferme la description de cinq Mollusques
nouveaux recueillis à Panama par M. J. Zetek : Cylichnella
Zeteki, Odostomia (Chrysallida) Zeteki, Heliacus pana-
mensis, Discopsis panamensis, D. argentea nn. spp.
Ed. L.
A new West Indian fossil Land Shell, by P. Bartsch (3).
Cette coquille fossile recueillie par M. Th. de Booy à
Sainte-Croix (Antilles) est un Pleurodonte appartenant à la
section Caracollus : PI. Debooyi n. sp.
Ed. L.
New Land Shells from the Philippine Islands, by Paul
Bartsch (1).
Il s’agit d'une petite collection faite à Makabenga (Luzon)
et comprenant, outre une espèce très rare, Chloræa gmeli-
niana Pfr., sept formes nouvelles :
Cochlostyla lignaria aguinaldoi n. subsp.
— macrostoma vizcayana —
— carinata lunai —
(1) Extrait des Proceedings of the United States National Museum,
vol. 54, pp. 528-524, pl. 83. 1918.
(2) Ibid., pp. 571-575, pl. 88.
(3) 1bid., pp. 605-606, pl. 93. :
(4) Ibid., VOI. 55, pp. 301-307, pl. 18-20, 1919.
EE — \
Cochlostyla luzonica makabengana n. subsp.
— domingoi n. sp.
— schadenberzgi ilongata n. subsp.
Leptopoma maubanense makabengana —
Ed. L.
« Onchidiidæ » from Australia and the South-Wes-
tern Pacific Islands, by Rex. W. Bretnall (1).
L'auteur passe en revue dans ce travail les Onchidiidæ de
Nouvelle-Guinée, d'Australie et de Polynésie, en ‘indiquant
les caractères extérieurs et anatomiques : il décrit ainsi
15 espèces d'Onchidium, 4 d'Oncis, 1 d'Onchidella, 1 d'On-
chidina.
Ed. L.
Descriptions of new species of Chiton from the Paci-
fic coast of America, by W.-H. Dall (2).
Dans ce travail sont décrites les formes nouvelles sui-
vantes
Lepidopleurus (Leptochiton) ambustus, Santa Barbara,
— — lycurgus, Catalina Island,
— — Oldroydi, Monterey,
= == agesilaus, détr. de Magellan,
== == nicomedes, (Chili méridion.,
Nuttallina allantophora, Los Animas Bay,
=== magdalena, Basse (Californie,
Ischnochiton marmoratus, Monterey,
— Bryanti, Californie,
— brunneus, San Diego,
— listrum, id.
— Ritteri, Alaska,
— eæanthematus, détroit de Magellan,
— ophioderma, Panama,
(1) Extrait des Records of the Australian Museum, Vol. XII, pp. 303-
328, pl. XXXVIIL. Sydney, 1919. à
(2) Extrait des Proceedings of the United States National Museum,
VOl. 55, pp. 499-516. 1919.
— 391 —
Æschnochiton acelidotus, détroit de Magellan,
— mariposa, golfe de Californie,
— Berryi, Monterey,
— (Stenoplar) æthonus, Basse Californie,
— Cooperi acutior Cpr. mss,.,
ee (Radsiella) æthonotus, golfe de Californie,
— eucosmius, Basse Californie,
== venezius, Californie,
? Chætopleura lactica, Californie,
Callistochiton acinatus, id.
+ celetus, id.
— æpynotus, Puget Sound,
= cyanosus, Californie,
— chthonius, id,
— Fisheri, îles Aléoutiennes,
— duncanus, Galapagos,
Mopalia chloris, Californie,
— goniura, Alaska,
— celetoides, id.
— (Semimopalia n. subg.) grisea, Terre de Feu,
Acanthochitona angelica, golfe de Californie,
Tonicia mixta, id.
— pustulifera, Californie, nn. spp.
Ed. L.
Descriptions of new species of Mollusks of the family
« Turritidæ » from the West Coast of America and
adjacent regions, by Wm. H. Dall (1).
Ce mémoire contient la description de nombreuses es-
pèces de la famille des Turritidæ [— Pleurotomidæ] com-
prenant des formes : 1° de la côte Ouest des Etats-Unis de-
puis l'Océan Arctique jusqu’à San Diego (Californie); 2° du
golfe de Californie et de Panama; 3° de la côte Occidentale
Sud-Américaine et des îles Galapagos :
(1) Extrait des Proceedings of the United States National Museum,
wol. 56, pp. 1-86, pl. 1-24. 1919.
5
— 392
Turricula libya, B°* Cali-
fornie,
Turricula {Knefastia) nigri-
cans, id.
Turricula (Surcula) laysa-
nica, îles Hawaï,
Turricula (Surcula) panthea,
Panama,
Turricula (Surcula) lavinia,
Mexique,
Leucosyrint (?) galapagana,
Galapagos,
Leucosyrinx amycus, Ca-
lifornie,
Leucosyrinx Kincaidi,Alaska,
Cymatosyrinx hespera, Pa-
nama,
Cymatosyrinæ elissa, id.
(?) lalage, g.
de Californre,
Cymatosyrinx (?) ferminia-
na; B‘° Californie,
Cymatosyrinx (?) Palmeri,
g. de Californie,
Cymatosyrinx idothea,
troit de Magellan,
Cymatosyrinx hecuba, g. de
Californie,
Elæocyma ianthe, id.
attalia, Mexique,
arbela, B°°° Cali-
fornie,
halocydne, Cali-
fornie,
æolia, g. de Gali-
fornie,
abdera, Panama,
ægina, g. de Cali-
fornie,
dé-
Elæocyma (?) ærope, B°* Cæx
lifornie,
Clathrodrillia paziana, id.
limans, g. de-
Californie,
castianira, Ca-
lifornie,
ænone, B°°° Ca-
lifornie,
callianira, id.
andromeda, id.
(Carinodrillia
n. sect.) ha-
lis, id.
(Carinodrillia)
alcestis, g. de:
Californie,
(Carinodrillia’
thestia, id.
(Carinodrillia\
halipleæa, B°**
Californie,
Clathrodrillia (?) (Kylix) al-
cmene, g. de Californie,
Clathrodrillia (Kylix)
cyone, Mexique,
Crassispira erigone, Panama,
eurynome, Mexi-
at-
—
que,
Crassispira candace, g. de
(Californie,
Crassispira dirce, Panama,
nephete, id.
epicasta, id.
Bridgesi, id.
bacchia, B°°° Ca—
fornie,
Crassispira tepocana, id.,
arsinoe, id.
|
pere
— 393 —
Crassispira (?) amathea, Me:
xique,
Crassispira (?) martinensis,
g. de Californie,
Moniliopsis Grippi, Califor-
nie,
Suavodrillia Willetti, Alas-
ka,
Bellaspira melea, Panama,
Hædropleura (?) melita, g
de Californie,
Cryptogemma polycaste, Oré
gon,
Cryptogemma chrysothemis,
Californie,
Cryptogemma calypso, id.
cymothoe, id.
quentinensis,
B°** Californie,
Cryptogemma antigone, Ca-
fornie,
Cryptogemma adrastia, id.
Antiplanes agamedea, B°°
Californie,
Antiplanes kamchatica, mer
de Behring,
Antiplanes bulimoides, id.
litus, Californie,
abarbarea, id.,
briseis, id.
hyperia, id.
amycus, id.
amphitrite, id.
barbarensis, id.
nychia, id.
omphale, id.
nicoli, id.
Borsonella
| Borsonella rhodope, id.
Lora (1) pitysa, id.
(?) halitropa, détroit de
Magellan,
brachis, Galapagos,
antipoda, détr. de Ma-
gellan,
Healyi, Oc. Arctique,
popovia, mer de Beh-
ring,
lawrenciana, id
mitrata, id.
pavlova, id.
chiachiana, îles Aléou-
tiennes,
alitakensis, id
ct
>
equatorialis, Equateur,
pribilova, Oc. Arctique,
inequita, m. de Beh-
ring,
surana, Californie,
nazanensis, îles Aléou-
tiennes,
— monterealis, ‘Califor-
nie,
— quadra, Îles Aléou-
tiennes.
diegensis, Californie,
— lotta, British Colum-
bia,
— kyskana,
tiennes,
miona, Alaska,
regulu®, Californie,
Liütkeni, Alaska,
sirta, Californie,
althorpensis, Alaska,
îles Aléou-
(1) Lora Gistel, 1848 = Bela (Leach mss.) Gray, 1847.
PER NN ARUE oP
— 394 —
Lora tenuissima, id.
— colpoica, Orégon,
Pieurotomella herminea, Ca-
lifornie,
— thalassica, Oré-
gon,
— oceanida, Pana-
ma,
Glyphostoma adana, B°* Ca-
lifornie,
— adria, id.
— partefilosa, g.
de Californie,
— sirena, Galapa-
280$,
—- cymodoce Cali-
fornie,
Philbertia hesione, id,
— helena, g. de Ca-
lifornie,
— doris, id.
== (?) dione, id.,
—- ephædra, Pana-
ma,
— æthra, B°* Cali-
fornie,
— dictynna, id,
— scammoni, 1d.,
— telamon, g. de Ca-
lifornie,
En ægialea, B°* Cali-
fornie,
— (Nannodiella) na-
na, g. de Cali-
fornie,
— (Nannodiella) fra-
ternalis BE
Californie,
Phitbertia (Nannodiella) phy-
lira, Panama,
2 (Nannodiella ?)
amyela, id.
— hilaira, g. de Ca-
lifornie,
=— trichodes,
ma,
Mangilia (Clathromangilia)
rhyssa, g. de Californie,
Mangilia (Kurtziella) cyrene
B°°* Californie,
— Kurtziella) danae, g.
de Californie,
Pana-
— (Kurtziella) hebe,
Californie,
== (Kurtziella :) beta,
id.
— nunivakensis, m. de
Bebhring,
— _ ænoa, Californie,
— : philodice, id.
— patagoniensis, Pata
gonie,
— eriopis, Alaska,
— granitica, id.
— althorpi, id,
— _ carlottæ, British Co-
Jumbia,
— evadne, Californie,
— eriphyle, id,
— hermione, Galapa-
80s,
— laodice, Equateur,
— cesta, Californie,
— Newcombei, Van-
couver,
— (2) dejanira, B‘*° Ca
lifornie,
sir À
— 395 —
Mangilia (?) eurybia, id,
Daphnetlla Bartschi, id.
Cytharella aculea, Californie,
— louisa, id.,
— quadriseriata, g.
de Californie,
— hippolita, B°*° Ca
lifornie,
— verdensis, id.
= (?) janira, Cali-
fornie,
= electra,g. de Cali-
fornie,
— niobe, Panama,
— amatula, Califor-
nie,
Cytharella phætusa, B°°° Ca-
lifornie,
Cytharella (Agathotoma) pyr-
rhula, id.
— (Agathotoma) eu-
ryclea, id.
— (Agathotoma) pe-
nelope, id.
— (Agathotoma) ca-
marina, Galapa-
808,
— (Agathotoma)
phryne, Panama,
Taranis panope, Equateur,
— zeuxippe, Galapa-
DS nn. SPP.
Quatre variétés nouvelles sont également signalées :
Leucosyrinx persimilis blanca, Orégon,
Antiplanes amphitrite beroe, Californie,
Lora tenuilirata cymata, mer de Behring,
Mangilia (Kurtziella) arteaga Roperi, Californie, nn. varr.
Ed. L.
The « Lingulidæ » of the Queensland Coast, by T.
Harvey Johnston and Otto S. Hirschfeld (1).
Les espèces de Lingula qui se trouvent sur la côte du
Queensland sont au nombre de cinq : L. tumidula Reeve,
L. hians Swainson (= L. hirundo Rve.), L. exusta Rve,. L.
murphiana King et L. Bancrofti n. sp. qui, par ses carac-
tères anatomiques et par ceux de sa coquille, se montre
étroitement alliée à L. murphiana et à L. rostrum Shaw
(= L. anatina Lk.). Quant à cette dernière espèce de Shaw,
qui ‘habite les Philippines, il n'y a pas de données authen-
tiques sur sa présence en Australie.
Ed. L.
(4) Extrait des Proceedings of the Royal Society of Queensland, vol.
XXXI, pp. 46-82, pl. I-II et 8 figs. dans lle texte, 1919
L: 996 =
A Systematic List of the Fossil « Marginellidæ », by
Jd.-R. Le Brockton Tomlin (1).
Dans ce catalogue des espèces fossiles de Marginellidæ
plusieurs noms nouveaux sont proposés :
M. microglaphyra n. nom. = brevis Sacco (oct. 1890), non
Kæœnen (mars 1890),
M. Ortmanni — —olivella Ortmann (1902), non
Reeve (1865),
M. parisiensis — —cylindracea Deshayes (1865),
non Da Costa (1778),
M. Seguenzæ — —ovulæformis Seguenza (1880),
non ovuliformis d'Orbigny
(1842),
M. transnominata — —=ovum Schafhäutl (1863), non
Gmelin (1791),
M. trochiseus — — brevispira Oppenheiïm (1906),
non Sacco (1890),
M. cineracea Dall var. tetraptycta n. n.—= var. quadripli-
cata Bôse (1906), non Risso (1826).
En outre, M. Tomilin signale que dans la liste des Margi-
nellidæ vivants publiée par lui en 1917 (Proc. Malac. Soc.
London, XII, p. 242-306) deux changements de nom sont à
effectuer :
M. thomensis n. nom.=— Dautzenbergi, Toml. et Shackl.
(1912), non Cossmann (1896),
M. Barnardi —— = Taylori Shackleford (oct. 1916),
non Olsson {juillet 1916).
Ed. L.
Two new Shells from Hayti, by E.-G. Vanatta (2).
Ces deux nouvelles espèces Haïtiennes sont l'Odontosagda
Abbotti n. sp. ressemblant aux O. Hilli Pfr. et O. Blandi
Weinl. et l’'Obeliscus Abbotti n. sp., comparable à l'O. Swif-
tiana Pfr. Ed. L.
(1) Extrait ides Proceedings of the Malacological Society of London,
vol. XIII, pp. 41-65. 1919.
(2) Extrait des Proceedings of the Academy of Natural Sciences of
Philadelphia, vol. LXX, pp. 237-238. 1918.
— 397 —
REVUE
DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES
The Nautilus, a quarterly devoted to the interests
of Conchologists. Editors : H. A. Pilsbry and C. W.
Johnson.
Vol. XXXV, n° 2, October 1920.
Contents : A. A. HINKLEY. Guatemala Mollusca [Strobi-
dops Strebeli guatemalensis, Ampullaria Lattrei chamana,
nn. subspp.; Schasicheila Walkeri, Pachycheilus Pottsianus,
nn. Spp.]. — BRYANT WALKER. Anson A. Hinkley (Obituary).
— $. STILLMAN BERRY. Turritidæ vs. Turridæ. — EDWARD
S. Morse. On the occurrence of Pyramidula rupestris in
Maine (Figs.). — ARTHUR JACOT. Notes on Marine Mollusca
about New York City. — FR. COLLINS BAKER. Animal life
in Lœss deposits near Alton, Illinois, with descriptions of
two new varieties of Land Shells from the same deposits
[Polygyra multilineata altonensis, P. profunda pleistoce-
nica, nn. varr.]. — $. STILLMAN BERR . Note on a preoccu-
pied generic name in Cephalopods [Acruroteuthis n. nom. =
Acroteuthis Berry, 1913]. — FR. (C. BAKER. Notes on a small
collection of Shells from Alaska. — Notes : DARLING K. GRE-
GER, Notes on certain Brachiopod Genera; — DARLING K.
GREGER, Chapadella n. nom.=Brasilica Clark, 1913; — GEo.
H. CLapp, Zonitoides nummus in Indiana,
— 398 —
NÉCROLOGIE
M. CANQUE, fonctionnaire des Colonies (Contributions et.
Enregistrement), à sa mise à la retraite en 1900, était venu
se retirer à Marseille, Il avait rapporté de la colonie, où
il avait demeuré fort longtemps (Iles de la Société), de-
nombreuses coquilles.
Au moment de retourner dans cette colonie, ne le cli-
mat. était très favorable à sa santé, il avait donné en dé--
cembre 1912 au Muséum d'Histoire Naturelle de Marseïlle-
une collection d'environ 400 eeRéees de coquilles bivalves.
et univalves de ces îles.
Il est mort dans l’une d'elles (Raïatea) au début de 1919).
A. VAYSSIÈRE.
1l
“
%
É.
7
Fr.
à
7 Lamy (Ed).
des auteurs qui ont concouru à la Rédaction du volume LXV du
\
Bavay (A). : |
: Dautzenberg (Ph.).
| Fischer (P.). | L£; ol
!
LISTE
= JOURNAL DE CONCHYLIOLOGIE.
. 10
CPE
Pallary (P.). “Le
Tomilin (J.4R. Le B.). r=
Vayssière (A.).
ji. ; = d
— 400 —
TABLE DES MATIERES
ToME LXV
Les travaux marqués d’un astérisque * trailent exclusivement de Mol-
dLusques fossiles; ceux marqués d'un astérisque entre parenthèses (*)
traitent à la fois de Mollusques vivants et de Mollusques fossiles; ceux
qui ne sont précédés d'aucun signe traitent exclusivement de Mollusques
vivants.
Articles originaux
BAvAY (A.). — Un Mollusque nouveau de France............ 161
— Sables littoraux ‘de Madagascar : Marginelles.. 463
DAUTZENBERG (Ph.). — Faunule malacologique m'arine du |
Val André (Côtes-du-Nord) .............. 41
— Description d'une mouvelle espèce d'Oleacina
provenant du (Chiriqui .............,..... 827
— Description d'une espèce nouvelle de Trivia... 330
— Cas tératologiques chez quelques Gastéropoides. 382
FISCHER (P.). — Note sur des coquilles subfossiles de Gibral-
AD NEA RTE As le het eee OC PER DE LE ETS 819
Lamy (Ed.). — Révision des Lucinacea vivants du Muséum
d'histoire naturelle de Paris........ 114, 169, 283 et 335
PALLARY (P.). — Récoltes malacologiques du capitaine Paul
Martel dans la partie septentrionale du Maroiw. 1-et 131
‘TOMLIN (J.-R. ILE B.). — Note on the name Marginella gra-
CUS Le he ARR TS SEE CE CE LEE 40
Bibliographie
Bartsch (P.). — Report on the Turton collection of South
African Marine Mollusks, with additional mioites
on other South African Shells contained in the
United States National Museum ...:............ 223
— Two new Land Shells of the « Epiphragmophora
Traski me IGTOUDEA: es de er LS RENE 389
— New Marine Shells from Panama.......:......., 889
* — À new West Indian fossil Land Shell............ 389
— New [Land Shells from the Philippine Islands.... 389
Berry (S. Stiüllmann). — Report on the Cephalopoda obtained
— 401 —
by the F.I.S. « Endeavour » in the Great Australian
Bight and other Southern Australian Localities...
Bollinger (G.). — Land Mollusken von Gelebes............
Bretnall (R. W.). — « Onchidildæ » from Australia and the
South Westhern Pacific Islands... .............
Dall (W. H.). — Notes on « Chrysodomus » and other Mol-
lusks from the North Parific Ocearm..............
— Notes on the Nomenclature of the Moïllusks of the
ATV RUE NET Rte Ne steel ee (Ve
— Descriptions of new species of Chitons from the Pacific
COASPS MATE PICAETE ne eee ie Mate ele ie
— Descriptions of mew species of Mollusks of the family
« Turritidæ » from the West Coast of America and
SA ACE TEA ERNO NT SN RME CL PR RER.
Dantan (J. L.). — La biologie- des Huîtres ‘et l'industrie os-
DD É LCD CREATED Sep LR PA EN
D'EPNISS AE) UN OVER ENST) TERRES Ne
Hedley (Ch.). — A Check-List of the Marine Fauna of New
South Wales, Part I, Mollusca.................
— Mollusca from North-Western Australia. .........
— Report on Mollusea from elevated marine beds, « Raï-
sed beaches », of Me Murdo Sound ............
— Notes on the Rock-Oyster fishery of Auckland..
— A review of the Australian Tun Shells............
HirsSCh CAO. SN ANOTEZ TONNSÉONT I. AN ER
Jackson (J. W.).— British Antartie ( « Terra: Nova » ) Expe-
Idition, 1940: Braichiopoda -........::............
Johnston (T. Harvey) et Hirschfeld (O0. S.). — The « Lingur-
ldæ » of the Queensland Caost................
Odhner (Nils Hj.). — Zur Kenntnis der Homologien des
Bivalvenschiosses LME EE
— Contribution à la faune malacologique ‘de Maïda-
RÉ CETENER does Do ED PR CE Be Doc
Pilsbry (H. A.). — Marine Mollusks of Hawaii, I-III et IV-VII.
— On the generic position of « Sonorella wolcot-
EN NG PS MALE ELEC D RO RE le À
— et Ferriss (J. H.). — Mollusca of the Southwestern
States : ‘The Black Range, New Mexico ........
Riel (D' Ph.). — La colonie Lyonnaise de « Variabiliana »
et l'acclimatation des Helix maritimes en milieu ru-
CR MN on 00 oi Cie 00 CN PE ASS TRE
* Tomiin (J. B. Le B.). — A Systematic List of the Fossil
te IM AIGLE SR DER ne ca riens ce ele Ne ch
Vanatta (E. G.). — Two New Shells from Hayti..........
Verco (J. C.). — Note on « Edenttellina typica » Gatliff
AC AID PIE EN PSM COM ER ee NET
— Notes on South Australian Marine Mollusea with des-
423
820
890
320
82
390
391
322
227
123
124
323
323
324
395
— 402 — ‘
criptions of New Species, Part XVI............. . 12%
Revue des publications périodiques........ 128, 231, 325, 397
Nouvelles .....:::..-...4.4.. Hart PTE ee à CD UE à 1326
Nécrologie : M: ‘Canque :........:--+e- nest norte 398-
Liste des auteurs qui ont concouru à la rédaction du volume
LXV du Journal de Conchyliologie..........-.-.-ette 399:
Dates de publication des fascicules ‘du volume LXV....... 43%
TABLE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE
Les noms marqués d'un astérisque * se rapporte
fossiles; ceux marqués d'un astérisque entre parenthès
nt à des Mollusques
es (*) se rapportent
à des Mollusques vivants et à des Mollusques fossiles; les noms sans asté-
risque sont ceux de Moltusques vivants.
Les noms en caractères italiques se TaPpor
dans la Bibliographie.
pages
ACANTHINUCELLA (nov.
SUD TR ter" 128
ACANTHOCARDIA echinata L. 61
ACANTHOCHITES discrepans
Brown. 99
— fascicula-
TS Are 59
ACANTHOPSOLE coronata
HORDE CET re 43
AcMæA virginea Müll. .... 58
ACRUROTEUTHIS (nov.
GET) ere Maure 397
AcrTæon tornatilis L. ...... 43
ADEORBIS subcarinatus Mtg. 53
_ÆoipiA papillosa L. ..... 43
_ÆQUIPECTEN opercularis L.. 59
_ALABASTRINA alabastrites
Miche... 23
— soluta Mich..... 23
— soluta var. bifas-
ciata Bgt..... 23
= soluta var. glo-
bulosa PIry.… 24
— soluta var. he-
misphærica Kob. 24
_—— soluta var. mi-
nor PIry .... 24
— soluta var. qua-
drifasciata Anc. 25
— soluta var. rufa
EME MINE Did re JADE
— soluta var. sub-
vanvincquiæ
PIrVEerr cure 24
ALBEA albella Dr. ........ 8
— bætica Rossm....... 1
_— candidissima Dr..... 1
— — var. Mma-
xima Pfr. 8
ALBEA cariosa Ol..........
— cariosula Mich.
_— corrugata Plry.....
TÆDepeariTRODieer-
— explanata Müll. ....
— filimargo Rm. ......
= AimbhatatDr ee ere
— Marteli Plry .......
— Lt: tenus sp...
— Mayrani PIry.......
— furcica Ch. ........
ALEXIA myosotis Drap.....
AMPHIDESMA flexuosa Mtg.…
_— Jactea Lk. 102, 243,
hucinalis ke"
_— pellucida Blv. 100,
— punctata Say:...
AMYCLINA (nov. Gen.)....
AMYGDALA decussata L.....
ANGYLUS costatus Fér.....
ANGULUS fabula Gron. ....
ANODONTIA alba Link......
——. edentula L........
— globosa Mrits.....
__ Philippinarum Hanl.
ANOMIA ephippium L. .....
— —, yar-cepa L.
ANTILLA (Gr.) "mm ce
ARCA lactea L............:
ARCHELIX abrolena .......
__ ahmarina Bgt.....
__ alabastra Pech....
_— alabastra var. zO-
nata PIry......
_— derenica Bgt. ....
_— Dupotetiana Terv..
— emma Bgi. ........
_— faux nigra Chemn.
5, 31,
tent à des Mollusques cités
ARCHELIX
— 404 —
Pages
faux nigra var.
faux nigra var. uni-
color-alba P.…..
galena Bgt. .:....
gharbiana Plry...
hieroglyphicula
Mich
Ibrahimi Bgt......
Jourdianana
liasana PIlry
Lucasi Desh. .....
Minettei Plry
Pallaryi Koch. 25,
polita Gass. .....
prælongata Plry..
punetata Müll. 31,
punetata var. mlela-
nostoma Hse....
…....
…....
riffensis Plry.:...
Seguyana Pech…..
slessica Pilry.....
sphæromorpha Bgt.
sphæromorpha var.
albicans P....
sphæromorpha var.
depressa P.....
sphæromorpha var.
lineolata P.....
sphæromorpha var.
sphæromorpha var.
quinquefasciata
Perte
sphæromorpha var.
subangulata P..
xanthodon Ant....
ARCOPAGIA Crassa Gmel.....
—
crassa var. albida
JéfEP SRRRREe
ASSEMANIA Eliæ Pal........
Grayana Jieffr.....
littorina D. Ch....
ostiorum Bav. n.
sicana Brug. .....
33
32
39
26
31
34
30
29
39
25
36
33
Pages
ASTARTE Calliglypta Dall.. 73
— digitaria L'Ar 1. 282
#14, ornataiGoldf. 4, 218
ATTENUATA (nov. Gen.).. 124
AURICULINA Obliqua Ald.... 5%
AUSTRIELLA sordida T. Wds.
16, 96:
AUSTRODRILLIA (nov Gen.) ‘124
AUSTROROSSIA (nov.Subg.) 123
AXINÆA glycymeris L..... 60
AXINODONN(CHE EE. RES 292
— «ellipticus V. et B:
14, 0349
AXINOPSIS (G.) ...... 289, 316
— Cordatus V. et B... 318
—} Ydebilis: Th 07 318
— orbiculatus (Sars.
305, 814, . 317
— _ orbiculatus var. ine-
qualis V. et B... 817
— ASELICATUSTOpr.-.N. 317
— ww wiridis Dalle." 318
AXINULUS (SCT) RCE RL EE: 292
—.“ibrevis V. et B:....0917%
— cycladius Wd..... 313
— elliptieus V. et B.. , 314
—. <eumyarius Sars... 310
— ferruginosus Forb. 307
— inequalis V.ret B... 314
— ovatus V.et B..... 309
—, pygmæus -V. et B.
312, 315
— isimplex V.net B:
315, 5317
— subovatus Jeffr... 1312
— succisus Jeffr. 315, 316
— croulinensis Jeffr. 306, 311
AXINUS (CG) RS REC 289
* — angulatus (Sow..... 295
— Bongraini Lamy..... 299
— crounilensis Jieffr. 306, 3114
— cycladius Wd....... 313
— dilatatus Monts..... 309
— dubius Dautz.et Fisch. 309
— .eumyarius Sars.... 310
— ferruginosus Forb... 307
"FOR k
mens te
FACTAE
— 405 —
Pages
AXINUS flexuosus Mtg. ....
flexuosus var. poly-
gona Jeffr... 295,
— flexuosus var. rotun-
CEA e bRo
—. globosus S0Ww.....:.
— ‘Gouldi Phil... ‘296,
granulosus Jeffr. 304,
incrassatus Jeffr. 315,
intermedius Monts...
obesus Sars........
oblongus Monts.....
orbieularis Wd. 305,
orbiculatus Jeffr. 305,
piriformis Dall.....
planatus Jeffr......
pusillus Sars,.. +...
SALOPE 2-02.
subovatus MJieffir.....
tortuosus Jeffr. 311,
(*)— transversus Bronn..
BARLEEIA rubra J. AG......
BARNEA candida EL.........
BELLUCINA (Sect.)
amiantus Dall......
cancellaris Phil....
eucosmia Dall. 173,
Lamothei Dautz...
pisum Rve........
TUSOSAMHEUEES
Semperiana Iss. 173,
BEQUANIA (G.)
Birrium reticulatum Da C..
BorNia Deshayesiana Hds.….
BROCHINA glabra Mtg......
BUCCINUM maroccanum
Chemn,. ......
truncatulum Müll..
undatum (L.......
BULIMINUS Berthieri Bgt....
cartennensis Let...
chareius Bgt......
IMarteliWPIry::.".
znassenensis Plry..
BULIMUS acutus Rossm.....
mehoh ele es «
25e cle ele ele eine
292
BULIMUS articulatus Lk,...
— . decollatus L.......
BURNUPEA (nov. Gen.)....
CÆCuM glabrum Mtg.......
trachea Mtg........
CALCARINA (G.)
CALCEOLATA (nov. \Gen.)..
CALLIOSTOMA conuloides Lk.
exasperatum Penn.
granulatum Born..
SUP ES...
ICALLISTA chione L.........
CALLUCINA (Sect.) .... 170,
— bermudensis Dall.…
(*) — radians Conr.… 170,
CALYPTRA chinensis L......
CANTAREUS apertus Born...
CAPORBIS (nov. 'Gen.).....
CAPSELLA variegata @mel...
CARDITA sulcata Brug......
CARDIUM arcuatum Mtg. 280,
isSCOr SMS. er 1,
ECHIDALUMNEE Eee
ÉULENL ere eue,
exiguum Gmel......
nodosum Turt......
nodosum var. ‘lutes-
cens D. et D.......
norvegicum Spglr...
L'AMÉTeITEMeErRE
CARINODRILLIA (nov. Sect.)
CAVILUCINA (Sect.)
Fieldingi H. Ad....
lamprus Dall. 202,
lingualis (Cpr....
prolongata Cpr....
sulcata Lk... 172,
trisulcata Conr....
VAN SM... 02.
CERASTODERMA edule L.....
CERITHIOPSIS pulchella Jeffr.
tubercularis Mtg.
tubercularis var.
nana Jeffr....
*
*
norvegieum var. pal-,
=" 506 = s
Pages Pages
‘CHAMA codok Adans... 233, 235 CoDpoxkia galapagana Dall.. 254
— felan Adans........ 311 — Gualtierii Jouss...... 240
CHAPADELLA (nov. Gen.).. 397 — hawaïiensis Sm....., 264
CHIONE despecta Hedl...... 289 — imbricatula C.B. Ad.
CHiTON scabridus Jeffr..... 58 249, 9252
CHLAMYS opercularis L.... 59 = 1iNnSCUIDIASRVEr NE 258
2 PAROLE RUES 59 — interrupta Lk....... 242
«CINGULA cingillus Mtg...... 51 —. jagon Adans........ 246
— semistriata Mtg.…. 52 — levukana Sm........ 9264
CIONELLA lubrica Müll..... 332 = INT ACONTE EEE 184
CIioniIscus unicus Mtg..... 53 D IURON SC ABE ER 264
*CLATHURELLA linearis Mtg.. 44 — MmexiCcana Dalle 253
— purpurea Mig... 44 — MINIME ANVAS en - 265
CIDAUSINA (CG) PER EE 290 — multistriata Conr.... 206
— croulinensis Jeffr.... 306 — ‘munda À. Ad... 254, 9257
— suborbicularis A. Ad., 295 — nassula Conr....... 184
— subquadrata A. Ad.. 295 = ANUS INTEL RENTE 264
— ferruginosa Forb.... 307 = ObQUAMAVE Er 250
— abyssicola Jeffr..... 307 — ‘occidentalis Rve..... 249
ÉCOLORHOM() ERP AANer Sul — orbicularis L....... 234
COCHLICELLA acuta Müll.. 22 — orbiculata Mtg. 246, 249
—— acuta var. obesa — PALVUIANGIT AMEN EE 265
LINE SES de 22 — -“pecten (Lk.N% "246, 00257
— DALDATA TL EN CNE 0 — ‘pectinata Carp....… 253
— barbara var. ra- —— pectinella C. B: Ad..."250
phidia Piry. 21 — pisidium DKrE ee 265
ECODORTAA(C) TRES CENTRE 233 DIS UMMAVE AIRES PA Li lSR
— ambigua Braz....... 269 — portoricana Dall.... 264
— angela Melv... 115, 258 — PUNCTATA CPL ANNEE 238
— Antillarum Rve..... 262 —. "“punCtata eme 244
— bella Conr.......... 254 — quadrata Ang....... 264
— cancCellaris Phil..... 215 — ramulosa Gld....... 254
— chiquita Dall....... 254 —LsReeveltDeshte ses 259
— colpoica Dall....... 238 —MreticulatamPoleeet 259
— compacta Sm....... 246 — PURITÈRAMRVE MEANS 241
— congenita Sm....... 265 — Rüppelli Rve........ 258
— costata d'Orb....... 262 — scobinata Récl. ....: 183
——,cristata (SM... 221 — seminulSmM.. Er. 0218
— cubana Dall...° 1489; 238. | * — rSpeciosd Ro Tee 251
— decussata Costa..... 259 — Strangei A. Ad...... 187
— delicatula Pils...... 255 — : TA TARENT MN 266
— distinguenda Tr..... 238 —\ HE ETIN ACER ER 238
— divergens Phil..." 254 — .figerina/ Lames. 239
— (EXASNETAIMRVE Een 239 — MumidaPrest ee 266
— fibula Ad. et Rve.... 254 —. venusta Phil........ 187
— fijiensis Sm......... 265 COLICRYPTUS (nov. Gen.) 128
— 407 —
Pages Pages
ÆCOLLONISTA (nov. Gen.). 128 CRYPTODON obesus Verr.., 301
CONCHOCELE (G.) ........ 290 — oblongus A. Ad... 295
Conus franciscanus Hw.. 333 — obsoletus V. et B. 314
— mediterraneus Hw.. 333 — -Omanensis Sm.... 316
— ventricosus Gmel... 333 — ovatus V. et B... 309
— ventricosus var. me- — ovoïdeus Dall.... 298
diterranea Hw.... 333 — Philippinarum
ÆORBIS: (CG) A RME ei 285 Hamlet SA: 95
— Cælata A. Ad:..... 289 — piriformis Dall... 302
— despecta Hedl.... 289 — . planus V:etB.... 297
— elegans Desh...... 288 — plicatus A. Ad... 295
— fimbriata L....... 286 — . plicatus :Verr.... 298
— percostata Hedl... 289 — plicifer A:Ad.... 119
— rugosa Jouss...... 2817 — polygonius Gld.. 315
— scitula A, Ad...... 289 — rotundatus Wd... 307
— Sowerbyi Rve..... 288 — rufolineatus Sm.. 91
‘CORBULA gibba O1......... 68 — Sarsi Phil....... 296
CRYPTOMPHALUS aspersus — serricatus Gpr. 295 375
AN A 0 ARR ARRET PSE LES 38 — suborbicularis A.
CRYPTODON (CG) EC Len 289 AC A Ne 295
— acuticarinatus Sm. 316 — subovatus Jeffr... 312
— barbarensis Dall.. 295 — subquadratus A.
— barbatus Sm..... 85 OA RES In © HUE 295
— bisinuatus Wd... 292 — subradiatus Gld.. 315
— bullula Rve...... 91 — sulcatus A. Ad... 295
— croulinensis Jeffr. 306 | (*) — transversus Bronn. 97
— croulinensis var. — trisinuatus d'Orb.. 301
altus V. et B... 307 — victorialis Melv... 182
— equalis V. et B... 299 — Watsoni Sm..... 91
— falklandicus Sm.. 300 CTENA (SEGA ARRERe 234
— ferruginosus Forb. 307 — cancellaris Phil..... 245
— flexuosus Coop... 1295 — pectinata Cpr...... 253
—. flexuosus Mig... 292 (CULTELLUS pellucidus Penn. 66
— fuegiensis Dall... 300 (GYAMIOMACTRA laminifera
— globosus Hedl... 79 Lamy Se EEE 7. 339
— Gouldi Phil...... 298 CYCLADICAMAU (GI) 339
— grandis Verr..... 302 — luciniformis Val. 354
— insignis V. et B.. 297 OYCLAS (GARE ACER EE 266
— investigatoris Sm. 315 — arcuata Mig. ..... 281
— _ japonicus A. Ad.. 295 — Cumingi Ad.et Ang. 277
— luzonicus Sm. 284, 291 — dentata Wid....... 268
— manchuricus A. Ad. 295 — eburnea Rve....., 273
— marionensis Sm.. 800 — eburnea Rve...... 213
— Moseleyi Sm. 284, 291 — lenticula G1d....., 489
— Murchlandi Sow. 304 — Macandreæ H. Ad.. 2178
— obesus Dall...... 302 — ornata Rve........ 210
— 408 —
pages
Cyczas quadrimaculata M.
AT RANNNEET Er 270
_— Semperiana Iss.... 211
CxcLinA felan Adans...... 371
CycLosToMa mamillare Lk. 1389
—- VoltzianumMich. 440
CYCLOSTREMA nitens Phil... 57
CyPRÆA annulus L...... 334
1 'iarahiea Let cer 334
—_"arclica Ole -rce 48
— arctica var. euro-
pæa Mitg........ 48
= monétaire 334
CypriNa bisecta /Conr...... 14299
= orbiculata Turt... 246
ICYRACHÆANIGS) MAN ENTER 216
— spinifera Mtg..... 218
CYRENELLA (CAM) RENE SL 389
—— alata Ad. et Rve. 384
— americana Mor... 387
— Cumingi Hanl.... 383
— Dupontæ Joan... 385
— Jenticularis Desh. 384
* __ Jucinoides Desh... 383
— moretonensis Desh. 384
— oblonga Sow. 381, 382
— Philippinarum
SOMMPMRRIS 384
— pisiformis Desh.. 384
—\ noseda CANYON
— senegalensis Desh. 384
— sphæricula Desh. 383
CYRENODONTA (G.) ........ 385
CYRENOIDANGH) REC ATERE 389
— alata Ad. et Rve… 1884
— americana Mor... 387
— coreensis Ad. et
RVE ALT MES 384
— Cumingi Han!.... 383
— Dupontæ Joan... 386
— floridana Dall.... 388
— oblonga 'Sow..... 382
— rhodopyga Mart.. 6387
CYTHEREA castrensis L..... 241
* 4. excavata Mort. 202, 208
— interrupta Lk..... 242
CYTHEREA punctata L....
— sphærica Lea......
— tigerina L... 235,
— tigrina Lk........
DAMONIELLA (nov. Gen.).
DENTALIUM vulgare Da C..
DENTILUCINA (C.-G.). 169,
— jamaicensis Spglr.
DioponTA Barleei Jeffr.....
DIPLODONTAN(CA) ARRETE
acclinis Conr....
Adamsi Ang....
Adansoni Rve...
africana Bartsch.
alata Ad. et Rve.
aleutica Dall....
almo Bartsch....
amboinensis Sm..
*
apicalis Phil....
343, 309,
artemidis Dall...
auriculata (Sow.
343,
barhampurensis
Prest.-757..r
Barleei Jeffr....
Berghi D. et F...
brasiliensis Mittr.
118,
bullata Dkr. 91,
cælata Rve. 368,
Candeana d'Orb.
BUS
capax Cpr......
chilkaensis Prest.
cireularis Dkr.
343,
conspicua Sm...
corpulenta Sm.…..
diaphana Gmel.
338,
dilatata Phil...
dolata Phil......
Annandalei Prest.
crebristriata Sow.
— AO
Pages
DIPLODONTA elevata (Conr.. 362
ethima Melv. et
SES SP. 359
Gabbi Dall...... 358
genethlia Melv... 348
globosa Forsk.
104, 345, 851
globularis Lk. 85, 350
globulosa A. Ad. 351
granulosa Dkr.…. 367
Gruneri Dkr.... 372
guaraniana d'Orb. 360
holosphæra Melv. 848
incerta SM... 339
inconspicua Phil.
398, 1359
insulsa Prest... 356
intermedia Bdi..
342, 364
jacksoniensis Ang. 355
janeirensis (Rve.
391, 360
japonica Pils.
351, 368, 371
Jousseaumei La-
MVEN ASDE 365
kiawahensis Holm. 369
labelliformis Loc.
345, 348
later en se 404
lævis Eichw.... 97
lamellata Sm.
192; 340,355
lateralis Sm..... 344
leucophæota Rve. 359
leucotina Hanl.. 3839
luciniformis Val. 354
lupinus Broce.
336, 340
lupinus Phil... 343
Nevilli Sow..... 356
notata D. et S... 369
novo-zelandica
Ave ES Mer: 392
nucleiformis
362
NVagn 1.
Pages
DIPLODONTA obliqua Phil.
200, 376
orbella Gabb...,. 361
orbella Gld. 356,
368, 371
orbiculata Monts.
345, 348
orbiculata var. la-
belliformis Loc. 345
ovalisPrest......1373
pacifica P. Fisch. 354
patagonica d'Orb. 363
Philippii Hupé… 360
pilula Dall...... 339
platensis Borch.. 377
platensis var, ca-
maronesia Ih.. 377
platensis Dall... 368
Portesiana d'Orb. 359
punatata (Say
118, 354, 360
puncturella Dall. 369
radians Desh.... 188
raveyensis Stur. 349
rotundata Mtg.
103, 105, 335, 340
rotundata var. su-
brotunda 155... 342
satparaënsis Pr. 356
Savignyi Vaill. 82, 346
scalpta Sm...... 359
semiaspera Phil.
331, 851, 366
semiaspera var.
discrepans Cpr.
368, 370
semireflecta Kr.. 368
semireticulata
d'OTDE ESS. 368
semirugosa Dall.. 369
senegalensis Rve. 203
sericata Ad. et
RVe 2091408370
soror C.IB. Ad. 369
sphæricula Desh. 383
Striata Hutt..... 852
Pages
DipLopoNTA subcostata Odh.
subcrassa Sm...
subglobosa C. B.
3904,
subglobosa fm.
904,
subgranulosa
sm. :
sublateralis Sm..
subquadrata Cpr.
subquadrata Gab.
subrugosa Dkr..
subvexa Conr…..
subrotunda Iss..
tasmanica T.
…........
tellinoides Rve..
Torelli Jeffr.....
Torelli var. aleu-
HDI SE
trigonula Bronn.
343, 362,
tumida H. Ad. 82,
turgida V. et Sm.
undata Cpr.…....
WÉLEN (Clare ce
venezuelensis
TARA EN
Verrilli Dall ....
vilardeboæna
L'ODDSMRANE
zelandica Gr...
DIPLODONTINA (G.)
tumbesiana St.
DTVARICEDTAN(C)ERERER ET
angulifera Mart.
266,
Cumingi Ad. et
ss...
—
Cumingi var. Hut-
toniana Van...
Dalliana Van...
dentatatSts rer
dentata Wd.....
divaricata L.....
eburnea Rve....
349
355
360
361
393
399
397
398
1397
331
342
392
95
399
399
363
348
331
398
338
360
331
371
392
340
340
266
— 410 —
DIPLODONTA gibba Gr.....
ITPEX VOIR. cures
liratula Sow....
Macandreæ H. Ad.
ornata Rve.. 266,
perparvula Dal.
PE,
pisum Phil.....
quadrisulcata
Orpi
DonaAx variegatus Gmel...
ViTtATUS DANCE.
vittatus var. atlan-
HCMMENEERERESE
vittatus var. aurea
Dautz. n. var.....
—
— vittatus var. lactea
MARNE SFR
— vittatus var. magna
D'AMENER
DONOVANIA minima Mtg...
Doris pilosa Müll........
DosiniA exoleta L.........
— exoleta var. inter-
BD SE D SD
exoleta var. omnino-
albescens Ph...
DOTONA (nov. Gen.)..:.2.
EGERIA (G..)
IEGRACAN (CE) AAA
AINARIC ALAN RCE
DA TULANMIER PE
ELATHIA Arconatii Iss....
EMARGINULA fissura L.....
rosea Bell.....
ENA znassenensis PIry.....
ENIGMONIA (nov. Gen.)..
ENSIS enSis ADEME
PAPUIOS ELEC EEE
EPIDEIRA (nov. Gen.)....
EPILUCINA (Sect.)
californica Conr.
ANT
*ERYcINA subconvexa d'Orb.
ss...
sechellensis d'Orb.
NP
Pages
‘ETREMA (nov.tGen.) ... 124
EULIMA incurva Ren....... 93
— intermedia Cantr.….. 03
EULIMELLA acicula Phil... 94
EULOPANSEUL) EEE. LA
— sagrinata Dall..... 220
EuPaARYPHA pisana Müll.. 5, 11
EUTHRENA (nov.Gen.) ... 128
EXOMILUS (nov. Gen.)... 124
BXTRA eXILTA JOUSS 0e. AO
PELANTANS EG) MEEENRANL > 338
— Adamsi Ang.…..... 399
— Annandalei Prest... 373
— chilkaensis Prest... 313
— crebristriata Sow... 373
— diaphana Gmel. 338, 371
— jacksoniensis Ang.. 355
— minor SOW......... 313
— ovalisPrest........ 313
—, rosea Récl. 338;/371, 372
— sericata Rve........ 314
— subradiata S0oW.... 313
— tellinoides Cpr..... 314
— US CITE ERNEZ 316
FELANIELLA (S.-G.)... 338, 316
— alfredensis Bartsch. 377
—n apicalis Phil... 364
— artemidis Dall..... 371
— Candeana d'Orb... 373
— cornea Rve....... 314
— obliqua Phil....... 316
— nitens Rve........ 314
— sericata Ad. et Rve.
95
7 USAGE res 338
— Vilardeboæna d’Orb. 377
FERUSSACIA amblya Bgt... 136
— atlasica Plry.... 135
— ennychia Bgt... 136
— Mabillei Pal.... 136
— Marteli Plry... 136
— subcylindrica L. 332
—_ LONESCOLMBET.. « 136
FIMBRIA (G.) ....... a 001285
— magna Mühlf..... 286
Pages
FISSURELLA mamillata Ris-
CIO RACE NS ARTE 2 Er 51
FORSKALENA (nov. Gen.). 128
FossarIA truncatula Müll.. 138
FOSSULARCA lactea L...... 60
GAFRARIUM cælatum A. Ad. 289
— fimbriatum 'L.... 287
— seitulum A. Ad.. 289
GALEODINA carinata Da C... 01
Gar1 depressa Penn...... 66
— depressa var. cærules-
CENSRRETREE TC Re 66
— depressa var. flaves-
LENS AE eee 66
— depressa var. lactea
EE D SN PPT EL CS 66
GIBBULA Cineraria L...... 96
— cineraria var. ela-
Hors Deere ee 96
= cineraria Var. va-
riegata Jeftfr. "56
ED ACUS AI ere 56
— magus var. alba
AE RON E 56
— _magus var. griseo-
la Dautz. n. var. 56
— magus var. 0bso-
leRAtB DE DR 56
— Mmagus Var. pro-
ducta B. D. D... 58
— umbilicalis Da C... 57
— umbilicalis var. im-
perforata Dautz. 517
GLANDINA Foucheri Dautz.
D SD ere es 321
CLOCOMENFA(COERRERE 339
_- Montaguana
Leach.. 335, 841
GONILIA Calliglypta Dall.. 73
GONOSTOMA columnæ Pons. 11
— HUIO HP Ir Ye CN 10
— lenticula Fér.... 10
— lenticularis Mor. 141
—- marocana Mor... 11
— Tarnieri . Mor... 11
GRANOPUPA granum Drap. 134
e
pages
GURALEUS (nov. Gen.) ..
HÆDROPLEURA septangula-
TIME ES CRE TE CET CE
HALioTis tuberculata L....
HAMINEA navicula Da (C....
HANLEYA scabrida Jeffr....
HELIX acuta Müll........
— ahmarina Bgt......…
Halabastra Peche"
— alabastrites Mich....
— aperta Born.........
— apicina Lk........4.
maspersa Muller. "te
Noms emonronec
— balearica Zen -cr
MDArTDARAMIEEE Te 1.
— Bleicherei Pal..
— candidissima Drap...
— “columnæ Pons...
CO VIEMOR EE. Ce
AE COLANANIEE EE ET
— <euphorcella Pech....
— faux nigra Chemn...
— globuloidea Terv...
"Ibrahim eee
— inverse WESL-
= Llacteda Ross. 082,
__NlemoineisDeb er...
= ENTICUIAIRET RE
— LiMOSALAEN CAE CC
— Lucasi Desh........
— Jucentumensis Bgt.…..
— Jucorum Gmel......
— marmorata Fer......
— mauretanica Bgt....
— melanostoma Drap..
— mograbina Mor.....
— Moneriana Bgt......
— mryristigmea Bgt....
— Pallaryi Koch.......
— Pauli Dautz.........
— piratarum Kob.....
— pisana Müll...... 8,
— prælongata Plry....
— punctata Müll.. 35,
— punctata var. mauru-
124
Pages
14 :KOD ER 36
HEDTDUDINEE PER EE NE 133
—. riffensis Plry....... 39
— soluta Mich........ .23
— sphæromorpha Bgt.. 33
— tingitana Pal....... 30
— Vanvincquiæ (Cr..... 24
— xanthodon Ant...... 31
HEMIDAPHNE (nov. Gen.). ‘124
HeRE (SEGA CMS 171
— Adansoni d'Orb..... 203
— aurantius Desh..... 201
— leucocyma Dall.. 172, 205
— mazatlanicus Cpr…... 202
— pensylvanicus L..... 199
(*)— Richtofeni Gabb. 171,
202, 208
— sombrerensis Dall... 202
Hima incrassata Strôm.... 45
— varicosa Turt....... 45
HiNIA reticulata L......... 49
IBERUS subscabriuscula Bgt. 25
—. sultana Mor.. 1." 26
IDOTHÆAN(:) RECRUE 285
—— perforata Schum. 286
INQUISITOR (nov. Gen.).. 124
ISCHNOCHITON Ccinereus L.. 58
— marginatus Penn. 58
JSOCARDIA CONCERNÉES 291
JAGONTAT(S EG) EE TERRE 234
= bella Conree eee 254
— chiquita Dall....... 254
—— = costata d'Orb. 262,272
— decussata Costa. 259, 261
— divergens Phil..... 254
— galapagana Dall... 254
— imbricatula C.(B. Ad. 249
— imbricatula var. fi-
liata Dail.. 250, 252
— imbricatula var. re-
curvata Dall. 250, 252
— jagon Adans.. 234, 246
— mexicana Dall. 175,
253, 0254
— muricata Chemn.
483, 250
PR
CO]
JAGONIA orbiculata Mtg
175, 184, 200,
orbiculata var. filia-
tas Dal: 247
orbiculata var. im-
bricatula C. B. Ad.
orbiculata var. or-
biculata Mtg.....
orbiculata var. re-
curvata Dall.....
pectinella C. B. Ad.
pectinula C. B. Ad.
portoricana Dall...
reticulata Poli. 259,
reticulata var. cæru-
lans Monts......
— reticulata var. fla-
vida Monts... ....
#* — speciosa Rog......
— squamosa Lk. 249,
—. textilis Guppy.....
k*
Vendryesi Dall.....
JAPEUTHRIA (nov. Gen.)
“JOANNISIAE (Cr) MENT. 0.
oblonga Sow....
«JOANNISIELLA (G.) .....,..
Cumingi Hanl.
moretonensis
oblonga Sow….
subquadrata
Hedl... 358,
JUJUBINUS exasperatus
— striatus L....
KELLYA abyssicola Forb...
cycladia Wd......
ferruginosa Forb.….
orbicularis Wd.
305,
transversa Forb...
KELLYELLA miliaris Phil...
KOROVINA (nov.Gen.) ...
ÆLACUNA pallidula Da C...
puteolus Turt....
sphæricula Desh.
— 413 —
Pages
LACUNA vincta Mig.......
— vincta var. canalis
LÆVICARDIUM norvegicum
SPRIFÉ RSR UeRRE
LÆVICORDIA orbiculata Seg.
LAMELLARIA perspicua L...
LasÆA rubra Mtg.........
LASKEYA (nov. Gen.)....
LENTICULARIA (G.)
LENTILLARTIA (CG)
divergens Phil.
punetata L.....
GRINaL Le.
LEONIA mamillaris Lk.....
miamillaris var. tur-
moulatarPiry--
LEPIDOPLEURUS Cancellatus
SON NE AR Nes te dec
MEPTAXINOS (GOERNER
eumyarius Sars.….
incrassatus Jeffr.
minutus V. et B.
LEUCOCHROA. (G.) ..:.....
LEUCONIA bidentata Mtg...
LIGULAN (CS) LCR AE
Lima subauriculata Mig...
LIMNÆA balthica L.....,..
MOSS
minuta Drap. ....
ovata Drap.......
truncatula Müll...
truncatula var. mi-
nuta Drap......
VULSAFIS PTS...
vulgaris var. mi-
nOTLPIEYE
LINGA (SeCR)ERREREE ECS.
Adansoni d'Orb.....
aurantia Desh.......
columbella Lk. 172,
despecta Sm.….......
pensylvanica L......
LITTORINA littorea L......
littorea var. bal-
teata D. et F...
—
— 414 —
Pages
LIiTTORINA littorea var. bre-
vicula Jeffr....
littorea var. san-
guinea D. et D.
littorea var. vul-
garis SOW.....
neritoides L...
obtusata DEEE
obtusata subsp.
littoralis L.....
obtusata var. au-
rantia Dautz...
obtusata var. fus-
ca Mke
obtusata var. in-
versicolor D. et
obtusata var. oli-
vacea D. et F..
obtusata var. re-
ticulata D. et F.
obtusata var. re-
LUSAVÉREE CON
obtusata var. rhab-
dota D. et F...
obtusata var. vit-
DOME
SAXATISNDI ETES
saxatilis subsp. ju-
DOS PES
jugosa var. fus-
saxatilis subsp. ni-
grolineata Gr..
nigrolineata var.
compressa Jeff.
saxatilis subsp.
PUS EMATAEE
rudis var. albida
DAUtZAIANAARS
rudis var. fulva
MONTS MR ENS
rudis var. fusca
DACeRErE amer:
rudis var. lutea
D: eRUDES 2
48
48
Pages
LITTORINA rudis var. mi-
niata D. et F..
— rudis var. rudis-
sima Bean. ....
— rudis var. zonaria
Bean
— Sphæroidalis Loc.
LoLiGo media L..........
—= vulgaris LEE
LORIPES (G.)
— aberrans Dautz....
— anatinelloides Rve..
= ASSUMIIISEANE. EE
— bialatus Pils.......
— MBUENUDINSN, PEER
— chrysostoma Meusch
— clausus Phil. 105, 109,
— clausus var. galli-
caput Jouss......
— compressus Dall...
— concinnus H. Ad.
114,
— concinnus Hutt. 114,
— contrarius Dkr.....
— cryptella d'Orb. 118,
— Cumingianus Frfld.
— decussatus H. Ad...
— desideratus Sm....
— Desmaresti Payr...
— divaricatus ‘L......
—Mdiversens Phil."
— eburneus Conr.....
— edentulus L........
— edentulus Lk:.....
— edentuloides Verr..
— elevatus Conr.....
—. ellipticus Sc.......
re CNINTENISISS ER
— Fischerianus Iss...
— _floridanus Conr....
— “fragilis Phil..."
— Gervillei Récl......
— gibbosus Sc... 89,
— globosulus A. Ad...
— globosus Forsk.. 79,
— Gordoni Sm.......
«an ent ete ahe sale
49
SUD CES Le ee UT
jé
Pages
LortpEes Haldoni Mlv.etiSt. 119
— HAE US EMEA Se 84
—)\icterious Ang... 110 117
— jacksoniensis Sm... 115
— lacteus Paoli. 68, 99,
400, 104, 109; 116
— lacteus var. angula-
ta MOntS enr 106
— lacteus var. Desma-
REA AYT 7. 107
— Jacteus var. lactoi-
TéÉSDESN Enr br 106
— Jacteus var. lenti-
cularis Monts.... 106
— lacteus var." squar-
OS Monts 106
— Jlacteus var. tumida
(BTUSEET an Enr 166
— . Jacteus Sow....... 107
— Jens. Verr. et Sm... 220
— Jeucoma Turt...... 116
— lucinalis Lk.… 100, 104
—Movum RVE ....:... 78
— pertenuis Sm....... 118
— Philippianus Rve... 80
— Philippinarum Han!l. 95
—— PICEUS He At... 84
EME EE OT Ce 80
= "pliciter A; AG... 119
— quadrisulcatus d'Orb. 267
— Ramsayi Sm.. 116, 117
— rosaceus Sm...... 119
— roseus Andr....... 119
4, TOlatUuSs GlA 226. 119
— transversus Bronn.. 97
— tumidus A. Ad..... 82
— tumidus Rve...... 18
—. victorialis Melv..... 182
LORIPINUS (Sect). ......., 18
— appendiculatus Loc. 98
— fragilis Phil... 78, 89
— Philippianus Rve... 80
— _Schrammi Cr....... 85
UCI DR Ua CE ae der 14
— acutilineata Carp... 191
* — acutilineata Conr.. 191
LUCINA acutilirata Carp..
Adansoni d'Orb.
198, 201,
Adansoni Rve. 203,
æquizonata St.....
affinis Eichw......
AIDASPUT RES
ambigua (Braz......
americana C. B. Ad.
americana Def.....
amiantus Dall.....
amorpha Stur.....
amphidesmoides
DES PE ER MUTE
anatinelloides Rve..
angela Melv….. 115,
angulata Desh......
angulifera Mart....
annulata Rve. 190,
antarctica Phil.....
Antillarum (Gabh...
Antillarum Rve....
antiquata Récl.....
antiquata Sow......
appendiculata Loc..
approximata Dall..
arcuata Mig.......
ARDETITeHERVE 1-7
artemidis Cpr......
assimilis Ang......
astariea Nyst.1..
aurantia Desh......
balaustina Payr...
barbata Rve... 94,
bella Canne".
bella Conr:.-."..
bengalensis Sm....
bialatar Pise en.
bipartita Phil......
blakeana Bush.....
borealis Gp
borealis L. 68, 112,
147, 182, 190, 194,
204
Pages
194
— 416 —
Pages
LuciNaA brasiliana d'Orb, 118, 360
brasiliensis Phil. 118,
Brazieri SOW......
bullata Phil... 83,
DPUlIAtAERVe. ere
bullula Rve. 84, 89,
CAdUCAIESC tree
CÆlATA RVE.-.- C0.
calculus Rve.......
californica Conr. 171,
cancellaris Phil...
Candeana d'Orb. 373,
CAPAX CP Rte
caribæa d'Orb......
‘Chemnitzi Phil....
Childreni Gr.. 120,
chrysostoma Meusch.
81,
circinaria Dub.....
CITCINATAN DIE EREEE
GIitLiINa ANS. .......
clausa Phil. 94, 103,
colpoica Dall.......
columbella Lk. 172,
columbella Sow....
commutata Dkr....
commutata Phil. 267,
compacta Sm......
concentrica Ad. et
JAN RARES 105,
concentrica Lk. 105,
concinna H. ‘AG....
congenita Sm......
Conradi d'Orb.....
contracta Kay......
contracta Say. 490,
contraria Dkr. 1410,
Cornea Ave. ete.
Cornueliana d'Orb.….
corrugata Desh.. 76,
corrugata Dkr......
costata Gabb.......
360
LUGINA costata H.et'T....
crassilirata Tate...
crenella Dall......
cristata Récl. 74, 180,
cristata Sm... 75,
Crosseana Iss......
Cumingi Ad. et Ang.
212, -216,
curviradiata Nyst.…..
Dallilge. ns.
Dalliana Van.......
TAVANENSD ES AE
decussata H. Ad....
decussata Costa. 248,
Defrancei Desh....
Defranciana d’Orb.….
dentata Defr.......
dentata Gil dmee
dentata Wd... 275,
dentifera Jon.. 179,
182,
Deshayesi d'Orb....
desiderata Sm......
Desmaresti Payr.
103, 105,
despecta Sm........
digitalis Kr........
digitalis Lk........
distinguenda Tr...
divaricata Gr......
divaricata L.. 26
divaricata Rve. 27
divergens Phil. 24
25
edentula Aud......
edentula L.. , 77, 18,
edentula f. ovum
210
221
221
LuciNA edentula var. Phi-
lippiana Rve...….
— edentula var. pila
VENT Peel
— edentula Lk.......
— edentuloides Verr..
Helatanion 71102
— elegans H. Ad......
— elongata Odh......
— emarginata Barth..
ETVIRPEA ISSN CEE
— eucosmia Dall. 173,
— euglypta Sm.......
— exasperata IC. B. Ad.
— exasperata Rve. 236,
— excavata Carp.… 202,
— excavata d'Orb. 202,
— exigua Eichw......
— Eydouxi Val.......
= faDulat Ryve 198;
— fenestrata Hds. 184,
— ferruginosa Forb...
— fibula Ad. et Rve.
253, 254,
— Fieldingi H. Ad....
fijiensis Sm........
— HIOSR DANIPPES EE"
2 NIDSA SL... dA;
— Fischeriana Iss.....
— flandrica Nyst.....
— flexuosa Beau......
flexuosa (Gld.......
— flexuosa Mtg......
— floridana Conr.….
— fragilis Kr.........
— fragilis Phil. 78,
, 84, 89, 104,
— friabilis Rve.......
— funiculata Rve.....
Gaini Lamy n. sp..
— galli-caput Jouss...
— gemma Rve.......
— Gervillei Récl......
pibbosa SC. ......:
— 417 —
Pages
80
*LUGINA gibbosula Bast....
*
*
gibbosula LKk.......
gigantea Desh.....
globosa Chemn.....
globosa Vaill.......
globularis Jouss...
globularis Lk. 85,
89,
Gordoni Sm........
grandinata Rve....
granulosa C. B. Ad.
guaraniana d'Orb...
hawaiiensis Sm.....
heteroclita Bory....
hiatelloides Bast...
Huttoniana Van....
icterica Rve.. 115,
116,
icterica T. Wds.....
ignota Loc... 196,
198,
imbricatula (€C. B.
Ne EL UE OS
inconspicua Sm....
inCrüustata I...
INCUlLA EI ET
induta Hedl.... 97,
induta Stol. 97, 285,
insculpta Rve......
interrupta Lk.......
irpex SM. ........
jacksoniensis Sm..
jagon Adans.. 246,
jamaicensis Spglr.
170, 174,
janeirensis Rve.....
lactea A. Ad... 105,
lactea Deshe.""""""
LACET
lactea Poli. 90, 94,
lactea Wkf.... 89,
lacteola Tate. 105,
lactoides Desh.....
Lamarcki Dkr.....
lamellata Sm. 191,
— 418 —
Pages
LucinA Lamothei Dautz.... 215
= DLaAvanir A AlEESSS 222
AN NTen SRE APE ce 220
"Jens ROM ASE Ce 220
"lens Verr CLS... 22
enterrer 189
— Jenticula Rve.. 189, 238
— Jeucocyma Dall. 172, 205
— lJeucoma Turt.. 100, 104
— leucophæota Rve... 359
—_—_ Hlevukanasmi#eere 264
— Jingualis Cpr...... 207
—-cinieConr ee 184
AI aIANS ONE RRE AT
AC NAS Eee 0 0 NT 2
— Jupinus Desh...... 218
Juan 75
=. Juteola Desh......" 106
AURA Net brn se 264
— Mancandreæ H. Ad.
7H ERTAT S)
— Martini Barth...... 95
— Maitthæi Val....... 83
— Mayi Gat. et Gab... 221
— mazatlanica Cpr.... 202
— mexicana Dall..... 253
— minima T, WVAs...10269
— minuata Desh...... 258
—_—NINUIAUDESN. 0258
— mirabilis Dkr.. 74, 122
—mirabilis LDC...74,."192
* — multilineata T,.et H. 210
— multistriata Conr... 206
— munda À. Ad...... 254
— muricata Spgir. 175, 250
— nassula Conr.. 170, 184
— nasuta Guppy. 184, 252
—Mnilens'RVER SL... 314
— novo-zelandica Rve. 352
— (Nuttali Conr....... 185
—MnUxIV-eh BCE 264
— obliqua Defr...... 292
— obliqua Goldf...... 252
— obliqua Phil... 200,
2527810
Pages
LUCINA obliqua Rve. 200,
290,202, SU
— oblonga Hedl...... 265
— oblonga Lk:....... 319
— oblonga Phil....... 15:
— occidentalis Rve. 249, 251
— ochräcea Ryve...... 185:
— OErstedti Môrch.... 71
— orbella Gld........ 356-
— orbicularis Desh. 200, 237
— orbicularis L... 237, 248
— orbicularis Sow.... 237
— orbiculata Mtg. 248, 261
— ornéta C. B. Ad. 262, 272
— ornata Ag... 263, 272:
— ornata Goldf....... 218
— OTNALA AVE... 210
— ornatissima d'Orb... 270
— ovulum Rve....... 91
— ovum Rv... 71,18, 341
— pamela Melv. et St. 181
— patagonica d'Orb... 363
—— paupera Tate..." 17
— pecten Lk. 209, 246,
257, 261
— pecten d'Orb...... 259
— pecten Rve... 249, 251
=) Ipectem Sn... ue 250:
— pectinata ‘(C. B. Ad.
1HSN 250052
— pectinata Cpr.
115 253 027
— pectinata Gmel. 170, 173
— pectinella C. B. Ad. 250
— pellucida Blv. ‘100, 103
— pellucida Car...... . 281
— pensylvanica L.
182, 199, 252, 302
— perobliqua Tate.... 118
— perparvula Dall.... 274
— phenax Dall et St... 92
— Philippiana Dall... 85
— Philippiana Rve.... 80
— Philippinarum Hanl.
16, 285, 354
— pictaH. Ad. 00 84
pages
LuciNA pila Rve........ 80
— pilula C. B. Ad..... 215
— pisidium DKkr...... 265
— pisiformis Th...... 74
* — pisum d'Orb....... 212
=" pisum Phil... 212, 274
— pisum Rve......... 211
* —— ‘ pisüm S0W..-..... 212
— Portesiana d'Orb... 359
— pristiphora Dall et
Side MERE 220
— prolongata Cpr..... 207
— pulchella C. B. Ad.
T4, 214
* — pulchella Ag. 122, 283
* —— pulchella Grz...... 214
— pulchella Lge...... 214
— punctata Cpr...... 238
== punctata L..: ‘201, 244
— punctata Pouls.... 236
* —: punctulata Lea.... 369
— pusilla Gld........ 236
— quadrata Ang...... 264
— quadrimaculata M.
ADR RE ne 270
— quadripartita Jeffr.. 268
— quadrisulcata d'Orb.
267, 282
(*) — radians Conr. 170,
188, 376
* — radians Desh. 188, 376
(*) — radiata Conr…. 188, 376
— radula Gld.:....... 189
—"raqula Mie... "177, 194
— ramulosa Gld...... 254
— MReeveana Récl..... 116
— Reevei Desh. 176.
255, 258
— reticulata Lk....... 196
— reticulata Poli
248, 250, 259, 261
— reticulata V. et B... 250
{*)— Richtofeni Gabb.171, 202
— rosea Ang......... 119
— rotundata Mtg..... 340
= 91
rufolineata Sm.....
tenuilamella Brus..
Pages
rugifera Rve....... 241
rugosa Hedl....... 213
Ruppelli Rve...... 258
sagrinata Dall..... 220
SaPsIMP ile Fe 296
scabra Chemn...... 174
scabra Lk. 175, 182, 250
Schrammi Cr. 81, 85
scobinata Récl..... 182
sechellensis d’Orb…. 273
seminula Desh...... 213
seminula Gld. 211, 213
seminula Sm....... 213
semireflecta Kr..... 368
semireticulata d’'Orb.
361, 368
Semperiana Iss.
HOMO
senegalensis Rve.
2081
sericata Rve. 374, 376
serrata d'Orb.. 275, 283
simplex Rve...... 197
sinuata Mtg....... 292
sombrerensis Dall.. 202
SALOr CB MAT: 009
speciosa Rog. 201, 251
. Sphæroides (Conr…... 284
spinifera Mtg...... Pas il
spinosa Phil....... 218
squamosa Conr..... 251
squamosa Desh..... 259
squamosa Lk. 249, 251
Strangei A. Ad.... 186
strigilla St... 268, 276
subfragilis Dautz... 92
subglobosa C. B. Ad.
304, 860
subradians d’Orb.
188, 376
subvexa Conr...... 331
SUICA AE NAT ANT
sulcata Rve........ 176
T'ALEN ATIEE ei ctotee 266
tellinoides Rve. 95, 375
219
— 420 —
Pages Pages
Lucina tenuisculpta Cpr. LuciniscA Nuttali Conr…... 185
472; . 044 — venusta Phil.... 186
— textilis GPy........ 263 LUCINOMA {S=G.)2... 171
— ex PIeReeCEE 262 — æquizonata St.. 191
— tigerina Cpr....... 238 = annulata Rve... 194
— tigerina L.... 239, 258 — blakeana Bush.. 191
— ytigerina Rve.r.--- 235 — borealis L...... 19%
__ 4ransversa Bronn. — filosa St... 171, 189:
97, 289 _— Gaini Lamy n.
— transversa Sm. 98, 220 Sp….......... 1927
— trifarie Kr4ae:- 280 — heroica Dall.... 194
== \tirigona SC MN: 363 2 lamellata Sm... 197
— trisinuata d'Orb.... 301 TAN Nes Dauiz0t ù
(*)— trisulcata Conr.... 206 Fish......... 198
— tumida Prest....... 266 Lucmnopsis undais Æenn:
—_ tumida Rve. 78, 91, 266 200 ee
; LUNATIA catena Da C..... 52
—UNTALA PPT ere 205 Fra
". — nitida Don....... 02
RS 75, 205 | Lumrarta lutraria L...... 67
— undata Sol OO B CRE nn __ oblonga Chemn... 67 |
me ed 281 | Macoma balthica L...... 70
bn RDA NOR = tenuis Date 77e 69:
— valida SLIEn eCace 209 __— tenuis var. alba 0.
— venezuelensis Dkr… 360 CNCnete TOR 69
— venusta BUUETETRT 186 = tenuis var aibida
—,) vesiculd Gid:.. 01 83 RMS ne UE 69 r
— vilardeboæna d'Orb. 377 _— tenuis var. aurantia
— virginea Desh...... 176 MOTS LS SERIES 69:
— virgo Rve......... 201 __ tenuis var. carneo-
— Voorhævei Desh. 74, 122 la Dautz. n. var. 69:
— Watsoni Sm....... 91 _— tenuis var. macu- |
— Zelandica Gr....... 302 lata Dautz. n. var. 69
LUCINELLA (Sect.) ........ 267 MACTEOLA (nov. Gen.)... 124
— divaricata L. 267, 280 MACTRA corallina L........ 61
LUCINIDA (G.) ....... D9AUIS __— corallina var. at-
— assimilis Ang.. 115 lantica B. D. D.. 67
— cryptella d'Orb. — corallina var. cine-
118, 360 nes Mibe een 67
— hilaira Hedl..... 118 —. gläuca-:Born.}.... 67
—— Ramsayi Sm.... 117 — solida L......... 67
LUCINISCAN(SECI) NE RENECE 470 — _solida var. trunca-
— fenestrata Hds.. 185 taMtes er ee 67
— muricata Spglr. 182 — subtruncata Da C. 67
— nassula Conr. MACULARIA Pauli Dautz.... 31
170, 184 — riffensis Plry... 33
MANGILIA costata Don..... 4%
MANzoNIA costata J. Ad...
MARGARITANA elongata LKk..
— marocana PIry.
— sinuata Lk....
MARGINELLA amydrozona
— aurantia LK....
— borbonica Jouss.
— dactylus Lk....
== Decaryi ‘Bav.
MMS DEC tree
— 421 —
Pages
51
159
157
159
164
3833
164
165
La delphinica Bav.
— Fuchsi Cossm..
— gracilis C.B. Ad.
— gracilis Edw...
— gracil:s Fuchs.
—_ gracilis May...
— Lantzi Jouss...
_ Maugeana Hedl.
— pulchella Knr..
— pumila Redf.…..
— Sacyi Cossm.….
— suavis Souv…..
—= subgracilis Redf,
- sulcata d'Orb..
MassoriaA lactea Mich.....
MASTÜS püupa L...........
MAURONAPÆUS Marteli Plry.
— znassenensis PIry.
MEGAxINUS (Sect.) ..- 93,
— transversus Bronn.
— transversus var.
appendiculata
— unguiculinus
FONDS RE ee
MELANOPSIS acutula Plry..
— algerica Plry...
— Barbini Plry....
— compacta PIry..
— _ costellata Fér...
— cylindrica Stol..
— Douttei Plry....
— Douttei var. de-
corata P.....
MELANOPSIS Douttei var.
— fasensis Plry.. ‘147
— fasensis var.
cristata P.... 148-
— fasensis var.
Minor E---.- 148:
— fasensis var.
zebrina P.... 148
— gracilenta Plry.. 148-
— Guiraoi Bgt..... 449
— hammamensis
ASS ee 447
— lævigata Lk..... 146-
— Letourneuxi Bgt. 1453
— Letourneuxi var.
matarrica P... 153:
— magnifica Bgt.
152, 154
— magnifica var.
berkanensis... 153:
— magnifica var.se-
Tina 02e 2. 153:
— Maresi Kob..... 148.
— marocana Chemn.
142, 145-
— marocan& var.
ampla P....- 145:
— m'arocan& var.
media P..... 146:
— Marteli Plry... 145-
— mauretanica Bgt. 145-
— obesa (Gass..... 152
— Pechaudi Bgt...... 145
Jævis PP...
Pages-
150:
Douttei var. ma-
jor Pret
Douttei var. pe-
rornata P....
edrissiana Plry.…
excoriata Piry..
excoriata var.
festiva P....
excoriata var.
mMINOT ee
excoriata var.
semisulcata P. 144
ME
QULEE
ep. |
Pages Pages
MELANOPSIs pleuroplagia Bgt... 151 MYRTEA botanica Hedl.... 221
— prærosa Kob..... 146 — bractea Hedl.::....: 221
—. propheratum Bgt. 142 — Brazieri SOW....... 221
— pseudoferussaci — circinata A. Ad.... 222
PIE 2e 146 — compressa Dall.... 220
— _ pseudoferussaci —, contraria Dkr...-. 110
var. major P. 147 — Ccostata d'Orb.....… 263
— _ pseudoferussaci r— CLIS TOITS ere 224
var. minor P. 146 — decussata A Ad... 222
— \ Ricardi Plry.... 140 — delicatula A. Ad... 222
— Ricardi var. ma- — desiderata Sm:-...229
— scalaris Bgt..... 140 — fimbriatula A. Ad.. 222
— scalaris Gass... 147 — gibba A. Ad.. 222, 284
|
NO Peur 141 — fabula Rve.... 98, 220
— Seignettei Bgt... 148 —_— JameNATAPA ENT. 2200029
— sevillensis Grat. 152 — Layardi À: Ad..... 222
— subscalaris Bgt. 147 — lens Verr.et Sm... 220
— torquilla Plry.. 149 — lenticula Rve....... 489
— vespertina Bgt.. 148 — Mayi Gat. et Gab... 2241
— vespertina var. — muricata Spgir..... 182
major Plry... 148 — obesula A. Ad...... 222
— vespertina var. — NOCNLACEA M RVE 185
Seignettei Bgt. 148
— Wagneri Roth... 144
— “plicatula”A""Ad:....1222
— pristiphora Dall et
MELARAPHE neritoides L... 49 SDS ME re nee 220
MERETRIX chione L... 61, 319 — reticulata A. Ad.... 222
NITUTHAN (On) cc eee et rer 119 — sagrinata Dall..... 220
— Childreni Gr. 119, 120 : —=: SCA A TKS EN 183
— Cuvieri Bayan...... 122 — seminula Gld...... 211
—, floridana Conr…..... #93 — spinifera Mtg...... 217
— mirabilis Dkr...... 122 — Strangei A. Ad..... 186 ‘
— Voorhævei Desh.... 14922 — transversa Sm...... 221
— Xantusi Dall....... 120 — venusta Phil....... 186
NETTESREANN Cr) EE 336, 860 MYSIA (CS) PRE ARE EE 339
MopioLa adriatica LKk..... 60 — abbreviata Gld..... 339
— adriatica var. radia- — Adamsi Ang....... 355
tr HANlE ere. 60 | * — americana Conr.... 387 4
— barbata L......... 60 — americana Mor..... 3817 4
— "OV TOR EEE 380 — apicalis Phil.:..... 363 n
— sinuata Calc....... 380 — brasiliensis Mitt.... 860 :
MODIOLARIA discors L..... 60 — cælata Rve........ 310 à
MOERELLA donacina L..... 69 — carolinensis Conr... 362 è
MONTACUTA bidentata Mig. 61 — cornea Rve........ 374 ‘
i
MURICODRUPA (nov.Gen.) 128 — Cumingi Hanl...... 383 ÿ
MYLLITA Deshayesi Réel... 75 — diaphana Gmel.... 371 1
MYATEA UCI NE PERRET 216 — dolabrata Gld...... 339 Ë |
#.
ÿ
Nr
#
NI
MysiA figlina Gld........
globularis Lk......
globulosa A. Ad....
LE LEA D 45 TI D VS SEEN
inconspicua Phil...
CU rGIA EEE...
indie Desh.......0
jacksoniensis Ang..
janeirensis Rve....
lupina Broce.......
neozelanica Hutt...
nitens Rve 7...
nueleiformis Wagn.
obliqua Gld........
oblonga SOW.......
pelluecida Heilp....
DOSEA RÉCLR Re Re Ne e
rotundata Mtg.....
semiaspera Phil...
sericata Ad. et Rve.
sphæricula Desh...
subglobosa C. B. Ad.
trigonula Br.......
tumida H. Ad.
tumida ‘Conr......
tumMida NUL. 5010
venezuelensi
UNTALHOPR
undata each...
DISTANT ESS
zelandica Gr......
MYTILUS, edulis L........
edulis var. gallo-
provincialis LX.
edulis var. unci-
nata B. D. D...
galloprovineialis
LKk. 60,
Nassa incrassata Strôm..
incrassata var. fas-
ciata Monts.....
n
=
C3
à
CAUS CEA TION AN
— jncrassata var. lu-
teseens SC... ..:.
Montagui Leach. 335,
Pagas
NassaA incrassata var. mi-
nor,B. D. D.....; 45
— incrassata var. ro-
sacea Risso...... 45
— pygmæa Lk........ 45
— reticulata L........ 45
— reticulata var. ma-
millata Risso...., 45
— reticulata var. niti-
HAT AREA. 45
— varicosa Turt.:.... 45
NATICA Ccatena Da C..:... 52
— heros Say......... 53
— lactea Guïld....... 53
— M MATUILIANE. Sr 7 53
—MNtIAAMDON: 2.1. 52
— nitida var. Alderi
ROLDS IE URI 52
INATICINAU(SECT-)Ner Re 53
NEOLEPTON Clarckiæ Cl... 61
NEORAPANA (nov. Subg.). 128
NEPOTILLA (nov. Gen.)... 124
NERITINA djedida Plry.... 155
— guadianensis Mor. 155
— _ jordanica Sow... 155
— 0 MALE PITV EE MO
— numidica Récl.... 156
— valentina Graëlls. 455
NERITOIDES obtusata L..... 49
NoEMmiA dolioliformis Jeffr. 54
NUCULA nucleus (L........ 61
— nucleus var. radia-
ta Fete 61
OCINEBRA aciculata LKk.... 46
— erinaceus L....... 49
—- erinaceus var. Can-
dida Dautz...... 46
— erinaceus var. Cin-
gulifera Lk..... 46
— erinaceus var. fas-
Ciata Dautz. 46
— erinaceus var, fus-
Car DAUEZ SE 46
— erinaceus var: ma-
46
jor Dautz. n. var.
OGINEBRA erinaceus var. fa-
rent k.. Lee
OCINEBRINA aciculata Lk.….
Ocropus octopodia L...
ODposTomia albella Lov...
— decussata Mig...
— plicata Mtg......
‘ rissoides Han!...
=" TUrrITA- HAN. 00
UND t I AITEEE
OLEACINA chiriquiensis Da
— Underwoodi Prest.
ONoBa striata J. Ad......
ORBICUBUS GA) MEME EEE
ORCULA doliolum Brug....
— scyphus Friv.....
— tingitana Plry....
D'AMANDE eue
OSTREAMETUSANEEESEERTEE
OTALA atomaria Schum...
OBINAVOTIS A TUNER EE EN TE
OXYPERAS solida L.......
subtrunecata Da C.
PANDORA inæquivalis L....
PARVICARDIUM exiguum
Gmel....
nodosum Turt..
PARVILUCINA (S.-Gr.)......
approximata Dall.
crenella Dall....
erenulata Conr.
210,
multilineata T. et
— tenuisculpta Cpr.
172,
PATELLA depres.a Penn...
depressa var. athle-
CA BEN ET RE
depressa var. ochra-
CeAIDMEMID EEE"
intermedia Jeffr....
vulgata L..... 98,
— 424 —
Pages
319
LA
Pages
PATELLA vulgata var. com-
munis Brown.... 58
— vulgata var. coni-
CAIBTOWN 4.7 58
— vulgata var. elevata
JR ET RE 08
— vulgata var. hypsi-
Jotera Loc...... 58
— Vulgata var. picta
JOLIE mie ane 58
— vulgata var. secer-
nénüa ‘Dau!tz..... 28
PECTEN maximus L....... 99
PECTUNCULUS glycymeris L. 60
— jagon Adans.
234, 246
—— subfuscus List. 194
— subluteus List. 173
— tenuis List... 340
PERINGIA ulvæ Penn...... 52
PERSEPHONA lilacina Reel. 51
PETRICOLA carditoides
CONTI MOB
— robusta Sow..... 381
PHACOIDES (CG) nt 169
— Adansoni d'Orb... 203
— æquizonatus St... 191
— àamiantus Dall.... 2416
— . annulatus Rve... 191
— approximatus Dali. 211
—1 ArSENIeUS RVE 0176
— aurantius Desh.. 201
— bermudensis Dall. 189
— bicornis Rve..... 181
— blakeanus Bush.. 191
— borealis L... 99,
194, 261
— californicus Conr. 187
— cancellaris Phil.. 2415
— Childreni Gr..... 121
— crene]lla Dall..... 210
— crenulatus Dall.
240, 220
— LDdJliMERe eee 209
— Dautzenbergi La-
MY D: SDi es MU
— À
Pages
PHacoines dentifer Jon.. 179
— despectus Sm...: 204
— emarginatus Barth. 181
— eucosmia Dall... 211
— fenestratus Hds.. 185
— Fieldingi H. Ad... 208
— filosus St........ 189
— floridanus Conr.. 93
— Gaïini Lamyn.sp. 192
— gemma Rve...... 181
— heroicus Dall.... 191
— jamiaicensis Spglr. 173
— Jamellatus Sm... 191
— Lamothei Dautz.. 215
— lamprus Dall. 202, 208
= Jenticula GId..:. 189
— leucocyma Dall.. 205
— lingualis Cpr.... 207
— mazatlanicus Cpr. 202
— muricatus Spglr.. 182
— nassula Conr..... 184
— Nuttali Conr..... 185
— Nuttali var. cen-
. trifugus Dall.. 186
— pectinatus Gmel.. 174
— _ pensylvanicus L.
92:14981 371
— … pisum Rve...... 212
— prolongatus Cpr.…. 207
— pulchellus Lge... 214
— radians Conr.... 188
— Richtofeni Gabb.
202, 208
— rugosus Hedl.... 213
— Semperianus Iss. 211
— sombrerensis Dall. 202
— sperabilis Hedl... 214
— sulcatus*“LKk..... 177
— tellinoides Rve.….. 95
— tenuisculptus Cpr. 211
— trisulcatus (Conr.
— trisulcatus var.
blandus Dall... 206
— Tuomeyi Dall.... 263
— undatus Cpr..... 205
— validus Sm....... 209
Pages
PHaAcoiDEs venustus Phil.. 186
— vestitus Dautz. «et
HISCU ARC AA EE 198
— Xantusi Dall..... 120
PHARUS legumen 11... 66
PHASIANELLA picta Da C... 54
=: DRLUS I RS 54
— pullus var. albi-
na Monts..... 56
—- pullus var. bico-
INT AB D'AIDE 26
— pullus var. flam-
mea v. Sal... 96
== pullus var. mille-
punctata Monts. 56
— pullus var.oblon-
ga. Jette cel. 59
= pullus var. pal-
lida Dautz. n.
VAR. ue 56
— pullus var. picta
DAC SRE 99
— pullus var. pul-
chella Recl.….. 99
PHILINE apertaL......... 44
— catena Mig........ 44
PHILIS GRR A 291
— Cumingi P. Fisch... 291
PHLYCTIDERMA (G.) ...... 337
— cælata Rve.... 370
— japonica Pils... 371
— notata D. et S.. 369
— platensis Dall.. 368
— punctulata Lea. 369
— puncturella Dall 369
— semiaspera Phil.
331, 366
—— semireticulata
die” 368
—- semirugosa Dall. 369
PHoLas dactylus L....... 68
Paysa acuta Drap....... 139
=" “souaniCd Pal... 139
— subopaca Lk....... 139
PLEUROLUCINA (Sect.). 172, 205
Lho6
Pages
PLEUROLUCINA Îleucocym&
Dal]. 172, 206
— undata Cpr.... 205
POLINICES (Sect.) ........ 53
POoLYcERA quadrilineata
MUST 43
POoLYTROPA lapillus L..... 46
POMATIELLA melanostomai
Drap rer er 38
— melanostoma var.
albina Plry... 38
POMPHOLIGINA (Sect.)...... 267
— gibba Gr. 267, 284
PONDORBIS (nov. Gen.).. 226
PoromyA subtrigona Jeffr. 313
PROPEBELA (nov.\Gen.).. 128
PROVEXILLUM (nov. Gen. 124
PsaAMMoBra rotundata Mtg.… 340
PSAMMOCOLA depressa Penn.
PSEUDAMNICOLA Dupotetia-
na Forb.... 140
— similis Drap. 140
. PSEUDOMILTHA (G.) ...... 92
— corrugata Desh. 95
— floridana Conr. 95
x — gigantea Desh. 92
— Philippinarum
Hans eee 95
— tellinoides Rve. 95
P'EYCHINA (GLEN 290
— biplicata Phil.... 292
PULLASTRA aurea Gmel.... 64
— pullastra Mig... 63
Pupa amblya Bgt......... 134
— ectina Bgt.......... 134
— granum Drap....... 134
PURPURA lapillus L........ 46
— lapillus var. auran-
ti DaUtz AE 46
— lapillus var. bizo-
palis Lks. 10 47
— lapillus var. cæru-
lescens Dautz n.
VAL AMONT 47
— Jlapillus var. casta-
DEAN AE 47
Pages:
PURPURA lapillus var. citrina
Dautz n. var..... 4T
— lapillus var. celtica
LOC: Rte 46.
— lapillus var. filosa
GORE AT 47
— lapillus var. fulva
Ja Lit FRERE RACE me: 46-
— Jlapillus var. imbri- £
CALAIL KE UNSE Se ra CE Os
— lapillus var. lactea
ID ENTER 46
— lapillus var. lineo-
lata Dautz....... 4T
— lapillus var. mixta
Dautz. n. var..... 47
— lapillus var mono-
zonalis Dautz. n.
Var. set nesrauss 47
PYRENEOLA (nov. Gen.).. 128:
PYRGULINA interstincta Mtg. 54
— interstincta var.
terebellum Phil.. 54.
— spiralis Mtg..... 54.
PyTHINA Deshayesiana Hds. 75:
RAETOMYA (nov. Gen.)... 231
RAPHITOMA attenuatum Mtg. 44
— nebula Mtg........ 44
— striolatum Phil. 44
RETUSA obtusa Mtg....... 43:
— truncatula Brug... 43:
RISSoA carinata Da C.... 51
— cingillus Mtg...... 51
— costata J. Ad....... 51
— fulgida J. Ad...... 51
— Guerini Recl....... 51
— ‘Guerini var. albina
Det D See. 51
— labiosa Mtg........ 50!
— labiosa var. fusca .
Dauize-- mere 51
— labiosa var. pallida
Dautz 22" 51
— Jlactea Mich........ 51
— lilacina Recl....... 51
û
*
NP TAC PAT) AP ORGUE
rs D AVE ph LAS
— À
Pages
RissoaA lilacina var. minor
Da ze ME à. 01
— lilacina var. pallida
DÉNrAMUe OPERR 51
—. membranacea Ad... 90
— parva DalG,::.:... o1
—. parva var. fuscata
BL AREA 1
— parva var. interrup-
RAA AMP, 51
— semistriata Mtg.... o1
——10S Tab eA SALE. o1
Rossia macrosoma D. Ch: 42
RUMINA decollata L.. 135, 319
— decollata var. saha-
LEE ND SIP PS CIE 139
SCABRELLA (nov. Gen.)…. 124
ScAccxiaA elliptica Se...... 715
— orbicularis Wd... 318
— ovata Phil........ 314
SCALARIA Ccommunis ILK... 93
SCHIZOTHÆRUS grandis Verr. 303
SciNTiILLA lutea LK....... 75
— pisum SOW...... 75
SCROBICULARIA Cottardi
Payr.103, 343
— plana Da C. 70, 196
. SEMELE proficua Pult..... 261
SEMIMOPALIA (nov.Subg.) 391
SEPIA officinalis L........ 42
SeTrAUfuleida Je Ad... .: 52
SKENEIA planorbis Fabr…... 50
SOLEN marginatus Penn... 67
SOLENOCURTUS scopula Turt. 66
SPHÆRELLA (S.-G) ....... 331
A MN EUDVEx a Conr.. 1: 2331
— tumida Conr.... 356
* — turgida Conr.... 338
— Verrilli Dall.. ... 3317
SPHENIA Binghami Turt... 67
STEROMPHALUS cinerarius L. 56
— umbilicalis Da C. 56
STOMACOSMETHIS (nov.
SD) MAR ne eme 320
STRIGILLA divaricata L.... 280
— pisiformis L. 74,244, 282
Pages
SUCCINEA amphibia Drpd.. 137
— Pfeifferi Rssml... 137
—. Aingitana Plry.... 131
SYNDESMYA alba Wd. 70,103, 343
SYNTAGMA (nov. Gen.)... 128 :
TALOPENA (nov. Gen.)... 128
TAPES aureus Gmiel.. #64, 295
— aureus var. albida
DÉTUARAS Dern Ut 64
— aureus var. fulva
Dautz. n. var. .…. 64
— ‘aureus var. maljor
DIAMANT RRE 64
— aureus var. partbtita
D'AUTARMAUIMRIMNNEE 64
— aureus var. semi-
partita Dautz. n.
— aureus var. simu-
lans Dautz. n. var.
— _ decussatus [L...... 69
— decussatus var. al-
Did an BAD Dre 65
— decussatus var. lu-
tea Dautz. n. var. 65
— decussatus var. ra-
PACHATANBMDAD EN 8h05)
— decussaitus var. va-
rians B. D. D..... 65
— pullastra Mtg... 63, 295
— pullastra var. albida
— pullastra var. cate-
nata B° D; Di... 64
— pullastra var. dis-
similis Dautz. n.
A DRE Nc 10 0 64
— pullastra var. lutea
LOGS TRE ET 63
— . pullastra var. lyrata
LOCALE RIRE. 6%
— pullastra var. ma-
culosa Dautz. n.
VALLE SUCER ON. 63
— pullastra var. perfo-
rANnS AMIE", #10 20 63
— 42
Pages !
TaPEs pullastra var. viola-
CealOCr TARA ECE 63
— rhombhoides Penn... 62
— rhomboides var. al-
DidaLoe Mr 62
— rhombhoides var. elon-
Sala JC R re 62
— rhomboides var. ful-
MÉMOIRES Gb ere 62
— rhomboides var. mar-
morata (Loc. ..... 63
— rhomboides var. ra-
diata TOC AL NS 62
— rhomboides var. ro-
seotincta Dautz. n.
VAS ES MIE MENT: 63
— rhomboides var. sar-
niensis Turt..... 62 |
— rhombhoides var. se- |
miferruginea |
Dalutz. n.var.” …. 63
DARAS CD MA RA ER NRRR 339
— antiqu'atus Risso..... 835
TELLIDORA BurnetiBr.etS. 75
— cristata Récl..... 7 (5)
TELLINA balaustina L..... 74
—r baMMionE ee ann HE)
— Brazieri Sow...... 221
—— Card PP NT 109
mr WONIIArEN GRECE MEN)
— chrysostoma Meusch.
; 8410086
— CUNÉSARSDEIrEEEEE 378
— -dentata Wd........ 275
— CE ILATIAUENEEREee 73
— digitaria Poli...... 280
— divaricata Chemin... 267
— divaricata L.. 267, 280
— - HONACITANERRE 69
—MelDECANSC AREA 75
—1 Tabula Gron 69
— flexuoisa Mtg. (290, 292
— .(Libbosa Costa... 89
— imbricata Chemn.... 182
— lactea LL... 104, -345
Et ACL ENION EEE 103 |
TELLINA lactea Poli. 90,
muricata Spglr.....
pectinata Gmel.
1169, 173,
pellucida Br.:...:..
— pisiformis L... ‘74,
NRA ENTIER ER
— réticulata L..:.....
— reticulata Poli. 259,
— rotundata Mig...
— scabra Chemn. 173,
1519:
— : solidula LE... ..:..
M SqUAlT PUIL "FE
TELLINULA squalida Pult..
TERETIANAX (nov. Gen).
TEUTHIDISCUS (nov.
SUDR) PE LE NE Re:
THEBA obstructa Fér......
THRACIA distorta Mibg.....
papyracea Poli.....
THYASIRA (G.) 289,
albigena Jeffr....
barbarensis Dall.
bisecta Conr.....
Bongraini Lamy...
e—+
conia Dall et Smp.
croulinensis Jeffr.
eroulinensis var.
altus Verr. et B!
cycladia Wd.....
cycladia var. or-
bicularis Wd...
cygnus Dall.....
elliptica V. et B..
‘equalis V. et B...
eumyaria Sars...
‘excavata Dall....
falklandica 5m...
ferruginosa Forb.
flexuosa Mtg. 65,
99, 292,
fuegiensis Dall...
globosa Lge.....
Gouldi Phil......
brevis V. et B....
Pages
100
182
175
196.
283
194
260
261
340
183
SL,
69:
69
128
12%
12
295
70
290
315
295:
299
299
314
305
306
307
313
313
300
314
299
310
302
300
307
294
300
19
298
ET: pos
pages | Pages
TuvasimaA grandis Verr.... 302 VAN ACER 26
— ‘granulosa Jeffr... 304 TINGITANA Minettei var.
— hyalina Beck....- 298 | TOTAR 276 ess 26
— inæqualis V.ret B. 314 — Minettei var. mi-
— - insignis V. et B... 1297 DOTE AUS 26
— ‘lactea Poli...... 401 — Mineïttei var. zo-
— magellanica Dall. 300 nata P...::... 26
— marionensis Sm.. 300 — orientalis Plry... 31
—: obesa Verr. 301, 304 — Pauli Dautz..... Sal
— ‘otagoensis Sut... ‘295 | — slessica Plry.... 30
— . ovoidea Dall..... 298 — tingitana P'al..... 30
— ovum Rve....... 80 — tingitana var. glo-
— + wplana Vhet B...: 297 DAl0S ARMES 30
— plicata Verr..... 298 —. tingitbana var. in-
— prgmæa V.et B. 315 terrupta P.... 30
— rotunda Jeffr.... 296 — tingibtana var. ma-
— x Sarsi Phil Rs 296 ; 1OP- EE 30
— simplex V.etB... 315 — tingitana var. mi-
— subovata Jeffr... 312 nor P........ 30
—.succisa Jeffr... 2315 — tingibana var. pul-
— tomeana Dall.... 302 Tata BE Ps 30
— Htortuosa Jeffr.... 311 — tingitara var.
— tricarimata Dall..: 302 punctulata P… 30
— trisinuata d'Orb. TORNATINA obtusa Mitg.... 43
296, 304 — truncatula Brug…. 43
THVYATIRAMNC) 2 2 99, 169 TRACHYDERMON cCinereus L. 58
— radula Mtg...... 195 |: TRAGULA fenestrata Forb.. 54
— :‘spuria Gmel..... 195 | TRIVIA arctica Sol... 1... 48
TIMOCLEA ovata-Penn..... 62 | — Cosmoi Dautz.n.sp. 8330
TINGITANA (Sect.)-......: 95 !; TROCHOCOCHLEA lineata Da
es anoceurensis Plry. oi | CLNSA EME ER ERIR AUTRES 57
— bessabisana Plry…. 29 TRUNCATELLA subeylindrica
sr bessabisana var. | Éshr RCER RTRASS 2 03932
angulosa P... 30 = subcylindrica
— bessabisana var. | var. sublævigata (R..... 52
concolor P.... 30 TURBELLA parva Da C.. 51
— gharbiana Plry... 26 TURBINELLA pirum Gmel. 332
— gharbiana var. ma- = T'APA Len 332
TOP Et à 27 TURBO marocanus Chemn. 22
— Mangini Piry... 28 TURBONILLA lactea L...... 54
— Minettei Pilry.... 25 —.. rufa Phil...... 54
—: Minettei var: cris- UNGULINA CHAT 1
LArIAN PE 26 — _alfredensis Bartsch. 381
— Minettci var. de- — ‘alba Rang........ 380
pressatiPs".. 26 —,. cornea Rve...... 314
— Minetteïi var. ela- — cuneata Spglr..... 379
_— 43Ù —
Pages
UNGULINA Jluticola Mal.... 381
— oblonga ILk. 31%, 3179
— Rengii Duv....... 381
1 Urubra Daud 1317," 319
— tranisvensa ILk.... 879
Uno Durieui Desh....... 156
lors... Ton
— Marteli Plry........ 196
— rhomboideus Schr... 157
— umbonatus Rm....: 197
VALLICAULIS (nov. Subg.) 227
NVATIGINARTIANG) MR SERRES 284
-— induta Hedl.... 8
285
— luzonica Sm.... (284
——- Moseleyi Sm... 28
VENTRICOLA verrucosa (L... 62
VENUS albida Ren:. :...... 194 |
— phurea' Gmlel........ 64
— bisecta Conr.…....... 299
—. borealis L......... 194
— Busschaerdi Req... 1219
— circinnata Brocc.... 49!
— diaphiana Gmel. 338, 871
— Dombeyi Lk....:.. 243
—LDUMINYIMRE. 0 2419
— ‘burnea Grniel...... 246
— ‘edentula Brocc..... 89
— ledentula (Chemn.…... 86
—"edentulant."77,078, 0081
— Jascialba DaiC...... 219
— fimbriata IL... 285; 286
— fusca Gmel...:.... 65
— globosa Forsk. 104, 845
—MINOTUSIAUA EN RANMOUE
— jamaicensis Spgir.
1694178 ATH AMIS
— lupinus Brocc. 340, 342
—".orbicularis D2"233,. 235
— orbiculata Mtg.!... 246
— orbiculata Nyst.... pa"
mn OM BTAMP ENNEMIS A 62
—— pensylvanica T1". 4198
= DUNCLATA LME 2 01 MD ZE
— Sinuosa Dofh. 292,
— Sinuosa Penn...... 295
M Spiniler a MIE 022146
VENUS spuria Gmel.. 99
—. figerina L:2285,
UNI PeENT 7101
NON ERLUCOSA Men EE
VERTICORDIA orbiculata Seg.
VESICOMYA pilula Dall....
VOLUTA aurantia Lk......
VOLVARIA amyd1ozona Melv.
— Decaryi Bav. n. sp.
XEROLEUCA Brulardi Plry..
.— Brulardi var. Cla-
MEAPIrY Pets
— Brulardi var. Ber-
geroni PIry...
— mograbina Mor...
XEROPHILA anflousiana Plry.
nn NE OENNEEULII eee
—. arabophila Piry..
— bogudiana Plry..*
ne CARCITA PORTO...
— conspureata Drpd.
— Cottyi Mor.
— Debackeriana
_— dISSIMIISAPINYeEE
— edrissiana Plry..
— eremophila Boiss.
—— MEUMEUSMEONVE..-
— euphor@lla Pech.
— euphorcella var.
menzeliana
Al EN CRT AO TARE
— finitima Mior.....
— globuloidea Terv.
— guerciflana Plry.
— . Heynemanni Kob.
— MINVETS AMEN 0
— Lecontrei Plry...
— MLEMOINEIMDEDE-E
—. Marteli Plry....
— . mauretanica Bet.
— . mendicula Plry.….
—.. meradana-Piry..
— meésquiniana Plry.
12
12
— . muluchaentsis Plry.
“AFS
TP à
bit
— 431 —
Pages
XEROPHILA pisana Müll.. 8
— polytrychia Anc.. 12
— psara Bgt....... 12
— sphærita Htm.... 13
— takandoutianaPlr. 12
XEROPHILA Thomsoni Pfr.
— _Znassenensis Plry.
15,
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DATES DE PUBLICATION DES FASCICULES DU TOME LXV
N° 4,
pages 327 à 431, planche VI, paru le 20 octobre 1921.
Pages
12
18
d
N° 2, pages 131 à 232, planches IV et V, paru le 20 novembre 1920.
N° 3, pages 233 à 326, paru le 20 juin 1924.
N° 4, pages 327 à 431, planche VI, paru le 20 octobre 1921.
La Directrice-Gérante : Mr° H. FISCHER.
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Le nom d'Edouard Piette est univers ellement connu par les fouilles métho-,.
Fr. diques que ce regretté préhistorien a entreprises, de 1871 à 1897, dans les
AE grottes préhistoriques les plus importantes des Pyrénées. Les objets d'art et
les instruments récoltés au prix de ces longues recherches et donnés par lui
au Musée ‘de Saint-Germain, forment une collection d’une valeur scientifique
inestimable; elle sera publiée dans une série de volumes ldont l’Art pendant
Lbâge du Renne est en quelque sorte la préface.
L'introduction ‘de cet ouvrage est imprimée telle que Piette l'a écrite
l’auteur y expose ses idées sur la classification des assises préhistoriques,
ainsi que l’histoire et la critique des principales découvertes dues à ses préde-
cesseurs; on y trouve de nombreux aperçus fort intéressants sur les condi-
tions climatériques, la faune, l'existence des hommes en ces temps lointains.
La morc a empêché E. Piette de rédiger la partie qu'il comptait eonsacrer à Ja
description générale des grottes pyrénéennes et à l’histoire de l’Art. C’est
pour suppléer à cette lacune que ses exécuteurs testamentaires ont donné un
court historique de ses fouilles et ont fait réimprimer deux articles sur l'Art À
puhliés précédemment par lui dans l’Anthropologie, Ce texte est complété par
des explications détaillées des planches, où Piette a fait connaître les condi-
N tions d'âge «et de gisement de chaque objet.
ù - … L'histoire de l’art préhistorique est ‘des plus captivantes : l’auteur a pu
:: : reconstitner ayec certitude l’évolution de la sculpture et de da gravure pen-
dant la longue durée de l’age de la pierre; il a montré que la sculpture, plus
: confonme \à da nature, s’est épanouie jusqu’à un état surprenant de perfection
dès les temps les plus reculés de l’humanité; le bas-relief, plus conventionnel {
est venu ensuite, et le dessin, terme extrême de l’abaissement graduel des
d reliefs, est enfin le dernier en date. Cet art, dont nous suivons, grâce à Piette;
" toute la filiation, a produit de réels chefis-d’œuvre dont la belle expression fait
songer à l’époque grecque. Plus tard, dans les temps néolithiques, l’art à son
déclin ne s’est plus manifesté que par des œuvres enfantines . %
Edouard Piette à fait figurer dans les belles planches en couleur “dues à
M. J. Pilloy les pièces artistiques les plus remarquables de sa collection, ainsi
que des objets d’autres provenances. A côté des sculptures en ivoire ou en ;
bois de renne, ides bas-relifs, des gravures sur 0s, des (dessins sur pierre i
représentant des animaux, parfois des figures humaines, on y trouve des
représentations d’un art symbolique ornemental, ainsi que des outils ornés
de motifs gravés.
_ L'Art pendant l'âge du Renne est l'œuvre la plus importante qui‘ ait paru
depuis de longues annéés dans le domaine de Fethnographie préhistorique:
elle éclaire d’un jour tout nouveau l’histoire primitive de l’Art dont elle nous
montre la première éclosion sur notre vieux sol national.
ee eq — ES
TABLE DES
CONTENUES DANS CETTE LIVRAISON
Description d’une nouvelle espèce d’Oleacina provenant
du Chiriqui, par Ph DAUTZENBERG:.-:: LENS ME |
Description d'une nouvelle espèce de Trivia par’ PR
DAÜTZENBERG.-.:-.... LUN AE D EMEA EC ds US 0
Cas tératologiques chez quelques Gastéropodes, par Ph.
DAUTZENBERG 24... tee SEE ANR TPE SE e.
Révision des Lucinacea vivanis du Muséum d'histoire
naturelle de Paris (#4 Partie), par Ed. LAMY:.::::-::: 390 À
Bibhibgraphie.. 2e bn arrete Rene EN PSE
Revue des Publications périodiques. -....:-.:°2°°7-#1? È
Nécrologie : 27202 ANNEES eee TRE te FT
Liste des Auteurs....:.:.:...%. te PR OO CM TENTE RS ;
Table des matières: ruiner au RADARS EEE ;
Table par ordre alphabétique... -.::::::-:: 2522: SALE AE
Dates de publication......::.:.-:-:: FR UR LES ie AE
Le Journal paraît par trimestre
PRIX DE L'ABONNEMENT (PAYABLE D'AVANCE) :
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